Cannes 2019 : une 51e Quinzaine des Réalisateurs très ouverte sur le monde

Posté par wyzman, le 23 avril 2019

C’est aujourd’hui que Paolo Moretti dévoilait la sélection de cette 51e Quinzaine des Réalisateurs. Comme l'a rappelé le délégué général de la Quinzaine, sur les 24 longs métrages sélectionnés, 16 verront leur(s) auteur(s) débarquer sur la Croisette pour la première fois.

Des films audacieux, de grands noms présents

"La Quinzaine des Réalisateurs a aussi ce rôle de faire exister de nouveaux réalisateurs" a précisé Paolo Moretti avant d'indiquer que Robert Pattinson et Willem Dafoe sont particulièrement attendus dans The Lighthouse de Robert Eggers, "un film qui se passe sur une île lointaine et mystérieuse du 19e siècle". De son côté, Oleg de Juris Kusietis s’intéresse à la descente aux enfers d’un homme rattaché à l’Union européenne et est déjà annoncé comme "l’une des découvertes de cette sélection". Pour son 2e long métrage, Shahrbanoo Sadat fait se dérouler l'action de The Orphanage à Kaboul "et joue avec l’influence du cinéma hollywoodien". Notons que Wounds de Babak Anvari raconte "le vertige et les cauchemars provoqués par les nouvelles technologies" et que Yves de Benoît Forgeard narre l’étrange relation d’un homme avec son frigo intelligent.

Longs métrages
Le Daim de Quentin Dupieux | France | Film d’ouverture
Alice et le Maire de Nicholas Pariser | France
And then We Danced de Levan Akkin | Suède, Géorgie
Ang Hupa de Lav Diaz | Philippines, Chine
Koirat Eivät Käyta Housuja (Dogs Don’t Wear Pants) de Jukka-Pekka Valkeapää | Finlande, Lettonie
Canción sin nombre (Song without a Name) de Melina León | Pérou, Suisse
Ghost Tropic de Bas Devas | Belgique
Give Me Liberty de Kirill Mikhanovsky | Etats-Unis
Hatsukoi (First Love) de Takashi Miike | Japon, Royaume-Uni
The Lighthouse de Rovert Eggers | Canada, Etats-Unis
Lilian d’Andreas Horwath | Autriche
Oleg de Juris Kursietis | Lettonie, Belgique, Lithuanie
On va tout péter (Blow It to Bits) de Lech Kowalski | France
The Orphanage de Shahrbanoo Sadat | Danemark, Afghanistan
Les Particules de Blaise Harrison | Suisse, France
Perdrix d’Erwan Le Duc | France
Por el dinero (For the Money) d’alejo Moguillansky | Argentine
Sem seu sangue (Sick Sick Sick) d’Alice Furtado | Brésil, Pays-Bas, France
Tlamess d’Ala Eddin Slim | Tunisie, France
Huo Zhe Chang Zhe (To Live to Sing) de Johnny Ma | Chine, France
Une Fille facille (An Easy Girl) de Rebecca Zlotowski | France
Wounds de Babak Anvari | Etats-Unis
Zombi Child de Bertrand Bonello | France
Yves de Benoît Forgeard | France | Film de clôture

Séances spéciales
Masterclass de Robert Rodriguez suivie de Red 11 | Etats-Unis
The Staggering Girl de Luca Guadagnino | Italie

Courts et moyens métrages
Deux sœurs qui ne sont pas soeurs (Two Sisters Who Are Not sisters) de Beatrice Gibson | Royaume-Uni, Allemagne, France
Grand Bouquet de Nao Yoshigai | Japon
Je te tiens de Sergio Caballero | Espagne
Movements de Dahee Jeong | Corée du Sud
Olla d’Ariana Labed | France, Royaume-Uni
Piece of Meat de Jerrold Chong et Huang Junxiang | Singapour
Plaisir fantôme (Ghost Pleasure) de Morgan Simon | France
Hay tinh thuc va san sang (Stay Awake, Be Ready) d'An Pham | Vietnam, Corée du Sud, Etats-Unis
That Which is to come is just a promise de Flatform | Italie, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande

Exposition
Laurie Anderson et Hsin-Chien Huang - Go Where You Look! | Trois installations VR

James Cameron veut enrôler Robert Rodriguez pour l’adaptation du manga Gunnm

Posté par vincy, le 15 octobre 2015

La 20th Century Fox a donné son feu vert à James Cameron et Jon Landau (Lightstorm Entertainment) pour produire l'adaptation en prises de vues réelles du manga Alita: Battle Angel, un Pinocchio-Jason Bourne robotique et futuriste. Les deux producteurs ont entamé les négociations avec Robert Rodriguez pour réaliser le film selon la presse professionnelle américaine.

Le manga de Yukito Kishiro, publié il y a 25 ans, se déroule au 26e siècle et tourne autour d'une femme cyborg amnésique recueillie par un docteur en cybernétique. Il va la traiter comme sa propre fille... tandis qu'elle va tenter de retrouver la mémoire. En français, la série de19 tomes est intitulée Gunnm et a été éditée par Glénat entre 1995 et 1998.

James Cameron confie que "Robert Rodriguez et [Lui] ont cherché pendant des années à faire un film ensemble". Il lui donne "toute sa confiance pour concrétiser ce projet avec son style rebelle et sa virtuosité technique".

Cela fait longtemps que ce manga intéresse le cinéma. Cameron en détient les droits depuis 2003 mais, entre le lancement d'Avatar puis de ses suites et les premières estimations du devis de production (aux alentours de 200M*), le projet a toujours été reporté). Le film pourrait entrer en production d'ici un an.

La suite de Sin City enfin dans les starting-blocks!

Posté par vincy, le 16 avril 2012

7 ans après Sin City, la suite va être enfin tournée. Enfin, car cela fait sept ans qu'elle doit être lancée. Sin City: A Dame to Kill For sera tourné cet été par le réalisateur Robert Rodriguez.

Adapté du roman graphique de Frank Miller par l'auteur lui-même, le film devrait réunir Benicio Del Toro, Mickey Rourke, Clive Owen, Bruce Willis et Jessica Alba, déjà à l'affiche du premier opus. On cherche encore qui incarnera Ava Lord.

Le deuxième film devrait s'inspirer de "A Dame To Kill For", "An Unshelved Nancy Story" et quelques courtes histoires de la série.

Présenté en compétition à Cannes en 2005, le premier film avait réalisé 159 millions de $ de recettes dans le monde (soit quatre fois son budget). Sans être un énorme carton, sa qualité visuelle avait impressionné les critiques. Il avait d'ailleurs gagné le prix de la meilleure contribution technique sur la Croisette. Dès sa sortie, Rodriguez et Miller voulaient se lancer dans la suite du film...

Robert Rodriguez a souvent reculé le projet de cette suite pour cause d'agenda surchargé. Mais hormis le premier (2001) et troisième (2003) film de la saga Spy Kids, il accumule les déconvenues. Depuis Sin City, aucun de ses films n'a dépassé les 40 millions de $ au box office nord américain.
Il prépare actuellement une autre suite à un autre de ses succès cultes, Machete.

John Carter : un monstre de 250 millions de $ qui a mis 80 ans à naître

Posté par vincy, le 6 mars 2012

John Carter a 100 ans. Le personnage a été créé par le père de Tarzan, Edgar Rice Burroughs (1875-1950), à l'occasion du Cycle de Mars (11 tomes). Pour la première fois, un héros était envoyé dans l'Espace. Mélange de fantastique et de science-fiction, la série littéraire a évidemment inspiré tous les cinéastes du genre, de Georges Lucas à David Lynch en passant par James Cameron.

Il aura donc fallu attendre 100 ans pour voir ce héros sur grand écran. Un temps incroyablement long.

Disney espère pourtant en faire une franchise, même si les experts hollywoodiens craignent un crash à la Watchmen. Le studio, aidé par les équipes de Pixar, a confié la réalisation à un surdoué du dessin animé pour enfants, Andrew Stanton (Wall-E, Le Monde de Nemo) comme Paramount avait laissé Brad Bird (Les indestructibles) revisiter Mission : Impossible.

Les deux studios ont d'ailleurs en commun d'avoir voulu faire John Carter. Car depuis 80 ans, Hollywood cherche à adapter la saga martienne, malgré un engouement de moins en moins important pour elle. Le Cycle de Mars n'a jamais été un best-seller. Il s'agit plutôt d'une série culte avec ses quelques fans. Pourtant Disney voulait y rester fidèle.

En 1931, Bob Clampett essaie de passer des Looney Tunes à une première version, animée, de John Carter. 20 ans plus tard, c'est Ray Harryhausen (Jason et les Argonautes) qui veut produire une première version cinématographique. Disney acquiert les droits des livres et dans les années 80, elle propose à John McTiernan de réaliser une première adaptation, avec Tom Cruise dans le rôle principal. Mais le studio ne parvient pas à aboutir le projet. Paramount obtient alors les droits et propose dans les années 2000 à plusieurs réalisateurs (dont Robert Rodriguez et Jon Favreau) de s'y atteler. Avec un budget prévisionnel de 100 millions de $, le studio hésite et abandonne. Finalement Disney récupère les droits et lance la machine, enfin. Le tournage débute en 2010.

Un marketing défaillant qui met en péril la franchise possible

Le studio mise gros. Le film a coûté 250 millions de $ à produire. Et on y rajoute 100 millions de $ de frais de marketing d'après Variety. Selon les premières estimations, le box office de son week-end de sortie en Amérique du nord, vendredi prochain, serait de 25 à 30 millions $. Ce qui n'est pas assez pour ce genre de films. Au mieux, il finirait aux alentours de 100 millions de $... D'où la stratégie de le sortir simultanément sur 51 territoires, pour frapper fort dès les premiers jours. Seuls le Japon et la Chine seront épargnés par ce déferlement.

Disney s'apprête donc à perdre de l'argent. Mais quelques erreurs de promotion n'ont pas arrangé les choses. John Carter of Mars est devenu depuis quelques mois John Carter, qui ne signifie rien au public et le rend difficile à vendre. D'autant que ce titre oublie l'importance du rôle féminin, et donc le public potentiel des femmes, que le premier livre mentionne (Une princesse de Mars). Autre erreur : le studio a préféré ne pas montrer des extraits du film ou un teaser lors du très médiatisé Comic Con, réservant la primeur au congrès de Disney, D23. Depuis janvier, le marketing a donc décidé de mettre les bouchées doubles : Superbowl, compte Twitter pour le réalisateur, conférence TED sur le numérique, interviews promotionnelles en rafales. Les critiques sur les réseaux sociaux ne sont pas si mauvaises mais le buzz reste négatif.

Cependant, Disney, Stanton et son scénariste Michael Chabon travaillent déjà sur une suite. Il faut juste que le film fasse mieux que 250 millions de $ dans le monde. Sinon, le fiasco sera lourd financièrement à gérer.

Venise 2010 : Machete est le héros sauce piquante de Robert Rodriguez

Posté par kristofy, le 2 septembre 2010

Danny Trejo dans Machete

Souvenez-vous du projet Grindhouse : un double programme rendant hommage aux films d'exploitations comme on pouvait en voir au drive-in. Le Boulevard de la mort de Quentin Tarantino suivait La Planète Terreur de Robert Rodriguez, et entre les deux films il y avaient des bandes-annonces imaginaires réalisées par Eli Roth, Rob Zombie, Edgar Wright... Si ces trailers n'ont pas été vus au cinema en France, Planète Terreur était bien précédé de la bande-annonce de Machete du même Rodriguez. On avait envie de voir à quoi pouvait ressembler ce film, et maintenant... il existe pour de vrai. Machete inaugurait les séances de minuit sur le Lido, et Robert Rodriguez est venu à Venise avec la plus que sexy de Sin City, Jessica Alba et son héros à la "sale gueule" Danny Tréjo.

Le verdict ne se fait pas attendre : Machete va devenir une légende, le personnage est tellement iconique et hors-norme qu'il ne peut que remporter une adhésion immédiate. La séquence d'introduction donne le ton avec une violence visuelle et sonore tellement extrême que c'est 'cool' comme du Tarantino qui oserait le mauvais gout, puis ensuite le récit bascule vers un autre genre de brutalité avec des vigilantes extrémistes du Texas qui font la chasse aux immigrés clandestins mexicains (un cow-boy tue une femme enceinte). La frontière mexicaine est un enjeu politique et économique, et ce sujet très sérieux va servir de prétexte à une succession de scènes d'action explosives.

Tout l'univers de Rodriguez se retrouve à l'image : l'humour est d'un gout douteux et les rebondissements sont des plus improbables, ça mitraille partout y compris en conduisant une moto, on y retrouve aussi une de ses recettes de cuisine et ses deux nièces. Il réunit ici pour le pire et le meilleur une distribution de haut niveau : Jessica Alba et Josh Brolin reprennent du service devant sa caméra, Michelle Rodriguez et Danny Tréjo deviennent les héros du Mexique, Steven Seagal joue de son image de ringard, Lindsay Lohan hérite d'un personnage qui reflète sa vie privée exposée dans les médias, et surtout Robert De Niro joue un sénateur du Texas en campagne pour une élection qui caricature presque un certain George W...

Tout ce que vous n'osiez pas rever voir dans un film, Machete le fait : ainsi, sauter par la fenêtre d'un immeuble en s'accrochant aux longs intestins d'un mec qu'il vient de poignarder c'est possible ! "Don't fuck with me - I don't fuck with you attitude." Danny Tréjo a un physique de cinéma incroyable, désormais ce rôle va le consacrer comme le héros mexicain dans toute sa démesure. Robert Rodriguez réussit donc à la fois le meilleur film Grindhouse, la référence du genre 'mexploitation' inventée pour l'occasion, voire peut-être son meilleur film à ce jour.

Venise 2010 (vidéo) : les stars mettent l’ambiance à distance

Posté par kristofy, le 2 septembre 2010

La 67ème édition de la Mostra Internazionale d'Arte Cinematografica démarre avec certains des films les plus attendus de l'année. Pour la soirée d'ouverture du 1er septembre, ce sont en effet pas moins de 3 films différents qui se sont succédés, et qui ont chacun à leur manière électrisé les spectateurs dans la salle et aussi le public venu apercevoir les premières stars arrivées.
Dès 19h, c'est le nouveau film de Darren Aronofsky Black Swan qui lance les festivités : la foule scande "Natalie, Natalie" qui semble encore plus adulée en Italie qu'ailleurs, mais Vincent Cassel n'est pas en reste.

À 22h : ce sont surtout les Asiatiques qui se regroupent pour Legend of the fist : the return of Chen Zhen réalisé par Andrew Lau et avec la star Donnie Yen, tout sourire avec ses fans.

Minuit : Robert Rodriguez présente Machete avec la "sale gueule" de Danny Trejo et le joli minois de Jessica Alba : tous les billets avaient été réservés en quelques heures.

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Venise 2010 : une foison de films attendus hors compétition

Posté par vincy, le 30 juillet 2010

Il est loin le temps où le festival de Venise était envahi de blockbusters hollywoodiens. Hors-compétition, la Mostra présente une programmation très asiatique, et variée, des cinéastes italiens prestigieux (souvent plus habitués à la compétition), aucun film français et des hommages : Vittorio Gassmann, Dennis Hopper, Bruce Lee. Trois continents, trois visions du cinéma.

Et puis on notera que les deux frères Affleck (Ben et Casey) sont présents comme cinéastes, histoire de faire un bon coup médiatique.

Hommage à Bruce Lee (ouverture)
The Return of Chen Zhen,  Andrew Lau (Chine)

Séance de minuit (ouverture)
Machete, Robert Rodriguez (U.S.)

Film de clôture de la 67e Mostra de Venise
The Tempest, Julie Taymor (U.S.)

Hommage à Vittorio Gassman
Vittorio racconta -- Una vita da Mattatore, Giancarlo Scarchilli (Italie)

Les autres films

The Town, Ben Affleck (U.S.)
I'm Still Here: the Lost Year of Joaquin Phoenix, Casey Affleck (U.S.)
Sorelle Mai, Marco Bellocchio (Italie)
Niente Paura - Come siamo come eravamo e le canzoni di Luciano Ligabue, Piergiorgio Gay (Italie)
Dante Ferretti - Production Designer, Gianfranco Giagni (Italie)
Notizie degli Scavi, Emidio Greco (Italie)
The Last Movie (1971), Dennis Hopper (U.S.)
Gorbaciof, Stefano Incerti (Italie)
That Girl in Yellow Boots, Anurag Kashyap (Inde)
Showtime, Stanley Kwan (Chine)
Sei Venezia, Carlo Mazzacurati (Italie)
Zebraman (2004), Takashi Miike (Japon)
Zebraman 2: Attack on Zebra City, Takashi Miike (Japon)
The Child's Eye 3D, Oxide Pang et Danny Pang (Chine)
Vallanzasca – Gli angeli del male, Michele Placido (Italie)
All Inclusive 3D, Nadia Ranocchi et David Zamagni (Italie)
Raavan, Mani Ratnam (Inde)
1960, Gabriele Salvatores (Italie)
La prima volta a Venezia, Antonello Sarno (Italie)
A Letter to Elia, Martin Scorsese et Kent Jones (U.S.)
Shock Labyrinth 3D, Takashi Shimizu (Japon)
L'ultimo Gattopardo: Ritratto di Goffredo Lombardo, Giuseppe Tornatore (Italie)
Passione, John Turturro (Italie)
Lope, Andrucha Waddington (Espagne)
Space Guy, Zhang Yuan (Chine)

Blockbusters ’09 : Qui est Taylor Lautner?

Posté par vincy, le 17 novembre 2009

blog_taylorlautner.jpgDans le nouveau volet de Twilight, Taylor Lautner alias Jacob Black est celui par qui la tentation arrive.

Bodybuildé à souhait, le teint mat, la chevelure soyeuse, il campe un rival crédible face au vampire Robert Pattinson et sa pâleur maladive.

Vie saine, force brute et bonne humeur versus mystère, ultra-romantisme et personnalité torturée, il n'y a pas que Kristen Stewart alias Bella pour qui le choix est difficile... Parmi les fans de la saga, il y a d'ailleurs les pro et les anti-Jacob.

Pour ce très jeune homme (il est né en 1992 !) comme pour ses partenaires à l'écran, il y aura sûrement un avant et un après Twilight. Jusque-là, ce champion de karaté (à 12 ans, il était déjà ceinture noire et triple champion du monde junior...) s'était surtout illustré dans des séries télévisées (Ma famille d'abord, Summerland, The Bernie Mac Show...). En 2005, il s'est fait connaître au cinéma dans les Aventures de Shark Boy et Lava Girl de Robert Rodriguez où il interprète l'un des deux rôles-titre. Ensuite, on le retrouve dans Treize à la douzaine 2 de Adam Shankman.

Ultra-sportif (football et baseball en plus du karaté), danseur (il fait partie d'un groupe de hip-hop), intéressé par l'écriture et la réalisation, Taylor Lautner a désormais l'avenir devant lui. Bien négocié, l'après-Twilight pourrait en effet lui ouvrir momentanément toutes les portes hollywoodiennes.

Conan, Predator, Alien : les monstres excitent les appétits

Posté par geoffroy, le 16 juin 2009

Commençons par une bonne nouvelle. Le futur Conan, tout autant attendu que redouté par les fans, vient de trouver son cinéaste en la personne de Marcus Nispel. Exit, donc, Brett Ratner et sans doute la pâtée indigeste qu’il nous aurait servi. En tout cas, on a eu chaud ! Si Nispel n’est pas John McTiernan, le papa du puissant Pathfinder : le sang du guerrier et du dernier Vendredi 13 a de quoi, si on lui laisse les coudés franches, faire parler l’épée. Produit par Image / Millennium Films et LionsGate pour un budget confortable, l’intéressé souhaite proposer un film barbare dans la lignée de l’Apocalypto de Gibson. Pourquoi pas au nom de Crom !

Le nom de McTiernan plane encore une fois puisqu’il est question, ici, d’un nouvel opus de la saga culte Predator. Faisant partie des nombreux films en préparation du cinéaste au chapeau Robert Rodriguez, Predators est en passe (la Fox est en pleine négociations) de trouver son réalisateur. Un temps annoncé à la réalisation, Rodriguez produirait uniquement et laisserait donc (si cela se confirme) à Neil Marshall les commandes du bébé (il est responsable de l’excellent The Descent et du jouissif Doomsday). Une telle association peut vraiment s’avérer détonante pour notre ami extra-terrestre chasseur d’humains.

Pour terminer ces quelques news "fantastiques", arrêtons nous quelques instants sur la "prequel" d'Alien. Selon le magazine américain Weekly, la Fox ne veut plus entendre parler du réalisateur de pub Carl Erik Rinsch – et futur gendre de Ridley Scott – pour mettre en scène une des créatures les plus emblématiques du septième art. Pour le studio le choix est simple : seul Ridley Scott peut se lancer dans une telle aventure. Ils vont même plus loin en affirmant que si Scott refuse de réaliser ce 6e Alien, ils bloqueraient le développement du projet. Une telle position de la part de la Fox tiendrait du miracle. Ou bien ne sont-ils pas déjà en train de lancer un buzz tout simplement monstrueux ?

Un dernier pour la route ? Il semblerait que le petit frère de Ridley, Tony Scott, serait en train de plancher sur le revival de ses Prédateurs. C’est pas excitant ça ?