Posté par wyzman, le 22 août 2018
Il y a quelques heures, les producteurs Michael G. Wilson, Barbara Broccoli et l'acteur Daniel Craig ont annoncé que Danny Boyle n'est plus impliqué dans la réalisation des nouvelles aventures de l'espion britannique le plus célèbre. L'information n'a pas manquée d'être relayée sur la page Twitter officielle de 007.
Désaccords artistiques
Sans donner les raisons précises qui ont amené à ce revirement de situation, le trio laisse entendre que celui-ci est lié à des "désaccords artistiques". Bien évidemment, si l'on a suivi de près l'arrivée de Danny Boyle au sein de la saga, c'était attendu.
Pour rappel, lorsque le réalisateur de Slumdog Millionaire et Steve Jobs est monté à bord du paquebot qu'est la saga James Bond, il n'a pu s'empêcher de faire quelques modifications. Avant de réaliser le 25e volet, il aurait exigé de ne réaliser qu'une seule histoire, celle écrite par John Hodge, son acolyte sur Trainspotting. Cela signifiait mettre de côté le scénario déjà écrit par Neal Purvis et Robert Wade, les hommes à qui l'on doit les scripts de Casino Royale, Quantum Of Solace, Skyfall et 007 Spectre.
Et après ?
Qu'il soit question de différents scénaristiques ou véritablement techniques - on se doute que dans un James Bond dirigé par Danny Boyle, les scènes d'action ont un sens et une utilité -, cela ne change pas pour l'instant la date de sortie de ce nouveau volet. Conscient de la nécessité de faire de cette sortie un événement, le distributeur américain MGM a déjà réservé la date du 8 novembre 2019. Au Royaume-Uni, Universal a daté la sortie du film au 25 octobre 2019.
En mai dernier, on apprenait via le compte Twitter de la franchise que le tournage du film devait débuter le 3 décembre. Pour le moment, rien indique que cette date sera repoussée, décalant également la sortie de James Bond 25. En attendant, Michael G. Wilson, Barbara Broccoli et Daniel Craig affirment que le départ de Danny Boyle vient de lui.
Bien que son remplaçant n'ait pas encore été annoncé, la shortlist des réalisateurs potentiels semble aujourd'hui encore plus courte qu'en février dernier. Le réalisateur de '71 Yann Demange vient tout juste de terminer le tournage de White Boy Rick avec Matthew McConaughey. Denis Villeneuve est complètement pris par son remake de Dune avec Timothée Chalamet. Quant à David McKenzie, le réalisateur Hell or High Water, il serait désormais libre. Son film Outlaw King avec Chris Pine est en effet entré en phase de postproduction.
Pour certains fans, Christophe McQuarrie (Mission : Impossible - Fallout) et Christopher Nolan (Dunkerque) devraient également être intégrés à cette shortlist. Affaire à suivre...
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Posté par vincy, le 23 février 2018
Le tournage du prochain James Bond ne commencera pas avant quelques mois. Aussi il faut bien lâcher de temps en temps quelques informations afin de faire monter le buzz. On sait désormais que Daniel Craig retrouvera le costard de 007 pour la dernière fois. Désormais c'est le choix du réalisateur qui succèdera à Sam Mendes qui fait l'objet de spéculations. Selon Variety, Danny Boyle serait en haut de la liste.
Le réalisateur oscarisé de Slumdog Millionaire a souvent affirmé, comme beaucoup d'autres, qu'il rêvait de filmer un James Bond. Pour l'instant aucun contrat n'est en cours de signature. D'une part, Danny Boyle se concentre sur sa série Trust et développe un autre projet pour Working Title - un projet qu'il peut facilement reporté en cas de tournage d'un 007. D'autre part, Yann Demange ('71) est toujours sur les rangs, même si sa faible notoriété joue contre lui. A moins que son nouveau film, White Boy Rick, avec Matthew McConaughey et Jennifer Jason Leigh, qui pourrait être à Cannes, ne lui procure une réputation indéniable.
Une chose est certaine, Eon veut un cinéaste qui maîtrise le découpage cut et capable de rafraîchir le style de la franchise.
Danny Boyle présente d'autres avantages. En tant que metteur en scène des cérémonies des Jeux Olympiques de Londres en 2012, il s'était frotté à James Bond en filmant Daniel Craig venant chercher la Reine d'Angleterre pour qu'elle accède au stade par hélicoptère. Avec le scé,ariste John Hodge, son partenaire d'écriture sur ses premiers films, il rédige un script autour de l'espion de sa majesté. Autrement dit, si le scénario plaît aux producteurs, ce sera le 25e James Bond par Danny Boyle. Sinon, on reprendra Neal Purvis et Robert Wade pour écrire les suites de 007, M, Q & co et Yann Demange pourrait être le Plan B.
Reste toujours en suspens les hypothèses qui couraient cet été mais pour cela, il faudra bousculer le planning de Denis Villeneuve ou celui de David Mackenzie.
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Posté par vincy, le 30 juillet 2017
Le 25e James Bond a été confirmé cette semaine. Faisons un point sur ce que l'on sait de cet épisode très attendu.
La date. Eon et MGM, les deux producteurs de la franchise, ont réservé le créneau américain du 8 novembre 2019 pour la sortie du nouvel épisode. James Bond devra donc ferrailler contre un film Warner/DC Comics inconnu (1er novembre), une adaptation d'un Disney en prises de vues réelles (le même jour que lui), puis dans les semaines qui suivent sa sortie une comédie de Noël avec Melissa McCarthy (Margie Claus, 15 novembre), un Marvel de la Fox (X-Men ou 4 Fantastiques) le 22 novembre, la suite de la Reine des Neiges (27 novembre) et enfin Wonder Woman 2 (13 décembre).
L'acteur. Malgré tout, Daniel Craig rempilera. Il avait signé pour 4 films. Ce sera sans doute son dernier, définitivement (pour cause d'âge et de lassitude pour l'acteur). Sans compter qu'il coûte de plus en plus cher : grâce à lui, les box office des 007 ont explosé, ce qui l'amène à renégocier à la hausse chacun de ses contrats. Les producteurs ont laissé à Craig un peu de répit pour qu'il retrouve la foi. Il a enchaîné les tournages (Logan Lucky et Kings sont prêts à sortir en salles) et se prépare à tourner dans deux séries Comrade Detective et Purity. Une fois ces deux derniers contrats achevés, il pourra endosser de nouveau son smoking d'agent de sa Majesté, pour un tournage qui devrait s'étaler de mi-2018 à début 2019. Il n'a aucun autre projet en cours, ce qui conforte son retour à la tête du 25e James Bond.
Jamais plus jamais pour Daniel Craig?
Le réalisateur. Plusieurs noms apparaissent dans la short-list pour remplacer Sam Mendès qui ne rempilera pas. Les producteurs sont focalisés sur ce poste primordial pour la franchise. Désormais, avoir un cinéaste qui a son ton, son style, son univers est une priorité. En tête, Yann Demange. Ce qui serait une agréable surprise. Le réalisateur, né à Paris, de l'excellent '71 et de White Boy Rick (qui doit sortir en janvier 2018) maîtrise aussi bien l'action que le drame. Selon la presse professionnelle américaine, il est clairement le favori dans une liste de finalistes qui comprend Denis Villeneuve (Premier contact, Blade Runner 2049) et David Mackenzie (Les poings contre les murs, Comancheria). Villeneuve a cependant un problème de calendrier avec la préparation du reboot de Dune. Quant à Mackenzie, il a trois projets en pré-production: deux téléfilms, Damnation et Gemstone, en plus de son prochain film, Outlaw King, avec Chris Pine et Aaron Taylor-Johnson. Une autre possibilité est de confier la caméra à Christopher Nolan, qui s'est dit intéressé. Mais celle-ci est hautement improbable tant Eon productions veut garder le contrôle artistique de la série.
Le distributeur. Le contrat avec Sony, qui a fait un formidable boulot depuis des années vu le box office des années 2000 de l'espion britannique, est arrivé à son terme. Tous les studios en rêvent. Apparemment, c'est la Warner qui tient la corde face à Sony, la Fox et Universal. Nolan peut donc espérer un jour réaliser un James Bond si c'est Warner Bros emporte le morceau, qui s'ajouterait à ses franchises DC Comics, Harry Potter, Godzilla et Lego. En revanche, ce serait un coup très dur pour Sony, qui n'aurait plus que Spider-Man pour rassurer les actionnaires sur ses sorties à venir.
Les scénaristes. C'est d'eux que naîtra le prochain pitch - intrigue, méchant, pays visités, ... - et qui déterminera le casting. Pour un épisode anniversaire, il va falloir déployer les grands moyens (jusqu'au choix de la chanson: il faut une star catégorie A). Neal Purvis et Robert Wade vont donc assurer la continuité et anticiper la défection de Daniel Craig. Ils ont écrit Casino Royale, Quantum of Solace, Skyfall et Spectre, où l'on revenait aux origines de 007 et où l'on passait le relais de Judi Dench à Ralph Fiennes pour M. Il faudra aussi savoir ce qu'il advient du personnage incarné par Léa Seydoux, qui partait aux bras de Daniel Craig, à la fin de Spectre. Enfin, quid de Christoph Waltz, premier méchant à ne pas être tué à la fin d'un épisode. D'un point de vue scénaristique, ce James Bond pourrait être le plus singulier... Les paris sont ouverts.
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Posté par vincy, le 19 novembre 2016
Après un premier film assez bluffant, '71, Yann Demange passe directement par la case Hollywood. Pour son prochain film le cinéaste courtise l'acteur oscarisé Matthew McConaughey. White Boy Rick doit se tourner dau début de l'année 2017.
Le film est l'histoire de Richard Wershe Jr., indicateur depuis l'âge de 14 ans pour des agences gouvernementales et devenu lui même un gros trafiquant de drogue à 17 ans. Il a été condamné à la prison à vie mais cette sentence reste critiquée et de nombreux militants plaident pour une révision de son procès: après tout, il a été mis en contact avec le milieu de la drogue, alors qu'il était mineur, pour les besoins et à la demande des agents fédéraux.
McConaughey jouerait le père de Wershe, qui a aujourd'hui 46 ans: un ouvrier qui essaie de garder une certaine cohésion de sa famille tout en sauvant son job dans l'industrie automobile, qui ne va plus très bien.
Le scénario, écrit par Logan et Noah Miller, auteurs et réalisateurs de Shérif Jackson, a été réécrit par Steve Kloves (Harry Potter). Le tournage est programmé pour mars dans le Michigan et l'Ohio.
Né à Paris en 1977, Yann Demange s'était fait remarqué avec '71, son premier long métrage en 2014, récompensé comme meilleur film à Athènes, meilleur réalisateur aux British Independent Film Awards et aux festivals de Munich et Philadelphie, en plus d'être sélectionné parmi les 10 meilleurs films indépendants de l'année par le National Board of Review.
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Posté par vincy, le 8 décembre 2014
On reste un peu stupéfait par le choix des 17e British Independent Film Awards. Non pas que Pride, cette comédie sociale typiquement britannique, mélangeant la lutte des mineurs se mélangeant aux revendications des homosexuels dans l'Angleterre thatchérienne, soit un mauvais film (loin de là). Mais face à Mr. Turner, Calvary, '71 et The Imitation Game, il créé la surprise. Et soyons honnêtes, Mr. Turner, '71 et Calvary lui sont supérieurs cinématographiquement.
Mais passons. Pride est le vainqueur de l'année. Le film de Matthew Warchus succède à des films aussi populaires que Le discours d'un roi, Slumdog Millionaire, This is England, Vera Drake, The Constant Gardner, Billy Elliot ou My Name is Joe. Parfait feel-good movie, Pride avait fait la clôture de la dernière Quinzaine des réalisateurs à Cannes. Le film a aussi raflé les deux prix dans la catégorie meilleur second-rôle pour Imelda Staunton (meilleure actrice en 2004) et Andrew Scott, la nouvelle coqueluche anglaise.
Pour le reste du palmarès, les britanniques ont logiquement récompensé Boyhood (film étranger), soit le premier film américain a gagné ce prix depuis la création de cette catégorie en 2003, Yann Demange comme réalisateur (pour son premier film '71), le scénario et la musique de Frank, l'actrice Gugu Mbatha-Raw (Belle), également nominée en meilleur espoir, l'acteur Brendan Gleeson (Calvary) qui a battu les favoris Benedict Cumberbatch et Timothy Spall, l'espoir Sameena Jabeen Ahmed (Catch Me Daddy), aussi nominée comme meilleure actrice, et le documentaire Next Goal Wins.
Grand perdant : Mr. Turner, qui repart bredouille malgré cinq nominations. The Imitation Game (quatre nominations) sauvent l'honneur avec le prix Variety pour Benedict Cumberbatch.
Enfin, les British Independent Film Awards ont honoré Emma Thompson du Prix Richard Harris pour sa contribution au cinéma britannique et John Boorman d'un Prix spécial du jury.
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Posté par vincy, le 11 octobre 2014
Il était normal de ne pas passer à côté. Bébé tigre, le premier film de Cyprien Val, a remporté le Grand Prix du Festival international du film de Saint-Jean-de-Luz ce soir. Le jury de Xavier Beauvois nous a comblés en récompensant le meilleur film de la sélection et en donnat également le prix de la mise en scène à Yann Demange pour son épatant '71.
Bébé Tigre n'est pas seulement un très bon premier film. C'est aussi un film engagé, derrière son récit à la fois romanesque et social. Cyprien Val, 34 ans, diplômé de la Fémis va à rebours d'une France qui doute d'elle, qui a peur des étrangers et qui ne croit plus en son pouvoir d'attraction. Haut et Court distribuera le film le 28 janvier 2015.
Le public et le public jeunes ont été davantage séduit par L'Oranais, également distribué par Haut et Court (et en salles le 19 novembre). Déjà récompensé à Angoulême, le film de Lyes Salem est plus consensuel et classique dans sa forme comme dans son fond. Mais là encore, que le jury récompense un film sur un clandestin du Penjab et que le public plébiscite une oeuvre franche sur l'Algérie, cela prouve que la France rance de Zemmour comme le titrait Libération ce matin (journal qui n'est plus à une provocation simpliste près) n'est pas la seule à exister. On peut encore se rassembler autour de valeurs fondamentales comme la liberté et pardonner les erreurs (dont on peut apprendre tant).
Cette sélection luzienne avait d'ailleurs ce trait commun : on peut tous faire des mauvais choix, des choix regrettables, mais ce sont ces choix là qui nous construisent. Le jury n'a pas fait de mauvais choix.
Palmarès:
Prix du jury
-Meilleur film : Bébé tigre de Cyprien Vial
-Meilleur réalisateur : Yann Demange pour le film '71
-Meilleure interprétation masculine : Grégory Gadebois pour le film Le Dernier coup de marteau d'Alix Delaporte.
-Meilleure interprétation féminine : Jisca Kalvanda pour le film Max et Lenny de Fred Nicolas.
-Meilleur Court métrage : Princesse de Marie-Sophie Chambon
Prix du public
-Meilleur Long métrage : L'Oranais de Lyes Salem
Prix du jury jeune
-Meilleur Long métrage : L'Oranais de Lyes Salem
-Meilleur Court métrage : La Nouvelle musique de François Goetghebeur et Nicolas Lebrun
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Le Festival de Saint-Jean-de-Luz fait peau neuve Jury et compétition.
Saint-Jean-De-Luz 2014: des amis, des ennemis et une revanche sur soi Lundi-mercredi.
Saint-Jean-de-Luz 2014 : la rançon du passé, la respiration du présent Jeudi-samedi.
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Posté par vincy, le 6 avril 2014
Le Festival International du film policier de Beaune, dont la 6e édition s'est achevée ce soir, a couronné l'un des coups de coeur de la compétition de la dernière Berlinale, le polar drôle et saignant de Hans Petter Moland, In order of Disappearance (lire notre actualité et avant-critique sur le film). Le film devrait sortir au second semestre sous la bannière de Chrysalis Films. Il va être présenté à Tribeca la semaine prochaîne.
Le jury de Cédric Klapisch lui a décerné le Grand Prix. Deux prix du jury ex-aequo ont été remis : '71 de Yann Demange, qui avait aussi été présenté en avant-première à Berlin (il avait reçu une mention spéciale du jury écuménique). Pas de date de sortie prévue mais le film sera distribuée par Ad Vitam ; et Les poings contre les murs de David Mackenzie, qui a déjà fait le tour des festivals (Toronto, Londres, prix du public aux Arcs, Rotterdam et bientôt Tribeca). Il sortira dans les salles françaises le 4 juin avec Le Pacte/Wild Side.
Le jury spécial Police a également récompensé In Order of Disappearance. Le prix de la Critique a été remis à l'Ours d'or du Festival de Berlin, Black Coal, Thin Ice, de Diao Yinan. Memento le distribuera en France le 11 juin. Autre film asiatique, R100, de Hitoshi Matsumoto, qui avait tourné à Toronto et Rotterdam, et qui a reçu le prix Sang neuf du jury présidé par Jacques Maillot.
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