Frédéric Beigbeder profite de la pause estivale médiatique pour tourner son deuxième long-métrage. L'écrivain et animateur télé a commencé les prises de vues de L'Idéal début juillet, trois ans et demi après la sortie de son premier film L’amour dure trois ans, avec Gaspard Proust et Louise Bourgoin.
Il adapte ainsi son roman, Au secours, pardon, publié en 2007, et présenté comme une suite à 99 Francs, inspiré de son passé de publicitaire.
Devant la caméra, Beigbeder retrouve Gaspard Proust, qui donne la réplique à Audrey Fleurot. Proust est un chasseur de top-models à Moscou qui doit trouver une nouvelle égérie pour la marque de cosmétique L'Idéal. On se doute bien que L'Oréal est la marque détournée dans cette satire dénonçant la dictature des marques et le libéralisme effréné. Dans le roman, Octave Parango, le personnage que jouait Jean Dujardin dans 99 Francs et que reprend Proust, tombe amoureux d'une russe de 14 ans, qu'il va choisir pour être le visage parfait de son client.
Le tournage se terminera à la fin des vacances. A temps pour la rentrée chargée de Frédéric Beigbeder qui publie Conversations d'un enfant du siècle, version complète des entretiens que l'écrivain a mené entre 1999 et 2014 avec ses écrivains favoris.
L'Idéal sortira dans les salles au printemps de l'année prochaine.
Michael Nyqvist (le méchant de Mission: Impossible Ghost protocol et surtout la star de la trilogie Millenium), Audrey Fleurot (Intouchables, Sous les jupes des filles), Eriq Ebouaney (Case départ), Pascal Elbé et François-Xavier Demaison formeront le drôle d'attelage du premier film de Nathalie Marchak, L'amour qu'il nous faut.
Selon Cineuropa, le film est inspiré de faits réels vécus par la cinéaste. L'histoire est celle d'une avocate française en voyage d'affaire à Tanger. A 40 ans, l'envie d'être maman se fait pressante. Aussi, quand une clandestine nigériane lui dépose son bébé à la peau blanche durant son sommeil, l'avocate décidera de partir, avec l'aide d'un médecin humanitaire, pour rechercher la mère.
Nathalie Marchak a été comédienne, au théâtre et au cinéma (Les Parisiens de Claude Lelouch), avant de partir à New-York suivre la formation en mise en scène et réalisation de l’Université de New-York. Elle est lauréate d’une bourse du mérite "C.V. Starr" attribué par l’Université de Harvard récompensant l’écriture du scénario de son film. Elle a également travaillé en tant qu'assistante de production et directrice artistique sur des moyens et long-métrages.
Le tournage, entre la France et le Maroc, commencera à la fin de l'année. Le film sera distribué par Sophie Dulac Distribution.
A l'occasion de la journée mondiale des droits des femmes, samedi 8 mars 2014, la réalisatrice Lisa Azuelos (LOL, Une rencontre qui sort en avril) a réalisé un film de 4 minutes pour dénoncer les mariages forcés. Elle met en scènene une fillette de 12 ans qui se retrouve mariée de force à un homme âgé.
En noir et blanc, 14 millions de Cris raconte l'histoire d'une fille aux yeux bleus (Adèle Gasparov), dans un quartier chic de Paris, qui de retour chez elle après l'école, se voit offrir par sa mère (Julie Gayet) une jolie robe blanche. En la voyant maquillée et habillée, son père (Alexandre Astier) la complimente: "une vraie petite femme". Elle se retrouve à la mairie prête à être mariée à un homme d'une soixantaine d'année, pas très avenant. Et tout le monde applaudit. la maire semble ravie. Mais voilà, l'époux finit par la violer. Un cauchemar.
Les mariages forcés concernent selon le Fonds des Nations Unies pour la population, 14,2 millions de filles de moins de 18 ans , principalement en Afrique subsaharienne et Asie du sud. 14 millions de cris. En France, cela toucherait 70 000 adolescentes.
Le fait de transposer ce film dans un quartier bourgeois, au sein d'une famille "blanche", rend le film aussi provocateur que dérangeant. Sans doute le meilleur film de la réalisatrice à ce jour.
A l'opposé de cette vision sombre de la l'exploitation des femmes, Audrey Dana nous offre une vision enchantée et printanière. En guise de teasing pour son premier film en tant que réalisatrice, Sous les jupes des filles, elle a filmé un flash mob sur le parvis du Trocadéro, avec la Tour Eiffel en arrière-plan. 3 minutes 36 de comédie musciale à la Demy avec quelques unes des actrice du film : Vanessa Paradis, qui ouvre le bal, Audrey Fleurot, Marina Hands, Julie Ferrier, Alice Belaïdi, et, en rappeuse, Isabelle Adjani. La foule en bonus. Ça swingue, ça bouge, ça revitalise. Une belle idée pour célébrer les femmes. "Un pur moment de filles" qui sert d'apéritif à "un film pour les femmes et les hommes qui les aiment". On rajoutera et aussi pour les femmes qui les aiment.
Jean-Baptiste Andrea, scénariste de Hellphone et réalisateur de Big Nothing et Dead End, a rassemblé un joli casting pour son nouveau film, La confrérie des larmes : Jérémie Renier (Le gamin au vélo, Cloclo), Audrey Fleurot (Intouchables) et Bouli Lanners (qui passe d'Audiard à Kervern et Delépine).
Le tournage a débuté hier, le 8 novembre. Modeste production de 6 millions d'euros, le film, qui sera distribué par Rezo Films, a été coécrit par le cinéaste et Gael Maury. L'histoire est celle d'un flic au chômage qui élève seul son gosse et à qui on propose de transporter une mallette pleine de cash. Il croise des gens étranges dans des lieux bizarres. Au fur et à mesure, son instinct de flic reprend le dessus.
La présidente du jury du Festival international des jeunes réalisateurs de Saint Jean de Luz, comédienne notamment remarquée pour son rôle de la dame du lac dans la série Kaamelot ou aux côtés d’Omar Sy dans Intouchables, a profité de quelques minutes entre deux projections pour nous confier ses impressions sur la manifestation et son expérience de jurée.
Ecran Noir : C’est votre première venue au festival ? Audrey Fleurot : En effet, et aussi ma première participation à un jury. J’étais à la fois flattée et stressée ; c’est une grosse responsabilité mais aussi l’opportunité de réfléchir sur le cinéma, de se confronter aux points de vue des autres au sein d’une superbe équipe. Personnellement, quand je vais au cinéma voir un film, j’ai envie d’en parler, que le bouche à oreille marche car ça va tellement vite maintenant. Là, ça nous permet à une plus grande échelle de vraiment donner sa chance à un réalisateur ou un film.
EN : Vous appréhendiez donc votre rôle de présidente de jury ? AF : Oui, car je ne l’avais jamais fait et je trouve ça compliqué dans la mesure où on a de l’empathie pour tous les films, on sait la difficulté que c’est de montrer son premier travail. Nous avons d’ailleurs décidé d’un commun accord avec les autres membres du jury de ne pas discuter avec les autres des délibérations, de rester vierges de toute l’histoire du film, des difficultés pour le monter, etc. On voulait voir le film indépendamment des secrets de fabrication.
EN : Vous ne vouliez pas être influencés... AF : Exactement, car on connait la difficulté du travail autour du film. Nous avons vu beaucoup de films de qualité, et il n’y a pas 50 prix. Ce qui est super, c’est que l’on n’est pas tous d’accord. On s’était très bien entendu au sein du jury. Pour ma part j’avais peur de devoir mettre au point une méthode, je ne savais pas trop comment m’y prendre. J’ai proposé qu’on débriefe après chaque film, je ne voulais pas qu’on attende la fin du festival pour se remettre tous les films en mémoire, puisqu’on en voit quand même trois par jour. Tout le monde ne défendait pas les mêmes choses, et en même temps cela s’est fait de façon très démocratique. C’est un grand débat, car c’est ça qui m’intéressait. J’espérais d’une certaine manière qu’on ne soit pas forcément d’accord. Ce sont toujours des points de vue intelligents, et l’occasion de voir des choses qu’on n’avait pas forcément vu jusqu’ici. C’était une expérience très agréable.
C’est sous des températures encore quasi estivales que s’est déroulé du 9 au 13 octobre dernier le Festival international des jeunes réalisateurs de Saint-Jean de Luz. A l’heure où les férus du 7e art de la côte basque s’affairaient autour du cinéma le Select pour la cérémonie d’ouverture, les organisateurs pouvaient déjà prédire le franc succès que serait cette 17e édition. Et pour sûr, avec un jury pareil, la ville balnéaire était l’endroit où il fallait être la semaine dernière. C’est ainsi que Thierry Neuvic, Mickael Cohen, Julien Courbey, Pauline Etienne, Elodie Navarre et Cyril Mennegun se retrouvaient au sein d’un jury de choix présidé par Audrey Fleurot, personnalité grimpante du petit écran, comme du grand (notamment remarquée pour ses rôles de dame du lac dans la série Kaamelot ou aux côtés d’Omar Sy dans Intouchables.).
Mardi s’ouvrait donc solennellement le festival avec comme première projection le deuxième long métrage d’Idit Cébula Rue Mandar. La réalisatrice, autrefois comédienne (Comme t’y es Belle, Nos jour heureux) présentait en exclusivité un film délicieusement piquant et touchant servi par un casting des plus efficaces, composé de Richard Berry, Sandrine Kiberlain et Emmanuelle Devos. Déjà récompensée à ce même festival en 2007 pour Deux vies plus une, Idith Cébula confiera quelques jours plus tard revenir avec grand plaisir à cet événement qui promeut à grande échelle les réalisateurs de demain.
Loin de s’essouffler, la cadence n'a fait que s’accroitre les jours suivants. Le festival a atteint un record d'affluence pour les films en compétition, et ce fut la ruée tous les soirs autour des personnalités présentes. Eric Elmosnino est venu présenter aux côtés de son réalisateur Yann Coridian un Ouf qui par son originalité et sa fraicheur, sort largement du lot.
Jeudi soir, c’est Virginie Efira et l’équipe de Patrick Ridremont qui ont subjugué littéralement les spectateurs avec Dead Man Talking, qui a d'ailleurs reçu le prix du public (voir tout le palmarès). Un film bouleversant et totalement édifiant du réalisateur belge qui livrait en exclusivité au public français un premier long métrage mûri durant douze années. Et les bonnes surprises ne se sont pas arrêtées là : Sandrine Bonnaire en compagnie de son jeune acteur Jalil Mehenni venait dès le lendemain présenter J’enrage de son absence avec Alexandra Lamy et William Hurt (récompensé du prix d’interprétation masculine).
Autant de films et de réalisateurs qui assuraient de donner du fil à retordre à l’équipe d’Audrey Fleurot au moment de décerner les prix... A la sortie des projections des courts métrages samedi matin, les membres du jury rencontraient les journalistes pour quelques questions. C’est ainsi que la présidente du jury nous confiait : «C’est ma première participation à un jury. J’étais à la fois flattée et stressée ; c’est une grosse responsabilité mais aussi l’opportunité de réfléchir sur le cinéma, de se confronter aux points de vue des autres au sein d’une superbe équipe. ».
Thierry Neuvic, pour sa part, est revenu sur un festival placé sous le signe des retrouvailles, comme l’avait annoncé Patrick Fabre, délégué artistique : « Ici je suis ravi. C’est un festival à taille humaine, familial, où les films en compétition restent le seul enjeu. De plus j’aime beaucoup cette région, on y ressent une certaine nostalgie et un climat très amical. Je pense que tous les festivals devraient ressembler à celui-là. » . Des retrouvailles malheureusement manquées pour Georges Lautner, venu rendre hommage à Claude Pinoteau, avec qui il couvrait depuis toujours le festival. Cette 17e édition était d’ailleurs dédiée à la mémoire du réalisateur de la Boum 1 et 2 et de la Gifle, ami fidèle des amateurs du 7e art, des jeunes cinéastes et des luziens bien sûr.
Enfin samedi soir, Audrey Fleurot rejoignait Kad Merad et Olivier Baroux pour présenter Mais qui a re-tué Pamela Rose. Avec une cérémonie de clôture aussi grandiose, la 17e édition résonnait déjà comme l’une des plus mémorables de Saint Jean de Luz. Et le phénomène ne saurait s’estomper. C’est avec un réel engouement que le public cette année était venu en masse pour assister à l’émergence de réalisateurs hors normes et talentueux. En somme, un festival qui permettait au public luzien et venu d’ailleurs, d’être le premier spectateur des débuts de cinéastes plus que prometteurs.
La 23e édition du Festival du Film Britannique de Dinard se déroule en ce moment jusqu’au 7 octobre. Les meilleurs films du moment dans la langue de Shakespeare y font le voyage pour être découverts en avant-première par le public français.
Souvenez-vous de vos premiers mots d’anglais et de la conjugaison des verbes irréguliers à apprendre par cœur. Selon le prof, on était plus ou moins motivé... Selon si celui-ci était une dame sévère corsetée dans son adoration de la reine d’Angleterre ou une jeune femme dont la sensualité s’échappait de son décolleté, ou même encore un athlétique homme au sourire enjôleur comme un chanteur, on devenait en effet plus attentif aux leçons d’anglais…
Le nom de Audrey Fleurot est relativement méconnu malgré sa flamboyante chevelure rousse qui illumine son sourire, mais elle est une actrice qui partage les plus grands succès à la télévision (les séries Kaamelott ou Engrenages) en alternance avec le théâtre, et aussi cinéma (dans Les Deux Mondes face à Benoît Poelvoorde, dans Intouchables aux côtés de François Cluzet et Omar Sy).
Voici donc le court-métrage Les seins de ma prof d’anglais réalisé par Olivier Bardy en 2004, avec la comédienne Audrey Fleurot qui est beautifullissime comme l’indique le générique de fin. Il faudra lire celui-ci avec attention car il continue la leçon d’anglais avec quelques traductions savoureuses (le directeur de production est the man with the flouze in the pocket) et plusieurs clins d’œil à des titres de films (the good, the bad and the ugly, the gremlins, blow out)…
Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film Les seins de ma prof d’anglais.