En avant la musique avec la 14e édition de Mon premier festival !

Posté par MpM, le 19 octobre 2018

On vous le répète chaque année : Mon premier festival, qui s'adresse au jeune public à partir de 18 mois, est le rendez-vous incontournable des vacances de la Toussaint !

Pour sa 14e édition du 24 au 30 octobre, la manifestation parisienne met l'accent sur le lien privilégié entre musique et cinéma, des comédies musicales hollywoodiennes aux ciné-concerts, en passant par les inoubliables bandes-originales signées Michel Legrand, Danny Elfman ou Leonard Bernstein. L'occasion de proposer 36 films "à voir et à écouter", parmi lesquels des classiques comme Peau d'âne de Jacques Demy et Fantasia de Ben Sharpsteen, et des créations originales comme le programme de courts métrages "En avant la musique".

Parmi les autres temps forts du festival, il faut relever un focus sur le cinéma indien des années 50 à nos jours, des films-cultes (Mon voisin Totoro de Hayao Miyazaki, La famille Adams de Barry Sonnenfeld, Harry Potter à l'école des sorciers de Chris Colombus), une compétition de seize films en avant-premières, un hommage au compositeur Bruno Coulaisdes rencontres autour des métiers du cinéma et de nombreux ateliers. Le parrain Pascal Elbé a également proposé trois coups de coeur : Pierre et le loup de Suzie Templeton, Grease de Randal Kleiser et Coraline de Henry Selick.

Quant aux avant-premières, elles proposent de découvrir avant tout le monde des films attendus comme Rémi sans famille d'Antoine Blossier (sortie le 12 décembre) qui est présenté en ouverture, Miraï, ma petite soeur de Mamoru Hosoda (sortie le 26 décembre), le programme Petits contes sous la neige (sortie le 14 novembre), Pachamama de Juan Antin (sortie le 12 décembre), Wardi de Mats Grorud (sortie le 27 février), la version restaurée de Dark crystal de Frank Oz et Jim Henson (sortie début 2019), Mia et le lion blanc de Gilles de Maistre (sortie le 26 décembre) ou encore Funan de Denis Do (sortie le 13 mars).

C'est parti pour les meilleures vacances de l'année !

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Mon premier festival 2018
Du 24 au 30 octobre
Informations et réservations sur le site de la manifestation

Knock: Omar Sy reprend le rôle culte de Louis Jouvet

Posté par vincy, le 19 août 2016

Omar Sy tourne dans le nouveau film de Lorraine Lévy, très librement inspiré de la pièce de Jules Romains, Knock ou le Triomphe de la médecine (1923) qui a déjà été adapté trois fois au cinéma: par René Hervil en 1925, avec Fernand Fabre, par Roger Goupillières en 1933, avec Louis Jouvet, et par Guy Lefranc en 1951, avec de nouveau Louis Jouvet.

La réalisatrice de La première fois que j'ai eu 20 ans, Mes amis, mes amours et Le fils de l'autre a réuni autour d'Omar Sy, Ana Girardot, Alex Lutz, Chantal Lauby, Hélène Vincent, Pascal Elbé, Christian Hecq et Audrey Dana.

Transposée dans les années 1950, la comédie reprend une partie de la trame initiale: Knock, voyou repenti, est devenu médecin diplômé. Dans un petit village, il va appliquer une méthode afin faire fortune, soit convaincre la population que "tout bien portant est un malade qui s'ignore". Il va donc s'attacher à trouver à chacun la maladie réelle ou imaginaire dont il souffre. Ce filou, charlatan et manipulateur de, Knock est sur le point d'atteindre son objectif quand il est rattrapé par deux impondérables: l'amour, et un sombre individu venu de son passé venu le faire chanter.

En tournage depuis le 8 août, et jusqu'au au 31 octobre, doté d'un bon budget aux alentours de 12 millions d'euros, le film devrait sortir au second semestre 2017.

Lorraine Lévy a réalisé Mes amis, mes amours et Le fils de l'autre.

Claude Lelouch en tournage avec Dujardin, Dalle, Hallyday, Foly, Perez et Seigner (entre autres)

Posté par vincy, le 6 juillet 2016

Claude Lelouch est en tournage depuis lundi, dans la région de Beaune, réputée pour ses vignobles. Pour son 46e film, Chacun sa vie et son intime conviction, le réalisateur a rassemblé un casting très varié (mais pas forcément signe de diversité), entre stars du cinéma, de l'humour et de la chanson, couples déjà vus au 7e art et couples sur scènes, habitués du réalisateurs et nouveaux venus.

Jean Dujardin, Elsa Zylberstein et Christophe Lambert, déjà à l'affiche de son dernier film, Un + Une, son plus gros succès depuis 1996, seront cernés par Johnny Hallyday (Salaud, on t'aime), Thomas Dutronc (fils de Jacques qui avait joué dans Les Bons et les Méchants), Béatrice Dalle (La belle histoire), Mathilde Seigner, Antoine Duléry, Julie Ferrier, Gérard Darmon, Audrey Dana, Déborah François, Francis Huster, Philippe Lellouche, Vanessa Demouy, Michel Leeb, Jean-Marie Bigard (And now... Ladies and Gentlemen), Rufus, Nadia Farès, Zinedine Soualem, Marianne Denicourt, Liane Foly, Stéphane De Groodt, Pascal Elbé, Vincent Perez, Isabelle Pasco, Chantal Ladesou et l'avocat Eric Dupond-Moretti (ce qui change un peu de Bernard Tapie).

Un soleil, chacun son ombre.

L'histoire optimiste (car selon lui on surdramatise le malheur) sera décomposée en 13 rounds (son chiffre porte-bonheur). Une seule séquence, la finale, réunira tous les comédiens vers la mi-août. Il sera question de "12 hommes, 12 femmes, et 12 signes du zodiaque mais d'un seul soleil, et chacun son ombre. Leurs histoires se mêlent et s'entrecroisent autour d'un festival de jazz dans la capitale du vignoble bourguignon, Beaune. Un jour, la vie les rassemble pour juger un homme, et ils doivent faire appel à leur intime conviction" explique le réalisateur au Parisien. "Ces histoires tirées de faits divers seront reliées les unes aux autres. Pour moi, la vie est un grand procès, qu'on le veuille ou non, dont on attend tous le verdict, la mort. C'est ce procès que je vais essayer de filmer."

Le tournage de ce film "heureux" a lieu dans les Ateliers du cinéma de Beaune, son école, dont quelques élèves participeront au film. On peut imaginer ce film à Cannes en 2017. Mais d'ici là, il sera occupé à accompagner la célébration des 50 ans de sa Palme d'or et à être président du jury de Dinard fin septembre.

Michael Nyqvist vient au secours d’Audrey Fleurot dans un premier film

Posté par vincy, le 30 mai 2015

Michael Nyqvist (le méchant de Mission: Impossible Ghost protocol et surtout la star de la trilogie Millenium), Audrey Fleurot (Intouchables, Sous les jupes des filles), Eriq Ebouaney (Case départ), Pascal Elbé et François-Xavier Demaison formeront le drôle d'attelage du premier film de Nathalie Marchak, L'amour qu'il nous faut.

Selon Cineuropa, le film est inspiré de faits réels vécus par la cinéaste. L'histoire est celle d'une avocate française en voyage d'affaire à Tanger. A 40 ans, l'envie d'être maman se fait pressante. Aussi, quand une clandestine nigériane lui dépose son bébé à la peau blanche durant son sommeil, l'avocate décidera de partir, avec l'aide d'un médecin humanitaire, pour rechercher la mère.

Nathalie Marchak a été comédienne, au théâtre et au cinéma (Les Parisiens de Claude Lelouch), avant de partir à New-York suivre la formation en mise en scène et réalisation de l’Université de New-York. Elle est lauréate d’une bourse du mérite "C.V. Starr" attribué par l’Université de Harvard récompensant l’écriture du scénario de son film. Elle a également travaillé en tant qu'assistante de production et directrice artistique sur des moyens et long-métrages.

Le tournage, entre la France et le Maroc, commencera à la fin de l'année. Le film sera distribué par Sophie Dulac Distribution.

Quelque chose a te dire : on connaît la chanson…

Posté par Claire Fayau, le 26 mai 2009

quelquechose.jpgL'histoire : La famille Celliers est une famille ordinaire : tous les membres qui la composent sont complètement timbrés. Mady, mère au foyer, la soixantaine éclatante, passe la majeure partie de son temps à dire des horreurs de ses deux filles et de son mari, Henry, ancien grand patron, être étrange qui régresse bizarrement depuis son départ à la retraite. Antoine, le frère aîné, chef d'entreprise incapable de gérer une société, enchaîne faillite sur faillite tandis qu'Alice, sa soeur, peint compulsivement, entre deux avortements, des madones dépressives et toxicomanes. Quant à Annabelle, infirmière dans une unité de soins intensifs, elle tente désespérément de sauver ses proches en leur prédisant l'avenir dans les cartes. Tout irait dans le meilleur des mondes chez les Celliers si Alice ne croisait pas "par hasard", un soir de déprime, Jacques, flic solitaire et désabusé.

Notre avis: Encore une comédie dramatique sur la famille. Rien de très nouveau sous le soleil avec cette énième variation de "Famille, je vous hais et je vous aime". Les fins psychologues trouveront le film  un brin prévisible, surtout si l’on fait attention aux "ficelles" qui tissent le récit . Et pourtant ce film choral détient un secret tellement gros, tellement alambiqué, qu'il engendre quelques dialogues quasi surréalistes. Les répliques sonnent juste dans la bouche d'acteurs sympathiques, ce qui fait le charme de ce film : le casting est impeccable, de Mathilde Seigner à Charlotte Rampling. Seul bémol : Olivier Marchal s’essayant à un autre registre a du  mal à convaincre en joli cœur. Il convainc beaucoup mieux en flic tristounet.

Quelque chose à te dire est un distrayant moment sur la filiation, ce qui se transmet de façon indicible. De quoi hésiter à se reproduire. Avec un happy-end moraliste :  une famille est plus épanouie et heureuse lorsqu'elle a crevé tous ses abcès et révélé ses secrets. Faute avouée… Evidemment, rien de nouveau sous le soleil.

Comme les autres : le conformiste

Posté par vincy, le 31 août 2008

commelesautres.jpg« Bientôt vous aurez les mêmes emmerdes que les autres : le mariage, les enfants et même le divorce. »

L'histoire : Manu et Philippe vivent ensemble depuis des années. Mais l'obsession de Manu de vouloir un enfant les conduit à se séparer, persuadés qu'ils ne voient plus la vie, et l'avenir, de la même manière. Après une tentative d'adoption avortée, Manu demande à Fina, jeune femme argentine sans papiers, de lui faire un gamin, en échange d'un mariage blanc qui la régulariserait...

Notre avis : Sur le papier, il était intéressant de voir le cinéma français s’attaquer frontalement à l’homoparentalité, avec thèse, antithèse, synthèse. Comme les autres est une comédie sociétale où les mœurs et la morale évoquent toutes les hypothèses du sujet.
Dans ce Belleville bourgeois mais faussement bohème, deux beaux quadras prospères vivent leur passage à l’âge adulte. Le pédiatre rêve d’enfant quand l’avocat plaide l’illégalité, l’immoralité et même le « contre-nature ». Le débat, entre progressiste et réac, est lancé.
Parfois cocasse (ou caricatural), le comique de situation n’est pas aidé par une mise en scène hésitant entre théâtralité et formatage télévisuel. Même le décor semble conçu pour un reality show cathodique. Quand la réalisation est banale, le scénario peut sauver un film s’il est délirant ou exceptionnel. Il y a bien ce parallèle entre l’embauche d’une jeune immigrée et la sélection d’un couple de lesbienne, distrayant et bien foutu ou la scène des révélations au repas familial dans le jardin, assez (im)pertinente. Mais rien de cruel, conflictuel, passionnel.

Il manque notamment quelques scènes qui nous auraient fait croire à la relation « longue durée » de Wilson et Elbé, qui fasse que leur séparation soit déchirante. D’ailleurs Elbé est zappé durant la moitié du film… Mais voila : on préfère nous montrer un homo qui fait l’amour à une fille plutôt que deux homos batifolant sous les draps. Grossier.
D’une part, il faudrait cesser de croire qu’un homo est capable d’être bi dans chaque film populaire. D’autre part, il aurait été bon, vu le sujet, de nous montrer un couple homo qui s’aime. Le cinéma espagnol ou même américain a déjà été plus audacieux. Or, là, dès ce postulat, nous pouvons constater que la production a décidé de « normaliser » le futur père et de « marginaliser » l’homosexualité en la réduisant à une cohabitation. L’aspiration à la normalité, avec ce passage de l’hétéro refoulé, l’emporte sur la justification d’un choix de vie, où homos comme hétéros, chacun peut refuser de suivre le schéma traditionnel.
Cette faute de goût dérègle l’ensemble du message et empêche le spectateur d’être choqué ou interpellé. On l’anesthésie avec l’idée qu’un gay peut être converti s’il veut un enfant… Après tout, on nous le dit bien, l’adoption est hypocrite et impossible dans ce pays.
Du coup le film n’est qu’une sage illustration d’un point de vue impopulaire. Le traitement aurait mérité plus de cran. L’homoparentalité est noyée dans d’autres débats : mère porteuse, mariage blanc, adoption gay… La surdose nuit à l’argumentation.

Reste les comédiens. Wilson est parfait, pas trop efféminé, juste ce qu’il faut. Elbé, naturellement viril, banalise l’homo en le rendant presque hétéro, presque dur, peut-être pas assez complice. Brochet, sur une note sensible, est exquise en vieille fille frustrée. Enfin la douce Lopez de Ayala est délicieuse, sensuelle, et apporte ce qu’il faut de passion à ce film un peu frigide. Ce sont d’ailleurs les deux femmes qui emportent le film dans une dimension plus touchante, quand la caméra s’éloigne d’elles, l’une seule dans son appartement, l’autre seule sur son lit d’hôpital ; le bonheur passant à côté d’elles. Pas comme les autres…