La Leçon de Cinéma du 69e Festival de Cannes sera donnée par le cinéaste américain William Friedkin. Il succède à Martin Scorsese, Nanni Moretti, Wong Kar-wai, Quentin Tarantino, Marco Bellocchio, Philip Kaufman et Jacques Audiard. Le 18 mai, dans la salle Buñuel du Palais des Festivals, le réalisateur de French Connection (Oscar du meilleur réalisateur) et de L'Exorciste viendra donc dialoguer avec le public dans une rencontre animée par le critique Michel Ciment.
« C’est un honneur que de venir partager mes pensées et idées avec le public du Festival de Cannes, la patrie du cinéma mondial », a-t-il déclaré pour le communiqué du festival. « Du plus loin que je me souvienne, je crois que nous vivons l’époque la plus exigeante pour le futur du cinéma à l’échelle de la planète, avec des changements extrêmement importants en matière de production et d’exploitation, bien plus que ce j’ai pu vivre depuis cinquante ans. »
Outre les deux films cités, William Friedkin a réalisé Le convoi de la peur (Sorcerer), restauré récemment, La chasse (Cruising), dont James Franco a imaginé une variation à partir des séquences coupées au montage, Police fédérale Los Angeles (To Live and Die in L.A.), ou plus récemment Traqué, Bug et Killer Joe. On lui doit aussi des mises en scène d'opéra, des téléfilms (12 hommes en colère) et quelques films d'horreur et d'épouvante.
Cinéphile pointu, William Friedkin, 81 ans, a aussi réalisé des documentaires au début de sa carrière, dont un consacré à Fritz Lang. Il a écrit ses mémoires, Friedkin connection : Les Mémoires d'un cinéaste de légende (La Martinière) où il ne mâche pas ses mots sur Hollywood et le système de production aux Etats-Unis.
Il a toujours en projet l'adaptation de L'hiver de Frankie Machine, polar de Don Winslow.
Cette année encore le cinéma espagnol est présent en force au BIFFF : Alex de la Iglésia en clôture avec Mi gran noche et Javier Luiz Caldera de retour avec son nouveau film Anacleto, Agente Secreto, mais aussi El Cadaver de Anna Fritz de Hector Hernandez Vicens, Extinction de Miguel Angel vivas et El Desconocido de Dani de la Torre qui ont été tout les deux scénarisés par Alberto Marini.
Et surtout Summer Camp, le premier film réalisé par Alberto Marini, qui est un coup de cœur instantané ! Avant le BIFFF, ce film avait déjà été sélectionné par les festivals de Sitges, San Sebastian, le FrightFest de Londres, Gérardmer... : un film culte en devenir ?
Alberto Marini est le scénariste dont on s’arrache la collaboration depuis quelques années et Malveillance de Jaume Balaguero. Il est aussi scénariste pour deux autres films présentés en même temps au BFFF : Extinction de Miguel Angel vivas (avec Matthew Fox de la série Lost) et El Desconocido de Dani de la Torre (avec Luis Tosar). Il a par ailleurs été producteur pour la saga [•REC] et pour Les derniers jours des frères Pastor (passé aussi au BIFFF et sorti au cinéma durant août 2013) : autant dire que le fantastique sous toutes ses formes, il connaît.
« J’ai voulu apporter de la fraîcheur aux films de genre slasher et aux films de zombies», explique-t-il. «En général les infectés qui deviennent comme des zombies perdent leurs instincts d’humanité, et pour les loups-garous ce sont des personnes qui perdent leur humanité et qui développent un instinct d’animalité.
J’ai réfléchi avec ces deux notions pour faire un mix de tout ça qui soit différent. Je voulais une infection qui soit à la fois quelque chose de familier et qui soit aussi surtout quelque chose d’inédit. »
Summer Camp débute ainsi avec 4 jeunes Américains qui arrivent comme moniteur de colonie de vacances en Espagne quelques jours avant l’arrivée des enfants, mais ils vont être surpris par une étrange infection mortelle... Sur le papier, c’est du classique, mais à l’image, avec Alberto Marini aux manettes, ça donne un des films les plus mortels depuis longtemps !
En effet, la dizaine de minutes d'introduction est typique du slasher avec une habitation isolée dans une forêt et quelqu'un qui se cache dans les bois, puis une situation d'infection avec un chien malade qui en fait est la conséquence d'autre chose... Très vite il va falloir courir, se cacher, se défendre pour essayer de sauver sa peau, dès lors le film va devenir sanglant et va à toute vitesse avec une succession d'évènements et de retournements de situation pour chaque personnages dans plein d'endroits. Le film sait anticiper certaines attentes des spectateurs (exemple: ça va sûrement arriver derrière cette porte...) tout en jouant avec (...ça arrive par la fenêtre avec en plus ça comme arme...). Summer Camp aspire le spectateur dans une spirale de moments stressants, effrayants, et au final jouissifs.
« Je suis d’origine italienne, et très jeune j’ai pu voir Les frissons de l’angoisse de Dario Argento : alors je ne voulais plus du tout être vétérinaire mais plutôt cinéaste. », se souvient-il. J’ai travaillé sur beaucoup de scénarios et aussi beaucoup de films à la production, j’ai donc été présent souvent sur des plateaux de tournage. Summer Camp est mon premier film comme réalisateur mais j’étais donc déjà bien au courant des différents problèmes et défis d'un tournage. J’ai fait le casting des acteurs américains par internet via Skype, je ne les ai rencontrés en vrai en Espagne que quelques semaines avant de tourner. La langue anglaise s’est imposée pour sortir le film plus facilement à l’international, on a déjà une sortie aux Etats-Unis. On a un coproducteur américain qui nous a suggéré des remarques à l’étape du scénario et au montage mais on a tourné ce qu’on voulait comme on voulait en toute liberté sans intervention de leur part. Depuis quelques années le cinéma fantastique espagnol est reconnu comme meilleur et est salué de par le monde, ça devrait continuer. J’ai un autre projet de réalisation encore dans l’horreur mais c’est trop tôt pour en parler, le futur c’est d’abord le travail sur deux scénarios en cours à produire dont encore un que devrait réaliser Jaume Balaguero. »
Man on High Heels du sud-coréen Jang Jin est le grand gagnant du 8e Festival du film policier de Beaune. Le jury présidé par Sandine Bonnaire, entourée de Jean-Pierre Améris, Cédric Anger, Deborah François, Melvil Poupaud, Ludivine Sagnier et Pierre Schoeller, lui a décerné le Grand prix et il a également reçu le prix de la Critique. Le film, qui raconte l'histoire d'un policier sadique et sans pitié pour ses ennemis mais qui souhaite secrètement changer de sexe, sera sur les écrans français le 13 juillet.
Deux prix du Jury ont été remis: l'un au mexicain Desierto de Jonás Cuarón et l'autre au français Diamant noir d’Arthur Harari. Le premier sort en salles le 13 avril et le second le 8 juin.
Un prix spécial Police est allé au film allemand de Lars Kraume, Fritz Bauer, un héros allemand(sortie le 13 avril).
Le prix Sang Neuf, qui a son propre jury, cette année présidépar Serge Moati, a choisi le film belge Les Ardennes de Robin Pront (13 avril).
Enfin, le prix Claude Chabrol, prix qui est connu à l'avance, a récompensé Coup de chaud (Heatwave) de Raphaël Jacoulot, film sorti en août dernier. Le prix Claude Chabrol honore chaque année "un film français sorti dans l’année écoulée dont les qualités cinématographiques font honneur au genre policier, en hommage à celui qui fut “le Président à vie” du Festival du Film Policier de Cognac et naturellement le premier président du Jury du Festival International du Film Policier de Beaune."
Dans la famille Coppola, la fille Sofia est sans aucun doute la plus digne héritière (si on parle de palmarès). Mais la plus prometteuse s'appelle Gia, petite fille de Francis Ford Coppola et nièce de Sofia. Les deux ont annoncé à quelques jours d'écart ce qui devrait être leur prochain film.
Gia Coppola a enrôlé Naomi Watts et Jessica Lange pour The Secret Life of the Lonely Doll. La réalisatrice de Palo Alto change de registre avec l'histoire de Dare Wright, auteur du best-seller The Lonely Doll (1957). Un journaliste la retrouve quarante plus tard dans un hôpital et explore son étrange vie, entre succès et isolement.
Sofia Coppola, de son côté, absente depuis The Bling Ring en 2013, annonçant des projets (Fairyland, La petite sirène) et les abandonnant, se serait décidée un remake des Proies ( The Beguiled), le western de Don Siegel réalisé en 1971 avec Clint Eastwood, adapté du roman de Thomas Cullinan. Nicole Kidman, Kirsten Dunst et Elle Fanning sont pressenties pour jouer les pensionnaires sudistes qui accueilleront et courtiseront un soldat nordiste qu'elles soigneront et protègeront (ou presque).
C'est un vent venu de l'Est qui a soufflé sur la 26e édition (reportée pour cause d'attentats) du Festival International du Film d’Histoire de Pessac. Traditionnellement calé en novembre, ce festival a du se réorganiser en vitesse pour que l'édition ait lieu, raccourcie à 4 jours du 31 mars au 3 avril, avec la même thématique que prévue, "Un si Proche-Orient". 70 films sur ce thème ont été projetés et 22 débats mis en place.
Evidemment, la fréquentation a chuté pour cette année pas comme les autres. Un peu moins de 20000 entrées contre près du double habituellement. La 27e édition du Festival du Film d’Histoire, qui aura pour thème "La culture et la liberté", se déroulera du lundi 14 au lundi 21 novembre 2016.
Côté palmarès, les films traitant des Balkans ont pratiquement tout remporté:
Prix du public (fiction): A perfect Day, de Fernando leon de Aranoa Prix du public (documentaire): Et le bal continue, de Georgui Balabanov Prix du jury (documentaire): Les voix de Srebenica, de Nedim Locarevic et Le combattant de la Paix, Benjamin Ferencz de Michael Prazan Prix Pape Clément (décerné à une personnalité de l’histoire ou du cinéma, en hommage à son parcours professionnel et sa contribution au Festival du Film d’Histoire) : Elie Barnavi, historien, essayiste et ex-ambassadeur d’Israël en France Prix du livre d'histoire du cinéma: Napoléon, l’épopée en 1000 films : cinéma et télévision de 1897 à 2015 par Hervé Dumont. Editions Ides et Calendes & Cinémathèque Suisse, septembre 2015.
Ce ne sera pas un biopic. Mathieu Amalric va réaliser un film inspiré par la chanteuse Barbara, avec Jeanne Balibar, son ex compagne,.
Dans Le Film Français, le producteur Patrick Godeau (Waiting For), explique le projet: "C'est l'histoire d'un metteur en scène campé par Mathieu Amalric qui veut faire un film sur Barbara.
Jeanne Balibar jouera l'actrice qui incarnera Barbara. Mathieu s’est assez vite rendu compte qu’un biopic allait l’engoncer. En faisant le film du film, il pourra conserver sa liberté et imposer un point de vue."
Le film devrait sortir en 2017 pour la célébration du vingtième anniversaire de la chanteuse, qui sera également à l'honneur de la Philharmonie de Paris avec une exposition.
La "Dame en noir" (Monique Serf de son prénom) est l'auteure de nombreux "tubes" qu'elle interprétait avec une manière singulière, perchant voire cassant sa voix: "Dis, quand reviendras-tu ?", "Nantes", "Göttingen", "La Dame brune", "Le Soleil noir", "L'Aigle noir", "Marienbad", "Perlimpinpin", "Vol de nuit", et bien sûr "Ma plus belle histoire d'amour". Elle a enregistré 14 albums en studio. En 1985, avec Luc Plamondon elle a coécrit la musique et le texte de la pièce musicale Lily Passion, où elle joue et chante avec Gérard Depardieu. On l'a également vue au cinéma dans Aussi loin que l’amour de Frédéric Rossif, Franz de son ami Jacques Brel et L'Oiseau rare, film à sketches de Jean-Claude Brialy.
Mathieu Amalric a déjà réalisé cinq films pour le cinéma dont le récent La Chambre bleue (Un certain regard à Cannes) et Tournée (en compétition à Cannes où il a reçu le prix de la mise en scène).
Jeanne Balibar, récemment sur scène avec Les Frères Karamazov de Fiodor Dostoïevski, mise en scène Frank Castorf, a été vue sur grand écran dans Grace de Monaco d'Olivier Dahan, Les Nuits d'été de Mario Fanfani, Le Dos rouge d'Antoine Barraud et sera à l'affiche de The Body Artist de Benoît Jacquot. L'actrice a tourné avec Claire Devers, Arnaud Desplechin, Laurence Ferreira Barbosa, Bruno Podalydès, Olivier Assayas, Benoît Jacquot, Raoul Ruiz, Jacques Rivette, Jeanne Labrune, Guillaume Nicloux, Christophe Honoré, Pedro Costa, Diane Kurys, Anne Fontaine, Maïwenn et Michael Winterbottom. Ce sera son troisième film réalisé par Amalric. Quatre fois nommée aux César, elle a reçu 1998 un prix d'interprétation féminine au Festival de San Sebastian pour Fin août, début septembre et un prix de la Meilleure actrice au Festival international du film de Thessalonique pour Dieu seul me voit (Versailles-Chantiers).
Ses images ne laissent personne indifférent, à tel point que pas grand-monde ne se souvient de lui comme un musicien (son groupe White Zombie) qui a choisi un jour de faire du cinéma, mais bien comme un réalisateur de film : Rob Zombie. En matière de film d’horreur, il s’est vite imposé comme étant très efficace : avec plusieurs degrés de violence, autant psychologiques que physiques. La maison des 1000 morts (2003), The Devil’s rejects (2005), Halloween (son remake, 2005), Halloween 2 (sa suite, 2008), The Lords of Salem (2013) sont autant de films d’horreur très ou peu recommandables, selon si vous avez le cœur bien accroché ou pas…
Son dernier film 31 n'a été montré qu’une seule fois lors du festival de Sundance avec comme écho qu’il s’agirait de son film le plus violent… Il vient d’être découvert au BIFFF : en quelques mots, c’est en effet très violent, mais pas du tout le meilleur film de Rob Zombie.
La séquence d’introduction est très simple et diablement efficace : juste un champs/contre-champs avec une victime attachée et son bourreau lancé dans une tirade avant de la tuer à coups de hache : « on m’appelle le Punisseur ».
Après le générique, changement de décor : une joyeuse troupe de saltimbanques voyage sur une route désertique dans un vieux van. On fait connaissance avec chacun des personnages lors d’un arrêt à une station service, puis ce soir du 31 octobre 1976 les voilà sur une route bloqués par des épouvantails. Certains seront tués sur place et les 5 autres sont faits prisonniers dans un vaste entrepôt industriel. Ils sont obligés de participer au 31, un curieux jeux pervers où le but est de rester survivant assez longtemps tout en étant pourchassés par différents tueurs psychopathes…
Tout est grandiloquent et guignolesque depuis les décors jusqu'aux différents ‘méchants’ sadiques. Dès lors, le film n’est plus qu’une suite de tableaux où différents maniaques (dont un nain nazi, deux frères avec des tronçonneuses…) s’acharneront à vouloir tuer une par une ces 5 personnes piégées. On assiste alors à un véritable jeu de massacre.
Rob Zombie s’était servi un très bon jeu qu’il n’a pas su bien jouer : un casting qui joue la carte de la mixité avec au départ plusieurs figures black (mais comme un mauvais cliché ce sont eux qui vont mourir d’abord) et quasiment tout le monde approche la cinquantaine (donc aucune écervelée qui va hurler) avec bien entendu comme dans ses autres films son actrice-muse et épouse Sheri Moon Zombie (sans suspens on devine que bien d’autres vont mourir avant elle), on retiendra en particulier les visages de Meg Foster (courageuse victime) et de Richard Brake (effrayant bourreau).
Il y a déjà eu bien d’autres films où un groupe de personnes se retrouvaient victimes pour le plaisir sadique de quelques bourreaux (ne serait-ce que American Nightmare 2 ou Hostel 3) mais avec tout de même une idée de scénario en guise de prétexte, il apparaît qu'avec 31 les séquences d’horreur ont été plutôt prétexte à un scénario (d’ailleurs pas très solide), dommage. 31 est très réussi dans un genre brutal, tellement qu’une sortie en salles de cinéma s’annonce compliquée mais on espère pas désespérée...
Marie et les naufragés, le nouveau film du cinéaste Sébastien Betbeder (Deux automnes, trois hivers) sort sur les écrans le 13 avril prochain. Il réunit notamment Pierre Rochefort, Vimala Pons, Eric Cantona et Emmanuelle Riva dans une comédie enlevée et tendre.
«Marie est dangereuse», a prévenu Antoine. Ce qui n’a pas empêché Siméon de tout lâcher, ou plus exactement pas grand chose, pour la suivre en secret. Oscar, son colocataire somnambule et musicien, et Antoine, le romancier en mal d’inspiration, lui ont vite emboîté le pas. Les voilà au bout de la Terre, c’est-à-dire sur une île. Il est possible que ces quatre-là soient liés par quelque chose qui les dépasse. Peut-être simplement le goût de l’aventure. Ou l’envie de mettre du romanesque dans leurs vies...
UFO, qui distribue le film, vous fait gagner 5X2 places pour le film, ainsi que des vinyles comportant la bande-originale du film composée par le chanteur et musicien Sébastien Tellier.
Pour participer, il suffit de répondre par courriel à la question suivante (en mentionnant votre nom et vos coordonnées postales) avant le 11 avril :
C'est dans un film de sa mère, Nicole Garcia, que Pierre Rochefort tient son premier grand rôle au cinéma en 2014. De quel film s'agit-il ?
Attention, aucune réponse postée dans les commentaires du site ne sera prise en compte.
Les comités de Sélection (journalistes) et d’Honneur (compositeurs de l’UCMF) ont sélectionné 11 compositeurs de musique de film pour les Prix UCMF qui seront remis le 11 avril: on note que deux film d'animation et un documentaire se sont glissés parmi les nommés dans les catégories cinéma et jeune espoir.
Le Prix UCMF « Hommage » sera décerné à Claude Bolling, 86 ans, immense jazzman à qui l'on doit aussi les BO de films comme Borsalino (et de nombreux films de Jacques Deray), Le magnifique ou Les Brigades du Tigre.
CINEMA:
- Armand Amar, Belle et Sébastien l'aventure continue de Christian Duguay
- Francis Lai, Un + Une de Claude Lelouch
- Bruno Coulais, Mune le Gardien de la lune de Benoît Philippon et Alexandre Heboyan
- Grégoire Hetzel, Trois souvenirs de ma jeunesse d'Arnaud Desplechin
AUDIOVISUEL:
- Nicolas Errera, Ne m'abandonne pas de Xavier Durringer
- Erwan Kermorvant, Borderline d'Olivier Marchal
- Stéphane Moucha, Les Petits meurtres d'Agatha Christie d’Anne Giafferi et Murielle Magellan
- Pierre Adenot, Les Aventuriers de l'Art moderne d'Amélie Harrault et Pauline Gaillard
JEUNE ESPOIR:
- Valentin Haddjaj, Avril et le monde truqué de Franck Ekinci et Christian Desmares
- Gloria Jacobsen (aka Nicolas Mollard), Les Anarchistes d'Elie Wajeman
- Fredrika Stahl, Demain de Mélanie Laurent et Cyril Dion
Le renforcement du Crédit d’impôt international (C2I) a clairement eu un effet profitable pour les tournages de films étrangers en France, avec une progression de 30% depuis le début de l'année. 19 projets étrangers – films, audiovisuel et animation confondus - ont ainsi obtenu un agrément provisoire en vue d’une réalisation en France au cours de cette année, c’est-à-dire autant de projets que sur l’ensemble de l’année 2015. Certes l'an dernier, de nombreux producteurs ont retardé leur tournage parce qu'ils attendaient de pouvoir bénéficier de ce C2I en 2016.
Cependant "Cette augmentation considérable confirme la puissance du dispositif mis en place afin de renforcer l’attractivité du territoire français, tant pour les tournages que pour le secteur de l’animation et de la post-production ", comme le souligne la présidente du CNC Frédérique Bredin.
"Le total des dépenses réalisées en France à venir, pour ces 19 projets, est estimé à 100 millions d’euros, soit 3,3 fois plus que le montant de 30 millions d’euros estimé à la même période en 2015" selon le communiqué de l'institution.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni restent les deux principaux pays d’origine des productions concernées, avec 14 projets et 89 % des dépenses.
Parmi les projets qui réaliseront cette année la quasi-totalité de leurs tournages en France, il y aura Befikre (Inde, 66 jours), The Hunting (Chine, 45 jours), Penrose Affair (USA, 30 jours), Dunkirk de Christopher Nolan (USA, 30 jours) ainsi que plusieurs séries audiovisuelles. D'autres films comme IO de Clay Jeter ou Legend of King Arthur de Jung Sung Bok sont prévus.