Star Wars : La prochaine trilogie de Rian Johnson peut-elle aider Disney ?

Posté par wyzman, le 7 décembre 2019

Alors que son nouveau film A couteaux tirés continue de faire un carton un peu partout dans le monde, le prochain job de Rian Johnson (réunir les fans de Star Wars et la jeune cible de Disney) a quelque chose d’ironique.

Rappel des faits

Lorsque J.J. Abrams a dévoilé Le Réveil de la Force en décembre 2015, nombreux sont ceux à avoir critiqué le premier volet de la troisième trilogie centrée autour des Skywalker et autres Jedi. Bien évidemment, il suffit de relire notre critique pour comprendre que malgré que ce nouveau volet arrive plus de 10 ans après La Revanche des Sith, il est difficile de ne pas y voir des similarités avec le premier de George Lucas, Un nouvel espoir.

Effets spéciaux (réussis) à gogo, florilège d’acteurs sur le retour et d’étoiles montantes, avalanche de théories plus inspirées les unes que les autres… Le film de J.J. Abrams amasse plus de 2,068 milliards de dollars au box-office mondiale en fin de course. Des chiffres qui avaient de quoi rassurer Disney, largement moquée en 2012, au moment du rachat de Lucasfilm pour « seulement » 4 milliards de dollars.

Mais deux ans plus tard, alors, que J.J. Abrams a passé la main à un scénariste et réalisateur visiblement très compétent (Rian Johnson), le son de cloche est différent. Peut-être parce que Disney n’a pas attendu la sortie des Derniers Jedi pour annoncer haut et fort que ce même Rian Johnson serait en charge de la prochaine trilogie Star Wars. Une trilogie qu’il n’a depuis cessé de présenter comme complètement à part des aventures des Skywalker — pour mieux marquer sa prise d'indépendance. De quoi soulever de nombreuses questions.

De quoi traiteront ces films ? Qui en seront les figures principales ? Dans quel espace-temps se dérouleront les événements de cette trilogie ? Verra-t-on des visages familiers ? Au moment où nous écrivons ces lignes, ces questions n’ont pas encore trouvé de réponse. Sans parce que cette fois, après le raz-de-marée de critiques négatives adressé aux Derniers Jedi, Disney a appris de ses erreurs. Lasse de teaser le public à longueur de Comic-Con et autres rassemblements, la firme américaine a compris que les fans ont aujourd’hui encore toutes les cartes en main.

Des fans mécontents

Leur pétition pour exclure Rian Johnson de tout projet futur autour de Star Wars et retourner Les Derniers Jedi n’a pas abouti mais à quelques jours de la sortie de L’Ascension de Skywalker, le spectre de Rian Johnson continue d’agacer certains adorateurs. Il faut dire que la tournée promotionnelle d’A couteaux tirés aura été marquée par les références pas du tout subtiles de Rian Johnson à ses prochains bébés : sa propre trilogie. Loin d’être abattu par la pluie de messages haineux qu’il a reçue, l’Américain de 45 ans sait qu’il n’a pas le droit à l’erreur. Car après avoir achevé la phase 3 du MCU avec Avengers : Endgame et Spider-Man : Far From Home, Disney est le studio américain le plus prolifique et se refuse toute erreur. Voilà pourquoi les films standalone de type Rogue One (une merveille) et Solo : A Star Wars Story (une mauvaise surprise) ont été mis de côté.

Fière de re-donner vie à une saga multi-milliardaire, Disney a longtemps voulu contenter les fans de la première heure, toucher un public toujours large et lui réserver des surprises. Une tâche particulièrement difficile ! Peut-être même trop... Et ce n’est pas J.J. Abrams qui dira le contraire. Malgré une direction complètement différente de son Réveil de la Force, celui à qui l’on doit des séries telles qu’Alias, Lost ou encore Fringe affirme à qui veut l’entendre que Les Derniers Jedi va permettre à L’Ascension de Skywalker d’oser davantage. Faut-il comprendre par là que le volet final de la trilogie de J.J. Abrams ne parviendra pas à satisfaire tout le monde ? Il faut le croire.

Et après ?

Mais alors, pourquoi Disney continue-t-elle à puiser dans l’héritage de George Lucas ? Précisément parce qu’il s’agit d’un « catalogue » de grande valeur. Comprenez par là que l’univers créé par le réalisateur-scénariste des deux premières trilogies est si vaste qu’en refermant le chapitre centré sur les Skywalker, de nouvelles et nombreuses possibilités s’offrent à Disney. Ce que l’on peut d’ailleurs voir dans The Mandalorian, la première série en prises de vue réelles dérivée de Star Wars et dévoilée par Disney sur sa nouvelle plate-forme de streaming, Disney+.

En se concentrant sur quelques personnages ou quelques micro-événements, la société de Mickey a su produire un show de qualité, complexe et intrigant. Dès lors, il y a fort à parier que la prochaine trilogie de Rian Johnson ira dans ce sens en bousculant les codes tout en continuant de faire rêver le public. Plus encore, les premiers fans de Star Wars ayant pris quelques décennies, Disney pourra avec cette trilogie pleinement assumer son choix de toucher une autre cible et de la combler avec du divertissement pur et des enjeux tout autre.

Souvenez-vous, lorsque ce même studio s’est lancé avec Avengers, nombreux sont les journalistes spécialisés (et européens) à avoir dit bien du mal de cette entreprise. Pourtant, sept années plus tard, les mêmes haters attendaient avec impatience de connaître quel sort serait réservé au vilain Thanos. Grâce à un marketing bien pensé et de nombreux rebondissements, le studio producteur et distributeur des Avengers a fait de la saga super-héroïque l’événement cinématographique de l’année. Et ce, sans jamais avoir la prétention de faire du grand cinéma mais bien de faire rêver le public.

Achever pour mieux recommencer

Certes, Les Derniers Jedi n’était sans doute pas ce que les fans de Star Wars-époque Lucas méritaient. Mais la prochaine trilogie de Rian Johnson pourrait bien faire taire les derniers réticents. Les critiques continueront d’être nombreuses mais en laissant le scénariste de Brick et Looper créer quelque chose à son image, Disney pourrait parvenir à dynamiter une saga qui commence à sentir la naphtaline. Ainsi, les préventes de L’Ascension de Skywalker ont beau eu faire la une des sites spécialisés, rappelons que c’était également le cas au moment de la sortie de La Revanche des Sith...

Seul en charge (sur le papier), Rian Johnson a désormais la possibilité de réunir s’il le souhaite différentes générations autour d’une saga qui parle à tous au lieu de tenter de combler les attentes de fans de plus en plus âgés et très attachés aux non-changements. Après avoir essuyé les plâtres pour d’autres réalisateurs à venir, Rian Johnson semble le seul homme capable de produire une trilogie inattendue, riche et drôle à la fois. Tout comme J.J. Abrams était le seul homme capable à l’époque de faire renaître Star Wars de ses cendres en 2015. Maintenant, pour que J.J. Abrams ait la garantie qu’il ne laisse pas à son successeur un univers déprécié sur les bras, L’Ascension de Skywalker doit faire mieux voire plus au box-office que Les Derniers Jedi (1,332 milliard de recettes mondiales). Qui prend les paris ?

Rogue One : A Star Wars Story, le film du mois ?

Posté par wyzman, le 11 décembre 2016

A l'approche de Noël, la machine Disney semble plus huilée que le corps de Zac Efron dans le premier trailer de Baywatch. Comme chaque année, l'empire a décidé de sortir la grosse artillerie quelques jours avant les fêtes. Et après avoir mis la main sur Lucasfilm pour la modique somme de 4,05 milliards de dollars, la compagnie ne va pas se priver. En attendant la suite du Réveil de la Force (Star Wars - Episode 8 donc) et le spin-off centré sur la jeunesse de Han Solo, c'est à un film standalone que nous aurons droit cette année.

Comprenez ici que Rogue One s'inscrit dans la saga Star Wars (plus précisément entre les épisodes 3 et 4) mais que le film se suffit à lui-même. Il n'aura donc pas droit à une suite. Et rien que pour cela, nous ne saurions que trop vous conseiller de courir le voir. Conçu comme un film de guerre, Rogue One est clairement le blockbuster dont nous avons tous besoin pour finir 2016 en beauté. Non pas que l'on ait manqué d'explosions cette année ! Captain America : Civil War, Deadpool, Batman v Superman : L'Aube de la justice, Suicide Squad, Doctor Strange, Les Animaux fantastiques, Jason Bourne, Star Trek Beyond et X-Men : Apocalypse ont fait le travail mais rien ne remplacera jamais un Star Wars.

Anormalement dans l'ère du temps, le film traite d'une rébellion au sein d'un régime totalitaire. Le parallèle avec l'état actuel des Etats-Unis est d'ailleurs tel qu'un artiste a récemment détourné les affiches du film en faveur de Donald Trump. Film de guerre oui, Rogue One regorge de scènes plus spectaculaires les unes que les autres. Et passé le micro-scandale des reshoots de Tony Gilroy, le film du très bon Gareth Edwards (Godzilla) n'a pas grand-chose à envier au Réveil de la Force, le bébé pondu par notre cher J. J. Abrams l'an dernier. Si les 2,07 milliards de dollars du Réveil de la Force risquent d'être inatteignables, Rogue One a tout ce qu'il faut pour faire un carton. A tel point que les experts du secteur estiment déjà qu'il réalisera le deuxième plus gros démarrage pour un mois de décembre… juste après Le Réveil de la Force !

Vient alors le moment de répondre à la question "Mais qu'est-ce qui fait de Rogue One un film important ?" Eh bien la réponse est simple : tout ! Non-présenté à la presse pour l'Awards Season, Rogue One s'inscrit dans la lignée de ces films faits par les fans et pour les fans et est d'ores et, paradoxalement, il est déjà dans la course à l'Oscar des meilleurs effets spéciaux. Pourquoi ? Eh bien parce que face à Suicide Squad et Les Animaux fantastiques, Rogue One dispose d'un budget on ne peut plus confortable. Si le chiffre exact demeure encore un mystère, il convient de rappeler que pour Le Réveil de la Force, J. J. Abrams a pu bosser avec 245 millions de dollars sous le coude. Rien que ça ! A côté des drames  larmoyants qui vont pleuvoir à l'approche des Oscars, Rogue One pourrait donc être notre bouée de secours, notre chocolat chaud à la fin d'une longue journée de travail. Dès lors, pourquoi ne pas en profiter ?

Mais outre l'aspect financier, Rogue One dispose d'un atout non-négligeable : un casting plus que talentueux. Après Daisy Ridley dans Le Réveil de la Force, Disney continue dans le girl-power efficace en confiant le rôle-titre à une quasi-inconnue, j'ai nommé Felicity Jones. Bien évidemment, les plus cinéphiles d'entre vous auront déjà reconnu la britannique passée par The Amazing Spider-Man et Une merveilleuse histoire du temps, mais en termes de mémoire eidétique, nous ne sommes pas logés à la même enseigne. Après Daisy Ridley, Jennifer Lawrence (Hunger Games) et Charlize Theron (Mad Max : Fury Road), Felicity Jones aura donc le plaisir de faire de ses partenaires masculins de superbes faire-valoirs. Et à en voir les différents trailers, l'actrice de 33 ans s'en sort très bien. Diego Luna (Harvey Milk), Ben Mendelsohn (Bloodline), Forest Whitaker (Le Dernier roi d'Ecosse), Mads Mikkelsen (Hannibal) et Riz Ahmed (Night Call) n'ont donc qu'à bien se tenir : la tornade Felicity Jones n'est pas prête de s'arrêter !

5 raisons de croire en Star Wars 7

Posté par wyzman, le 16 décembre 2015

Jour J pour la sortie nationale de Star Wars, épisode 7 : Le Réveil de la Force ! Et dire que nous sommes impatients serait un énorme euphémisme. Après des mois de teasing, le messie de notre année ciné va enfin faire son entrée (fracassante a priori) dans nos salles obscures, deux jours avant d'envahir les autres pays. Bien que les fans de la première trilogie semblaient sceptiques, les accros de la seconde sont plus que ravis que le film soit l'œuvre de J. J. Abrams, alias le réalisateur qui a brillamment ramené Star Trek à la vie. Pour patienter dans la file d'attente, voici 5 bonnes de raisons de croire à ce nouveau volet, d'espérer que Disney ne s'est pas planté et d'avoir confiance en la Force.

Le titre envoie du lourd. Alors oui, en entendant "Le Réveil de la Force" nous avons tous eu le même mouvement de recul. Le Réveil de la Force ? Sérieusement, les gars ? Mais oui ! Et à mieux y penser, ce n'est peut-être pas plus mal. Ce septième volet sonne comme un retour aux sources, un retour aux fondamentaux. Parce qu'au cas où vous l'auriez oublié, ce qui différencie les gentils et les méchants de Star Wars, c'est leur appréciation de la Force. Si le titre ne fait pas plus rêver que cela, il annonce tout de même de belles choses : des personnages qui se croisent et apprennent à se connaître, des méchants qui émergent de l'ombre et tout un tas de combats magnifiques ! Et finalement, c'est tout ce que l'on aime dans la troisième saga la plus lucrative de toute l'histoire.

Le mystère est total. Qui dit gros blockbuster dit gros budget, grosse attente et gros embargo. Bien que certains aient encore du mal à s'y faire, ce n'est pas notre cas. Plus encore, face à un film dont le budget dépasse les 200M$, Disney préfère que rien ne compromette son excellent plan marketing. Signer un formulaire d'accord de confidentialité n'est pas un drame. Ne pas critiquer le film avant mercredi 16 décembre 9h01 ne va pas nous tuer. Ne pas dévoiler l'intrigue et les liens entre les personnages n'est pas trop demander. Car à tous ceux qui ne verront pas Le Réveil de la Force le jour de sa sortie, il convient de penser. Et c'est pour ça que le film nous rend tous un peu fous. Car entre nous, on le sait tous ! Un gros embargo ne peut signifier que deux choses : le film est ultra attendu et doit attirer les masses dès les premiers jours d'exploitation (salut Jurassic World) ou c'est une catastrophe que l'on est bien obligé de distribuer (coucou Cinquante nuance de Grey) ! Mais dans le cas de ce Star Wars, on penche pour la première option.

L'opération marketing a parfaitement fonctionné. Alors oui, cela fait plusieurs semaines que l'on nous matraque d'images de Star Wars et que chaque annonceur veut sa part du gâteau - quitte à coller le logo de la saga sur des produits qui n'ont aucun rapport. Mais ce n'est pas grave. Nous qui avons tendance à regretter la promotion de films à l'américaine, nous avons été servis. La question étant maintenant de savoir combien de fois nous irons voir le film, en VO ou en VF, en 2D ou en 3D, IMAX ou pas IMAX. Les grands médias ont tous parlé du film, les réseaux sociaux s'en sont donnés à cœur joie et après tout le buzz, il serait bien dommage de ne pas aller voir par soi-même ce que donne le blockbuster d'auteur de l'année.

Le casting fait rêver. C'était l'une des variables qui nous faisait peur. Qui pour remplacer Mark Hamill, Carrie Fisher, Harrison Ford, Hayden Christensen, Natalie Portman et Ewan McGregor ? Avec John Boyega dans l'un des rôles phares, la production a visé juste. Accompagné de la britannique Daisy Ridley (Mr Selfridge),  Oscar Isaac (A Most Violent Year) et Adam Driver (Inside Llewyn Davis), tout ce beau monde devrait faire des étincelles dès les premières minutes. Et comme si cela ne suffisait, la production s'est offert les services de Domhnall Gleeson (Ex Machina) et Gwendoline Christie (Game of Thrones), deux autres valeurs sûres. Parfaits inconnus ou visages familiers, cette petite troupe va vous mettre des étoiles dans les yeux. Mais pour ne pas trop prendre de risques et aiguiser nos désirs, c'est avant tout le retour de Hamill, Fisher et Ford qui a été mis en avant pour attirer les nostalgiques de la première trilogie.

La nostalgie est tendance. Alice au Pays des merveilles en 2010. Le Monde fantastique d'Oz en 2013. Into the Woods en 2014. Cendrillon cette année. Disney l'a bien compris, pour rencontrer le succès, autant taper dans ce qui a déjà marché. Et Star Wars entre dans cette logique - pour notre plus grand bonheur. Si le film se déroule dans un univers qui nous est familier, il n'a rien à envier à ses prédécesseurs. J. J. Abrams, fan de la première heure, était d'ailleurs le mieux placé à Hollywood pour s'adresser à tous les passionnés de la saga. L'année où l'on ressort les dinosaures de Jurassic Park, où James Bond continue d'être hype et où Mad Max a ressuscité, il paraît évident et certain que Star Wars sera un carton public. C'est dans les vieux pots qu'on trouve les plus grosses recettes, n'est-ce pas ?

Star Wars 7 : trois bandes annonces de fans étonnantes

Posté par kristofy, le 15 décembre 2015

Encore quelques heures à attendre avant de se précipiter aux premières projections du matin, de la journée, du soir et de la nuit... Ce mercredi 16 décembre est donc le jour tant "espéré" de la sortie du film le plus attendu de l'année dans cette galaxie, La force se réveille, septième épisode de la saga Star Wars. On se retrouve tous nostalgique du célèbre générique nous racontant que "il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine..." A cette époque des années 1970, pas grand-monde était vraiment passionné par ce space-opera que préparait George Lucas : une princesse qui a volé les plans de l'Etoile de la Mort, l'arme de destruction assez puissante pour détruire une planète tout entière pour le maléfique Empire Galactique ; elle va être aidée par des rebelles dont un futur chevalier Jedi, un contrebandier, deux robots et un wookiee pour contrer Dark Vador, dont le masque dissimule celui qui...

Le studio producteur n'y croit pas beaucoup et sort frileusement le film dans une trentaine de salles en 1977, et très vite La guerre des étoiles se retrouve dans tous les cinémas des Etats-Unis puis dans le monde avec un succès incroyable. Ce qui deviendra Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir sera donc suivi de deux autres épisodes en 1980 et 1983. En 1999 (et 2002, puis 2005), voila que nous arrive une nouvelle trilogie débutant une trentaine d'années avant la génération des parents de Luke et Leia. 'Every generation has a story'... L'histoire était terminée jusqu'à ce 16 décembre jour de sortie de Star Wars: Épisode VII - Le réveil de la Force avec cette fois la génération de leurs enfants, des nouvelles aventures qui sont le prélude à un nouveau film qui arrivera presque chaque année (une nouvelle trilogie alternée avec des épisodes spin-off centrés sur quelques personnages à différents périodes). Que la Force soit avec vous durant l'attente de découvrir ce tout nouveau film...

Quelques bandes-annonces se sont suivies (teaser, 2e teaser avec plus de 70 millions de vues, trailer, trailer japonais...) avec à chaque fois quelques nouvelles images. Une telle excitation a évidement inspiré plusieurs parodies de fans plus ou moins créatifs (une version "swedée" façon Gondry, une version avec les mots chantés par Adèle, une spéciale rajouts numériques George Lucas, une avec des jouets Légo...).

Nous en avons retenu trois.

- une bande-annonce 'retro-cut' : les images de 2015 recadrées avec une bande-son vieillie d'une trentaine d'années

- une bande-annonce 'un nouvel espoir' : la musique de 2015 avec les images de la première trilogie

- un trailer avec des réactions de fans en direct : on retient son souffle les larmes aux yeux, Star Wars Le Réveil de la Force le 16 décembre !!

Star Wars 7: du bikini sexy de la Princesse Leia à la capote XXL Jabba le Hutt

Posté par cynthia, le 14 décembre 2015

Qui dit extension d'une franchise, dit prépondérance des produits dérivés. Star Wars n'échappe pas à la règle bien au contraire. Alors que le septième volet approche à grands pas dans nos salles obscures, la firme domine déjà les commandes de Noël et il y a en a pour tous les goûts! Bien sûr, des Légos aux jeux vidéos, on connaît "la force" de la marque créée par George Lucas. Mais là, on vire dans le grand n'importe quoi du consumérisme-branding-branling.

Car s'il y a de l'offre, c'est qu'il y a de la demande. Et donc acheter le bikini de la honte semble toléré sans qu'aucune censure ne soit intervenue. Imaginez, un feu de cheminée, une peau d'ours et votre partenaire qui vous attend en tenue d'esclave de la Princesse Leia. Non seulement la tenue est vraiment belle (mode fan activé) mais en plus votre chéri va adorer vous voir comme ça en rentrant du travail. Petit hic: il va falloir vous dépêcher de jouer de votre carte bleue car très prochainement, le bikini Golden de la princesse Leia sera retiré du marché, y compris les poupées représentant cette scène mythique. La raison? Disney est parti en croisade contre les symboles machistes présents dans les précédents volets de la saga et il n'est donc plus question de commercialiser des produits à l'image de Carrie Fisher et de son célèbre deux pièces qui a tant fait baver la gente masculine. Sur le site Making Star Wars, le dessinateur J. Scott Campbell (Marvel) a révélé que «Disney est déjà bien engagé dans la suppression du costume esclave de tous ses produits», en ajoutant «vous ne verrez AUCUN produits de merchandising avec le costume esclave». L'actrice Carrie Fisher a même réagi face à cette révélation en confiant au Wall Street journal qu'il s'agissait d'une réaction stupide de vouloir bannir la princesse Leia en tenue d'esclave: «qu'est-ce que je vais raconter à mon enfant à propos de cette tenue? Et bien qu'une grosse larve visqueuse m'a capturé!», avait-elle dit avec humour.

Car Star Wars, en tant que premier mythe créé par le cinéma, s'adresse à tous.

Pour les enfants et les adolescents

À l'approche de Noël, le géant Disney peut se frotter les mains depuis ses rachats de Marvel et de la saga Star Wars. Pourquoi? Il n'y a qu'à allumer la télévision pour constater que les publicités entre 15h30 et 19h (publicités visant les enfants et le portefeuille des parents) regorgent de produits issus de ces deux "écuries" lucratives. Premier petit plaisir des jeunes les Lego à l'effigie des héros. C'est ainsi que Dark Vador, les stormtroppers ou encore les nouveaux personnages de l'Épisode VII apparaissent en petites briques de couleurs hors de prix.

Si en rentrant de votre travail, vos enfants vous cassent les pieds et/ou souffrent d'hyperactivité, Star Wars résoudra tous vos problèmes grâce à des déguisements et des sabres lasers (avec bruitage). Vos progénitures se croiront des maîtres jedi tandis que vous pourrez vous délecter d'un bon bain! Si au contraire vos enfants sont des rats de bibliothèque, n'ayez crainte Star Wars est là pour les accompagner aussi bien dans leurs études que dans leurs loisirs avec des sacs à dos, des trousses et des stylos, ainsi qu'avec des multiples jeux vidéo disponibles dont le dernier en date sur PS4: Star Wars Battlefront. Sans oublier les 150 livres qui sont actuellement en librairie.

Pour tous les âges

Pour ceux qui ont le réveil difficile, faite appelle à la gamme de réveil Dark Vador ou des personnages de l'Épisode VII et continuez votre début de journée en vous préparant à l'aide d'une lampe Star Wars, avant de déguster vos céréales dans le crâne de Dark Vador (rassurez-vous ce n'est qu'un bol) ou vos toasts fraîchement sortis du grille-pain toujours à l'effigie de Vador. Pour ceux qui aiment recevoir ou qui veulent faire une fête thématique, sachez qu'il existe aussi des moules à glaçons Stormtroppers et Dark Vador, de quoi pimenter vos soirées (geeks?) entre amis.

Pour les adultes et/ou «geeks» à la manière de Sheldon Cooper dans la série The Big Bang Theory

Les enfants sont les premiers visés dans le marketing? Préjugés! Il existe davantage de fans de plus de 20 ans que de jeunes fraîchement attirés par Dark Vador et ses amis. Cela n'a pas échappé aux puissants "idéateurs de produits dérivés".

Si vous êtes un(e) fan de Star Wars, que vous avez dépassé 25 ans et que vous souhaitez refaire la décoration de votre antre, Star Wars propose un assortiment de silhouette en carton ainsi qu'une collection Pop Funko (les célèbres et mignonnes poupées à grosses têtes) représentant vos personnages favoris.

Vous pensez que ces gadgets sont fous? Attendez de voir ce que Star Wars vous réserve en dessous de la ceinture...

Pour les longues nuits d'hiver en célibataire ou en couple:

Vous en avez marre de vos vibromasseurs habituels? Ne vous inquiétez pas...Star Wars a pensé à votre plaisir solitaire en sortant une gamme de vibromasseur à l'effigie de Dark Vador, R2D2 ou encore de C-3PO... de quoi bien ressentir la force! Vous êtes en couple? Ne vous inquiétez pas...Star Wars est encore là pour activer vos joies sexuels avec le vibromasseur Stormtrooper et ses massages stimulants pour deux.

Envie de prolonger le délire jusqu'au bout (sans mauvais jeu de mots)? Avec les préservatifs Star Wars vous allez frôler les étoiles avec votre sabre (pas laser). Mention spéciale pour le préservatif Jabba le Hutt qui brille dans le noire mais ne semble pas aller à tous les partenaires (comprendre que les petits calibres doivent s'abstenir).

Que la force soit avec les fans qui ne pourront plus jouer de leurs larves visqueuses sur leurs compagnes en pensant à la princesse Leia en esclave! Mais vous pourrez vous consoler avec des slips/caleçons/boxers/culottes et autres sous-vêtements ou, mieux encore, avec le manteau Chewbacca... ce n'est pas aussi sexy qu'un bikini, mais ça respire le swagg tout de même!

Il faut savoir que la France est l'un des premiers pays où furent commercialisés des produits de la Guerre des étoiles, «y compris des exclusivités adaptées au marché domestique», comme il est indiqué dans l'œuvre de Stéphane Faucourt La French Touch: Le Guide Complet des produits Collector de la Guerre des Etoiles 1977-1987. Jouets, poupées ou encore déguisements, lors de la sortie de la trilogie d'origine, les centres commerciaux grouillaient de produits dérivés. Avec l'arrivée d'Internet, la déferlante de la marque Star Wars est exponentielle et tout le monde est visé... les petits et les grands! Et surtout le porte-monnaie....

Star Wars 7 : Pourquoi John Boyega est-il l’homme de l’année ?

Posté par wyzman, le 13 décembre 2015

A quelques jours de la sortie de Star Wars, épisode 7 : Le Réveil de la Force, fans et médias sont impatients. Grâce à un marketing qui, on le reconnaîtra, frôle parfois l'overdose, le méga blockbuster de Disney est le film le plus attendu de l'année. Avec un casting presque flambant neuf, le producteur, réalisateur et co-scénariste J. J. Abrams a attisé la curiosité de tout le monde. Tandis que Oscar Isaac a déjà fait ses preuves dans Inside Llewyn Davis et A Most Violent Year, que le public connaît bien Adam Driver depuis sa première apparition dans la série Girls et que Daisy Ridley commence à faire son trou, c'est finalement John Boyega qui retient le plus l'attention.

Âgé de 23 ans, l'interprète de Finn dans Le Réveil de la Force est un touche-à-tout qui réussit tout. D'abord au théâtre avec la pièce Othello en 2010 - et dans laquelle il jouait déjà le rôle phare. Puis la web-série Becoming Human en 2011 avant la comédie SF Attack the Block qui lui vaudra de multiples nominations. Un passage dans 24 : Live Another Day en 2014 et le jeune acteur se retrouve casté pour le septième volet de la saga Star Wars. Produits dérivés obligent, il prête sa voix aux divers jeux vidéos, à la nouvelle vidéo de l'attraction Star Tours de Disney et n'hésite pas à faire un petit coucou à nos amis du Saturday Night Live. Vous l'aurez compris, la carrière de John Boyega est en train de décoller et avec Star Wars, elle pourrait bien atteindre des sommets jusque-là rarement atteints. Seul le syndrome Hayden Christensen pourrait ralentir sa course mais même le très sérieux Hollywood Reporter n'y croit pas puisqu'il a placé Boyega parmi les 25 acteurs à suivre !

Dans Le Réveil de la Force, John Boyega incarne un stormtrooper qui se rebelle. Il est en possession d'un sabre laser qui a appartenu à Anakin Skywalker et à son fils, Luke. Point. Voilà tout ce que l'on sait de son rôle. Et c'est sans doute une bonne chose. Face à un Adam Driver qui est le nouveau méchant (coucou Dark Vador), une Daisy Ridley dont le destin est important (salut Luke Skywalker) et un Oscar Isaac pilote chevronné (hello Han Solo), John Boyega et son Finn sont deux éléments auxquels on ne peut que s'intéresser - voire s'identifier. Anormalement drôle, candide et lâche, le personnage ne nous rappelle rien de déjà vu dans la saga et l'interprète est partout sans que cela ne dérange.

Alors oui, il convient d'évoquer la fâcheuse croisade de certains fans de zapper Le Réveil de la Force à cause de la présence d'un personnage noir. Très remontés, ils ont lancé le hashtag #BoycottStarWarsVII sur Twitter avant d'être raillés par des personnalités telles que Ava DuVernay, la réalisatrice de Selma. Interrogé sur les "conséquences" de la présence d'un personnage principal noir dans Star Wars 7, John Boyega répondait "Je suis dans le film, qu'est-ce que vous allez y changer ?" au magazine V il y a deux mois.  Conscient de l'opportunité que cela représente, l'acteur profite à fond sans jamais en faire des tonnes. Il s'essaye à l'exercice de l'intense promo sans jamais faire de vague et reste fidèle à lui-même. La colère de quelques réticents n'y fait rien : la production adore le jeune homme et lui fait enchaîner les couvertures. Vanity Fair, Empire, GQ Style, Entertainment Weekly, CNET ou encore ASOS, la presse se l'arrache et l'acteur ne fait aucun (fashion) faux pas, aucune déclaration polémique.

Qu'en est-il alors du public ? Eh bien c'est simple, tous ceux qui ont croisé sa route en sont devenus fans. L'acteur use des réseaux sociaux avec parcimonie et fait preuve d'un humour candide que l'on adore. Il filme sa réaction face au trailer de Star Wars 7 et partage la vidéo avec ses 68.000 fans Facebook. Il prend des photos de son chat pour ses 192.000 abonnés Instagram. C'est la tête bien faite mais surtout bien posée sur les épaules qu'il traîne avec Robert Downey Jr et Orlando Bloom pour le bonheur de ses 213.000 followers. Bref, John Boyega est un mec chanceux que l'on pourrait détester s'il n'était pas aussi humble. En octobre dernier, il confiait à Variety "Je rêve [de jouer dans un Star Wars] depuis si longtemps et cela fait tellement de bien de pouvoir réaliser ce rêve."

Mais disons les choses simplement, si John Boyega attire tous les regards, c'est parce qu'il représente quelque chose de nouveau, une sensation de fraîcheur que l'on n'avait pas ressenti depuis bien longtemps. En particulier cette année, où tous les gros blockbusters étaient portés par des stars déjà bankables. Chris Pratt a fait des étincelles avec Jurassic World. Avengers : L'Ere d'Ultron pouvait compter sur Robert Downey Jr, Scarlett Johansson et j'en passe. Vin Diesel et Dwayne Johnson ont tout fait sauter dans Fast & Furious 7. Hunger Games : La Révolte - Partie 2 avait sa Jennifer Lawrence de gladiateur. Seul sur Mars a sublimé Matt Damon. Dans Mission : Impossible - Rogue Nation, Tom Cruise a fait ses cascades comme un grand. Enfin, Spectre a à nouveau permis à Daniel Craig d'empocher un énorme chèque. En faisant honneur à une nouvelle génération d'acteurs talentueux qui ne se cantonnent pas à un seul registre, l'acteur de 23 ans prouve qu'il sait saisir les bonnes opportunités sans jamais oublier d'où il vient.

Avec John Boyega, Disney et les producteurs de Star Wars 7 jouent gros mais veulent changer la donne. L'acteur est issu de la diversité et représentatif d'une jeunesse connectée qui aime bouger et partager. Deux phrases seulement dans la première bande annonce du film, un plan d'affrontement entre Finn et Kylo Renn et la toile a fait le reste. Et si la Chine a préféré minimiser la place de John Boyega sur les affiches du film, ce n'est que pour mieux s'en mordre les doigts lorsqu'elle verra le film. On vous le dit, John Boyega est le jeune acteur et l'homme de l'année !