Yogi l’ours (3D) : plus nounours que dangereux

Posté par Claire Fayau, le 7 février 2011

"- Je suis comme une espèce sans qualification !"

L’histoire : Rien à voir avec un maître de yoga ou une légende asiatique. Pensez plutôt dessin animé. Un ours portant cravate et chapeau, et qui parle. un ranger qui lui court après. Des paniers de pique-nique qui disparaissent. Voilà, vous y êtes ! Dans cette adaptation du cartoon américain de Hanna- Barbera, Yogi ( voix de Dan Aykroyd) est un ours glouton, voleur de pique -nique. Il vit heureux avec son ami l'ourson Booboo (Justin Timberlake !)  dans le parc de Yellowstone (pardon: "JellyStone" , qu'on pourrait traduire par la "pierre à bonbon"), jusqu’à ce que l'horrible maire de la ville décide de détruire le  parc.

Notre avis : Certes ce n'est qu'un bon moment qui nous permet de retomber en enfance. Le réalisateur, Eric Brevig, a déjà fait de la 3D (l'édulcoré Voyage au centre de la Terre 3D). Ici, les deux ours et la tortue sont dans une 3D plutôt réaliste  et s’intègrent assez bien avec les acteurs (dont la merveilleuse  Anna Faris), à l'instar d'un Roger Rabbit, d'un Space Jam ou d'un Garfield. Mais le relief apporte peu, et la 2D nous semble une fois de plus suffisant.

Le film plaira aux enfants, les parents apprécieront les messages positifs et éculés - il faut rester soi-même ; rien de sert de courir,  il faut partir à point ; les méchants seront punis... - les paysages néozélandais sans Hobbits, et l'humour, avec un regard nostalgique (passéiste?) sur la série originale de Hanna Barbera.

L'histoire d'amour  entre deux écolos un peu "dans leur monde" -  un  Ranger et une documentariste - ne casse pas deux pattes à un Ours mais n'a rien de déplaisant. C'est gentil, distrayant avec un happy end de rigueur. Mais, adultes, prenez garde, n'attendez pas de second degré. Bref Yogi n'a pas dépasser la classe biberon (au miel).

À noter que nous avons droit, une fois de plus, en bonus à un épisode de Bip bip et le coyote : c'est toujours le meilleur moment de la projection.

Ciné Junior prime le film suédois Sebbe du cinéaste iranien Babak Najafi

Posté par Claire Fayau, le 7 février 2011

Le festival Ciné Junior du Val de Marne s'est terminé avec une classique remise de prix, dans une ambiance bon enfant, au Kosmos de Fontenay- sous-Bois.

Palmarès

  • Grand Prix Ciné Junior

Julie Bertucceli, réalisatrice de Depuis qu’Otar est parti et L'arbre, Jean-Luc Fromental, Valentin Rebondy et Denis Walgenwitz ont remis le Grand Prix du Jury Ciné Junior à Sebbe, film suédois de l’iranien Babak Najafi,  qui avait déjà gagné le Prix du meilleur premier film à la Berlinale 2010.

  • Le Prix CICAE fut décerné à Los colores de la  Montana.
  • Prix du Jeune Public

Les classes de collèges du Jury  ont choisi de récompenser , à la quasi unanimité, le très moderne Fleurs du Mal de David Dusa. Une histoire d'amour franco iranienne via les réseaux sociaux. A noter que le jeune acteur des Fleurs du Mal est venu en fin de cérémonie rencontrer les jeunes du jury. Ce film a aussi gagné le prix "Passeurs d'images".

La classe de CM1 de Vitry sur Seine et  une classe de  4e  ont  carrément préféré élire Soul boy, un film  aux thématiques tout aussi adultes (SIDA, pauvreté)  avec une touche de poésie et de mythologie . L'histoire d'une jeune garçon partant à  la recherche de l'âme de son père , à travers le  bidonville de Kibera, au Kenya.Le jury de Passeurs d'images a attribué une mention coup de  coeur à ce film.

  • Le prix du festival "Du grain  à démoudre", jury de jeunes de 12  à 25 ans, venus spécialement de Normandie, revient  à Pudana
  • Prix du public  3/6  ans, 7/10 ans et 11 ans et  plus. 3/6 ans : Sous un coin de ciel bleu ; 7/10 ans :  The Cow Who Wanted  To Be A Hamburger de Bill Plympton ; 11 ans  et plus: Dounouia, la vie.

Carte blanche à Jean Luc Fromenthal, écrivain et membre du jury Cinéjunior, avait sélectionné deux courts très drôles, auxquels il a participé en tant que scénariste :

  • Loulou et autres loups, de Serge Elissalde (U) . L'histoire d'un louveteau qui se sent plus lapin que loup... Avec la voix de Lorant Deutsch
  • Un  amour de télés de Denis Walgenwitz :  Un homme-télé (la tête de Christophe Salengro) qui s'ennuie chez sa propriétaire tombe amoureux de  la  télévision (la tête d'Aurélia Petit) du voisin  d'en face...

Colin Firth et Cameron Diaz dans un remake écrit par les Frères Coen

Posté par vincy, le 7 février 2011

Le remake d'Un Hold-Up extraordinaire (Gambit) créera un duo inédit : l'Oscarisable Colin Firth (Le discours d'un roi) et l'hollywoodienne Cameron Diaz, reprendront les rôles de Michael Caine et Shirley McLaine . Le tournage démarrera au printemps à Londres sous la direction de Michael Hoffman. Ce scénario écrit par les frères Coen raconte l'histoire d'un vendeur de tableaux, qui, allié à une championne de rodéo, va essayer d'arnaquer un collectionneur en lui faisant acheter un faux Monet.

Dans le film de 1966, signé Ronald Neame, Shirley McLaine était enrôlée pour le casse car elle était le sosie parfait de la défunte femme du collectionneur, dont il ne reste qu'un précieux buste, objet de convoitise du voleur. Le trouble de la ressemblance perturbe le veuf, milliardaire reclus, inconsolable mais pas dupe.

Joachim Lafosse enrôle Tahar Rahim et Émilie Dequenne

Posté par vincy, le 7 février 2011

L'un des cinéastes belges les plus prometteurs, Joachim Lafosse (Élève libre, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs, Nue propriété, en compétition à Venise), commencera le tournage en Belgique et au Luxembourg de son cinquième long métrage en novembre. Nos enfants (anciennement Aimer à perdre la raison) réunira Tahar Rahim (Un prophète) et Émilie Dequenne (La fille du RER, Rosetta).

Le projet avait été annoncé lors du dernier festival de Cannes.