Maroc: record de tournages étrangers, fréquentation des salles en baisse

Posté par vincy, le 10 mars 2015

Année faste pour le Maroc, qui est redevenu une destination très en vogue auprès des producteurs internationaux. En 2014, le Royaume est resté le lieu de tournage préféré dans le monde arabe pour les studios hollywoodiens, devant les Emirats Arabes Unis (qui ont pourtant attiré Star Wars et Fast & Furious 7).

Selon le Centre cinématographique marocain, les productions étrangères ont dépensé 120 millions de $ en 2014, un record. C'est davantage que les sommes dépensées par les tournages internationaux pour les cinq dernières années cumulées. Au total, 38 productions étrangères ont été accueillies dans le royaume dont 27 longs métrages et 11 séries. A cela il faut ajouter 104 documentaires étrangers.

Tom Cruise, Bradley Cooper, Daniel Craig...

Le Maroc a été choisi pour Mission: Impossible 5 (avec l'autoroute Marrakech-Agadir fermée pendant deux semaines), des scènes d'American Sniper, d'Exodus, d'Hercule, de Sage & Milo (de Zack Snyder), d'Un hologramme pour le Roi (de Tom Tykwer), de Rock The Kasbah (de Barry Levinson), de Queen of the Desert (de Werner Herzog) et du prochain James Bond, Spectre. A la fin du printemps 007 reviendra à Tanger pour une durée de tournage beaucoup plus longue. Côté français, Les chevaliers de Joachim Lafosse, Bang Bang d'Eva Husson, de Le front du wakhan de Clément Cogitore et Eden de Mia Hansen-Love font partie des tournages sur le sol marocain.

Deux films français dans le Top 10

Malgré cela, la fréquentation des cinéma américains est en baisse avec 1,64 million d'entrées en 2014, soit un million de moins qu'en 2009. Trois films marocains - Derrière les portes fermées, Road to Kaboul, Sara - dominent le Top 10 qui comprend deux films français (Lucy, Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu?), trois films américains, une coprod franco-américaine (Non-stop) et un film indien (Dhoom 3). 45 films marocains sont sortis en salles et représentent 29% de parts de marché (contre 40% pour les USA, 10% pour l'Inde et 6% pour la France). 12 films marocains ont été primés dans les Festivals étrangers.

Le Maroc compte 32 complexes cinématographiques. les plus importants sont à Casablanca, Marrakech, Fès et Rabat. Le groupe français Megarama possède trois des quatre multiplexes les plus fréquentés et attire 66% des recettes dans le pays.

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Denis Villeneuve tournera un autre film de SF avant Blade Runner II

Posté par vincy, le 9 mars 2015

denis villeneuveDenis Villeneuve continue d'être très sollicité à Hollywood. Après Prisoners, Enemy et en attendant Sicario et la suite de Blade Runner, il prépare un film de science-fiction, Story of Your Life, avec Jeremy Renner et Amy Adams.

The Hollywood Reporter indique que le film est l'adaptation d'une nouvelle de Ted Chiang, L'Histoire de ta vie, plusieurs fois primée en 1999. Des aliens envahissent le monde et une linguiste (Adams) est recrutée par l'armée pour savoir s'ils viennent en paix ou s'ils sont une menace. Elle fait équipe avec un physicien (Renner), engagé par le gouvernement. Alors qu'elle apprend à communiquer avec eux, elle commence à décoder un mystère bien plus grand qui révèle le véritable objectif de leur visite sur Terre.

Le scénario est écrit par Eric Heisserer (Destination finale 5, The Thing, Hours). Le tournage débutera à la mi-juin, le temps que Renner termine le troisième Captain America. Par ailleurs, entre avril et juillet, l'acteur aura aussi à promouvoir le deuxième Avengers et le cinquième Mission:Impossible. Adams est plus tranquille. Big Eyes, de Tim Burton, sort à l'international en mars. Elle a terminé le tournage de Batman v Superman: Dawn of Justice et prépare en 2016 The Justice League Part One.

Paramount avait acquis les droits de distribution nord-américains au Marché du film de Cannes l'an dernier. Le budget est relativement modeste (20M$). La sortie est prévue pour 2016.

Tom Hanks s’amuse dans le nouveau clip de Carly Rae Jepsen

Posté par cynthia, le 8 mars 2015

tom hanks dans le clip de jepsen

Carly Rae Jepsen, qui s'est fait connaître à travers le monde avec son tube Call me maybe, s'est octroyée les services de Tom Hanks pour son nouveau tube I really like you, premier extrait de son troisième album, qui sort cet été.

Même dans nos rêves les plus tordus, nous n'aurions jamais pu imaginer la star hollywoodienne dans un clip de la chanteuse pop.
Et pourtant, dans la nouvelle vidéo de l'artiste canadienne, Tom Hanks s'exécute dans un playback loufoque, drôle et très réussit. Imitant les postures de Carly Rae Jepsen, l'acteur doublement oscarisé de 58 ans s'est prêté avec humour à ce jeu, entre selfies dans la rue et émoticônes par sms, volant littéralement la vedette à la chanteuse qui n'apparaît qu'en seconde partie du clip, après deux minutes. Le final chorégraphié avec une vingtaine de danseurs montre Hanks dansant avec la chanteuse. Malgré l'apparition tardive de la jeune fille, les deux protagonistes affiche une complicité parfaite, au point de croire à une complicité père-fille.

Le film de 3 minutes et des poussières a été filmé il y a trois semaines, en grande partie autour du palace Mondrian Hotel dans SoHo, à Manhattan (New York).

Ajoutez à cela une musique entraînante et ce clip vidéo produit la petite bonne humeur de la semaine.

Transpalux reprend les studios de Bry-sur-Marne

Posté par vincy, le 7 mars 2015

Selon l'AFP, les studios de cinéma et de télévision de Bry-sur-Marne ne sont plus morts. Plusieurs sources confirment que les studios ont trouvé un nouvel exploitant, permettant la continuation du lieu. Ils étaient censés fermer au printemps (lire Les studios de Bry-sur-Marne victimes de la spéculation immobilière?).

Le promoteur immobilier Nemoa, propriétaire du site, aurait signé hier, 6 mars, un bail commercial «de long terme» avec la société de location de matériel pour le cinéma Transpalux.

Le locataire, la société Euro Media, avait décidé de partir à l’expiration de son bail, le 15 avril.

Une pétition, une page Facebook et un compte Twitter pour «sauver Bry-sur-Marne» avaient été lancés il y a quelques mois, suite à la menace qui planait sur ce site, à 20 minutes de Paris.

Transpalux reprendra l’exploitation des studios (8 plateaux), ateliers et décors dès le 15 avril, soit un peu plus de la moitié de la surface globale du site. Transpalux est la marque la plus connue de TranspaGroup, fournisseur de matériel technique pour l'audiovisuel, avec d'autres filiales comme Transpagrip, Transpasets, Transpacam et Lumex.

Le documentariste Albert Maysles pose sa caméra (1926-2015)

Posté par vincy, le 7 mars 2015

Né le 26 novembre 1926, le documentariste Albert Maysles s'est éteint le 5 mars à l'âge de 88 ans. Psychologue de formation et de métier, il est l'auteur d'une trentaine de documentaires et à l'origine d'un style, le "cinéma direct". A 29 ans, il s'en va en vacances en Union soviétique, en pleine Guerre froide, et filme les hôpitaux psychiatriques du pays grâce à une caméra de la chaîne CBS. Ce sera son premier film, Psychiatrie en Russie (Psychiatry in Russia). Deux ans plus tard, c'est la jeunesse polonaise qui l'intéressera.

Avec Richard Leacock et D.A. Pennbaker, ils réalisent Primary en 1960, considéré comme le premier film de cinéma direct: ils sont munis de caméras mobiles et filment le débat entre deux candidats démocrates lors des primaires de leur parti, dont le futur vainqueur de l'élection présidentielle, John F. Kennedy. Pas de point de vue, pas de commentaires, pas de préjugés, pas même un angle éditorial ou une interview. La prise de "vie" directe.

Suivent d'autres films, des courts métrages documentaires (sur Marlon Brando, Orson Welles, Truman Capote) ou des docus pour la télévision. Entre ces nombreuses réalisations, avec son frère, on remarque quelques longs métrages comme Showman (avec Sophia Loren) en 1963, Salesman en 1968, sur des vendeurs de bibles dans une Amérique pauvre et à l'écart de l'American Dream, et Gimme Shelter en 1970, où il suit les Rolling Stones en tournée (il avait filmé Les Beatles pour la TV six ans plus tôt), révélant un groupe qui ne comprend pas sa notoriété et qui va devoir affronter la mort de spectateurs lors du concert au Festival d'Altamont. Sa caméra était toujours flottante, curieuse.

Grey Gardens en 1975 (sur deux cousines excentriques et vivant recluses de Jacqueline Kennedy Onassis), Running Fence en 1977 (sur une installation de Christo et Jeanne-Claude) puis des films sur Vladimir Horowitz, Jessie Norman, Christo, suivront. Outre la musique et l'art contemporain (Jeff Koons ou la décoratrice Iris Apfel), la boxe le passionne. Il fut le chef op du documentaire When We Were Kings, oscarisé en 1997.

Il fut nominé aux Oscars (Christo's Valley Curtain en 1974), aux Directors Guild of American Awards (Soldiers of Music en 1991), aux Independent Spirit Awards (LaLee's Kin: The Legacy of Cotton en 2001), et surtout à Sundance où il remporta même quelques prix: la meilleure image dans la catégorie documentaire pour Christo in Paris (1990) et LaLee's Kin: The Legacy of Cotton (2001).

Un multiplexe à la place d’une sous-station électrique à Paris

Posté par vincy, le 6 mars 2015

Une sous-station électrique transformée en cinéma à Paris? C'est ce que révèle Le Film français dans son édition du 27 février. Dans le cadre de l'opération "Réinventer Paris", lancée par la mairie en novembre 2014, de nombreux sites inutilisés vont être réhabilités. Ainsi, dans le XIe arrondissement, l'un des plus dynamiques de la ville, une sous-station électrique va devenir un complexe cinématographique (voir le site web de Réinventer Paris).

Situé à mi-distance entre les places de la République et de la Nation, dans un quartier dont les plus proches cinéma sont à Gambetta (1,7 km), Bastille (1,2 km) et Nation (1,8 km), ce bâtiment est au 14 avenue Parmentier, en plein quartier Oberkampf, à deux pas du métro Voltaire, pas loin des bars et restos qui ont fait la réputation bobo des environs.

La mairie explique que "La sous-station électrique Parmentier, construite au début du XXe siècle, est emblématique du patrimoine parisien des 36 sous-stations électriques construites entre 1900 et la Seconde Guerre Mondiale, pour adapter la capitale aux évolutions rapides des besoins en électricité." Elle lance le défi "d’y inventer le cinéma de demain : les projets devront favoriser l’émergence d’un cinéma populaire et qualitatif, ainsi que réfléchir aux nouvelles modalités d’usage ou de fonctionnement d’un cinéma. Le caractère innovant pourra également porter sur la qualité du geste architectural mené dans le cadre d’une éventuelle surélévation, la façade actuelle du bâtiment étant conservée et valorisée."

Résultat des courses: un grand nombre de candidatures, répertoriées par Le Film français, parmi lesquelles:
- un trio composé de Michel Ferry, exploitant des Carmes d’Orléans, du distributeur Le Pacte, et de L’ARP.
- MK2
- Ciné-Movida (L'épée de Bois et le futur cinéma des Batignolles)
- Cap’ Cinéma (L'Etoile Lilas) ont également fait acte de candidature.
- Noé Cinémas (Le Camion Rouge)
- La Société des réalisateurs de films (SRF) avec UniversCiné
- le producteur Pascal Caucheteux

Le candidat retenu sera connu à la fin de l'année.

L’instant Zappette: Homos mais pas trop

Posté par wyzman, le 5 mars 2015

Au jeu du "Je ne veux pas parler de ma sexualité", Jack Falahee et Jussie Smollett sont les deux cibles préférées du moment. Bien qu'ils incarnent des personnages homosexuels à la télévision (dans How To Get Away With Murder pour le premier et Empire pour le second), les deux acteurs refusent jusqu'ici d'en faire des tonnes sur leur sexualité. Alors, simple hypocrisie ou placard trop dur à ouvrir ?

Personnages importants pour intrigues importantes

Dans How To Get Away With Murder (que l'on réduira à HTGAWM), Jack Falahee joue Connor Walsh, un étudiant en droit prêt à se donner corps et âme pour faire avancer les audiences. Régulièrement, la série nous l'a montré dans des scènes NSFW, sexuellement actif et visiblement épanoui. Bref, Connor Walsh est un jeune étudiant gay dont la romance avec Oliver est devenue une intrigue importante de HTGAWM. De son côté, Jussie Smollett est Jamal Lyon, celui qu'on a trop tendance à appeler "le fils gay" du phénomène Empire. Dès le début du show, Jamal doit faire face à l'homophobie certaine de son tyran de père. Pas de scènes NSFW ici, mais un parcours qui le pousse à s'accepter et lui permet de faire son coming-out. Jamal Lyon est gay et sa sexualité est l'un des atouts majeurs d'Empire.

Les deux acteurs incarnent des personnages d'une télévision en constante évolution. Ces personnages ne sont pas de simples faire-valoir, une manière de plaire aux associations de défense de la communauté LGBT mais bien un moyen de faire avancer les séries. A chaque scène de couple que Connor et Oliver ont, impossible de ne pas frissonner. A chaque fois que Jamal est traité comme un moins que rien par son père, impossible de ne pas se sentir soi-même sous pression. Pas besoin d'être homosexuel pour apprécier voir Jamal tenir tête à son père. Pas besoin de vivre en couple avec une personne du même sexe pour comprendre les difficultés que Connor et Oliver traversent. Ces personnages tendent à s'écarter des stéréotypes et ont tout le temps de mûrir, tout comme leurs interprètes.

Une controverse inutile

Cependant, si ces jours-ci les déclarations, ou plutôt l'absence de déclaration de la part de Jack Falahee et Jussie Smollett posent problème, c'est avant tout parce qu'une petite partie d'entre nous pense qu'incarner un personnage LGBT, que soutenir la communauté LGBT et lui donner une meilleure visibilité ne suffisent pas. Apparemment, s'ils sont homosexuels, ces acteurs devraient l'annoncer publiquement. Car dans un contexte politique et social où la transparence est prônée (mais surtout voulue), certains aimeraient voir davantage de personnalités sortir volontairement du placard. Mais d'où vient cette attente au juste ? Pourquoi un acteur doit-il révéler qu'il est homosexuel ou plus largement dévoiler son orientation sexuelle dans la sphère publique s'il n'en a pas envie ?

En couverture du mensuel OUT Magazine, Jack Falahee dit ne pas vouloir s'exprimer sur sa sexualité parce que cela finirait par être "trop réducteur". Et on le comprend. S'il est le premier à reconnaître qu'il est bon pour les jeunes adolescents de voir des personnalités faire leur coming-out, lui n'en est pas là. Persuadé que cela ne ferait que satisfaire une curiosité malsaine, il refuse de commenter cet aspect de sa vie privée. Et le petit a raison ! Alors qu'il n'est clairement qu'au début de sa carrière, révéler qu'il est homosexuel pourrait le cantonner dans des rôles d'homosexuels. Et comme il l'a exprimé à plusieurs reprises, il ne veut pas être cantonné dans un type de rôles, mis dans une case et ne plus pouvoir en sortir.

D'autres manières de s'engager

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Jennifer Lawrence chez Steven Spielberg?

Posté par cynthia, le 4 mars 2015

jennifer lawrence american hustleJennifer Lawrence, aka la fille du feu, continue de grimper dans l'échelle hollywoodienne. Après les franchises Hunger Games et X-Men, ses multiples collaborations avec David O'Russell, la voici courtisée par Steven Spileberg.

L'actrice devrait jouer dans le prochain film du réalisateur, It’s What I Do: A Photographer’s Life of Love and War, selon les informations de Deadline. Elle se glissera dans la peau de la photographe reporter de guerre Lynsey Addario, Prix Pulitzer en 2009,qui a voyagé en Afghanistan, au Congo, en Irak, au Soudan, en Haïti, entres autres. Elle fut, notamment, kidnappée dans le cadre de son travail, et emprisonnée en Libye en 2011.

Selon le magasin Hollywood Reporter, c'est la Warner Bros qui distribuera le film, dont la production a été confiée au producteur d'American Sniper, Andrew Lazar, qui a remporté les enchères pour obtenir les droits d'adaptation des mémoires d'Addario qui vont être prochainement publiées aux Etats-Unis.

Du côté de Jennifer, nous pourrons prochainement nous délecter de son joli minois dans le dernier opus d'Hunger Games avant de la voir dans le prochain David O'Russell, Joy, un biopic actuellement en tournage à Boston et de se lancer dans un autre biopic, The Dive, de Francis Lawrence, avec Francisco 'Pipin' Ferreras où elle incarnera la plongeuse Audrey Mestre.

Steven Spielberg finalise la post-production de son thriller durant la guerre froide, toujours sans titre, avec Tom Hanks, et prévu en octobre dans les salles, et sortira The BFG en juillet 2016 (lire notre article sur ces deux sorties).

Cannes 2015: Le 11e Atelier de la Cinéfondation sélectionne 15 projets

Posté par vincy, le 3 mars 2015

Le 11e Atelier de la Cinéfondation du Festival de Cannes invite cette année 15 réalisateurs de 14 pays, accompagnés de leur producteur. l'objet de l'Atelier est de rencontrer des partenaires potentiels pour finaliser leur projet et passer à la réalisation de leur film.

"Créé en 2005 pour encourager le cinéma de création et favoriser l'émergence d'une nouvelle génération de cinéastes dans le monde, L'Atelier a suivi en neuf ans le développement de 156 projets, dont 103 sont sortis sur les écrans et 40 sont actuellement en pré-production" rappelle le communiqué du Festival.

Butterfly Diaries, Paula Un Mi Kim (Brésil)
The Road to Mandalay, Midi Z (Birmanie)
The Contestant, Carlos Osuna (Colombie)
Compte tes blessures, Morgan Simon (France)
Pari, Siamak Etemadi (Grèce/Iran)
Out, György Kristóf (Hongrie/Slovaquie)
Twin Flower, Laura Luchetti (Italie)
Our Madness, João Viana (Portugal/Angola)
Borders, Ionu? Piturescu (Roumanie)
Popeye, Kirsten Tan (Singapour)
The Tree, Louw Venter (Afrique du Sud)
Lands of Loneliness, Meritxell Colell (Espagne)
The Mother, Alberto Morais (Espagne)
Soundless Dance, Pradeepan Raveendran (Sri Lanka)
Hilal, Feza, and other Planets, Kutlu? Ataman (Turquie)

Le Livre des Projets et les fiches d'inscription aux rendez-vous seront disponibles début avril sur le site internet de la Cinefondation.

Prix Ecrans canadiens: la grande razzia de Mommy et le sacre de Xavier Dolan

Posté par vincy, le 2 mars 2015

xavier dolan

Mommy, Prix du jury à Cannes en 2014, a tout raflé à la 3e cérémonie des Prix Ecrans Canadiens/Canadian Screen Awards. Parti favori avec 13 nominations, le film de Xavier Dolan, César du meilleur film étranger il y a 10 jours, est reparti avec 9 prix. Xavier Dolan, sur son seul nom, en a remporté quatre: meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario et meilleur montage. Le film a également trusté les catégories d'interprétation puisque le trio Anne Dorval (première nomination), Antoine Olivier Pilon et Suzanne Clément (troisième nomination) ont été récompensés respectivement en meilleure actrice, meilleur acteur et meilleur second-rôle féminin. Mommy a aussi été distingué pour son image et ses maquillages.

Si l'on fusionne les anciens Prix Genie et les nouveaux Prix Ecrans Canadiens, c'est une première pour Xavier Dolan dont seuls Tom à la Ferme et Les amours imaginaires avaient été nommés dans la catégorie du meilleur film et celle du meilleur réalisateur. Il avait gagné le Prix Claude-Jutra (meilleur premier film) en 2010 pour J'ai tué ma mère et le prix des meilleurs costumes pour Les amours imaginaires.

Autant dire qu'il ne restait rien aux autres. Seul Pompéi, par ailleurs champion du box office de l'année, a pu gagner plus d'un prix dans les catégories techniques. Maps to the Stars et Captives, deux autres films canadiens en compétition au dernier festival de Cannes, ont reçu un lot de consolation.

Dans la catégorie du meilleur film, Mommy affrontait Cast No Shadow, Fall, In Her Place, Maps to the Stars et Tu dors Nicole.

Le palmarès
Meilleur film: Mommy
Meilleur réalisation: Xavier Dolan (Mommy)
Interprétation féminine dans un premier rôle: Anne Dorval (Mommy)
Interprétation masculine dans un premier rôle: Antoine Olivier Pilon (Mommy)
Interprétation masculine dans un rôle de soutien: John Cusack, (Maps To The Stars)
Interprétation féminine dans un rôle de soutien: Suzanne Clément (Mommy)
Meilleur scénario original: Xavier Dolan (Mommy)
Meilleure adaptation : Charles Binamé (Elephant Song)
Meilleure musique originale: Howard Shore (Maps to the Stars)
Meilleure chanson: Manjeet Ral ("Dal Makhani" dans Dr. Cabbie)
Meilleure image: Mommy
Meilleur montage: Mommy
Meilleurs décors: Captives
Meilleurs costumes: Pompéi
Meilleurs maquillages: Mommy
Meilleurs effets visuels: Pompéi
Meilleur son: Pompéi
Meilleur montage son: Pompéi
Meilleur documentaire: Super Duper Alice Cooper
Meilleur court métrage documentaire : Jutra
Meilleur court métrage: Hole
Meilleur court métrage d'animation : Ma Moulton et moi
Prix Claude-Jutra (premier film): Bang Bang Baby
Bobine d'or (champion du box office): Pompéi