Le Studio des Ursulines (Paris), récompensé par le CNC pour son site Internet dédié au jeune public Benshi.fr mis en ligne il y a trois ans, va lancer son offre de vidéo à la demande le 8 novembre pour 4,99 € par mois.
La plateforme Benshi Studio permettra d'accéder à 50 films et 50 courts-métrages destinés au jeune public , soit "toutes les pépites de l’animation à destination des 3 -11 ans". Les films resteront accessibles en téléchargement hors-ligne, pendant toute la durée de l’abonnement. La plateforme est disponible sur tous les écrans.
Pour pouvoir lancer cette offre, le cinéma parisien avait fait appel à une campagne de financement participatif qui a attiré 650 donateurs pour un montant total de 23 000 €.
Les deux directeurs du cinéma Adrien et Louis-Paul Desange veulent "transmettre l’amour du cinéma aux plus jeunes, éveiller leur curiosité et leur ouverture sur le monde, se fabriquer un imaginaire curieux, enthousiaste, lumineux à travers un choix de films adaptés à chaque âge." Le communiqué précise qu'on y trouvera "Des films sélectionnés pour leurs qualités artistiques, culturelles et émotionnelles avec une attention portée à leur fabrication et aux valeurs qu’ils défendent ainsi qu’une grande vigilance à déterminer les âges à partir desquels les enfants peuvent découvrir certaines œuvres."
Plusieurs critères son retenus:
• Les qualités cinématographiques, picturales, de mise en scène, d'interprétation.
• La capacité des films à susciter l'empathie du spectateur pour des personnages, un destin, une histoire, mais aussi à déclencher sa curiosité, et ouvrir sur des mondes qu'il ne connaît pas forcément.
• La singularité, chez Benshi nous soulignons ce qui rend chaque film unique
• La longévité, c’est-à-dire ces films qui traversent les époques sans jamais prendre une ride
On y trouvera ainsi Kirikou, Le chant de la mer, Mia et le migou, Le garçon et le monde, Popeue, Peau d'âne, Le cirque, Wadjda, La balade de Babouchka, Lettre à Momo....
Pour sa deuxième édition, le Prix de la salle innovante a été remis par le CNC au congrès de la FNCF à Deauville. Cette année, c'est le lauréat est le Studio des Ursulines, situé dans le quartier latin à Paris, qui a reçu le Grand prix. Une salle monoécran spécialisée dans le jeune public, qui a innové avec son site web de recommandation de films art et essai pour le jeune public, Benshi. La particularité est qu'il met en réseau 130 salles de cinéma partenaires.
Le CNC dote le lauréat d’une campagne de communication de 10000 €.
Benshi, lancé début 2016, est actuellement en campagne de financement participatif sur Kiss Kiss Bank Bank pour lancer sa plateforme VàD, Benshi studio. A la recherche de 20000€, ils ont déjà récolté 15500€ grâce à plus de 400 contributeurs.
Créée en 1925 et ouverte en 1926, la salle de la rue de Ursulines projetait des films d'avant-garde et est devenue la première salle spécialisée dans les films art et essai. Il s'est orienté vers le public jeune en 2003?
Trois mentions spéciales ont été décernées: le CGR Les Minimes de La Rochelle pour ses salles premium, le Pandora d’Avignon pour son Frames Vidéo Festival dédié à la culture numérique en ligne, et le Grand Palace des Sables-d’Olonne pour son ouverture aux entreprises et aux écoles.
La cérémonie de remise des prix de la 18e conférence annuelle d'Europa Cinémas (21-24 novembre), a vu la consécration d'un exploitant français pour ses initiatives auprès du jeune public.
C'est à Athènes que le Studio des Ursulines s'est vu décerné le prix Europa Cinemas de la meilleure action jeune public dans le cadre de sa 18e réunion annuelle. Portée par Florian Deleporte, directeur et programmateur, et Louis-Paul Desange, gérant, cette salle, située dans le quartier latin à Paris, se spécialise depuis 11 ans dans les programmations à destination d'un public jeune, ciblant un panel large allant des tous petits jusqu’aux lycéens. Un choix éditorial qui se repose sur de nombreux ateliers en rapport avec les séances, ainsi que l'emploi d'un médiatrice culturelle spécialisée à temps plein. Sur les 33 000 entrées enregistrées par le cinéma en 2012, près de 9 000 étaient issues de séances scolaires, sans compter les entrées familiales.
Depuis mars 2003, la programmation du Studio des Ursulines est majoritairement destinée en journée à l'Art & Essai jeune public, et en soirée au cinéma d'animation et/ou à des rencontres type ciné-club. Ce sont ces différentes actions, qui visent à attirer les jeunes dans les salles obscures, qui ont permis à se dernier de recevoir le prix Europa Cinemas.
En outre, la cérémonie de remise des prix a vu la consécration de Tiina Teras, la programmatrice estonienne de Kino Artis, à Talinn, qui reçoit, quant à elle, le prix de la meilleure programmation. Quant au prix du meilleur entrepreneur, il a été décerné à l'entreprise de distribution et d'exploitation espagnoles Golem Cinemas.
Par ailleurs, 16 films européens ont été projetés en avant-première au Cinemax Nana d'Athènes durant cette conférence. Deux d'entre eux ont été honorés d'un prix :
Ida de Pawel Pawlikowsky a reçu le Coup de cœur 2013 des exploitants et qui sera projeté à Sundance en janvier 2014
Circles de Srdan Golubovic s'est vu attribué une mention spéciale
La conférence à réunit près de 600 professionnels, majoritairement des exploitants mais aussi des distributeurs, producteurs et exportateurs, issus de 47 pays différents.
Les débats ont majoritairement porté sur l'avenir de la salle de cinéma, le renouvellement du public, les nouvelles offres et concepts novateurs destinés aux salles avec l'avènement du numérique et des nouveaux moyens de communication.
"Les exploitant ont rappelé que les salles de cinéma ne sont pas seulement la première fenêtre d'exposition des films, mais surtout des lieux sociaux et créatifs, qui donnent leur véritable dimension aux films grâce à de multiples initiatives afin d'attirer tous les publics, et les jeunes en priorité", précisent les organisateurs.
Aujourd’hui, vendredi 12 juin, s’est tenue la conférence de presse du festival Paris Cinéma, dans les salons de l’Hôtel de Ville, en présence de Bertrand Delanoë, Charlotte Rampling et Christophe Girard. La septième édition se déroulera au cœur de la capitale du 2 au 14 juillet. Paris Cinéma présentera douze longs métrages (douze nationalités diverses dont sept sont des premiers films) en compétition ainsi que dix-sept courts.
Pour les impatients pressés de voir certains films avant tout le monde, de nombreuses avant-premières (dont certains films présents sur la Croisette) seront à l’affiche : le longtemps retardé Bancs publics (Versailles Rive droite), un de nos coups de coeur récent Taking Woodstock, le très attendu Public Enemies, la Palme d'or Le ruban blanc ...
Michael Mann, Johnny Depp et Marion Cotillard...
Réalisateurs-rices, acteurs-rices et autres personnalités du monde du 7ème Art viendront également fouler les tapis du festival. On pourra, entre autres, voir Bruno Podalydès, Alain Cavalier, Elia Suleiman, Claude Miller, Elsa Zylberstein, Antoine de Caunes ainsi que le duo Guillaume Canet et Emir Kusturica (devant et non derrière la caméra) pour le film L’Affaire Farewell. Paris Cinéma aura des allures de grand festival international avec l’équipe star du film Public Enemies : Michael Mann, Johnny Depp et Marion Cotillard…
Cette année on rendra hommage à Claudia Cardinale (rétrospective à l’Arlequin, rencontre avec l’actrice à la BnF et exposition de photographies au Bon Marché), Jean-Pierre Léaud (rétrospective et rencontre), Tsaï Ming-Liang (intégrale de ses huit films à l’Auditorium du Louvre, masterclass avec le réalisateur à la BnF), Lluis Minarro (producteur espagnol) et Naomi Kawase (réalisatrice japonaise).
Après les Philippines l’année dernière, la manifestation accueille cette année la Turquie (puisque ce sera, de juillet 2009 à mars 2010, la Saison de la Turquie en France) avec un hommage particulier à Nuri Bilge Ceylan, un coup de projecteur sur Reha Erdem et Yesim Ustaoglu, la présentation de nombreux longs et courts métrages, des regards croisés Allemagne-Turquie et une nuit des Super-héros turcs.
Une nuit des Super-héros turcs...
Mais l’édition 2009 est également l’occasion d’innover. Aussi, Paris Cinéma ouvrira par cinq nuits dans divers cinémas parisiens (dans la nuit du 4 juillet). Au Nouveau Latina se tiendra "La Nuit des Comédies Sexy d’Asie", le Max Linder accueillera "La Nuit des Super-Héros Turcs" tandis que le Champo ouvrira ses portes à "La Nuit des Geeks" (la nouvelle comédie US), le Studio des Ursulines consacrera sa "Nuit à l’Animation Japonaise" et le Cinéma du Panthéon fera la part belle à "Russ Meyer". Une brocante cinéma se tiendra le 11 juillet sur le parvis du MK2 Bibliothèque et sera ouverte, aussi bien aux professionnels qu’aux particuliers. On pourra y trouver des affiches anciennes, des DVD, des revues, des photos de tournage etc…
Enfin, cette fête du 7e Art fermera ses portes en fanfare le 14 juillet. Pour ce, la halle du 104 se transformera en salle obscure et accueillera un ciné-concert, projetant Oyuki la vierge de Kenji Mizoguchi accompagné par Francis et ses peintres et les chanteuses japonaises Emiko Ota et Mala Barouh. La soirée se transformera ensuite en bal populaire orchestré par Helena Noguerra.
Eh oui, Paris Cinéma, ce n’est pas que pour les grands. Dans le festival, la partie Paris Cinémômes s’adressent aux bouts d’chou (sans pour autant laisser les adultes complètement de côté) et a pour but de montrer des films aux enfants et non pas des films pour enfants, grosse différence.
Mercredi après-midi se tenait une avant-première de Komaneko le petit chat curieux (neko signifiant chat en japonais). Pour l’occasion, la chanteuse Enzo Enzo (photo), marraine du Paris Cinémômes de cette 6ème édition, était présente.
un univers féérique
Tsuneo Goda, cinéaste venu de l’univers de la publicité, réalise ici un film tourné en « stop-motion ». Il a donc filmé image par image des marionnettes articulées, créant ensuite le mouvement en les assemblant. Les personnages et le décor sont faits de carton, feutrine et divers tissus. Le film, quasiment sans dialogue, enchante par sa bande-son extraordinaire traduisant à elle seule un univers enfantin féérique.
A l’image de son réalisateur, Komaneko est passionné par le cinéma et veut faire un film. Il crée ses marionnettes, filme la forêt etc… A travers cinq courts métrages (The first step, Hands on camera, Koma and Radi-bo, Radi-bo’s battle et Real friends), Komaneko entraîne petits et grands dans un monde rempli d’humour, de tendresse et à l’imagination débordante.
Aux rires des enfants présents dans la salle, ces derniers semblaient plus que ravis par le petit chat roux. Le seul son sortant de sa bouche était un « gna-gna » repris en chœur par les enfants. La bande sonore est de toutes façons tellement riche que le manque de paroles ne fait absolument pas défaut.
Une vraie réussite
Par la suite, le studio des Ursulines qui accueille Paris Cinémômes, a projeté Nausicaä de la vallée du vent, deuxième long métrage d’un des plus grands maîtres de l’animation, Hayao Miyazaki. Afin de suivre leur programme célébrant la nature, les programmateurs ont choisi d’inclure ce Miyazaki en particulier car, contrairement à Princesse Mononoké par exemple, dans Nausicaä de la vallée du vent, la nature et l’humain ne sont pas en confrontation mais plutôt dans la coopération afin de retrouver l’harmonie.
Un petit bijou qui, plus de 20 ans après, n’a pas pris une seule ride !