Décès de J.G. Ballard, le père de Crash (1930-2009)

Posté par geoffroy, le 21 avril 2009

jgballard.jpgL’écrivain anglais J.G. Ballard est décédé dimanche dernier des suites d’un cancer de la prostate. Il avait 78 ans.

Auteur d’une science-fiction post-apocalyptique novatrice pour la littérature anglo-saxonne de l’époque, celui-ci devient culte en explorant dès 1969 les psychoses sexuelles et mentales dans des romans d’anticipation sociale tels que la Foire aux atrocités, Crash ou encore l’île de béton.

Né à Shanghai le 15 novembre 1930 où son père dirigeait une entreprise de textile, il sera fait prisonnier dans un camp de détention en 1942 suite à l’invasion japonaise en Chine. Cette épreuve traumatisante fera l’objet d’un livre célèbre, L’Empire du Soleil (1984), magnifiquement rendu par le film éponyme de Steven Spielberg (1987).

De retour en Angleterre dès 1946, JG Ballard renonce, quelques années plus tard, à devenir psychiatre et s’entête alors avec talent à décortiquer par sa plume aiguisée les obsessions d’un monde violent, confiné et de plus en plus technologique. De cette vision sortira son premier grand succès, Crash (1973). En 1996, David Cronenberg adaptera cette imbrication du corps et de la machine dans un film tout aussi brillant.

Son oeuvre, tournée vers la codification de rapports sociaux factices et décadents à bien des égards, a toujours été d'une lucidité tranquille et pénétrante.

Spielberg et Cronenberg l'avaient bien compris. Les droits de son roman, High Rise, viennent d'être acquis pour une adaptation cinématographique.

Cannes : Rien de personnel et Adieu Gary sélectionnés à la Semaine de la Critique

Posté par vincy, le 20 avril 2009

Trois jours avant la révélation de la Sélection officielle du Festival de Cannes et quatre jours avant celle de la Semaine de la critique, cette dernière a déjà révélé ses deux longs métrages français.

Le premier est Rien de personnel, premier film de Mathias Gokalp, remarqué pour son court-métrage Mi-temps en 2002. Il réunit Jean-Pierre Darroussin, déjà vedette de la Semaine 208 avec Les grandes personnes, Denis Podalydès, Zabou Breitman, Pascal Gréggory, Mélanie Doutey et Bouli Lanners. Concourrant pour la Caméra d'or, il fera l’ouverture de la 48e édition de la Semaine de la Critique.

Adieu Gary de Nassim Amaouche sera également candidat à la Caméra d’Or. C e film interprété par Jean-Pierre Bacri, Dominique Reymond, Yasmine Belmadi, Sabrina Ouazani et Mahmed Arezki, sera projeté en compétition pour le Grand Prix de la Semaine de la Critique.

Des images volées de Vengeance, le nouveau Johnnie To

Posté par MpM, le 20 avril 2009

Décidément, le nouveau thriller de Johnnie To, Vengeance, n'en finit plus de faire parler de lui. Après la publication du trailer, puis des photos et du site officiels, voilà que circulent depuis plusieurs jours de mystérieuses vidéos du tournage, prises en caméra cachée. On n'y voit certes pas grand chose (Johnny Hallyday dans la rue, une fusillade, le réalisateur en mode furtif...) mais cela suffit pour relancer le buzz autour du film et piquer une nouvelle fois la curiosité des fans. A regarder, donc, sur Youtube, en trois morceaux de moins d'une minute, avant d'enfin découvrir l'objet de tant de convoitise : (si tout va bien) à Cannes, puis en salles, dès le 20 mai. Une seule inconnue au tableau : le temps qu'il faudra aux réseaux de peer-to-peer habituels pour proposer le film dans son intégralité...

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Extrait n°1
Extrait n°2
Extrait n°3

Le secret de Lily Owens : un conte qui laisse sous le charme

Posté par MpM, le 20 avril 2009

liliowens1.jpg"J’ai tué ma mère quand j’avais quatre ans, c’est tout ce que je sais de moi"

L’histoire : La jeune Lily Owens garde très peu de souvenirs de sa mère, morte alors qu’elle était toute petite. Mais son père, un homme violent et renfermé, refuse de lui en parler. Aussi, lorsqu’il prétend qu’en réalité, sa mère l’avait abandonnée, Lily décide de quitter la maison et de découvrir elle-même la vérité. Avec sa nourrice Rosaleen, elle trouve un havre de paix apparent dans la demeure de trois sœurs apicultrices…

Notre avis : Voilà un joli récit familial (inspiré du best-seller Le secret des abeilles de Sue Monk Kidd) qui assume flots d’émotion et accents mélodramatiques sans en faire des tonnes. Certes, l’histoire de la jeune héroïne est franchement plombante (entre sa mère morte, son père violent et cruel et sa gouvernante molestée par des voisins racistes…), mais le film ne s’appesantit jamais sur les événements dramatiques, préférant systématiquement rebondir sur un élément plus joyeux, ou porteur d’espoir. A l’image de Lily (interprétée par la toujours parfaite Dakota Fanning), chaque personnage trouve en lui les ressources de dépasser son chagrin, sa douleur ou son angoisse. Non pas artificiellement, mais avec une fraîcheur et une justesse qui laissent la place aux tâtonnements, aux erreurs et aux maladresses.

Le contexte difficile de la lutte pour les droits civiques est également rendu sans angélisme, transformant le monde extérieur en une jungle hostile où tous les dangers sont à craindre. Le domaine des sœurs Boatwright n’en semble alors que plus apaisant, comme coupé de la réalité (bien que parfois rattrapé par elle) et foisonnant d’une énergie à la fois réconfortante et stimulante. Cela tient pour une grande part à la personnalité des trois sœurs qui, entre méfiance et bonne humeur,  ultra-sensibilité et joie de vivre, dessinent un portrait nuancé de femmes de caractère. Les actrices ne sont bien sûr pas en reste, de Queen Latifah en reine-mère bienveillante et déterminée à Alicia Keys, épatante en musicienne militante, en passant par Jennifer Hudson.

Se jouant de tous les obstacles et même de la mièvrerie assumée de certaines scènes, la réalisatrice Gina Prince-Bythewood réalise ainsi un vrai beau conte de fées contemporain qui nous laisse tout simplement sous le charme.

Slumdog, de l’usage d’être un bon millionnaire ou pas.

Posté par vincy, le 19 avril 2009

rubiana ali oscarsSlumdog Millionaire a rassemblé un pactole de 330 millions de $ dans les salles de cinéma du monde entier. Outre les Etats-Unis, le film a trouvé son public le plus important au Royaume-Uni, en France, en Australie et en Espagne.

Cela a entraîné des profits monstrueux pour les producteurs. Ils ont donc décidé de reverser 570 000 euros en faveur d'enfants démunis des bidonvilles de Mumbay. Cela permettra la mise en place d'un programme quinquennal humanitaire, basé sur la santé et l'éducation.

En Inde, le père de Rubiana Ali, qui jouait la jeune Latika, a profité du phénomène autrement. Il a cherché à vendre sa fille pour 310 000 euros. De quoi devenir millionnaire sans faire de jeux télévisés. Il se justifie en cherchant à garantir l'avenir de sa fille. Le père s'est fait piégé par un reporter de News of the World qui s'est fait passer pour une famille adoptante. Ironie du sort, le tabloïd News of the World est une propriété de News Corp (de Rupert Murdoch), qui possède aussi la 20th Century Fox, distributeur de Slumdog Millionaire. Le père a tenté de démentir malgré les preuves de la négociation filmée en vidéo.

Il était dans "le nez" des médias depuis qu'il s'était plaint de n'avoir pas pu bénéficier financièrement du succès de sa fille, alors que la production a versé des fonds à un trust pour assurer l'éducation de la petite fille et son logement.

Carell, Fey, Franco et Wahlberg ont rendez-vous dans Date Night

Posté par vincy, le 19 avril 2009

Shawn Levy n'attendra pas le résultat de la suite d'Une nuit au musée (avec Alain Chabat en Napoléon) pour se lancer dans son prochain film. Pour lui, il s'agit de capitaliser sur sa réputation de faiseur de hits. Sa première Nuit au musée a rapporté 575 millions de $ dans le monde, le remake de La Panthère Rose, malgré sa nullité, a récolté 160 millions de $ et Treize à la douzaine a cumulé 190 millions de $ (dont les deux tiers aux Etats-Unis).

Il a donc mis en route deux productions et annoncé deux autres projets. Le plus avancé de tous est Date Night, scénarisé par Josh Klausner, à qui l'on doit les scripts de Shrek le Troisième et Shrek 4. Il a finalisé son casting. Autour de Steve Carell (Max la menace, Little Miss Sunshine) et Tina Fey (irrésistible comique télévisée, connue pour ses parodies de Sarah Palin), il a rassemblé James Franco (Spider-Man, Harvey Milk), Taraji P. Henson (la mère adoptive de Benjamin Button) et surtout Mark Wahlberg, jusqu'à présent assez à l'écart des comédies.

Levy a aussi en projet The Hardy Men, avec, une fois de plus Ben Stiller. Mais Stiller et Levy vont d'abord devoir faire la promotion d'Une nuit au Musée 2 (Bataille au Smithonian), qui sort mondialement entre le 20 et le 23 mai prochain.

17 ans encore : hélas, pas assez « Efronté »

Posté par vincy, le 18 avril 2009

17again.jpg « Tu es trop précieux pour être promu. »

L'histoire : Mike O'Donnell a 37 ans, nage dans un divorce qu'il ne voulait pas, n'a aucune autorité sur ses deux adolescents, et n'a pas eu la promotion qu'il estimait mériter après tant d'années de bons résultats. Il vit donc chez son meilleur ami, milliardaire grâce à ses logiciels informatiques, mais complètement barré, croyant vivre dans un monde de science fiction. Par un mystérieux sortilège, il devient du jour au lendemain Mike O'Donnell, beau gosse de 17 ans, doué en basket-ball... Il se décide à ne plus répéter ses erreurs, ses choix, mais en fait va être conduit à réparer tout ce qu'il a détruit... Il devient l'ami de sa femme, le plus proche confident de son fils, et la cible séductrice de sa fille.

Notre avis : Trop prévisible avec ses grosses ficelles, cette comédie se laisse regarder grâce à son rythme. Lointain cousin de Big, anecdotique sur le fond comme sur la forme, 17 ans encore n’a que deux choses à réaliser : séduire les fans de Zac Efron et véhiculer sa morale conservatrice.

Commençons par Zac. Dès la première scène, il fait des paniers, torse nu, luisant de sueur, musclé, allumeur. D’ailleurs il sait tout faire : danser avec les Pom Pom Girls, s’exhiber (en short, restons décent) devant son public conquis le consacrant dieu vivant du Lycée. Puis l’histoire bascule, la gloire disparait, il devient vieux con et loser. Bref il a les traits de Matthew Perry. Là, le spectateur se dit : si Zac Efron devient Matthew Perry, en effet, c’est un loser (qui n’existe qu’à travers son personnage dans Friends, ce qui commence à dater). Ne parlons pas du physique de l’acteur. Imaginez le jeune playboy frimeur devenu beauf gras du bide… Non vraiment, on ne souhaite pas ça même à une tête à claques. Le jeune comédien mérite mieux.

Car le film, hélas, préfère emprunter la voie moraliste au délire subversif. Plus confortable de prôner l’abstinence que de rejouer Le Lauréat ou de lui faire commettre un inceste malgré lui. L’amour se doit d’être unique, une valeur plus forte que toute réussite personnelle ou professionnelle, etc… Cela nous emmène à un final attendu et surjoué, avec musique au piano et yeux rougis par les larmes.

Pour le reste, le divertissement est plaisant, avec des seconds-rôles distrayant. Le passage dans le monde parallèle est peu inspiré pour nous marquer. Il nous conduit dans un univers un peu binaire, opposant les adultes qui ne grandissent pas (fans de SF) et ceux qui déclinent très vite après l’adolescence (mais qui ont la cool attitude). Autrefois âge ingrat, il a surtout mué en cible glorieuse des producteurs. Après Risky Business et Ferris Bueller, 17 ans encore nous apprend que si l’on doit refaire sa vie et la réussir ce n’est que dans le but d’être un bon père et un bon mari. La mèche faussement sage, le sourire craquant, Zac Efron devient alors une publicité pour un American Way of Life complètement ringard.

Jacques Tati privé de sa célèbre pipe

Posté par MpM, le 17 avril 2009

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Ca commence à devenir une habitude ! Après entre autres Jean-Paul Sartre et André Malraux, c'est au tour de Jacques Tati d'être victime d'une application bête et méchante de la fameuse Loi Evin contre le tabac. Le célèbre réalisateur, qui fait l'objet d'une exposition à la Cinémathèque française, s'affiche dans les couloirs du métro parisien avec, en lieu et place de sa célèbre pipe, un jouet pour enfant ! Propagande ambulante pour le tabac, Monsieur Hulot ? Déjà, dans les films, sa pipe n'était jamais vraiment allumée : comment savoir si l'on n'avait pas tout simplement affaire à un ancien fumeur ayant gardé l'habitude de l'objet plus que du produit lui-même ? Et puis Monsieur Hulot se déplace en solex, ce qui en fait un modèle de vie saine et sportive !

Non, décidément, les "censeurs" (les services juridiques de la Ratp) sont allés trop loin dans l'application du sacro-saint principe de précaution. Claude Evin, auteur de la fameuse loi contraignant la publicité sur le tabac, a déclaré que cette polémique était "ridicule" sur France Info : "L'objet de la loi de santé publique que j'ai fait adopter, c'est d'interdire la propagande et la publicité directe et indirecte". Dans ce cas, "on n'est pas dans cette situation de publicité indirecte, il s'agit d'un patrimoine culturel qui s'inscrit dans notre culture cinématographique". En outre, "la cinémathèque n'a aucun lien avec une industrie du tabac".

Laquelle Cinémathèque a d'ailleurs de son côté refusé toute réécriture de l'histoire : puisque Monsieur Hulot ne se sépare jamais de sa pipe, hors de question de la gommer ou de la remplacer par quoi que ce soit d'autre sur le matériel promotionnel ou le catalogue. De toute façon, au milieu de l'exposition traîne une immense pipe... inratable.

A priori, l'affiche qui annonce le retour du personnage sur nos écrans (Les vacances de Monsieur Hulot resort en version restaurée le 1er juillet prochain) devrait suivre le même chemin. Ouf ! On se demande toutefois ce qui aurait le plus surpris Jacques Tati lui-même : qu'on l'ampute de ce symbole hulotien ou que sa pipe devienne le symbole du combat contre le politiquement correct ?

Twilight : Michael Sheen, roi des Vampires

Posté par vincy, le 16 avril 2009

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C'est la star britannique qui monte. A 40 ans, Michael Sheen enchaîne les tournages, et s'offre le luxe d'en rajouter un.

Il fut interviewer télévisé dans Frost/Nixon, Premier Ministre anglais dans The Queen,  futur Lapin blanc chez Burton dans Alice au pays des merveilles, loup-garou dans la saga Underworld... et il sera désormais vampire dans le deuxième épisode de Twilight, Tentation (New Moon) . En effet il vient d'être choisi pour incarner le chef des Volturi, une dynastie de vampires italiens qui convoitera la belle Kristen Stewart.

Le tournage commence ce mois-ci, pour une sortie américaine bloquée au 20 novembre.

BIFFF 2009, du sang pour bébé et des femmes pour Coffin Joe

Posté par denis, le 16 avril 2009

zedocaixo.jpgAprès un week-end plein de cauchemars, de course poursuite, de stoïcisme et d’échardes pour les non invités du Festival du film fantastique de Bruxelles, ce début de semaine nous a convié à quelques beaux morceaux de bidoches prénatales et post-natales, pour terminer dans la progéniture d’un vieux maître du grand guignol.
Un des grands problèmes du cinéma de genre, tout comme le cinéma en général d’ailleurs, est de parvenir à faire du neuf avec du vieux sans que cela sente trop le réchauffé. Et même si le talent est là, que la photographie est travaillée et que la caméra se met au service de l’histoire, la sensation d’avoir déjà vu ce film prédomine sans qu’il soit possible de s’en détacher. Ainsi de No-Do, très beau film espagnol autour d’une maison hantée, d’une femme hystérique et d’un complot catholique, surfant sur une esthétique proche de celle de L’orphelinat et des films de Guillermo del Toro. Mélange habile d’épouvante old school et d’effets numériques dernier cri, No-do ne parvient pas toutefois à se détacher de ses modèles malgré un gros travail sur l’image, mention toute particulière aux « images d’archive » saisissantes et nauséeuses. Le spectateur est pris à sursauter, mais l’histoire a déjà été rabattue maintes fois. Bref, encore un film qui aurait du voir le jour il y a dix ans. Même problème d’originalité mais pour des raisons différentes avec Visions de Luici Cecinelli.

Visions sans grâce et Grace bien vu 

Commençant comme un film d’action pour verser dans le thriller psychologique, Visions souffre d’un mélange trop voyant de Seven pour l’aspect profiler et de Saw pour l’idée des tortures. Le problème est encore plus accentué quand il pompe sans vergogne le twist de L’étrangleur de Boston, tandis que l’on peut découvrir l’identité du tueur au bout de 20 minutes.
On passera rapidement sur The stranger, film où il ne se passe rien, sur Outlander, gentil divertissement d’héroic-fantasy, et sur Red, adaptation éponyme du roman de Jack Ketchum calibré malheureusement pour la télévision, pour s’attarder sur ce qui reste les pelloches les plus intéressantes du festival jusqu’à aujourd’hui. Premier film avec un très petit budget filmé en bêta, Grace, réalisé par Paul Solet, brille par son histoire à fleur de peau d’une mère se cloîtrant dans sa maison afin de nourrir son enfant a priori mort-né. Minimaliste dans son traitement, le réalisateur se focalise sur son héroïne et raréfie les scènes sanglantes pour d’autant plus d’efficacité, Grace instaure un malaise palpable comparable à celui éprouvé à la vision de Dans ma peau. Par son ambiance post-traumatique, sa thématique organique et sa radicalité, on ne révélera pas la manière qu’à la mère de nourrir son enfant, ce long métrage tient le haut du pavé et prouve encore une fois qu’une bonne histoire et un savoir-faire sont les deux ingrédients pour un film réussi.

La dernière perle en date jusqu’aux prochaines projections est à chercher du coté du Brésil avec le retour à peine croyable de José Mojica Marins et son personnage de Coffin Joe, tueur-sorcier illuminé torturant et baisant à tout va. Quarante après Cette nuit ton âme m’appartiendra, le brésilien remet le couvert pour son plus grand plaisir avec Embodiment of evil, endossant sans complexe et sans se préoccuper de son grand âge le même déguisement pour terroriser la population. A mi-chemin entre Jodorowsky pour le mysticisme, Clive Barker pour le sadisme et Jess Franco pour les magnifiques créatures dénudées et torturées, JMM donne dans le surréalisme sauvage avec une joie communicative. Ce nouvel opus devrait sans nul doute rejoindre le statut culte de ses précédentes œuvres. En attendant son prochain retour dans quarante ans !

Vont arriver ces jours prochains le nouveau Star Trek, grand ratage, Flawless avec le grand Michael Caine, et le remake de La dernière maison sur la gauche. A suivre…