Velvet Buzzsaw : Jake Gyllenhaal, Rene Russo et Toni Collette frôlent la mort dans le thriller horrifique de Netflix

Posté par wyzman, le 12 janvier 2019

Si vous n'avez pas encore vu la bande-annonce de Velvet Buzzsaw, le nouveau film de Dan Gilroy, une séance de rattrapage s'impose !

Du grand cinéma pour petits écrans

Après avoir fait des étincelles dans Night Call, Jake Gyllenhaal retrouve Dan Gilroy dans un nouveau thriller à couper le souffle. En effet, Velvet Buzzsaw s"intéresse au milieu de l'art contemporain à Los Angeles. Artistes et collectionneurs y sont prêts à dépenser des fortunes dans des pièces qui peuvent leur rapporter gros. Tout semble aller pour le mieux pour Morf Vanderlwat (Jake Gyllenhaal) lorsqu'il décide d’exposer les œuvres d’un artiste mort dans des circonstances étranges. Cette idée pourtant synonyme de grosse recettes semble finalement le rendre cinglé dès lors que les personnages des tableaux commencent à se mouvoir et à sortir de leurs toiles pour l’attaquer. En parallèle, de vrais crimes se déroulant dans sa galerie finissent par être confondus avec des oeuvres artistiques.

Au casting, outre un Jake Gyllenhaal aussi fascinant que dans Prisoners de Denis Villeneuve, on retrouve Rene Russo et Toni Collette. Les deux figures féminines principales de ce thriller sont entourées par John Malkovich, Zawe Ashton, Billy Magnussen, Tom Sturridge, Natalia Dyer (Stranger Things), Daveed Diggs (Unbreakable Kimmy Schmidt) et Peter Gadiot (Supergirl).

Ecrit et réalisé par Dan Gilroy, Velvet Buzzsaw sera disponible sur Netflix dès le vendredi 1er février. Pour rappel, le géant du streaming a fait du bruit au début du mois après avoir annoncé que 45 millions de ses abonnés (soit le tiers) ont regardé le film d'horreur Bird Box avec Sandra Bullock.

Outre Night Call, Dan Gilroy a également écrit les scénarios de Chasers de Dennis Hoper, Jason Bourne : L'Héritage de son frère jumeau Tony Gilroy et Kong: Skull Island de Jordan Vogt-Roberts. L'an dernier, il nous est revenu en petite forme avec L'Affaire Roman J. qui a tout de même valu une nomination aux Oscars à Denzel Washington.

Makoto Shinkai (Your Name) dévoile son nouveau film

Posté par vincy, le 12 janvier 2019

On cherche toujours l'héritier d'Hayao Miyazaki. Avec son récent Miraï, ma petite sœur, Mamoru Hosoda fait partie des cinéastes devenus incontournables dans l'anime japonais. Mais il faut aussi compter sur Makoto Shinkai, dont Your Name (2016) avait explosé le box office japonais (235M$ de recettes) en plus de convaincre la critique et les fans d'animation.

Mamoru Hosoda avait eu les honneurs de la Quinzaine des réalisateurs en mai dernier avec Mirai. le film a réussi à être le 19e plus gros succès de l'année au Japon en 2018. Il est actuellement en salles en France et il approche des 100000 entrées depuis sa sortie durant les fêtes.

Makoto Shinkai aura-t-il le même privilège, voire une sélection officielle à Cannes cette année? C'est possible puisqu'il termine actuellement son nouveau film, Weathering With You, qui sortira au Japon le 19 juillet.

Le film suit un jeune homme, Hodaka, qui se lie d'amitié avec une fille capable de manipuler le climat. Provincial dans une région déclassée, ce jeune marin va à Tokyo pour se faire par embaucher par un magazine douteux, spécialisé dans les sciences occultes. Il pleut continuellement sur la capitale japonaise, comme si son avenir était condamné à ce temps plombant. Ce qui l'intrigue. Quand il rencontre Hina, brillante et vivante, qui assure savoir arrêter cette pluie et fait redécouvrir la lumière à la ville.

C'est "une histoire dans laquelle garçons et filles, renversés par le destin, "choisissent" leur mode de vie à l'ère de l'harmonie climatique. L'histoire de deux amours est peinte comme un message adressé au monde entier, belle et indolore" mentionne le réalisateur dans sa note d'intention.

Nos films les plus attendus en 2019 (3/3)

Posté par redaction, le 7 janvier 2019

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Deuxième partie

Cette année sera aussi sous le signe des femmes. De nombreuses réalisatrices seront au rendez-vous. Céline Sciamma sera-t-elle à Cannes avec son Portrait de la jeune fille en feu, avec Adèle Haenel, Valéria Golino et Noémie Merlant? Greta Gerwig, un an après sa nomination à l'Oscar du meilleur réalisateur, sera parmi les favorites des palmarès de fin d'année avec sa version de Little Women, incluant Saoirse Ronan, Timothee Chalamet, Florence Pugh, Laura Dern et Meryl Streep. Dee Rees revient avec The Last Thing He Wanted et un trio chic et choc composé d'Anne Hathaway, Willem Dafoe et Ben Affleck. Il y aura aussi Joanna Hogg avec The Souvenir (et Tilda Swinton). Et on retrouvera Gia Coppola, avec Maintsream (et Andrew Garfield en tête d'affiche). On attend aussi les nouveaux films d'Alice Winocour (Proxima, avec Eva Green et Matt Dillon), Kelly Reichardt (First Cow) et le grand retour de Miranda July (avec Evan Rachel Wood). Sans oublier le nouveau Julie Delpy, My Zoe, avec Gemma Arterton, Daniel Brühl et Richard Armitage.

Des acteurs derrière la caméra, il y en aura quelques-uns, et notamment le retour prometteur d'Edward Norton avec Motherless Brooklyn (en compagnie de Bruce Willis, Willem Dafoe et Gugu Mbatha-Raw), les premiers pas de Chiwetel Ejiofor avec The Boy Who Harnessed The Wind ou de Jonah Hill avec 90's avec Lucas Hedges (24 avril).

Parmi les cinéastes hype de ces dernières années, on a hâte de voir le nouveau film d'Ira Sachs, Frankie (25 septembre), avec Isabelle Huppert, Greg Kinnear, Marisa Tomei et Jérémie Renier. On attend aussi les frères Safdie avec Uncut Gems (et Adam Sandler), J.C. Chandor avec Triple Frontier (et Ben Affleck, encore, Oscar Isaac, Charlie Hunnam; Garret Hedlund). Charlie Hunnam qu'on retrouvera aussi dans le film de Justin Kurzel, True History Of The Kelly Gang, aux côtés de Russell Crowe et Nicholas Hoult. Le réalisateur de Victoria, Sebastian Schipper, revient avec Roads (et un duo inattendu: Stéphane Bak et Fionn Whitehead). Tobias Lindholm réunit Jessica Chastain et Eddie Redmayne dans The Good Nurse (Redmayne qu'on verra aussi dans The Trial Of The Chicago 7, le nouveau film du scénariste Aaron Sorkin). Taiki Waititi sort des blockbusters de super-héros pour l'insolite Jojo Rabbit avec Scarlett Johansson. On est aussi impatient de découvrir ce que nous réserve le réalisateur des Bêtes du sud sauvage, qui n'a rien tourné depuis 7 ans et revient avec le mystérieux Wendy. Et enfin, que va nous proposer Jordan Peele, deux ans après Get Out, en enrôlant Lupita Nyong’o pour Us (20 mars).

Si Ben Whishaw devrait passer l'hiver sur le tournage de James Bond, on le verra aussi dans deux films: The Personal History of David Copperfield d'Armando Ianucci, avec Dev Patel et Tilda Swinton (elle est partout) et Little Joe de l'autrichienne Jessica Hausner. Autre doublé du côté de Steven Soderbergh avec High Flying Bird ET The Laundromat (et un cast rêveur: Zachary Quinto, Kyle MacLachlan, Meryl Streep, Gary Oldman, Antonio Banderas, David Schwimmer, Matthias Schoenaerts...). Autre doublé potentiel, celui de Richard Linlater, avec le certain Where’d You Go Bernadette? (Cate Blanchett en tête) et un projet en cours de tournage dont on ne sait pas grand chose hormis qu'il se déroule en 1969.

Si Will Smith ne sera pas un reboot de Men in Black dans la suite MIB:International (avec Chris Hemsworth, Tessa Thompson et Liam Neeson, le 12 juin), il sera la star de Gemini Man, SF signée Ang Lee (9 octobre). Sans aller aussi loin, on sera déjà pleinement satisfaits si les films de cinéastes que l'on aime bien sont réussis: Ema de Pablo Larrain (avec Gael Garcia Bernal), le musical de Danny Boyle (avec Richard Curtis au scénario), La chute de l'empire américain de Denys Arcand (sorti en 2018 au Québec), Marino Llias (le quatre volets intrigants de La flor), About Endlessness de Roy Andersson ou Sorry We Missed You de Ken Loach (avec Paul Laverty au scénario).

Hollywood fera diversion avec des blockbusters divers. On surveillera Chaos Walking de Doug Liman (avec Tom Holland et Daisy Ridley), Velvet Buzzsaw de Dan Gilroy (avecJake Gyllenhaal et Toni Collette), The Devil All The Time de Antonio Campos (avec encore Tom Holland, mais aussi Chris Evans, Robert Pattinson et Mia Wasikowska) et bien entendu Joker de Todd Phillips avec Joaquin Phoenix et Robert De Niro.

L'année 2019 sera l'occasion de découvertes, de révélations, de déceptions, d'emballements, de surprises. Elle se finira avec Star Wars: Episode IX le 18 décembre. De quoi faire rebondir la franchise après le semi-échec de Solo. J.J. Abrams sera aux manettes de cette production réécrite et reprise en mains. Il remplace Rian Johnson, qui fera l'événement à la même période avec Knives Out et son générique sans fin : Daniel Craig, Chris Evans, Michael Shannon, Jamie Lee Curtis, Toni Collette, Christopher Plummer, Don Johnson et Lakeith Stanfield.

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Nos films les plus attendus en 2019 (2/3)

Posté par redaction, le 5 janvier 2019

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Cette année, les fans de Xavier Dolan seront aux anges. Lui qui navigue entre les océans hollywoodiens et les mers auteurisantes, va faire un doublé en tant que cinéaste avec Ma vie avec John F. Donovan, présenté à Toronto en septembre dernier (13 mars), et Matthias et Maxime, qui pourrait être à Cannes, Venise ou Toronto. On le verra aussi dans Boy Erased le 27 mars, film de Joel Edegerton avec Lucas Hedges, Russell Crowe et Nicole Kidman et dans Ça: Chapitre 2 le 19 septembre.

2019 sera aussi le retour des grands maîtres, ces vétérans auréolés de grands prix et d'honneurs, ou ces habitués des festivals de catégorie A, et notamment trois chouchous cannois: Jim Jarmusch avec un film de zombies et un casting chic dans The Dead don't die (Bill Murray, Adam Driver, Tilda Swinton, Steve Buscemi, Tom Waits, Chloë Sevigny, Caleb Landry Jones, Selena Gomez, Danny Glover), Arnaud Desplechin avec un retour à domicile grâce à Roubaix, une lumière (et un générique assez inédit pour le cinéaste: Léa Seydoux, Sara Forestier, Roschdy Zem et Antoine Reinartz), ou encore Kleber Mendonça Filho, qui revient trois ans après Aquarius, toujours avec Sonia Braga (mais aussi l'Allemand Udo Kier) dans Bacurau.

Assurément, Quentin Tarantino nous fait saliver avec une histoire inspirée du meurtre de Sharon Tate, la femme de Polanski, avec Brad Pitt et Leonardo DiCaprio au milieu d'un casting composé de Margot Robbie, Kurt Russell, Al Pacino, Dakota Fanning, Timothy Olyphant, James Marsden, Tim Roth, Emile Hirsch ou encore Damian Lewis. Once Upon A Time In Hollywood sort le 14 août.

Et puisqu'on parle de Polanski, le cinéaste franco-polonais sortira le 4 décembre sa version de l'Affaire Dreyfus, avec Jean Dujardin, dans J'accuse. Autre palme d'or, Terrence Malick, avec Radegund, un biopic en pleine Seconde guerre mondiale (et Matthias Schoenaerts en tête d'affiche). Et n'oublions pas le tout juste palmé Hirokazu Kore-eda, qui a terminé cet automne son premier tournage à l'étranger, en France, avec La vérité, en compagnie de Deneuve, Binoche et Hawke.

On verra d'ailleurs Juliette Binoche dans Celle que vous croyez (27 février) de Safy Nebbou et, espérons-le dans Le Quai de Ouestreham, d'après le récit de Florence Aubenas, réalisé par Emmanuel Carrère.

Catherine Deneuve sera également à l'affiche de plusieurs films, navigant entre Julie Bertuccelli (La dernière folie de Claire Darling, 6 février), avec sa fille Chiara Mastroianni, son fidèle André Téchiné (L'adieu à la nuit, 24 avril), avec Kacey Mottet Klein, et peut-être Cédric Kahn (Joyeux anniversaire), avec son amie Emmanuelle Bercot.

Car le cinéma français, on le voit bien, continue d'exercer son pouvoir de séduction. Pas mal de films attisent la curiosité par la promesse d'un exercice formellement un peu différent ou un sujet un peu décalé. Comme Le daim où Jean Dujardin, encore lui, et Adèle Haenel plongent dans les délires de Quentin Dupieux. Puisqu'on parle d'animal, on célèbrera Mon chien stupide, soit les retrouvailles d'Yvan Attal et de Charlotte Gainsbourg sur grand écran le 30 octobre. Pas moins barré, le 17 avril, Raoul Taburin, d'après la BD poétique de Sempé, avec Benoît Poelvoorde, Edouard Baer et Suzanne Clément. Le 1er mai, on explorera l'univers de Jonathan Vinel et Caroline Poggi (Ultra-rêve) avec Jessica For Ever. Plus réaliste, quoique, Alice et le maire (18 septembre), promesse d'une alliance politique entre le réal Nicolas Pariser et un trio inédit: Fabrice Luchini, Anaïs Demoustier, Nora Hamzawi . Luchini, qu'on verra aussi dans l'adaptation du roman de David Foenkinos, Le mystère Henri Pick, avec Camille Cottin et Alice Isaaz (6 mars), nouveau film feel-good de Rémi Bezançon.

Et puisqu'on est dans les écrivains à prix littéraires, le Goncourt 2016, Chanson douce, de Leila Slimani, sera adapté par Lucie Borleteau, avec Karin Viard et Leïla Bekhti (27 novembre).

Des adaptations attendues, il y en aura et dans tous les genres. Côté série TV, on a hâte de voir Downton Abbey le 25 septembre, côté thriller best-seller, il y aura évidemment, en octobre, The Woman in the Window de Joe Wright, avec Amy Adams, Gary Oldman et Julianne Moore. Côté littérature best-seller, ce sera Le Chardonneret (20 novembre), avec Ansel Elgor et Nicole Kidman. Côté jeunesse/fantasy, le nouveau Kenneth Barnagh Artemis Fowl le 14 août ciblera ceux qui ne veulent pas voir le Tarantino. Sans oublier en dessin animé, le Joann Sfar Petit Vampire (18 décembre), ou La Famille Addams (4 décembre) et surtout La fameuse invasion des Ours en Sicile (9 octobre), d'après le roman éponyme de Dino Buzzati.

L'animation sera surtout une histoire de suites cette année: Dragons 3, La Reine des neige 2, Ralph 2.0, Lego 2 et Toy Story 4. Pas de prises de risques...

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Nos films les plus attendus en 2019 (1/3)

Posté par redaction, le 3 janvier 2019

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Le 30 janvier, Si Beale Street pouvait parler, va être l'un de nos films les plus attendus de l'année. Deux ans après l'Oscar du meilleur film pour Moonlight, il s'agit du grand retour de Barry Jenkins, d'après le roman de James Baldwin.

Une semaine avant, ce sera aussi le retour de l'acteur révélé par Moonlight, Mahershala Ali, aux côtés de Viggo Mortensen, avec Green Book, premier film solo et mélo (et chouchou à Toronto) de Peter Farrelly. Dans les deux cas, ces films tenteront s'être oscarisables et oscarisés.

Mais le premier gros coup de semonce hollywoodien sera malgré tout donné par Disney/Universal avec Glass le 16 janvier. M. Night Shyamalan fait un crossover de deux de ses plus gros hits. Box office assuré? Disney comptera aussi dans les premiers mois de l'année sur Dumbo, version non animée de Tim Burton (27 mars) et deux autres adaptations "live action": Aladdin le 22 mai et Le Roi Lion le 17 juillet.

Avec Marvel, il faudra aussi compter sur Captain Marvel, avec l'oscarisée Brie Larson, qui va enfin débarquer sur les écrans le 6 mars, en vue de sauver les Avengers dans Endgame, leur final, le 24 avril. La question est de savoir comment vont revenir à la vie les superhéros, dont Spider-man, dont le prochain opus, Far From Home, est prévu chez Sony le 3 juillet. Et on sait déjà que Chris 'Captain America' Evans tirera sa révérence.

Face à l'Empire, les autres studios contre-attaqueront notamment avec Shazam! en provenance de DC Comics le 3 avril et Alita: Battle Angel, le 13 février, adaptation du manga Gunnm co-scénarisée par James Cameron.

Mais,  pour la SF, c'est peut-être et sans doute Ad Astra de James Gray (22 mai), avec Brad Pitt dans une quête spatiale inattendue, qui nous excite le plus. On le voit mal éviter l'orbite de la Croisette. Parasite signe à la fois le grand retour et le retour aux sources de Bong Joon-ho. On le voit mal échapper à un grand festival.

Car, il y aura aussi tous les films pressentis pour Cannes ou sélectionnés à Berlin d'ailleurs. Le plus emblématique est sans aucun doute Douleur et gloire, le nouvel Almodovar, en salles en Espagne début mars, film quasi autobiographique en lisant le pitch avec Antonio Banderas et Asier Etxeandia. Ou le film de François Ozon, Grâce à Dieu, en compétition à la Berlinale, au cinéma le 20 février, avec un sujet à buzz et trois acteurs "hype" : Melvil Poupaud, Denis Ménochet et Swann Arlaud.

Pas mal de films vus à Cannes, Venise, Toronto l'an dernier ne vont sortir qu'en 2019. A commencer par Un grand voyage vers la nuit, en salles le 30 janvier, film chinois de Bi Gang sélectionné à Un certain regard en mai dernier. Il a récolté 38M$ pour ses premiers jours d'exploitation en Chine. Un exploit pour un film d'auteur.

Sunset, en compétition à Venise: le nouveau film de Laszlo Nemes se déroule dans l'empire austro-hongrois avant la Première guerre mondiale. Sortie le 20 mars. Ou Funan, le film d'animation de Denis Do, prévu le 13 mars, qui a reçu le Grand prix à Annecy. Ou encore C'est ça l'amour, primé à Venise, triomphateur aux Arcs: le film de Claire Burger (Caméra d'or avec Party Girl) est attendu le 27 mars. Et enfin, Les oiseaux de passage, de Ciro Guerra et Maria Camila Arias, qui ont longtemps retardé leur arrivée en provenance de la Quinzaine des réalisateurs, et qui seront en salles le 19 avril.

Ciro Guerra sera peut être doublement dans l'actualité avec son autre film, actuellement en production, Waiting for Barbarians, d'après un roman de J.M. Coetzee et avec Johnny Depp. Autre cinéaste qui passe aux Etats-Unis: le flamand Felix Van Groeningen, avec My beautiful boy, qui réunit Steve Carell et Timothée Chalamet (le 6 février).

Chalamet sera aussi dans le buzz cannois avec l'historique et shakespearien The King, de David Michôd, diffusion Netflix. Netflix mise aussi très gros sur le coûteux The Irishman, de Martin Scorsese avec Joe Pesci, Robert De Niro et Al Pacino. Outre le duo Pacino/De Niro, retrouvez le trio des Affranchis et de Casino est "cinéphiliquement" palpitant.

Des stars, il y en aura beaucoup cette année à l'affiche. Et notamment pas mal d'acteurs et d'actrices qui vont incarner des personnalités existantes ou ayant existé. Kristen Stewart sera Jean Seberg dans All Against Enemies, Christian Bale sera méconnaissable en Dick Cheney dans Vice (13 février), Renee Zellweger sera Judy Garland dans Judy, Jesse Eisenberg sera Marcel "le mime" Marceau dans Resistance, Christian Bale (again) et Matt Damon seront respectivement Ken Miles et Carroll Shelby dans Ford v Ferrari (de James Mangold). La variété débutera dès le 16 janvier avec Keira Knigthley en écrivaine bisexuelle Colette (puis, plus tard dans le calendrier, en lanceuse d'alerte dans Official Secrets). On dansera le rock avec un crocodile de la pop, aka Elton John dans Rocketman, incarné par Taron Egerton (29 mai).

Toujours côté LGBT, on priera pour que le film de Paul Verhoeven, Benedetta, soit le récit d'une nonne sulfureuse italienne d'un autre siècle (Virginie Efira) soit à Cannes. Toujours dans des costumes d'époque, Marie Stuart, Reine d'Écosse (27 février), avec l'affrontement entre Saoirse Ronan et Margot Robbie, promet son lot de "bitcheries. mais sans doute pas autant que dans La favorite, nouvel opus de Yorgos Lanthimos (6 février), avec Olivia Colman, favorite pour un Oscar, Emma Stone et Rachel Weisz. Là encore une histoire de queen, cinq fois nommée aux Golden Globes après un Grand prix et une Coupe Volpi à Venise en septembre.

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