La Terre brûlée: les premières images de la suite de Labyrinthe

Posté par cynthia, le 14 mars 2015

Alors que le second volet de Divergente s'apprête à sortir , et en attendant le volet final d'Hunger Games, la suite du film à succès Le Labyrinthe, intitulée La Terre Brûlée, vient de nous dévoiler ses premières images.

Nous pouvons y voir nos héros attachés par les pieds ainsi que plusieurs clichés de l'acteur Dylan O'Brien (Thomas) tantôt part terre apeuré, tantôt armé et prêt à défendre la jolie Kaya Scodelario et ses deux amis Ki Hong Lee (Minho) et Thomas Brodie-Sangster (Newt).

Dans ce second volet, Thomas  et les autres Blocards vont devoir faire face à leur plus grand défi, rechercher des indices à propos de la mystérieuse et puissante organisation connue sous le nom de WICKED. Or le monde qu’ils découvrent à l’extérieur du Labyrinthe a été ravagé par l’Apocalypse. Leur périple les amène à la Terre Brûlée, un paysage de désolation rempli d'obstacles inimaginables. Plus de gouvernement, plus d'ordre… et des hordes de gens en proie à une folie meurtrière qui errent dans les villes en ruine. Les Blocards vont devoir unir leurs forces avec d'autres combattants pour pouvoir affronter WICKED et tenter de défier son immense pouvoir.

Adapté du livre de James Dashner le premier volet avait déjà réuni en France 3 millions de spectateurs en seulement 6 semaines d'exploitation. Il s'agit même du plus gros démarrage d'un premier volet pour une franchise.

La suite sortira le 14 octobre 2015.

Cannes 2015: Jia Zhangke, Carrosse d’or 2015

Posté par vincy, le 13 mars 2015

Le cinéaste chinois Jia Zhangke recevra le Carrosse d'or 2015, prix décerné à un cinéaste pour l'ensemble de son oeuvre par la Société des réalisateurs français lors de la Quinzaine des réalisateurs, au Festival de Cannes. Ce prix est destiné à récompenser un cinéaste choisi pour les qualités novatrices de ses films, pour son audace et son intransigeance dans la mise en scène et la production.

"Vos films nous ont ébloui par leur vitalité" explique la SRF dans son communiqué. "Votre aspiration à la liberté, votre capacité à capter la rapidité des changements de la société chinoise, à montrer sa corruption, sa violence, avec lucidité et subtilité, votre engagement envers la jeune génération, font écho à chacun d’entre nous. Vos films sont des poèmes visuels, où chaque plan apporte, par sa précision, un mouvement de pensée" ajoute la SRF. "Nous voulons saluer chez vous l’artiste engagé, indépendant, le poète, le visionnaire. Chacun de vos films est précieux car il nous instruit sur la société chinoise, mais aussi sur l’homme, sa solitude et son chemin spirituel. Vous êtes le témoin de ces vie" conclut le Conseil d'administration dans cette envoyé au réalisateur.

Le prix sera décerné le jeudi 14 mai, après la projection de Platform et une masterclass du cinéaste. C'est la première fois qu'un réalisateur chinois reçoit ce prix.

Jia Zhangke succède à Alain Resnais (prix posthume en 201), Jane Campion, Nuri Bilge Ceylan, Jafar Panahi, Agnès Varda, Naomi Kawase, Jim Jarmusch, Alain Cavalier, David Cronenberg, Ousmane Sembene, Nanni Moretti Clint Eastwood et Jacques Rozier.

Miles Teller veut jouer les braqueurs

Posté par cynthia, le 13 mars 2015

miles tellerUniversal Pictures et la Fox sont en pleine négociation (ou bataille) afin d'acquérir les droits du célèbre article du site Atavist.com: The life and Times of the Stopwatch Gang avec Miles Teller et Ruben Fleischer aux manettes.

L'article évoquait l'histoire du groupe de cambrioleur nommé «Stopwatch Gang» (en raison de leur rapidité sur le terrain) qui avait réussi à voler des millions de dollars et était devenu le groupe le plus craint et poursuivi des années 80.

Miles Teller lui-même produira le film aux côtés du réalisateur Ruben Fleischer (Zombieland et Gangster Squad) et des producteurs Scott Stubber et Dylan Clark.

Pour les studios, avoir Miles Teller est une véritable aubaine puisque depuis l'année dernière le héros de Whiplash a le vent en poupe. Bientôt à l'affiche de la suite de Divergente, et du reboot des Quatre Fantastiques, il est désormais considéré comme l'un des talents futurs d'Hollywood.

Cinémas à Versailles: le Cyrano restauré, le Roxane fermé, un CGR créé

Posté par vincy, le 13 mars 2015

Quelques mois après la fermeture du multiplexe de Parly 2, Versailles retrouve quelques couleurs cinématographiques. Tout d'abord, le cinéma historique du centre-ville, le Cyrano, exploité, comme le Roxane, par leur propriétaire Jean-François Edeline, va changer d'opérateur.

CGR Cinémas (Circuit Georges-Raymond), fondé en 1966 et disposant de 40 complexes dans 35 villes françaises, a formulé une offre permettant de restaurer le Cyrano, qui n'est plus aux normes d'accessibilité, mais aussi d'aménager un nouveau complexe dans les sous-sols du parking de l'Europe, à deux cent mètres de l'entrée du Château de Versailles, au coeur de la ville historique. le parking se situe juste derrière les Grandes écuries. Le Cyrano, après travaux, comptera 7 salles, tandis que le nouveau cinéma disposera de 9 écrans (et 1407 fauteuils). Le Roxane sera à terme fermé.

Le Cyrano est l'un des plus vieux cinémas de France encore en activité (il a ouvert en 1928 et a accueillit le premier concert des Beatles en 1964). Sa fréquentation décline depuis quelques temps, fortement concurrencé par les nouveaux multiplexes de Saint-Quentin-en-Yvelines et Vélizy (lire notre actualité du 16 novembre 2013).

"De manière à ce qu’un équilibre soit trouvé entre la fréquentation du Cyrano et le nouveau cinéma, une complémentarité de programmation entre les deux sites sera proposée. La programmation à vocation généraliste sera partiellement axée sur les films Art et Essai au cinéma Le Cyrano, afin de compenser le travail de fond remarquablement mené depuis plusieurs années par la famille Edeline au Roxane, qui sera à terme fermé" a déclaré Jocelyn Bouyssy, directeur général du groupe CGR Cinémas dans le communiqué.

La suite de La Reine des Neiges confirmée par Disney

Posté par vincy, le 12 mars 2015

la reine des neiges frozen1,27 milliard de dollars dans le monde de recettes, un tube devenu un classique pop ("Libérée, Délivrée"), sans oublier la comédie musicale à venir, des produits dérivés très lucratifs et les millions de livres vendus dans le monde. Il fallait s'y attendre: La Reine des neiges, Oscar du meilleur film d'animation, aura une suite. Walt Disney l'a confirmé jeudi 11 mars.

En août dernier, Jennifer Lee, co-scénariste et réalisatrice du premier film, avait évoqué l'idée d'une suite.

Disney a tweeté l'information: "Prévisions: temps hivernal annoncé! Disney Animation prépare #LaReinedesneiges2 avec Chris Buck et Jennifer Lee." Le groupe, qui tenait sa réunion annuelle des actionnaires, et précisé sa programmation durant les prochaines années, a annoncé vouloir garder la même équipe aux commandes.

House of Cards: le retour du Roi et de la Reine de pique(s)

Posté par wyzman, le 12 mars 2015

"J'aime cette femme bien plus que les requins aiment le sang." - Frank Underwood

Si la saison 3 est en ligne depuis le 27 février dernier - et le lendemain sur Canal+ à la demande -, ce n'est que ce soir que Canal+ commencera à diffuser les nouveaux épisodes de House of Cards en version française. Véritable phénomène de masse outre-Atlantique que même le Président Obama suit avec passion, la série de Beau Willimon fait les beaux jours du site de streaming Netflix et lui a permis de saturer toute la bande passante américaine le week-end dernier (binge-watching oblige) ! Et ce mois-ci, le thriller politique devrait assurer, une nouvelle fois, de belles audiences à la chaine cryptée. Mais la vraie question demeure : la saison 3 rattrape-t-elle la précédente ?

Un couple phare

Comme annoncé à travers les quelques teasers mis en ligne, cette nouvelle saison se consacre essentiellement au couple Underwood. Si les deux premières saisons décrivaient en long, en large et en travers la soif de pouvoir et de vengeance de Frank Underwood, la troisième nous explique comment et pourquoi il est nécessaire de garder un œil sur son trône, sur l'amour de sa vie et sur ses sujets. Car bien qu'il soit désormais Président des Etats-Unis, Frank Underwood demeure une cible de choix pour des ennemis - qu'il se crée le plus souvent - venant de l'extérieur du pays comme de l'intérieur. Et cette fois encore, on ne peut que saluer la performance de Kevin Spacey qui se glisse à merveille dans la peau de ce politicien cynique et arrogant aux pratiques douteuses.

Parce qu'ils ont conquis les Etats-Unis et la Maison-Blanche à deux, cette nouvelle salve d'épisodes place Frank et sa femme Claire en son centre. Comme de nombreux couples, ils se soutiennent mutuellement, s'aident dès qu'ils le peuvent bien qu'ils ne soient pas toujours d'accord. Mais entre l'attente de jours meilleurs, les choix spontanés de l'un et l'abus de pouvoir de l'autre, il semblerait que plus rien ne soit comme avant. A croire que même la Maison-Blanche n'est pas assez prestigieuse pour eux. Ou pour l'un d'entre eux… Car lorsque les ambitions de l'un viennent ralentir l'autre, les choses se corsent rapidement. Et c'est dans ces moments-là, dans ces scènes surprenantes, dans ces retournements de situation que l'on reconnaît tout le génie de Beau Willimon, le créateur de la série.

Pas de compromis, pas de jeu grossier, Kevin Spacey et Robin Wright se donnent corps et âme dans cette nouvelle saison - qui ressemble bien plus à un nouveau livre qu'à un nouveau chapitre. Avec la désormais légendaire froideur qui caractérise Claire, Robin Wright nous embarque avec elle au milieu des tourments de celle-ci et de sa quête de reconnaissance. Eh oui, celle qui a toujours voulu être autre chose que "la femme de" ne peut se contenter du titre de First Lady.

Un anti-héros à la dérive

Si certains pourront regretter la différence de ton adoptée, cette troisième saison n'en est pas pour autant très bonne. Oui, on sent quelques coups de mous par-ci par-là. Oui, on remarque les petits gimmicks de chaque scénariste ou réalisateur. Oui, on note une dynamique qui n'est plus du tout la même. Mais tout cela est normal. Maintenant qu'il a gravi les échelons, qu'il s'est débarrassé de ses concurrents, qu'il a écarté ceux qui se mettaient en travers de son chemin, que Frank Underwood peut-il faire, si ce n'est diriger sa patrie et tenter de la façonner à son image? La vision qu'il a de l'Amérique qu'il mène est peut-être utopique mais le bonhomme sait obtenir des résultats. Et puis, entre nous, ses talents de persuasion et ses moyens de pression font toujours aussi froid dans le dos.

Si le grand méchant loup n'est plus aussi effrayant (oups, petit spoiler!) c'est sans doute parce que le poste qu'il occupe désormais est loin de ce que l'on attendait. La série montre toujours les luttes de pouvoir et les chamailleries propres aux républicains et autres démocrates (ce qui n'est pas sans rappeler certains récents épisodes politiques), mais tend à se tourner vers l'international. Frank a beau être le locataire de la Maison-Blanche, il n'en demeure pas moins un simple chef d'Etat sur l'échiquier planétaire. L'an dernier, ce sont les pratiques de la Chine qui étaient pointées du doigt. Cette année, va pour les violences contre les homosexuels en Russie et la politique versatile d'Israël. Et si la nouvelle Guerre froide sent le réchauffé, on se prend quand même au jeu. La faute à Lars Mikkelsen qui incarne à merveille un président russe aussi irritable qu'ambigu.

Avec son rythme pesant et parfois franchement lourd, la troisième saison de House of Cards marque un véritable tournant dans la série. Il n'est plus simplement question du désir de grandeur d'un seul homme mais bien des répercussions que les décisions d'un couple présidentiel peuvent avoir. Pas de journaliste poussé sous un métro, pas de meurtre maquillé en suicide et pas de plan à trois avec le garde du corps ici. Reste alors l'essentiel : une réalisation proche de la perfection, des dialogues croustillants, des regards caméra toujours aussi enthousiasmants et un cliffhanger final incroyable !

House of Cards saison 3 - tous les jeudis soirs sur Canal+.

To Rome With Love: en tournant Spectre, 007 oblige la ville éternelle à se refaire une beauté

Posté par vincy, le 12 mars 2015

Généralement, les tournages de productions hollywoodiennes sont ressenties comme des nuisances par les habitants impactés. Pourtant, le tournage de Spectre, le prochain James Bond, a été plutôt vécu comme un bienfait pour les romains. La Ville éternelle a accueilli durant deux semaines les cascades de 007.

La presse italienne se fait plaisir en rapportant les avantages d'une telle production : hôtellerie, restauration, fournisseurs de matériel audiovisuel, prestataires divers et même taxes pour occupation de l'espace public (environ un million d'euros). On sait à quel point un tel tournage entraîne de très bonnes retombées économiques. Sans oublier la publicité que procurera le film pour le tourisme de la ville. Rome pourra ainsi se promouvoir avec de beaux ambassadeurs: Daniel Craig, évidemment, mais aussi la star '"maison" Monica Bellucci. D'autant que la production a promis à la municipalité de lui offrir un clip de trente secondes avec les vues aériennes de Rome prises pendant le tournage.

Cependant, le plus étonnant pour les romains est ailleurs: soudainement la capitale italienne, peu réputée pour ses investissements urbains, a fait le grand nettoyage de printemps avant l'heure. Les rues furent nettoyées, le mobilier urbain fut réparé, les graffitis et autres tags furent effacés des murs, des routes endommagées ont été reliftées à l'asphalte, des repas ont été distribués aux sans-abris... James Bond est un maire hors-pair.

Mieux, comme Linkiesta l'explique: "On raconte que les vigiles municipaux, qu'on avait eu tant de mal à réunir pour travailler le jour de l'an, se battent désormais pour assurer les veilles de nuit, alléchés par les généreuses indemnisations offertes par la production".

Mais tout n'est pas rose: James Bond a aussi causé des embouteillages insensés et des problèmes avec les résidants des quartiers bloqués à cause du tournage, même en pleine nuit.

007 quitte Rome à la fin du week-end. Direction Mexico (avec une nouvelle James Bond Girl enrôlée, Stephanie Sigman, et quelques scènes réécrites pour bénéficier du crédit d'impôts) où une station de métro sera fermée durant une semaine, puis le Maroc en juin.

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Lire aussi Un film, une ville: Rome

Tous les goûts sont dans la nature de Marjane Satrapi

Posté par vincy, le 11 mars 2015

Dans The Voices, le nouveau film de Marjane Satrapi, le personnage de Ryan Reynolds entend des voix. Les voix que l'ancienne auteure de BD et désormais réalisatrice accomplie entend ne sont pas celles de tout le monde.

The Voices est un Disney psychotique. "Mon Disney préféré c'est Le livre de la jungle. A cause des personnages, de ce serpent qui hypnotise le gamin. Et l'animation 2D est sublime."

The Voices est un film horrifique (mais pas trop). "Je déteste les films d'horreur. Candyman est celui qui m'a fait le plus peur. Mais je ne les regarde pas."

The Voices est un film musical. "West Side Story est ma référence. A chaque fois que je le regarde, ça me fait un énorme effet. Ça me donne envie de prendre un couteau et d'aller à la bagarre, ça donne envie de se rebeller."

The Voices est un film animalier. "Le dernier film que j'ai vu au cinéma c'est Le dernier loup. Le loup est un des animaux préférés. J'ai tellement pleuré devant ce film. J'adore les animaux."

The Voices est un film félin. "Ce n'est pas un animal comme les autres. Il n'y a jamais de chat de policier, par exemple. Monsieur Moustache est la mauvaise conscience dans le film. C'est lui qui pousse au crime. Mais comme le disait Léonard de Vinci: 'Le plus petit des félins est la plus belle des créations'. Mon chat préféré au cinéma, c'est le mien, Monsieur Moustache. Mais mon chien préféré c'est sans doute Lassie. J'aime beaucoup Lassie: sympa, beau. Il a l'élégance du chat."

The Voices réhabilite Ryan Reynolds. "Je l'adore dans Buried. Rester une heure trente dans un cercueil en transmettant toutes les émotions... Dans mon film, il incarne parfaitement le personnage. Mais il a ce syndrome de la fille très belle. On pense qu'il est idiot parce qu'il est beau. Alors qu'il est cultivé, consciencieux, talentueux."

The Voices est une forme de parodie. Forcément Charlie. "On n'est pas deux millions de dessinateurs en France. Charlie Hebdo, ça a été un choc, parce que les connaissais personnellement. J'ai connu Cabu et il doit se retourner 15000 fois dans sa tombe chaque jour, depuis. Je pense toujours à lui. Je suis venue en France pour la liberté d'expression. C'est une double peine..."

The Voices est un film psychanalytique. "J'ai lu Stefan Zweig récemment, sa biographie sur Joseph Fouché (1929, ndlr). C'est un personnage méconnu en France et un destin carrément extraordinaire. Ce serait impossible d'en faire un film de deux heures. Il faudrait un feuilleton en quatre épisodes de 90 minutes."

The Voices a ses références. "A chaque fois que je réfléchis à la mise en scène, je regarde les Frères Coen. Comment ils font pour qu'on se souvienne d'un personnage qui n'a passé que deux minutes dans le film. J'attends toujours avec impatience leur prochain film, comme ceux de Roberto Rodriguez, Quentin Tarantino. Ce qui ne veut pas dire que je les aime tous. L'autre cinéaste qui m'intéresse c'est Roman Polanski. Il n'y a jamais d'effet dans son cinéma. Sa caméra est toujours discrète. Chinatown est un de mes films préférés."

The Voices est un film qui finit au paradis. "Je suis plutôt Led Zeppelin (Stairway to Heaven) que The Strokes. Je ne peux pas écouter du R&B, ça me donne des envies de meurtres. Pour le film, j'ai fait appel à Olivier Bernet, comme d'habitude. C'est un très bon musicien. Il me fait 30 morceaux alors qu'on n'en garde que 16. Il s'adapte."

The Voices est un film d'une Iranienne exilée à Paris tourné en Allemagne et se déroulant aux Etats-Unis. "Je suis contente que Jafar Panahi ait eu l'Ours d'or à Berlin. Heureusement qu'il est interdit de filmer! Pourtant il tourne! Et on le retrouve à chaque fois dans les festivals, tant mieux. J'avais beaucoup aimé Sang et Or."

La 72e Mostra de Venise décernera un Lion d’or à Bertrand Tavernier

Posté par vincy, le 11 mars 2015

Le 72e Festival de Venise (2-12 septembre 2015) a décidé d'honorer le cinéaste français Bertrand Tavernier. La Mostra lui décernera un Lion d'or d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.

Le directeur du Festival de Venise, Alberto Barbera, explique que Tavernier est "une figure centrale du cinéma français". "Il est un auteur complet, instinctif, non-conformiste et résolument éclectique. Sa filmographie dans son entier constitue une œuvre presque en décalage avec le cinéma français des 40 dernières années."

Il ajoute: "L’importance pour Tavernier de faire du cinéma comme un artisanat se mélange à deux autres composantes : son amour pour les films américains classics, dont il a assimilé la capacité à divertir sans renoncer à sa dimension expressive, et sa passion innée pour les thèmes politiques et sociaux, qui rendent ses films si personnels et originaux".

Le cinéma de Tavernier repose sur "certaines caractéristiques distinctives : des fondations solides dans la narration, une construction soignée de ses personnages, une inclinaison à l'introspection psychologique, un substrat littéraire récurrent."

Bertrand Tavernier a présenté deux films en compétition à Venise: Round Midnight en 1986 et L. 627 en 1992. A Berlin, il a été récompensé d'un Ours d'or et d'un Ours d'argent ; à Cannes, il a remporté un Prix de la mise en scène.

Kristen Stewart, Jesse Eisenberg et Bruce Willis dans le 50e film de Woody Allen?

Posté par vincy, le 10 mars 2015

woody allenLe 50e film de Woody Allen démontre une fois de plus un certain sens du casting: Bruce Willis, Kristen Stewart et Jesse Einsenberg (qui a déjà tourné avec le cinéaste dans To Rome With Love) seront au générique. Pour Willis et Stewart, ce sera une première expérience avec le réalisateur. L'information est parue sur Deadline.

Le tournage de ce film dont on ne sait encore rien est prévu dans le courant de l'année. Après le relatif échec de Magic in the Moonlight, Allen s'est lancé dans la préparation d'une série TV pour Amazon et s'apprête à sortir son prochain long métrage Irrational Man, avec Joaquin Phoenix, Emma Stone et Parker Posey, tourné dans le Rhode Island au nord de New York.