2 films et une multitude d’actrices pour la Journée internationale de la Femme

Posté par vincy, le 8 mars 2014

A l'occasion de la journée mondiale des droits des femmes, samedi 8 mars 2014, la réalisatrice Lisa Azuelos (LOL, Une rencontre qui sort en avril) a réalisé un film de 4 minutes pour dénoncer les mariages forcés. Elle met en scènene une fillette de 12 ans qui se retrouve mariée de force à un homme âgé.

En noir et blanc, 14 millions de Cris raconte l'histoire d'une fille aux yeux bleus (Adèle Gasparov), dans un quartier chic de Paris, qui de retour chez elle après l'école, se voit offrir par sa mère (Julie Gayet) une jolie robe blanche. En la voyant maquillée et habillée, son père (Alexandre Astier) la complimente: "une vraie petite femme". Elle se retrouve à la mairie prête à être mariée à un homme d'une soixantaine d'année, pas très avenant. Et tout le monde applaudit. la maire semble ravie. Mais voilà, l'époux finit par la violer. Un cauchemar.

Les mariages forcés concernent selon le Fonds des Nations Unies pour la population, 14,2 millions de filles de moins de 18 ans , principalement en Afrique subsaharienne et Asie du sud. 14 millions de cris. En France, cela toucherait 70 000 adolescentes.

Le fait de transposer ce film dans un quartier bourgeois, au sein d'une famille "blanche", rend le film aussi provocateur que dérangeant. Sans doute le meilleur film de la réalisatrice à ce jour.

A l'opposé de cette vision sombre de la l'exploitation des femmes, Audrey Dana nous offre une vision enchantée et printanière. En guise de teasing pour son premier film en tant que réalisatrice, Sous les jupes des filles, elle a filmé un flash mob sur le parvis du Trocadéro, avec la Tour Eiffel en arrière-plan. 3 minutes 36 de comédie musciale à la Demy avec quelques unes des actrice du film : Vanessa Paradis, qui ouvre le bal, Audrey Fleurot, Marina Hands, Julie Ferrier, Alice Belaïdi, et, en rappeuse, Isabelle Adjani. La foule en bonus. Ça swingue, ça bouge, ça revitalise. Une belle idée pour célébrer les femmes. "Un pur moment de filles" qui sert d'apéritif à "un film pour les femmes et les hommes qui les aiment". On rajoutera et aussi pour les femmes qui les aiment.

Sous les jupes des filles - Flashmob Trocadéro

Bouchareb produit le premier film de Bouajila et tourne un remake de José Giovanni

Posté par vincy, le 9 avril 2013

Rachid Bouchareb a un agenda chargé. Il va produire le premier long métrage réalisé par son acteur fétiche, le comédien césarisé (pour Les témoins) Sami Bouajila. Bouajila a joué devant la caméra de Bouchareb dans Indigènes, London River et Hors-la-Loi.

L'acteur a décidé de franchir le pas avec l'adaptation de Meurtre entre soeurs, d'après le livre de Willa Marsh.

Le roman, paru en 2009 en France, raconte l'histoire de deux demi-soeurs Olivia et Emily, dans l'Angleterre des années 50. Leur vie est bouleversée par la naissance de Rosie, la fille préférée de leurs parents. Gâtée et sournoise, celle-ci gâche les espoirs de mariage de ses soeurs. Plus tard, elle convoite la maison familiale où vivent encore Olivia, Emily et leurs parents. Elle doit aussi gérer son mariage avec Rup et les aléas d'Alice, sa fille, junkie sans scrupule.

Le scénario a été coécrit par Bouajila et Zoé Galeron (qui avait écrit London River). Ce modeste budget de 3,8 millions d'euros sera distribué par Le Pacte. Le tournage débutera en septembre, avec Dominique Blanc, Claude Perron, Julie Ferrier, Edith Scob et Francine Berge.

De son côté, Bouchareb prépare son prochain film, son premier depuis Hors-la-Loi il y a trois ans. Brenda Blethyn, deux fois nommée aux Oscars et prix d'interprétation à Cannes pour Secrets et mensonges, déjà de l'aventure de London River, sera la vedette de Enemy's Way, remake librement inspiré de Deux hommes dans la ville, film de José Giovanni, avec Gabin et Delon. Blethyn reprendra le rôle de Gabin, face à Forest Whitaker, qui incarnera le personnage de Delon. L'action a été transposée dans la une petite ville de l'Arizona, de nos jours.

Le tournage débute ce mois-ci.

Testud et Magimel en tête d’un casting de vedettes pour le nouveau film de Diane Kurys

Posté par vincy, le 19 juillet 2012

Depuis lundi, Diane Kurys a entamé le tournage de son douzième film, Pour une femme, après une absence des plateaux de 5 ans (Sagan, version ciné et télé).

La réalisatrice de Diabolo Menthe, Coup de foudre et La Baule-les-Pins a enrôlé Sylvie Testud (la fille romancière), Benoît Magimel (le père), Mélanie Thierry, Nicolas Duvauchelle, Denis Podalydès, Julie Ferrier, Clotilde Hesme et Clément Sibony, rien que ça. Le film ne coûtera pourtant que 8 millions d'euros, pour un tournage de 7 semaines environ.

Pour une femme raconte l'histoire d'Anne, la trentaine, romancière, qui ne sait rien de son passé : ni son père, ni sa soeur ne veulent lui dire la vérité, par toujours bonne à dire. A la mort de sa mère, en retrouvant des lettres et des photos, elle décide d'explorer la relation de ses parents, qui vivaient à Lyon en 1947. Elle souhaite en faire son prochain roman. Elle découvre alors l'existence d'un oncle mystérieux, dont personne ne veut parler autrement qu'en fantôme. Le secret, détenu par le père, risque cependant de disparaître avec la mort prochaine de celui-ci, malade.

Le film se déroule pendant l'après guerre et les années 80. EuropaCorp prévoit de le sortir fin 2013 dans les cinémas.

César 2012 : record d’audience pour une cérémonie longue et ratée

Posté par vincy, le 25 février 2012

Le palmarès, qui ne peut pas nous satisfaire évidemment, n'aura pas surpris grand monde - hormis peut-être la défaite de Maïwenn dans la catégorie réalisateur et le triomphe d'Omar Sy face à Jean Dujardin dans a catégorie acteur. Ces 37e César ont offert peu de moments mémorables durant les 2h45 de cérémonie au Théâtre du Châtelet. Pourtant Canal Plus a rassemblé 3,9 millions de téléspectateurs, soit 18% d'audience. Un record d'audience, et plus d'un million de téléspectateurs supplémentaires par rapport à l'an dernier.

La soirée commençait relativement bien avec un montage où l'animateur Antoine De Caunes, pas mauvais mais un peu tiède, s'incrustait dans quelques films césarisables (mais pas tous, hélas) et une transition entre la séquence de danse de Polisse à l'écran puis sur la scène, avec JoeyStarr et ses quelques pas de danse au public. Puis tout a déraillé. Des présentations trop longues, des textes mal rythmés, pas très bien écrits (les gags s'éternisaient) offrant de grands moments de solitudes aux intervenants, ont plombé l'ambiance. Malgré le talent de certains, difficile de rattraper ces baisses de tempo. D'autant que les discours des gagnants étaient souvent maladroits, peu inspirés et l'émotion manquait souvent.

Sans compter quelques dérapages en direct (Mathilde Seigner gâchant le César de Michel Blanc en faisant acte de favoritisme pour JoeyStarr), une série de présentations ratées (mention spéciale à celle d'Alexandre Astier) ou des plantages involontaires (qui pouvait comprendre le franglais de Michel Gondry quand il rendait hommage à Kate Winslet?).

On sauvera cependant quelques séquences :  l'arrivée sur scène de Kate Winslet (quelles formes), le beau montage en l'honneur d'Annie Girardot, la vanne sur Megaupload, deux trois discours (Michel Blanc, Omar Sy, la monteuse de Polisse), l'humour décalé de Sara Forestier, le clin d'oeil de Valérie Lemercier, la surprise rédemptrice de Mathieu Kassovitz (qui avait enflammé Twitter en insultant les Césars, comme Dany Boon les avait critiqué violemment avant de venir en remettre un). On peut aussi avoir été charmé par la tentative de Julie Ferrier de nous faire rire avec le dressage d'animaux...

L'intervention la plus drôle fut sans conteste celle de Laurent Lafitte, génial Maître de Cérémonie des Molières l'an dernier, et qui nous aura fait regretté de ne pas être celui des Césars cette année : en remettant le César du meilleur film étranger, il commence à égrainer la liste des nommés dans la catégorie du meilleur français dans une actrice américaine (avec une forte connotation sexuelle assez réjouissante, vidéo).

Reste le côté "fashionista". On ne jouera pas les critiques capillaires (le roux de Bérénice Bejo) ou vestimentaires (la robe de Carmen Maura). Mais notons cette année que les décolletés étaient plongeants. Un défilé de seins était offert à tous les regards (et certaines poitrines auraient affolé le téléspectateur si l'écran était en 3D : Aure Atika, Valérie Bonneton, Sylvie Testud, Kate Winslet ...). C'est sans doute l'explication à ce record d'audience digne de Miss France.

Universal distribuera une comédie romantique avec Vanessa Paradis et Romain Duris

Posté par vincy, le 23 juillet 2009

Heartbreaker est en tournage entre Monaco, la Côte d'Azur, le Maroc et Paris depuis la mi-juin et pour un mois encore. Le film de Pascal Chaumeil (dont ce sera le premier film au cinéma) réunit Vanessa Paradis, Romain Duris, Julie Ferrier et Héléna Noguerra.

Universal Pictures International vient d'acquérir les droits de distribution au cinéma et en vidéo pour la France. La filiale de la multinationale américaine, Focus features, supervisera la production du film, assurée par Quad (pour 8,7 millions d'euros).

Ecrit par Laurent Zeitoun (Prête moi ta main), Jérémy Doner et Yohan Gromb, la comédie romantique raconte l'histoire d'une jeune femme qui s'apprête à épouser un homme contre l'avis de ses proches. Afin d'éviter cette union, l'entourage engage un briseur de ménage professionnel, censé séduire la fille pour la détourner de son futur époux. Mais ce il va eb fait succomber au charme de la jeune femme...

C'est la deuxième fois, après Serge Gainsbourg : une vie héroïque, que Universal a accepté de distribuer un film français.