Star Wars : le retour de la princesse Leia, Luke Skywalker et Han Solo, et de nouveaux films

Posté par vincy, le 24 mars 2013

Mark Hamill Luke Skywalker Carrie Fisher Princess Leia Harrison Ford Han Solo Star WarsDisney a bien l'intention de rentabiliser son investissement de 4 milliards de $ : en rachetant Lucasfilm, le studio est décidé à transformer Star Wars en poule aux oeufs d'or.

Le 7e épisode de la saga est toujours prévu pour l'été 2015, malgré des retards avoués dans le développement du film. Le studio compte bien est le leader annuel avec, en plus, la sortie de The Avengers 2, Ant-Man et du 5e Pirates des Caraïbes.

Le retour de la princesse Leia, Luke Skywalker et Han Solo

Le 7e épisode sera réalisé par J.J. Abrams (lire notre actualité), qui a déjà relancé la franchise Star Trek. Les deux épisodes suivants sortiront en 2018 et 2021 a priori. George Lucas a annoncé récemment à Bloomberg Businessweek qu'il avait négocié (avant le rachat par Disney) avec Harrison Ford, Mark Hamill et Carrie Fisher pour qu'ils reviennent dans l'aventure. 30 ans plus tard, est-ce bien raisonnable? Mais Lucas a été trop précis : "nous étions à peu près en phase finale de négociation avant le rachat par Disney". Se rendant compte qu'il en avait trop dit, il a cependant ajouté : "Je ne vous dirai pas si les négociations ont abouti." Pourtant, Carrie Fisher, alias princesse Leia, avait un peu anticipé la déclaration de Lucas en clamant qu'elle reprendrait son rôle dans l'épisode 7. Ces couacs de communication ne font pas l'affaire de Disney qui souhaitait réserver la surprise aux fans. Du coup tout s'est emballé. Hamill a confirmé et même le discret Ford a confessé cette semaine que les pourparlers étaient bien avancés : "Je pense que c’est presque vrai. Je suis impatient d’y être. Ce n’est pas encore signé mais je pense que ça va arriver. C'est en train de se faire." On ne sait pas si ce seront des caméos, des seconds-rôles ou des personnages centraux...

Des spin-off écrits par le scénariste historique de la saga

Disney ne s'arrêtera pas là. Une nouvelle trilogie ne lui suffit pas. Le studio a demandé à Lawrence Kasdan et Simon Kinberg de travailler sur des spin-off, des films qui n'interagiront pas directement avec la trilogie Star Wars à venir, mais utiliseront la bible de la saga et certains personnages. Kasdan a été le scénariste de L'Empire contre-attaque et du Retour du Jedi tandis que Kinberg a écrit Sherlock Holmes et le futur X-Men. Ils consulteront Abrams pour scénariser ces films "indépendants".

Ce qui se traduira évidemment par davantage de produits dérivés pour les Disneystores et de nouvelles attractions pour les parcs Disney...

Les Inconnus préparent leur come-back avec la suite des Trois frères

Posté par vincy, le 23 mars 2013

C'était un autre siècle. Il y avait Les Nuls et Les Inconnus, formé par Didier Bourdon, Bernard Campan et Pascal Légitimus. Ces derniers, avec des sketches restés cultes pour une grande partie des Français, ont cartonné à la radio et sur scène dès les années 80 puis sur le petit écran dans les années 90. Au cinéma, en 1995, Les trois frères, leur premier film, avait séduit 6,67 millions de spectateurs (plus gros succès de l'année) et récolté un César de la meilleure première oeuvre.

Le trio prépare la suite de ce hit, sobrement intitulé Les Trois frères, le retour. Le tournage débutera en mai, produit par la Pan Européenne.

Bernard Campan, Didier Bourdon et Pascal Légitimus n'ont plus eut le droit d'utiliser le nom des Inconnus suite à un litige avec leur producteur/manager Paul Lederman. Cela ne les empêche pas de tourner ensemble : Le Pari (3,8 millions d'entrées, sans Pascal Légitimus), L'Extraterrestre (485 000 entrées, toujours sans Pascal Légitimus), Les Rois mages (2,3 millions d'entrées) et Madame Irma (600 000 entrées, sans Bernard Campan ce coup-ci).

Ils ont aussi suivi des itinéraires distincts. Bourdon a joué dans Fanfan la tulipe, Sept ans de mariage ou dans le prochain Riad Sattouf (Jacky au royaume des filles) et a connu un gros succès sur les planches avec la reprise de "La cage aux folles" ; Campan a dévié de la comédie avec Se souvenir des belles choses de Zabou Breitman et Le Cœur des hommes de Marc Esposito. Il restera fidèle à ces deux réalisateurs et se fera également remarqué dans Le Dernier pour la route de Philippe Godeau. Legitimus a surtout eu des seconds-rôles au cinéma ; il est resté populaire grâce à la série Camping Paradis sur TF1 et des pièces comiques sur les planches.

L’affiche du 66e Festival de Cannes sous le signe de l’amour

Posté par vincy, le 22 mars 2013

affiche cannes 2013 © agence bronxSous ses airs de "69, édition romantique", l'affiche du 66e Festival de Cannes allie le glamour atemporel et le pop psychédélique des sixties. Cannes 2013 sera donc un baiser de cinéma, une déclaration d'amour au 7e art, avec l'icône Paul Newman embrassant son épouse Joanne Woodward, "pris en photo sur le tournage du bien nommé A New Kind of Love (La fille à la casquette), de Melville Shavelson (1963)" comme l'indique le communiqué. Notons que le film se déroule à Paris.

Hommage à Newman disparu il y a 5 ans et "salut plein d’admiration à Joanne Woodward, sa femme et son interprète d’élection." Une affiche sous le signe de l'amour qui honore deux anciens prix d'interprétation du Festival (un cas unique dans le palmarès cannois). Under spell.

"Le Festival de Cannes les a accueillis en 1958 - année de leur mariage - en sélectionnant  en compétition Les Feux de l’été (The Long Hot Summer) de Martin Ritt, premier film qu’ils tournent ensemble" rappelle le Festival. L'acteur a reçu un prix d'interprétation pour ce film. Paul Newman reviendra sur la Croisette avec sa femme et muse  pour présenter De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites (The Effect of the Gamma Rays on Man-in-the-Moon Marigolds) (en compétition en 1973) et La Ménagerie de verre (The Glass Menagerie) (en compétition en 1987). Joanne Woodward sera récompensée d'un prix d'interprétation pour De l'influence des rayons gamma...

Paul Newman est également venu à Cannes pour promouvoir Exodus (hors compétition), La castagne (hors compétition) et Le Grand saut (en compétition).

Image digne de Vertigo, retravaillée par l'agence Bronx, qui vient de réaliser l'affiche du Salon du livre de Paris ainsi que l'affiche de Cannes l'an dernier, qui l'a insérée dans un décor cinétique, nous voici hypnotisée par cette spirale de l'amour, et avouons-le sous le charme. L'agence signe également un film d’animation de l’affiche, sur un remix du thème musical du Festival.

L’instant Court : Que fabriques-tu Sophie Letourneur ?

Posté par kristofy, le 22 mars 2013

Comme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après le court-métrage d’animation Skip, réalisé par Sarah Jolley , voici l’instant Court n° 105.

Parfois on pourrait déplorer qu’une quinzaine de nouveaux films sortent en même temps, des mercredis "encombrés" où les gros films attendus sur des centaines d'écrans laissent parfois peu de chances aux plus petits de rencontrer leur public. Pourtant cette semaine, c’est une belle diversité de choix sur les affiches : Mystery de Lou Ye, Queen of Montreuil de Solveig Anspach, La Religieuse de Guillaume Nicloux, Djeca Enfants de Sarajevo d'Aida Begic...

A côté de ces films, il y a aussi Les Coquillettes de Sophie Letourneur, cette réalisatrice de courts métrages qui a connu un joli succès d’estime avec son premier long-métrage La vie au Ranch. Les Coquillettes sort maintenant dans une combinaison modeste de seulement une vingtaine de cinémas, mais son tournage remonte déjà à l’été 2011 : à ce moment-là, elle imaginait qu’il prendrait plutôt la forme d’un moyen-métrage d’environ 45 minutes…

Voici donc Que fabriques-tu Sophie Letourneur ?, une discussion avec la réalisatrice qui remonte à juillet 2011, un mois avant le tournage des Coquillettes. Elle y explique notamment ses repérages à distance de lieux qu’elle ne découvrira en vrai qu’au moment de filmer. On y apprend aussi qu’elle demandera sur place à des inconnus de bien vouloir jouer des petits rôles, qu’elle n’a pas signé de contrat et que le budget du film est approximatif : "soit on y va et on le fait là, soit on ne le fait pas".

(A noter : il y a une introduction de 2 minutes avec le scénario avant l’intervention de la réalisatrice)

Voir la suite ici.

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait de Que fabriques-tu Sophie Letourneur

Occupy Méliès à Montreuil

Posté par vincy, le 21 mars 2013

greve au cinéma le meliesLes Socialistes sont embourbés dans le bocage nantais à cause d'un aéroport... Mais les Écologistes s'enlisent dans un autre conflit, politico-économico-culturel, à deux pas de Paris... Le Méliès, l'historique cinéma municipal situé à Montreuil, créé en 1897, a subit 46 jours de grève (seules les séances destinées aux scolaires étant maintenues) avant de rouvrir le 6 mars, avec le film d'Agnès Jaoui, Au bout du conte... Et au bout du compte, on assiste affligés à une guérilla juridique et médiatique entre une maire, l'ancienne ministre Dominique Voynet, et des artistes, employés municipaux et autres professionnels de la profession.

Voynet versus "La Diva"

Cependant la maire a gagné une bataille puisque la grève est terminée. Le bilan est lourd. Outre les trois salariés suspendus de leurs fonctions, le directeur artistique, Stéphane Goudet, "La Diva" selon Voynet comme le rapporte Le Canard Enchaîné, a été licencié : "manquement au devoir de réserve, insultes subliminales sur internet, non-dénonciation d'une irrégularité comptable et nuisance à l'image de la ville et du projet". Cela risque de coûter cher aux prud'hommes si aucun de ces motifs n'est juste. Depuis 2002 Goudet avait pourtant réussi à résister à la concurrence des multiplexes tout en conservant une programmation art et essai assez pointue et salutaire dans cette banlieue écartelée entre cités HLM et nouveaux lofts pour "bobos". Grâce à lui, le Méliès a vu défiler quelques uns des plus grands cinéastes du moment. "Stéphane Goudet a fait un travail exceptionnel et a subi un traitement honteux" raconte David Henochsberg, exploitant parisien.

143 000 € détournés selon la Mairie

Petit rappel des faits. Le 3 décembre 2012, la ville de Montreuil ordonne une "enquête administrative", présumant de dysfonctionnements dans la gestion du cinéma municipal. 143 000€ manqueraient dans les caisses selon la commune. Le 6 décembre Dominique Voynet saisit le procureur et porte plainte contre X pour "détournement de fonds publics" : caisse noire, double billetterie, ...  Tout cela devait être confidentiel, mais chaque parties a préféré s'envoyer ses arguments par voie de presse. De fausses accusations sont échangées au passage.

En février, le Trésor Public annonce qu'il manque 8 000 € (abonnements scolaires de la saison en cours). Soit 0 € en juin, puisque ces abonnements doivent être payés à la fin de l'année scolaire. On est loin de la somme totale évoquée par la mairie.

Mais la Ville évoque d'autres soucis de gestion : ainsi elle affirme que les séances dites non commerciales auraient généré 77 000 € de recettes, qui n'auraient pas été reversées dans les caisses de cinéma. Le Méliès se défend en arguant que la municipalité a gonflé le nombre de spectateurs allant voir des films expérimentaux ou autoproduits ou des documentaires sans distributeurs… Au mieux cela ne concerne finalement qu'une quinzaine de séances et une moyenne de 30 spectateurs payants (trois fois moins que le chiffre retenu par le rapport de la Mairie). Et le rapport confirme que les sommes étaient bien reversées dans les caisses.

Mais l'absurde va plus loin : tous les cinémas disposent du droit d'exonérer un spectateur (équipes de films, cartes professionnelles, cartes vertes des critiques, carte CICAE des exploitants, invités...). Mais en 2009, les élus municipaux ont révisé tous les tarifs du cinéma à la hausse, oubliant de mettre une exception sur cette "gratuité". Légalement, donc, les exonérations sont facturables au tarif d'un billet de cinéma, soit 58 000 € à récupérer. Ce serait une première et un non-sens total.

Pas un centime n'a été détourné selon le Méliès
Lire le reste de cet article »

Les sorties cinéma du 20 mars 2013

Posté par redaction, le 20 mars 2013

affiche mystery lou ye- Djeca Enfants de Sarajevo *** de Aida Begic (Bosnie, 1H 30) avec Marija Pikic, Ismir Gagula, Bojan Navojec. Sélectionné au Festival de Cannes 2012, mention spéciale du jury Un certain regard.

- Queen of Montreuil *** de Solveig Anspach (France, 1h27) - avec Florence Loiret-Caille, Didda Jonsdottir, Ulfur Aegisson, Eric Caruso, Samir Guesmi. En sélection à Venise 2012.

- Les Coquillettes *** de Sophie Letourneur (France, 1H15) avec Camille Genaud, Sophie Letourneur, Carole Le Page.

- Mystery ** de Lou Ye (Chine -1h38) - avec Hao Lei, Qin Hao, Qi Xi. Sélectionné au festival de Cannes 2012. 6 Asian Awards dont meilleur film. , Avertissement publics sensibles.

- La Religieuse ** de Guillaume Nicloux (France/Allemagne/Belgique, 1H54) avec Pauline Etienne, Isabelle Huppert, Louise Bourgoin, Agathe Bonitzer. En compétition à Berlin 2013.

- The place beyond the pines ** de Derek Cianfrance (USA -2h20) - avec Ryan Gosling, Bradley Cooper, Eva Mendes, Ray Liota.

- Warm Bodies ** de Jonathan Levine (USA, 1H37, épouvante, avertissement publics sensibles) avec Nicholas Hoult, Teresa Palmer, Analeigh Tipton, John Malkovich.

Et aussi :

- Sous le figuier de Anne-Marie Etienne (France, 1H32) avec Gisèle Casadesus, Anne Consigny, Jonathan Zaccaï - Nathalie, Christophe et Joëlle sont en pleine crise existentielle. Ils se retrouvent réunis autour de Selma, 95 ans et gravement malade. Au cours de vacances d'été avec la retraitée, ils comprendront que celle qu'ils pensaient aider à mourir, va les aider à vivre.

- Un p'tit gars de Ménilmontant de Alain Minier (France, 1h30) - avec Olivier Marchal, Smaïn, Catherine Marchal. Un homme sort de prison après avoir passé 15 ans derrière les barreaux et retrouve son quartier, celui de Ménilmontant, qui a complétement changé. Les règles aussi ont changé. Les truands font face à l’essor d’une délinquance extrêmement jeune.

- Love love love de Bruno Mercier (France, 1H28) avec Jean-Yves Lemoine, Alicia Roda, Albert Delpy - Fossoyeur et timide invétéré, Anti découvre que sa petite amie le trompe avec son patron. Incapable d'exprimer sa colère, il fait ses valises et prend la route, décidé à refaire sa vie.

- La Chute de la Maison Blanche de Antoine Fuqua (USA, 1H59) avec Gerard Butler, Aaron Eckhart, Morgan Freeman - Mike, ancien garde du corps du président des États-Unis, s'occupe désormais des basses besognes des services secrets. Lorsqu’un commando nord-coréen lance une attaque sur la Maison Blanche, prenant en otage le président américain et son fils, il se retrouve seul à pouvoir leur venir en aide.

- Le Cirque du Soleil 3D : le voyage imaginaire de Andrew Adamson (USA, 1H45) avec Matt Gillanders, Dallas Barnett, Lutz Halbhubner - L’univers du Cirque du Soleil avec les caméras développées pour Avatar.

- La Saga des Conti de Jérôme Palteau (France, 1H37, documentaire) avec Xavier Mathieu - Le 11 mars 2009, les 1 120 salariés de l’usine de pneumatiques "Continental" de Clairoix reçoivent leur lettre de licenciement. Sous le nom des "Conti" , il se battent sans être sûrs de gagner. Mais celui qui ne se bat pas a déjà perdu.

- Spectres de Sven Augustijnen (Belgique, 1H44, documentaire) - Cinquante ans après son assassinat, Patrice Lumumba, premier ministre du nouveau Congo indépendant, revient hanter la Belgique.

Cinélatino 2013 : soutenir le cinéma en construction

Posté par MpM, le 19 mars 2013

cinelatino 2013Pour répondre à la demande de jeunes cinéastes et producteurs latino-américains au début des années 2000, le Festival Cinélatino et celui de San Sebastian créaient en 2002 Cinéma en construction, un programme d'aide à destination des longs métrages latino-américains arrivés au stade de la post-production, mais manquant de moyens. Devenue incontournable, la plate-forme permet aux réalisateurs sélectionnés de rencontrer des professionnels susceptibles de les accompagner dans la finalisation, la promotion, la distribution ou la diffusion de leur film. De ces rencontres naissent des œuvres souvent singulières, fragiles et indépendantes qui contribuent à la richesse et surtout à la diversité du paysage cinématographique latino-américain.

Par le passé, Cinéma en construction a ainsi accompagné des films comme Gloria de Sebastian Lelio, remarqué et primé à Berlin, La sirga de William Vega, qui sort en salles le 24 avril prochain, Villegas de Gonzalo Tobal, présenté en sélection officielle à Cannes en 2012 ou encore Joven y alocada de Marialy Rivas, récompensé à Sundance.

La promotion toulousaine 2013 se compose de six longs métrages (sélectionnés parmi 103 projets) venant du Pérou, du Venezuela, du Chili, du Mexique et du Brésil, et majoritairement réalisés par des femmes. Mariana Rondon (Cartes postales de Leningrad) présente notamment son troisième projet, Pelo malo. Les frères Daniel et Diego Vega défendent eux leur deuxième film, El mudo, qui suit le quotidien d'un juge péruvien persuadé qu'on veut l'éliminer. Les quatre autres longs métrages sont des premiers films : Climas d'Enrica Pérez, De menor de Caru Alves de Souza, El verano de los peces voladores de Marcela Said et Somos mari pepa de Samuel Kishi Leopo.

Les six films concourent pour un nombre important de prix, parmi lesquels des bourses d'aides à la post-production, des prestations sonores, montage son, mixage, post-production ou sous-titrage, des services de promotion ou encore une garantie d'achat par une chaîne de télévision. Implicitement, il y a aussi une forte chance pour que l'on retrouve certains des lauréats dans le circuit des festivals internationaux, et notamment à Cinélatino 2014. Histoire de se rendre compte, concrètement, du travail accompli chaque année dans le cadre de Cinéma en construction.

________

Cinéma en construction les 21 et 22 mars 2013
Dans le cadre de Cinélatino, 25e Rencontres de Toulouse
En savoir plus sur Cinéma en construction

Film avec Jean Reno et Gérard Jugnot ch. jeune acteur pour incarner Benoît Brisefer

Posté par vincy, le 19 mars 2013

benoit briseferIl fallait s'y attendre : 5,5 millions d'entrées pour Le Petit Nicolas, bientôt 2 millions pour Boule & Bill, et on n'oublie pas les récents (relatifs) succès de Garfield, Astérix, Lucky Luke, Tintin, Les Schtroumpfs, Titeuf, Adèle Blanc-Sec, Le Marsupilami, Largo Winch, L'élève Ducobu, que ce soit sous forme animée ou en prises de vues réelles, pour les ados ou les enfants... Bref, la BD devient une source inépuisable de sujets pour le cinéma. Les Profs débarquent bientôt tout comme Aya de Yopougon ou Quai d'Orsay. On parle de faire revivre Valérian.

Dernier en date, Benoît Brisefer, l'un des héros imaginé par Peyo (Les Schtroumpfs) pour le magazine Spirou. Un mélange de poésie, d'espionnage et de fantastique. Les taxis rouges, nom du film et du premier album de la série, aura pour vedettes Jean Reno et Gérard Jugnot. Thierry Lhermitte fera également parti de l'aventure. L'album a été publié en 1962 (chez Dupuis). 12 autres ont suivi (le dernier date de 2004). Peyo (1928-1992) n'a participé qu'à 7 des 13 albums, soit au dessin, soit au scénario, ou les deux. 9 millions d'albums se seraient vendus au totale. Les albums ont été traduits dans une vingtaine de langues.

Walt Disney Company France a mis la main sur le projet et annonce déjà une sortie en 2014. A condition de trouver le jeune comédien qui jouera Benoît Brisefer. Le casting est ouvert : castingbenoitbrisefer@gmail.com.

Le film sera réalisé par Manuel Pradal (Marie Baie des anges, Un crime, La blonde aux seins nus) qui a un an pour boucler le tournage et la post-production avec de nombreux effets spéciaux. Les Taxis rouges racontent l'histoire d'une nouvelle compagnie de taxis, dotée de splendides voitures neuves, qui vient d'être lancée à Vivejoie-la-Grande, où réside Benoît Brisefer. C'est une rude concurrence pour le brave monsieur Dussiflard (Gérard Jugnot), qui avait le monopole dans la ville. Mais le directeur de cette nouvelle compagnie, le bandit Poilonez (Jean Reno), ne s'occupe pas que de taxis. En informant la population de l'arrivée imminente d'un nuage toxique, il espère faire fuir tous les habitants du village. Mais heureusement, il y a, pas loin, le solitaire Benoît Brisefer, jeune garçon intrépide qui possède de super pouvoirs et une force surhumaine, auxquels personne ne croit. Cependant il perd ses dons quand il s'enrhume, ce qui peut entraîner de fâcheuses situations.

L’instant Court : Skip, réalisé par Sarah Jolley

Posté par kristofy, le 18 mars 2013

Comme à Ecran Noir, on aime vous faire partager nos découvertes, alors après Dare-Change réalisé par John Doe, voici l’instant Court n° 104.

L’opération « Printemps du Cinéma » 2013 prend fin mardi 19 mars : le ticket est au prix réduit de 3,50 euros, pour tous, pour tous les films, à toutes les séances et dans tous les cinémas participants.

C’est l’occasion d’en profiter pour voir les films à succès de ce début d’année, aussi différents que l’attendu Django Unchained (le plus populaire de Quentin Tarantino) ou l’inattendu Paulette (déjà 1 million de spectateurs). C’est aussi le moment d’être plus curieux et de découvrir des films plus fragiles comme Queen of Montreuil, The Sessions, No, Camille Claudel 1915... ou encore un classique comme La Porte du paradis.

Un court-métrage d’animation a fait se télescoper ce mélange des genres de cinéma : un homme d’un film en noir se retrouve avec une femme d’un film du futur, ils se retrouvent transportés dans un décor du moyen-âge puis de western…

Voici donc Skip, réalisé par Sarah Jolley :

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film Skip

Avec Abscam, David O. Russell fait le plein de stars

Posté par vincy, le 18 mars 2013

david o. russell jennifer lawrenceOn en sait de plus en plus sur le nouveau projet de David O. Russell : désormais, il a un titre, certes abscons, Abscam. Il a aussi un casting, et pas des moindres. Jennifer Lawrence était déjà confirmée. Le cinéaste d'Happiness Therapy retrouve ainsi son actrice oscarisée grâce au rôle de jeune veuve névrosée et son partenaire Bradley Cooper.

Russell signe aussi ses retrouvailles avec Christian Bale, qui était l'une des vedettes de son précédent hit, Fighter. Côté nouvelles têtes, il a engagé Jeremy Renner, actuellement à l'affiche d'Hansel et Gretel, et en DVD dans Jason Bourne : l'héritage, Amy Adams (The Master), Elisabeth Röhm (Identité secrète), l'humoriste Louis C.K. (qu'on verra dans le prochain Woody Allen) et possiblement Alessandro Nivola (même si cette information n'est pas encore confirmée).

Le film retrace l'opération Abscam. Le FBI, à la fin des années 70 et au début des années 80, avait envisagé de révéler les noms d'une trentaine d'élus du Congrès américain (un sénateur et cinq députés) et de hauts fonctionnaires (notamment de la ville de Philadelphie et du Service d'immigration), accusés de corruption. Le FBI a alors imaginé une arnaque, avec un faux Cheikh : Kambir Abdul Rahman. Abscam signifiant l'Arnaque Abdul (Abdul Scam). L'agence fédérale a du affronter une énorme controverse avec cette arnaque (coûteuse) et ses pratiques, frôlant l'illégalité, furent contestées, menaçant les libertés individuelles.

A savoir également que Louis Malle avait envisagé un film sur cette histoire, avec Dan Aykroyd et John Beluschi, les Blues Brothers. La mort de Belushi avorta le projet.

Sous la bannière Sony, le film doit sortir en salles le 13 décembre prochain aux Etats-Unis dans les grandes villes américaines, avant une sortie nationale le jour de Noël.

David O. Russell aura donc une année chargée. Outre le tournage d'Abscam, le réalisateur finalise sa comédie romantique, Nailed, qui pourrait être sélectionné hors compétition à Venise. Le film réunit Jessica Biel, Jake Gyllenhaal, James Mardsen, Catherine Keener et John Stewart.