Posté par vincy, le 10 juillet 2008
Sur tous les vols à l'intérieur des Etats-Unis, US Airways, cinquième compagnie aérienne américaine, il n'y aura plus de cinéma. Régime spartiate : on paye déjà les cacahuètes, il faudra en plus songer à prendre son lecteur DVD sur les longues traversées aériennes. Mesure d'économie selon la compagnie (le système vidéo pèse 250 kilos) qui l'appliquera dès novembre, avant le week-end de Thanksgiving.
La société ne désespère pas de réintroduire un système de projection par fibre optique, et carte de crédit. Le film serait ainsi payant. Sinon vous pouvez toujours prendre un livre ou un i-Pod pour passer le temps...
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Posté par Morgane, le 10 juillet 2008
Eh oui, Paris Cinéma, ce n’est pas que pour les grands. Dans le festival, la partie Paris Cinémômes s’adressent aux bouts d’chou (sans pour autant laisser les adultes complètement de côté) et a pour but de montrer des films aux enfants et non pas des films pour enfants, grosse différence.
Mercredi après-midi se tenait une avant-première de Komaneko le petit chat curieux (neko signifiant chat en japonais). Pour l’occasion, la chanteuse Enzo Enzo (photo), marraine du Paris Cinémômes de cette 6ème édition, était présente.
un univers féérique
Tsuneo Goda, cinéaste venu de l’univers de la publicité, réalise ici un film tourné en « stop-motion ». Il a donc filmé image par image des marionnettes articulées, créant ensuite le mouvement en les assemblant. Les personnages et le décor sont faits de carton, feutrine et divers tissus. Le film, quasiment sans dialogue, enchante par sa bande-son extraordinaire traduisant à elle seule un univers enfantin féérique.
A l’image de son réalisateur, Komaneko est passionné par le cinéma et veut faire un film. Il crée ses marionnettes, filme la forêt etc… A travers cinq courts métrages (The first step, Hands on camera, Koma and Radi-bo, Radi-bo’s battle et Real friends), Komaneko entraîne petits et grands dans un monde rempli d’humour, de tendresse et à l’imagination débordante.
Aux rires des enfants présents dans la salle, ces derniers semblaient plus que ravis par le petit chat roux. Le seul son sortant de sa bouche était un « gna-gna » repris en chœur par les enfants. La bande sonore est de toutes façons tellement riche que le manque de paroles ne fait absolument pas défaut.
Une vraie réussite
Par la suite, le studio des Ursulines qui accueille Paris Cinémômes, a projeté Nausicaä de la vallée du vent, deuxième long métrage d’un des plus grands maîtres de l’animation, Hayao Miyazaki. Afin de suivre leur programme célébrant la nature, les programmateurs ont choisi d’inclure ce Miyazaki en particulier car, contrairement à Princesse Mononoké par exemple, dans Nausicaä de la vallée du vent, la nature et l’humain ne sont pas en confrontation mais plutôt dans la coopération afin de retrouver l’harmonie.
Un petit bijou qui, plus de 20 ans après, n’a pas pris une seule ride !
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Posté par vincy, le 10 juillet 2008
D'habitude on nous prend nos portables; pour une fois, point de méfiance technologique vis-à-vis des journalistes. Mais un contrat (de confiance) à signer entre Warner et les sites internet. Ne pas parler de Batman The Dark Knight avant sa sortie américaine le 18 juillet.
Bizarrement, on pourrait s'insurger mais le procédé est plutôt respectueux. C'est toujours mieux que de nous prendre pour des pirates en puissance même avec un mobile qui n'a plus qu'un mega d'espace libre. L'embargo n'est que d'une semaine après tout. Et le film ne sort que dans un mois en France. Cela ne fera donc pas une si grande différence... Quelque part quelle urgence y-a-t-il à frimer sur une avant-première?
De ce film de 2h27 avec quelques séquences filmées en IMAX, nous en dirons tout le bien qu'on en pense dans les semaines qui viennent. D'ici là on préfèrera vous dire pourquoi L'incroyable Hulk n'est pas incroyable ou Wanted pas si recherché...
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Posté par vincy, le 10 juillet 2008
Si le premier semestre s’est avéré très positif en termes de fréquentation pour le cinéma français, c’est bien la seconde partie de l’année qui pourrait doucher les enthousiasmes. Rappelons-nous l’an derniers les fiascos de l’automne, au premier rang duquel le film de jean-Jacques Annaud.
Car sur les dix plus gros budgets sortant en 2008 – soit des films ayant coûté plus de 18 millions d’euros chacun – seulement quatre sont déjà passés par les salles, et sont les mons chers : Les femmes de l’ombre (21,7 millions d’euros, 836 000 entrées)), Taken (19,4 millions d’euros, 1,01 million d’entrées), Disco (18,7 millions d‘euros, 2,43 millions d’entrées) et Seuls Two (18,4 millions d’euros, 507 000 entrées pour sa première semaine).
Les huit autres productions, toutes plus chères, vont connaître leur sort dans les prochains mois. C’est d’ailleurs la production la plus dispendieuse puisque Babylon AD (50,8 millions d’euros) ouvrira le bal le 20 août. Mr. Nobody (33 millions d’euros) ne devrait pas être sur les écrans avant 2009. Il est notable que les deux films les plus chers soient aussi ceux tournés en anglais, avec des têtes d’affiches étrangères. Pour Faubourg 36 (28 millions d’euros) et Agathe Cléry (22,3 millions d’euros), le succès en salles n’est pas crucial. La télévision peut jouer les pompiers en cas de résultats décevants. En revanche, en cas de flop monumental, Barratier et Chatilliez devront sans doute apprendre la modestie financière pour leur film suivant.
Le plus gros risque reste cependant du côté de chez Pathé. Leader des distributeurs grâce à un premier semestre exceptionnel (Les ch’tis, Astérix 3, Into the wild, les César de la Graine et le Mulet), la société récemment déménagée rue Lammenais va devoir rentabiliser 45 millions d’euros répartis dans le diptyque autour de la vie de Mesrine. L'instinct de mort scellera le destin du projet. Lors du dernier Marché du Film à Cannes, le film s’est très bien prévendu, partout dans le monde. Mais l’on sait qu’un coup fatal du box office pour le premier épisode ne permettrait pas au second de s’en sortir complètement vivant.
Avec 150 millions d’euros concentrés sur cinq films, le second semestre est celui de tous les dangers. Sans doute le salut viendra-t-il des productions d’envergure moyenne sur lesquelles, hélas, on mise de moins en moins.
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