L’instant glam’ : Laetitia Casta, Adèle Exarchopoulos, Aurélie Filippetti, Nicole Kidman…

Posté par cynthia, le 14 mai 2014

laetitia casta cannes 2014Oyé oyé cinéphiles, le 67e festival de Cannes a déroulé son tapis rouge aujourd'hui. Une ribambelle de célébrités talentueuses (ou pas) vont gravir les marches de Cannes durant deux semaines. Mais pourquoi, nous autres mortels, sommes fascinés par un geste aussi banal que de monter des escaliers? Et bien pour plusieurs raisons.

Prenez l'ouverture du Festival aujourd'hui. Le soleil brille, les cliquetis des paparazzis couvrent le bruit des oiseaux, Adèle Exarchopoulos illumine une nouvelle fois le tapis rouge cannois de son joli minois, Blake Lively accélère le rythme cardiaque de la gente masculine, Jane Campion arbore fièrement sa légendaire et brillante crinière tandis que Leila Hatami a revêtu la robe de sa défunte arrière grand-mère.

Néanmoins la star du jour n'est autre que Nicole Kidman, venue présenter en ouverture du festival le tant attendu Grace de Monaco. Vêtue d'une robe bleue somptueuse, elle agrippait de son bras le petit Tim Roth qui, bien qu'il lui arrive à la poitrine, fête ses 53 ans aujourd'hui. Saluons également le fan de Nicole qui brandissait un portrait géant d'elle, on pense qu'elle a dû aimer (ou avoir peur, au choix).

Toujours pas séduit par les marches cannoises ?

Laetitia Casta saura vous faire changer d'avis. La belle mannequin/actrice a littéralement ébouriffé le tapis rouge de sa robe bouffante de tous les côtés. Et ce n'est pas le talentueux journaliste Laurent Weil, qui en lui posant une question toute simple, a senti un vent glacial le traverser, qui nous dira le contraire :
- Laurent Weil : Girl power au festival cette année, Jane Campion, Sofia Coppola... les femmes sont à l'honneur ?
- Laetitia Casta : Mais les femmes sont à leur place! répond sèchement l’égérie de la marque L'Oréal.

Mr Weil, heureusement que vous aviez une veste afin de vous protéger de ce grand froid. Après, comprenez-la, elle le vaut bien. Par contre celle qui le vaut moins, c'est Aurélie Filippetti qui, vu le choix de sa robe, a dû perdre son styliste dans un grave accident cette semaine. A moins qu'elle n'ait été obligée de choisir sa robe dans le noir ce matin, parce que pour porter une nappe de cuisine à Cannes, faut être mal réveillé(e).

Ah Cannes et ses stars... c'en est presque de l'art. Une seule session de de contemplation ne nous suffit pas, c'est pour cela que je vous donne rendez-vous dès demain pour partager une nouvelle fois avec vous la présence de ces célébrités qui nous font tant rêver (ou rire)!

Cannes 2014 – Lettre à… Jane Campion

Posté par MpM, le 14 mai 2014

Chère Jane, Madame la présidente,

Tout d'abord Welcome back in Cannes ! Vous avez avec le Festival une histoire (d'amour) ininterrompue que beaucoup vous envie, et c'est sans doute avec une sensation toute particulière que vous y revenez, cette année, dans la très belle fonction de présidente du jury.

Vous le savez sans doute, le Festival de Cannes est souvent critiqué pour la place congrue qu'il réserve aux femmes, et surtout aux réalisatrices. En 2012, que des hommes en course pour la Palme d'or. En 2013, il y avait une femme. En 2014, elles sont deux. A ce rythme, encore une petite dizaine d'années pour atteindre l'égalité...

Mais, bien sûr, le nombre de femmes en compétition officielle est l'arbre qui cache la forêt des inégalités : moins de réalisatrices (en France, elles sont 23%), moins de femmes scénaristes (27%), moins de réalisatrices écrivant leurs propres films (22%), peu de scénaristes de sexe féminin écrivant sans acolyte masculin (aucune dont c'est l'activité principale durant la dernière décennie)... et on ne parle pas des métiers plus techniques (4,3% de femmes machinistes, par exemple).

Le problème est plus grave qu'un simple déséquilibre numérique, et va au-delà d'une sélection cannoise. Le cinéma (paradoxalement) sera sans doute l'un des outils qui fera changer les mentalités, en normalisant la représentation des femmes à l'écran, et en combattant les stéréotypes.

Ce n'est pas toujours gagné, je vous l'accorde. Sans doute aurez-vous même une pensée pour cette vaste cause ce soir-même, lors de la cérémonie d'ouverture de ce 67e Festival de Cannes, lorsque vous découvrirez sur grand écran le Grace de Monaco d'Olivier Dahan, où l'on découvre une Grace Kelly, grande actrice devant l'éternel, poussée, par devoir et abnégation, à renoncer à son art pour endosser le rôle "de sa vie", lui dit-on, consistant à être épouse, mère et souveraine. Elle y est incarnée par une autre grande actrice, Nicole Kidman, à qui, il y a des années, un journaliste osa demander comment elle gérait d'être "une mère de famille qui travaille", preuve que certaines problématiques évoluent peu.

Aussi, lorsque le film s'achèvera, peut-être vous laissera-t-il un petit goût amer, qu'il ne faudra pourtant pas prendre comme un fardeau. Puisse au contraire cette sensation de gêne vous poursuivre tout au long de la quinzaine et vous pousser, non pas à privilégier les films réalisés par des femmes, ce serait leur faire injure, mais à regarder les films de la compétition avec le prisme d'une égalité homme/femme qui ne peut tout simplement pas être négociable.

Cannes 2014 : la polémique enfle autour de Grace de Monaco

Posté par MpM, le 3 mai 2014

Nicole Kidman dans Grace de Monaco d'Olivier DahanC'est précédé de plusieurs polémiques que le film d'ouverture de la 67e édition du Festival de Cannes, le Grace de Monaco signé Olivier Dahan, arrivera sur la Croisette le 14 mai prochain, ainsi que dans les salles françaises où il sort simultanément.

Un conflit artistique oppose en effet depuis des mois le réalisateur à  son producteur américain Harvey Weinstein au sujet du montage final du film (voir notre actualité du 18 octobre 2013). D'après le producteur français du film, Pierre-Ange Le Pogam, les négociations continuent. "Partout ailleurs dans le monde", précise-t-il , "le film sortira sans problème dans la version d'Olivier Dahan". Lors de l'annonce de la sélection officielle, Thierry Frémaux avait également précisé que ce serait cette version qui serait projetée à Cannes.

Autre point de discorde, le scénario du film, qualifié par les enfants de Grace Kelly de "détournement" de l'histoire familiale "à des fins purement commerciales". Albert II, Caroline et Stéphanie protestent contre certaines "références historiques erronées et littéraires douteuses" et insistent sur le fait que Grace de Monaco "ne peut en aucun cas être qualifié de biopic". Selon eux, la production aurait refusé de prendre en considération "les très nombreuses observations formulées par le Palais, qui auraient eu pour conséquence une remise en question globale du scénario et des personnages".

Ils refusent donc d'être associés au film et ne se rendront pas au Festival cette année.

Une réaction que le réalisateur Olivier Dahan juge "un peu disproportionnée". "C'est un sujet délicat, voire douloureux", a-t-il déclaré au Parisien Magazine cette semaine, invitant les enfants de Grace à voir le film pour constater "qu'il n'y a rien de méchant". "J'ai lu que nous avions refusé de leur projeter, c'est faux", assure-t-il également. "Je revendique le droit de faire un film de fiction. Ce n'est pas un travail d'historien, mais d'artiste".

Même point de vue de la part des organisateurs du Festival qui évoquent le "droit à la licence poétique". "Le film n'est pas un biopic au sens strict du terme, de la vie à la mort", a ainsi déclaré le délégué général du festival Thierry Frémaux à l'AFP. "Il contribuera certainement de belle manière à la légende monégasque".

Quoi qu'il en soit, c'est surtout le casting du film (Nicole Kidman, Tim Roth, Paz Vega, Jeanne Balibar...) qui est attendu sur le tapis rouge le 14 mai prochain. Et comment le savent bien organisateurs de festival comme producteurs, une petite polémique est souvent une excellente manière de créer le buzz.

Cannes 2014 – les prétendants : les (trop) nombreux espoirs du cinéma français

Posté par vincy, le 14 avril 2014

deneuve canet téchiné l'homme que l'on aimait trop

A quatre jours de la révélation des films de la Sélection officielle du 67e Festival de Cannes, Thierry Frémaux va devoir résoudre la plus difficile des équations : quels films français choisir parmi l'offre pléthorique? Subtil équilibre entre producteurs, distributeurs, grands noms, révélations et consécrations, la seule certitude, ce sont les deux films qui feront l'ouverture de la sélection officielle. Deux films français radicalement différents : une production internationale réalisée par Olivier DahanGrace de Monaco, avec Nicole Kidman en star pour monter les marches le 14 mai. Et un premier film d'un trio de jeunes cinéastes, Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis, Party Girl, sans vedettes, pour ouvrir Un certain regard. Pour le reste, un jeu de chaises musicales entre les différentes sélections (et les festivals de Locarno, Venise et Toronto en coulisses) a commencé. Réponses : jeudi.

Et aussi:
Une multitude de candidats européens
D'Australie au Chili en passant par l'Afrique
Les grands noms asiatiques au rendez-vous
Un contingent nord-américain catégorie poids lourds

- Abd Al Malik, Qu'Allah bénisse la France. Avec Marc Zinga, Sabrina Ouazani. Inspiré du livre homonyme signé par le musicien en 2004, le film suit le parcours d’un enfant d’immigrés, noir, surdoué, élevé par sa mère catholique avec ses deux frères, dans un quartier HLM de Strasbourg. Entre délinquance des cités, rap et islam, il va découvrir l’Amour… Il est prévu dans les salles en novembre.

Mathieu AmalricLa chambre bleue. Avec Léa Drucker, Mathieu Amalric. Le film devait sortir en avril. Le fait que la sortie soit reportée est un signe plutôt favorable. 4 ans après Tournée qui avait enflammé la Croisette, le comédien-réalisateur revient avec une histoire d'amour, une adaptation du roman de Georges Simenon, 50 ans après sa publication.

Olivier Assayas,  Sils Maria. Avec Juliette Binoche, Kristen Stewart, Chloe Grace Moretz, Daniel Brühl. Le cinéaste est un grand habitué de Cannes avec déjà 3 films en compétition. Cette production anglophone est l'histoire d'une actrice qui s'interroge sur son propre vieillissement à travers une pièce de théâtre qu'elle doit rejouer 20 ans sa création, mais en changeant de personnage.

Xavier BeauvoisLa Rançon de la gloire. Avec Benoît Poelvoorde, Roschdy Zem, Peter Coyote. Après Des Dieux et des Hommes, Grand prix du jury en 2010, Beauvois a décidé de se tourner vers la comédie en racontant l'histoire d'Eddy Ricaart, sortant de prison, et qui, manquant d'argent décide de voler le cercueil de Charlie Chaplin, tout juste décédé, et de demander une rançon à la famille...

Bertrand BonelloSaint Laurent. Avec Gaspard Ulliel, Léa Seydoux, Louis Garrel, Valeria Bruni Tedeschi, Jérémie Renier, Willem Dafoe, Amira Casar, Dominique Sanda. Le film devait sortir le 14 mai, il est décalé à l'automne. Mais il semble prêt. 5 mois après la sortie d'Yves Saint Laurent qui fut présenté en sélection Panorama de Berlin, Cannes s'offrira-t-il ce biopic, très différent? Ici, Bonello ne s'intéresse qu'à la période 1965-1976 du styliste.

- Thomas Cailley, Les combattants. Avec Adèle Haenel, Kevin Azaïs. Ce premier long métrage pourrait faire le bonheur d'une sélection parallèle. Ici, Arnaud veut séduire Madeleine, mais Madeleineest se prépare à la fin du monde.

Laurent CantetRetour à Ithaque. Avec Jorge Perugorria, Pedro Julio Diaz Ferran, Isabel Santos. Le film cubain de ce Palmé (Entre les murs) ne sera pas forcément prêt à temps. Cantet a installé ses caméras sur une terrasse qui surplombe La Havane. Cinq amis y sont réunis pour fêter le retour d'Amadeo, après 16 ans d'exil. Pendant toute une nuit, ils vont évoquer leur jeunesse, la bande qu'ils formaient alors la foi dans l'avenir qui les animait, mais aussi leurs désillusions.

- Djinn Carrénard, Faire l'amour. Avec Emma Nicolai, Laurette Lalande. Le cinéaste haïtien à qui l'on doit Donoma, Prix Louis Delluc du premier film, est l'un des réalisateurs les plus attendus de l'année. Il s'agit d'un récit sur le couple. Oussmane est un musicien qui perd l’ouïe. Il vit une relation sans amour avec Laure, hôtesse de l’air cherchant à tomber enceinte. De son côté, Kahina purge une peine dans une maison d’arrêt d’Ile de France, et qui bénéficie d’une permission d’une semaine pour passer Noël avec sa fille de quatre ans.

- Jean-Paul Civeyrac, Mon amie Victoria. Avec Catherine Mouchet, Pascal Greggory, Stanley Weber. Plutôt à la marge du cinéma français, Civeyrac s'attaque cette fois-ci à l'adaptation de Victoria et les Staveney, roman du Prix Nobel de littérature Doris Lessing. Victoria est une petite fille noire de 8 ans, issue d’un milieu pauvre, et découvre par hasard la vie d’une famille bourgeoise. Des années plus tard, elle retrouve Thomas, l’un des fils de cette famille, et Marie naît de leur histoire d’amour passagère. Victoria décide de ne rien dire à Thomas et d’élever seule son enfant.

- Alix Delaporte, Le dernier coup de marteau. Avec Clotidle Hesme, Grégory Gadebois, Candela Peña. La réalisatrice revient avec son duo d'acteurs césarisés pour Angèle et Tony, et une histoire autour d'un adolescent passionné de football.

- Stéphane Demoustier, Terre battue. Avec Olivier Gourmet, Valeria Bruni Tedeschi, Xavier Beauvois. Premier long métrage qui pourrait se retrouver dans une sélection parallèle. Demoustier y raconte l'histoire de Jérôme, licencié, séparé de sa femme et voyant l'un de ses rêves se briser contre la réalité. Dans le même temps, son fils de 11 ans brille dans les tournois de tennis de la région. Témoin des échecs de son père, il ne veut pas renoncer à ses rêves de champion.

- Mario Fanfani, Les Nuits d'été. Avec Guillaume de Tonquédec, Jeanne Balibar. L'action se déroule à la fin des années 50. Un couple exemplaire, bourgeois entâché par le lourd secret du mari. Il s'agit d'un premier long métrage.

- Léa Fazer, Maestro. Avec Pio Marmai, Michael Lonsdale, Déborah François. Production française pour la réalisatrice suisse qui avait du reporter son projet suite au décès de Jocelyn Quivrin qui devait incarner le rôle principal : celui d'Henri, jeune comédien qui rêve de jouer dans Fast and Furious, et qui se retrouve engagé dans le film de Cédric Rovère, monstre sacré du cinéma d’auteur.

Pascale FerranBird People. Avec Josh Charles, Anais Demoustier, Radha Mitchell, Roschdy Zem. Favorite pour la Palme d'or? Tout dans le cinéma de Pascale Ferran peut séduire Jane Campion. Attendu l'an dernier, le Festival a patienté. Bird People prêt depuis quelques mois n'a pas été à Berlin. Et il sortira le 4 juin dans les salles françaises. Une place dans la compétition semble assurée pour la réalisatrice de Lady Chatterley et surtout de Petits arrangements avec les morts, Caméra d'or du meilleur premier film en 1994. L''histoire se situe dans un hôtel international près de l'aéroport de Roissy: un ingénieur en informatique américain, soumis à de très lourdes pressions professionnelles et affectives, décide de changer radicalement le cours de sa vie. Quelques heures plus tard, une jeune femme de chambre de l’hôtel, qui vit dans un entre-deux provisoire, voit son existence basculer à la suite d’un événement surnaturel.

- Tony Gatlif, Geronimo. Avec Céline Sallette, Rachid Youcef, David Murgia. Retour sous les Palmiers pour le prix de la mise en scène cannois 2004 (Exils)? Gatlif renoue avec la danse, la politique et les gitans. Une jeune adolescente d’origine turque s’est échappée de son mariage avec Lucky, un très jeune gitan. Fuyant les représailles de leurs familles, le couple disparaît et provoque l’embrasement du quartier Saint Pierre, où les deux clans s’affrontent par joutes dansées et battles musicales. Geronimo, l’éducatrice du quartier, va tout faire pour retrouver le couple, car la jeune fille est menacée de crime d’honneur par la folie de son frère Fazil, en quête d’identité sous couvert de traditions ancestrales.

- Vincent Garenq, La justice ou le chaos. Avec Gilles Lellouche, Charles Berling. Et pourquoi pas un thriller politique? Avec cette histoire, Garenq se plonge dans l'affaire Clearstream : un journaliste et un juge que tout oppose mènent parallèlement un même combat contre la corruption... et vont se retrouver côte à côte dans la même affaire.

Robert GuédiguianLe fil d'Ariane. Avec Ariane Ascaride, Jacques Boudet, Jean-Pierre Darroussin, Anaïs Demoustier, Adrien Jolivet. En salles le 18 juin, on voit mal ce chouchou du festival ne pas revenir avec son film, dans une des quatre sélections. Guédiguian filme Ariane, femme seule le jour de son anniversaire, qui quitte sa jolie banlieue pour se perdre dans la ville.

Mia Hansen-LoveEden. Avec Félix de Givry, Pauline Etienne, Laura Smet, Laura Smet, Vincent Lacoste, Vincent Macaigne, Golshifteh Farahani, Greta Gerwig. Film très attendu, au point que tous les Festivals se le disputent, Eden ferait à cou^sûr l'événement côté soirée cannoise puisque le film évoque l'émergence de la french touch dans la musique électro dans les années 90 à travers les yeux et le parcours sentimental de Paul, DJ de 17 ans. La réalisatrice a déjà été sélectionnée à la Quinzaine des réalisateurs et Un certain regard.

Michel HazanaviciusThe Search. Avec Bérénice Bejo, Annette Bening. Cannes avait placé The Artist en compétition in extremis. On connaît la suite, jusqu'à l'Oscar du meilleur film. A priori, cela garantirait une place en compétition pour le nouveau film d'Hazanavicius : toute autre place mettrait en doute la qualité du film. Reste à savoir si le film séduira les sélectionneurs. Pour l'instant, il n'y a aucune confirmation pour ce remake du film de Fred Zinnermann, transposé dans la guerre de Tchétchénie vue à travers le regard d'une infirmière membre d'une Organisation Non Gouvernementale.

Christophe HonoréMétamorphoses. Avec Amira Akili, Sébastien Hirel, Damien Chapelle, Georges Babluani. Le cinéaste a connu la Quinzaine comme la Compétition. Il revient avec une chronique adolescente où une jeune fille se laisse séduire par un homme et se fait enlever par lui. Il commence à lui raconter des histoires étranges de jeunes gens qui se sont vus métamorphosés en animaux après l'avoir rencontré. L'adolescente ne s'effraie pas de ces récits, au contraire, elle s'en amuse, et, curieuse, pénètre peu à peu dans un monde de légendes où la frontière entre les mortels et les dieux n'existe plus. Aussi étrange qu'intriguant.

Benoit JacquotTrois coeurs. Avec Benoît Poelvoorde, Charlotte Gainsbourg, Catherine Deneuve, Chiara Mastroianni. Pour Jacquot, ce serait un retour dans la cour de Cannes. C'est aussi l'un des deux films avec Deneuve qui pourraient faire revenir la star sur les marches du Palais. Mais ce Jacquot pourrait aussi être l'un des films français en compétition à Venise en septembre avec ce trio amoureux entre un homme et deux soeurs...

- Cédric Kahn, Vie sauvage. Avec Mathieu Kassovitz, Céline Sallette, David Gastou, Jules Ritmanic. 13 ans après Roberto Succo en compétition, Kahn a terminé son nouveau film, dont l'histoire se rapproche de celle de l'Affaire Fortin, déjà transposée dans La belle vie, actuellement en salles. Paco enlève ses enfants à leur mère, qui avait obtenu la garde après leur séparation. Il part en cavale pendant plusieurs années dans le Sud de la France. Le film sort le 29 octobre en France. Il peut donc aussi préférer choisir Locarno ou Venise comme festival de lancement.

- Sophie Letourneur, Gaby Baby Doll. Avec Lolita Chammah, Benjamin Biolay, Félix Moati. Avec son cinéma singulier et rafraîchissant, cela pourrait être une de ces surprises typiquement franco-françaises qui débarqueraient dans le 06400. Dans ce nouveau film, son troisième long métrage, elle raconte l'histoire de Gaby, qui, suite à un défi lancé par son petit ami, doit affronter sa plus grande peur et parvenir à vivre seule dans sa maison à la campagne. Pour gagner son pari, elle se tourne vers Nicolas, ermite misanthrope, gardien du château voisin.

Katia LewkowiczEtats de femmes. Avec Marina Foïs, Noémie Lvovsky, Laura Smet, Lola Dueñas, Jonathan Zaccaï. Trois ans après Pourquoi tu pleures à la Semaine de la Critique, il serait assez logique de voir le film de la réalisatrice à la Quinzaine ou même Un certain regard. Le synopsis est prometteur et les histoires complètement absurdes avec Lili, Miss Pays Francophones dont on aime admirer les courbes en mangeant des chips devant la télévision, Sam, mère de trois filles qui va accoucher de jumelles alors qu'elle attendait un garçon, Louise qui couche pour réussir. Trois portraits de la femme du XXIème siècle.

- Thomas Lilti, Hippocrate. Avec Vincent Lacoste, Reda Kateb, Félix Moati, Jacques Gamblin. Les rumeurs bruissent pour le deuxième long métrage du réalisateur des Yeux bandés. Favorablement. Certains l'espèrent même en compétition. La surprise du chef? Hippocrate raconte le récit initiatique vers l'âge adulte de Benjamin, promis à devenir un grand médecin. Mais pour son premier stage d’interne dans le service de son père, rien ne va se passer comme il l’espérait. Benjamin va se confronter brutalement à ses limites, à ses peurs, à celles de ses patients, des familles, des médecins, du personnel. La pratique se révèle plus rude que la théorie et la responsabilité est écrasante.

- Boris Lojkine, Hope. Avec Justin Wang, Endurance Newton. Le jeune cinéaste a planté sa caméra au milieu du Sahara. Sur la route de l'Europe, Léonard, un Camerounais, vient en aide à Hope, une Nigériane. Dans ce monde particulièrement hostile où chacun doit rester avec les siens, ils vont tenter d'avancer, ensemble, et de s'aimer.

- Vincent Marriette, Tristesse Club. Avec Ludivine Sagnier, Noémie Lvovsky, Laurent Lafitte, Vincent Macaigne. Les Lézards avait été l'un des courts métrages les plus remarqués l'an dernier. Le premier long de ce diplômé en scénario de la Fémis est un jeu de piste avec des vieilles Porsche, des soeurs qui n'en sont pas, des pères pas vraiment morts, un chien mordant, la Savoie en décor et les lacs qui portent de lourds secrets.

- François Ozon, Une nouvelle amie. Avec Romain Duris, Raphaël Personnaz, Anaïs Demoustier. Tentant de revoir Ozon sur la Croisette, un an après Jeune et Jolie. Mais il est plus porbable que le cinéaste aille sur la lagune de Venise pour ce film qui n'est pas programmé avant novembre dans les salles. Ozon adapte un roman de Ruth Rendell, Une amie qui vous veut du bien, l'histoire d'une femme qui fait une dépression après le décès de sa meilleure amie mais qui retrouve le goût de la vie après la découverte d'un secret...

Céline SciammaBande de filles. Avec Idrissa Diabaté, Karidja Touré, Tatiana Rojo. Naissance des pieuvres avait été la sensation d'un Certain Regard. Tomboy reste l'un des films les plus passionnants de ces dernières années dans le cinéma français, avant qu'il ne créé une polémique absurde sur la théorie du genre dans les écoles. On imagine mal un sélectionneur de Cannes passer à côté du nouveau film de Céline Sciamma. La réalisatrice continue de s'intéresser à l'adolescence avec une jeune héroïne, Marieme, 15 ans, qui vit sa vie comme une succession d’interdits : la censure du quartier, la loi des garçons, l’impasse de l’école. Sa rencontre avec une bande de filles affranchies va tout changer. Et l'émanciper.

- Marianne Tardieu, Qui vive. Avec Reda Kateb, Adèle Exarchopoulos, Rashid Debbouze. Bien sûr, ce serait le retour d'Adèle à Cannes. Ce premier long métrage pourrait atterrir sans doute en sélection parallèle. Chérif, la trentaine, peine à décrocher le concours d’infirmier et doit retourner vivre chez ses parents. En attendant, il travaille comme vigile et rencontre une fille qui lui plaît, Jenny… Mais au centre commercial où il travaille, il perd pied face à une bande d'adolescents désoeuvrés qui le harcèlent. Pour se débarrasser d'eux, il accepte de rencarder un pote sur les livraisons du magasin. En l'espace d'une nuit, la vie de Chérif bascule...

Andre TéchinéL'homme que l'on aimait trop. Avec Catherine Deneuve, Guillaume Canet, Adèle Haenel. Alors que l'affaire Le Roux vient tout juste de revenir dans l'actualité, 38 ans après la disparition de l'héritière, avec la condamnation de Maurice Agnelet, Téchiné décrypte les relations entre Agnès Le Roux, sa mère, la propriétaire du Palais de la Méditerranée, et l'avocat Maurice Agnelet. Deneuve et Téchiné à Cannes c'est une longue histoire (Le lieu du crime, Ma saison préférée). Le film, programmé dans les salles le 16 juillet, a tout pour être en sélection officielle. Deneuve, après Dans la cour à Berlin, et en imaginant le Jacquot (voir plus haut) choisi par Venise, s'offrirait un rare grand chelem festivalier.

- Cyprien Vial, Bébé Tigre. Avec Harmandeep Palminder, Elisabeth Lando, Vikram Sharma. Scénarisé par Céline Sciamma et Marie Marie Amachoukeli (qui ouvre Un certain regard), le film est le récit d'un jeune indien de 17 ans, Many, alias Bébé Tigre, pris en charge par l’état français il y a 2 ans. Sur la voie d'une intégration exemplaire, il ne pose de problème à personne, sauf à ses parents à qui il ne peut envoyer d'argent...

- Virgil Vernier, Mercuriales. Premier long métrage du réalisateur, avec un scénario cosigné avec Mariette Désert (Suzanne), l'histoire se déroule à l'ombre des tours Mercuriales, Porte de Bagnolet à Paris. Lisa, Joane et Tony travaillent là, dans l’ombre de ces bâtiments. Ils ont 20 ans, et cherchent encore la vie qu’ils veulent vivre.

- Hélène Zimmer, 98. Avec Galatéa Bellugi, Najaa Bensaid, Athalia Routier, Françoise Lebrun et Dinara Droukarova. Premier film de la comédienne, cette chronique a pour héroïnes trois collégiennes : Sarah qui se demande quel garçon choisir, Louise qui espère trouver un toit plus paisible chez sa grand-mère, Jade qui s’interroge sur sa place au sein du trio.

Grace de Monaco ouvrira le Festival de Cannes

Posté par vincy, le 24 janvier 2014

Nicole Kidman dans Grace de Monaco d'Olivier Dahan

Le film du cinéaste français Olivier Dahan, Grace de Monaco fera l’ouverture du 67e Festival de Cannes. Il sera projeté en avant-première mondiale le mercredi 14 mai 2014. Sa sortie, à l'origine prévue le 19 mars en France, est donc reportée au 14 mai.
Cette annonce explique le retrait ce matin du film dans le programme des sorties de son distributeur américain, The Weinstein Company. Il devait être dans les salles américaines le 14 mars. Aucune nouvelle date n'est annoncée pour les USA.

Initialement, le film devait sortir fin 2013, puis fin janvier 2014. Ce n'est donc que le énième report. Mais ce coup-ci, il a le droit au très grand honneur d'ouvrir le plus grand festival du monde.

Après des mois de confrontations entre le réalisateur et Harvey Weinstein, qui souhaitait un montage différent de la version de Dahan (lire notre actualité du 18 octobre 2013), Grace de Monaco semble prêt pour un lancement en fanfare : le glamour de la princesse et le mythe de la star Grace Kelly illumineront les marches de Cannes.

affiche grace de monacoPolémiques

Reste à savoir quelle version l'a emporté. Contractuellement, Weinstein n'a pas le final cut sur le film. "Ils veulent un film commercial, c'est-à-dire au ras des pâquerettes, en enlevant tout ce qui dépasse, tout ce qui est trop abrupt, en enlevant tout ce qui est cinéma, tout ce qui fait la vie. (...) Et les décisions ne sont prises que par rapport au marketing, à la sortie, etc." "Mais ce n'est pas encore fini, je n'ai pas abandonné" avait affirmé Olivier Dahan.
D'autres polémiques autour du film sont apparues, notamment la colère toute diplomatique et très médiatique de la Principauté de Monaco. Les trois enfants de grace ont rejeté le scénario, considérant que l'histoire a été réécrite, avec de nombreuses inexactitudes historiques et des scènes complètement inventées.

Le film évoque un moment de la vie de l’actrice américaine Grace Kelly (Nicole Kidman) devenue Grace de Monaco lorsqu’elle épousa le Prince Rainier III (Tim Roth) en 1956, ce qui fut qualifié de mariage du siècle. Elle tournait alors avec les plus grands réalisateurs hollywoodiens (John Ford, Alfred Hitchcock, Fred Zinnemann) et avait déjà été couronnée d’un Oscar. Six ans plus tard, alors qu’il lui est parfois difficile d’endosser sa fonction, Alfred Hitchcock lui propose de revenir à Hollywood pour jouer dans son nouveau film, Marnie. Au même moment, la France menace de taxer, voire d’annexer Monaco, ce petit pays dont elle est devenue la monarque. Grace, actrice ou princesse? C'est l'heure du choix.

Le film est produit par Pierre-Ange Le Pogam (ex d'Europacorp et qui a créé sa structure Stone Angels, Uday Chopra et Arash Amel (par ailleurs coscénariste avec Dahan). Le casting, outre Kidman et Roth, regroupe Frank Langella, Parker Posey, Jeanne Balibar, Sir Derek Jacobi et Paz Vega. Le projet a été lancé il y a deux ans (lire notre actualité du 11 janvier 2012). Olivier Dahan, 46 ans, a notamment réalisé La Möme (La vie en rose) en 2007 mais aussi Les seigneurs (2012), Les rivières pourpres II, Le petit poucet.

Nicole Kidman viendra en habituée du Festival. En 2012, elle était en compétition avec Paperboy et hors-compétition avec Hemingway & Gellhorn, en 2003 on l'y a vue dans Dogville, en 2001 elle avait déjà fait l'ouverture avec Moulin Rouge!, en 1995 elle était sur la croisette avec Prête à tout et en 1992 avec Horizons lointains. L'an dernier, Kidman était membre du jury de la compétition. Lors de la cérémonie d'ouverture, elle croisera Jane Campion, présidente du jury, avec qui elle a tourné Portrait de femme en 1996.

Grace de Monaco : Olivier Dahan sous l’emprise « maléfique » d’Harvey Weinstein

Posté par vincy, le 18 octobre 2013

Nicole Kidman dans Grace de Monaco d'Olivier Dahan

Dans un entretien à Libération, le cinéaste Olivier Dahan (La Môme) explique pourquoi son film Grace de Monaco, avec Nicole Kidman, a vu sa sortie en salles décaler de quelques mois : "ils le sortent quand ils veulent". Mais, Dahan confie : "J’ai envie de travailler en équipe, pas de me battre avec la production ou le distributeur."

"Le film que je suis en train de terminer est compliqué à finaliser. Enfin pour moi il est fini. Il est compliqué dans le relationnel avec les uns et les autres surtout" amorce le cinéaste. Il pense même arrêter le cinéma, "vampire" qui avale sa vie.

Deux versions du film pour l'instant

"Ce qui est compliqué en ce moment, c’est de faire en sorte que vous, les critiques, vous puissiez critiquer ma version du film, et pas celle d’un autre. Mais ce n’est pas encore fini, je n’ai pas abandonné. (...) On a beau essayer de lutter, quand on affronte un distributeur américain, Weinstein pour ne pas le citer, il y a peu de solutions: soit on leur dit «démerdez-vous avec votre tas de merde», soit on s’arc-boute pour faire en sorte que le chantage opéré ne soit pas aussi violent."

Il réfléchit à quelques moyens de pression, comme ne pas signer son film. Dahan précise : "Il y a deux versions du film pour l’instant, la mienne et la sienne… que je trouve catastrophique".

De façon confuse, mais avec un propos très clair, Dahan accuse l'industrie du cinéma, l'argent, la stratégie marketing : "Ils veulent un film commercial, c’est-à-dire au ras des pâquerettes, en enlevant tout ce qui dépasse, tout ce qui est trop abrupt, en enlevant tout ce qui est cinéma, tout ce qui fait la vie.(...) Et les décisions ne sont prises que par rapport au marketing, à la sortie, etc. Tout ce qui est chiant en fait, et vient polluer un film, que par ailleurs d’autres gens ont vu, et aiment beaucoup. C’est un problème d’ego mal placé, une histoire de manipulation et de pouvoir. Pas de cinéma au sens strict. Le cinéma est très secondaire dans tout ça, d’où mon désintérêt qui commence à venir pour ce film."

Nicole Kidman et Olivier Dahan sur le tournage de Grace de MonacoLe film ne devrait pas ressembler à la bande annonce

Le cinéaste révèle aussi une tendance malsaine : "on fait une bande-annonce avant même que le montage du film soit fait. Là, en l’occurrence, ils ont fait une bande-annonce qui ne correspondait pas au film, puis ils essaient de faire en sorte que le film ressemble à la bande-annonce, c’est absurde. (...) Je comprends que le distributeur s’en charge et fasse la bande-annonce. Mais entre ça et un film, il y a un monde. Et faire ensuite en sorte que le film ressemble à la bande-annonce, c’est autre chose. Et puis Grace de Monaco est un film français, il ne faudrait pas que ça fasse jurisprudence."

Pas naïf, il rappelle que ce n'est pas un film hollywoodien où le producteur a généralement le final-cut : "là c’est un film français, donc logiquement il ne devrait pas y avoir ce genre de problème. Le distributeur américain, aussi puissant qu’il puisse être, n’a pas accès aux rushes normalement." Or, Dahan avoue que The Weinstein Company s'est "arrogé le droit de le faire", à son insu. Le même Weinstein a été accusé il y a quelques semaines d'avoir tranché violemment dans Le transperceneige pour la sortie américaine du film de Bong Joon-ho (lire notre article).

En guise de réconfort, Olivier Dahan pense qu'il va en finir avec les super-productions. Il souhaite revenir à quelque chose de plus radical, de plus abrupt, comme pour ses premières oeuvres.  "Je vais certainement écrire la suite de Déjà Mort. J’avais perdu l’envie d’écrire ces dernières années, c’est pour ça que j’ai fait des films… un peu disparates on va dire."

Paz Vega sera Maria Callas dans le biopic sur Grace de Monaco

Posté par vincy, le 3 août 2012

Olivier Dahan a choisi l'actrice espagnole Paz Vega pour incarner la cantatrice Maria Callas dans Grace de Monaco, son biopic sur la Princesse Grace (voir actualités du 11 janvier et du 18 mai).

Grace Kelly sera interprétée par Nicole Kidman. Maria Callas, à l’époque compagne du milliardaire Aristote Onassis et gros actionnaire de la Société des Bains de Mer (la société qui gère notamment les casinos de Monaco) était devenue une proche de la princesse.

Paz Vega, révélée en 2001 avec Lucía y el sexo de Julio Medem (Prix Goya du meilleur espoir féminin), est une des actrices espagnoles les plus connues. On l'a vue dans Parle avec elle (Hable con ella) de Pedro Almodóvar, Novo de Jean-Pierre Limosin, Spanglish de James L. Brooks, Le Mas des alouettes (La masseria delle allodole) de Paolo et Vittorio Taviani, Eyes of War de Danis Tanovic, L'Ange du mal (Vallanzasca - Gli angeli del male) de Michele Placido. Elle sera du casting du prochain Pedro Almodovar, Los amantes pasajeros.

Maria Callas a déjà été incarnée par Fanny Ardant dans Callas Forever et Faye Dunaway développe actuellement l'adaptation de la pièce sur la cantatrice, Master Class.

Cannes 2012 : des projets avec Scott-Thomas, Roth, Chomet, Kidman …

Posté par vincy, le 18 mai 2012

- Philippe Claudel va retrouver Kristin Scott-Thomas, la star de son premier long métrage, Il y a longtemps que je t'aime (2008). Pour son prochain film, Avant l'hiver, le réalisateur de Tous les soleils,  a aussi enrôlé Daniel Auteuil et Leila Bekhti.

- Tim Roth rejoint Jean Dujardin et Cécile de France pour le prochain film d'Eric Rochant, Mobius, un thriller d'espionnage. Roth, actuel Président du jury d'Un certain regard, interprétera un oligarche russe suspecté d'avoir blanchi de l'argent.

- Sylvain Chomet (Les triplettes de Belleville, L'illusionniste) collaborera de nouveau avec Les Armateurs, après sa parenthèse chez Pathé, pour son prochain film d'animation, en finalisation d'écriture. Swing Popa Swing est le prequel des Triplettes de Belleville et reviendra sur l'enfance du trio.

- Gabriel Lucien-Laferrière change de genre. Après Neuilly Sa Mère, le réalisateur adaptera le roman de Laurent Bénégui, SMS. Le tournage débutera en mars 2013 sous la houlette des productions du Trésor. Le livre est un thriller où un homme se fait voler son smartphone. De là, son enfant disparaît, sa femme le quitte, la parano l'emporte, et il ne va pouvoir compter que sur une ex-amie travaillant pour une compagnie de télécom.

- Ce sera finalement Nicole Kidman qui incarnera Grace Kelly dans Grace de Monaco, le biopic écrit par Arash Amel et réalisé par Olivier Dahan (La Môme). Le film se concentrera sur l'année 1962 quand, Princesse depuis 6 ans, Alfred Hitchcock la sollicite de nouveau pour un film.

- Mahamat-Saleh Haroun, à qui l'on doit Un homme qui crie, prix du jury à Cannes en 2010, s'apprête à reprendre les chemins des plateaux pour Grigris. Le tournage est programmé au Tchad cet automne.