Studio Ghibli: une série sur Amazon et une boutique éphémère à Paris

Posté par vincy, le 20 octobre 2016

Pour les 5 ans de M Le Monde, le magazine constatait que le studio Ghibli était en mode pause. C'est allé un peu vite. Ghibli a réduit la voilure mais reste actif: une collaboration active sur La Tortue rouge, l'extension du Musée Ghibli, quelques publicités et même la réalisation d'un court-métrage par Hayao Miyazaki (Kemushi no Boro /Boro la chenille), projet datant de 1997 qui sera diffusé à partir de 2018 au musée du studio.

Le studio Ghibli a aussi réalisé une série en 2014, Ronya, fille de brigand (Sanzoku no musume Ronja), jusque là diffusée uniquement au Japon. Bonne nouvelle pour les autres, Amazon diffusera cette série, adaptée d'un roman de 1981 de la suédoise Astrid Lindgren (paru en France en 1984), dans tous les pays où sa plateforme en ligne est présente (le service devrait arriver en France dans les prochains mois). La série comporte 26 épisodes.

En attendant, du 22 octobre au 3 novembre, une boutique éphémère entièrement dédié aux univers oniriques de Miyazaki, avec des produits directement importés du Japon qui feront le bonheur des collectionneurs, s'installe à Paris. Ce pop-up store s'installe au Château éphémère, 26, rue Charles Beaudelaire, métro Ledru-Rollin, dans le 12e arrondissement.

Star Wars 7: du bikini sexy de la Princesse Leia à la capote XXL Jabba le Hutt

Posté par cynthia, le 14 décembre 2015

Qui dit extension d'une franchise, dit prépondérance des produits dérivés. Star Wars n'échappe pas à la règle bien au contraire. Alors que le septième volet approche à grands pas dans nos salles obscures, la firme domine déjà les commandes de Noël et il y a en a pour tous les goûts! Bien sûr, des Légos aux jeux vidéos, on connaît "la force" de la marque créée par George Lucas. Mais là, on vire dans le grand n'importe quoi du consumérisme-branding-branling.

Car s'il y a de l'offre, c'est qu'il y a de la demande. Et donc acheter le bikini de la honte semble toléré sans qu'aucune censure ne soit intervenue. Imaginez, un feu de cheminée, une peau d'ours et votre partenaire qui vous attend en tenue d'esclave de la Princesse Leia. Non seulement la tenue est vraiment belle (mode fan activé) mais en plus votre chéri va adorer vous voir comme ça en rentrant du travail. Petit hic: il va falloir vous dépêcher de jouer de votre carte bleue car très prochainement, le bikini Golden de la princesse Leia sera retiré du marché, y compris les poupées représentant cette scène mythique. La raison? Disney est parti en croisade contre les symboles machistes présents dans les précédents volets de la saga et il n'est donc plus question de commercialiser des produits à l'image de Carrie Fisher et de son célèbre deux pièces qui a tant fait baver la gente masculine. Sur le site Making Star Wars, le dessinateur J. Scott Campbell (Marvel) a révélé que «Disney est déjà bien engagé dans la suppression du costume esclave de tous ses produits», en ajoutant «vous ne verrez AUCUN produits de merchandising avec le costume esclave». L'actrice Carrie Fisher a même réagi face à cette révélation en confiant au Wall Street journal qu'il s'agissait d'une réaction stupide de vouloir bannir la princesse Leia en tenue d'esclave: «qu'est-ce que je vais raconter à mon enfant à propos de cette tenue? Et bien qu'une grosse larve visqueuse m'a capturé!», avait-elle dit avec humour.

Car Star Wars, en tant que premier mythe créé par le cinéma, s'adresse à tous.

Pour les enfants et les adolescents

À l'approche de Noël, le géant Disney peut se frotter les mains depuis ses rachats de Marvel et de la saga Star Wars. Pourquoi? Il n'y a qu'à allumer la télévision pour constater que les publicités entre 15h30 et 19h (publicités visant les enfants et le portefeuille des parents) regorgent de produits issus de ces deux "écuries" lucratives. Premier petit plaisir des jeunes les Lego à l'effigie des héros. C'est ainsi que Dark Vador, les stormtroppers ou encore les nouveaux personnages de l'Épisode VII apparaissent en petites briques de couleurs hors de prix.

Si en rentrant de votre travail, vos enfants vous cassent les pieds et/ou souffrent d'hyperactivité, Star Wars résoudra tous vos problèmes grâce à des déguisements et des sabres lasers (avec bruitage). Vos progénitures se croiront des maîtres jedi tandis que vous pourrez vous délecter d'un bon bain! Si au contraire vos enfants sont des rats de bibliothèque, n'ayez crainte Star Wars est là pour les accompagner aussi bien dans leurs études que dans leurs loisirs avec des sacs à dos, des trousses et des stylos, ainsi qu'avec des multiples jeux vidéo disponibles dont le dernier en date sur PS4: Star Wars Battlefront. Sans oublier les 150 livres qui sont actuellement en librairie.

Pour tous les âges

Pour ceux qui ont le réveil difficile, faite appelle à la gamme de réveil Dark Vador ou des personnages de l'Épisode VII et continuez votre début de journée en vous préparant à l'aide d'une lampe Star Wars, avant de déguster vos céréales dans le crâne de Dark Vador (rassurez-vous ce n'est qu'un bol) ou vos toasts fraîchement sortis du grille-pain toujours à l'effigie de Vador. Pour ceux qui aiment recevoir ou qui veulent faire une fête thématique, sachez qu'il existe aussi des moules à glaçons Stormtroppers et Dark Vador, de quoi pimenter vos soirées (geeks?) entre amis.

Pour les adultes et/ou «geeks» à la manière de Sheldon Cooper dans la série The Big Bang Theory

Les enfants sont les premiers visés dans le marketing? Préjugés! Il existe davantage de fans de plus de 20 ans que de jeunes fraîchement attirés par Dark Vador et ses amis. Cela n'a pas échappé aux puissants "idéateurs de produits dérivés".

Si vous êtes un(e) fan de Star Wars, que vous avez dépassé 25 ans et que vous souhaitez refaire la décoration de votre antre, Star Wars propose un assortiment de silhouette en carton ainsi qu'une collection Pop Funko (les célèbres et mignonnes poupées à grosses têtes) représentant vos personnages favoris.

Vous pensez que ces gadgets sont fous? Attendez de voir ce que Star Wars vous réserve en dessous de la ceinture...

Pour les longues nuits d'hiver en célibataire ou en couple:

Vous en avez marre de vos vibromasseurs habituels? Ne vous inquiétez pas...Star Wars a pensé à votre plaisir solitaire en sortant une gamme de vibromasseur à l'effigie de Dark Vador, R2D2 ou encore de C-3PO... de quoi bien ressentir la force! Vous êtes en couple? Ne vous inquiétez pas...Star Wars est encore là pour activer vos joies sexuels avec le vibromasseur Stormtrooper et ses massages stimulants pour deux.

Envie de prolonger le délire jusqu'au bout (sans mauvais jeu de mots)? Avec les préservatifs Star Wars vous allez frôler les étoiles avec votre sabre (pas laser). Mention spéciale pour le préservatif Jabba le Hutt qui brille dans le noire mais ne semble pas aller à tous les partenaires (comprendre que les petits calibres doivent s'abstenir).

Que la force soit avec les fans qui ne pourront plus jouer de leurs larves visqueuses sur leurs compagnes en pensant à la princesse Leia en esclave! Mais vous pourrez vous consoler avec des slips/caleçons/boxers/culottes et autres sous-vêtements ou, mieux encore, avec le manteau Chewbacca... ce n'est pas aussi sexy qu'un bikini, mais ça respire le swagg tout de même!

Il faut savoir que la France est l'un des premiers pays où furent commercialisés des produits de la Guerre des étoiles, «y compris des exclusivités adaptées au marché domestique», comme il est indiqué dans l'œuvre de Stéphane Faucourt La French Touch: Le Guide Complet des produits Collector de la Guerre des Etoiles 1977-1987. Jouets, poupées ou encore déguisements, lors de la sortie de la trilogie d'origine, les centres commerciaux grouillaient de produits dérivés. Avec l'arrivée d'Internet, la déferlante de la marque Star Wars est exponentielle et tout le monde est visé... les petits et les grands! Et surtout le porte-monnaie....

Marilyn, l’icône en héritage : haines, fric et beauté

Posté par vincy, le 29 décembre 2013

marilyn monroe chanel n°5Plus de 41 ans après son suicide, Marilyn Monroe reste l'icône emblématique du cinéma hollywoodien. Chanel le prouve en la ressuscitant dans sa dernière publicité pour le parfum culte N°5, où des archives de la star et une interview d'elle en voix off suffisent à en faire un spot sublime, quand d'autres déploient des moyens grandiloquents pour des films pompeux.

Mais Marilyn c'est aussi une histoire d'héritage, au sens financier du terme. Et pour que Chanel puisse faire son spot publicitaire, il en a fallu des rebondissements. Pour que Marilyn redevienne une icône légendaire, il en fallu des haines, des batailles juridiques et des histoires de fric.

L'actrice avait rédigé son testament au pire moment de sa carrière, en janvier 1961. Elle vient de divorcer d'Arthur Miller. Elle sort d'un flop au box office (Le milliardaire) et d'un tournage éprouvant (Les désaxés). On évoque déjà son déclin.

Le testament de Marilyn, hors cash (pour ses proches, sa demi-soeur et pour le soutien financier à sa mère, internée), est étrange : 50% de son patrimoine revient à son pygmalion, son professeur, Lee Strasberg. Sans lui, elle ne "travaillerait" plus. 25% de ses biens reviennent à Marianne Kris, sa psy, épouse d'Ernst Kris, amie de Sigmund Freud. Sans la psychanalyse, elle aurait "sombré". Et le reste va à sa secrétaire, May Reys.

Evidemment, le testament sera contesté. Par sa conseillère financière d'abord, oubliée dans le document, et qui estime que Marilyn Monroe était sous l'influence des Strasberg et de sa psy. Par ses cousins ensuite, qui dénoncent une manipulation de la part de ses proches alors qu'elle était en dépression.

Un testament très contesté

D'autant qu'un mois après la rédaction de son testament, Rain, le projet pour la télévision concocté par Lee Strasberg afin de la maintenir "en vie" dans le métier, tombe à l'eau. Surdose de barbituriques. Marianne Kris l'interne alors pour qu'elle ne se suicide pas. Malgré ses appels, Lee Strasberg ne la délivrera pas de cette prison. Découvrant la double trahison de Strasberg-Kris, Marilyn, selon tous ses biographes, souhaitait changer son testament. C'est ironiquement son deuxième mari, le joueur de baseball Joe DiMaggio, qui la fera libérer.

Marilyn Monroe ne reverra plus Marianne Kris, qui est pourtant la bénéficiaire d'un quart de sa fortune. Elle avait donc parlé à son avocat pour pouvoir modifier son testament. C'est là le premier problème de l'héritage de la star. Logiquement DiMaggio, qui était revenu dans sa vie quotidienne, aurait du être parmi la liste des héritiers. Pourquoi léguer sa fortune à des gens qui la manipulaient, selon ses propres mots?

Elle décède en août 1962. Sa fortune s'élève à un peu moins de 93 000$, hors royalties, soit 718 000$ aujourd'hui. Ses effets personnels sont gardés par les Strasberg en vue de les donner un jour à un musée du cinéma.

marilyn monroe lee strasbergL'entrée de la cupide Anna Strasberg

Mais il faut attendre 1982 - quand Lee Strasberg meurt - pour que la "marque" Marilyn soit alors exploitée comme un produit de merchandising. La seconde femme de Strasberg, Anna, qui n'a jamais croisé Norma Jean Baker de sa vie, hérite de la marque, de l'image et de tout ce qu'a légué Marilyn à son mentor. Anna Strasberg lance alors une entreprise de licences et de publicité. De quoi faire fortune, de manière posthume, sans avoir un seul lien direct avec la star.

Le droit à l'image, jusque là inexistant, avait permis à de grands artistes (Warhol, Hamilton, Dali...), d'utiliser le visage ou la silhouette de l'actrice sans se soucier des royalties. Désormais, Marilyn devient une égérie aussi contemporaine que les mannequins des années 80. D'après le Wall Street Journal, la marque "Marilyn Monroe" rapporte 7,6 millions de dollars à Anna Strasberg entre 1983 et 1993. Les revenus seront exponentiels : en s'associant à CMG Worldwide, Anna Strasberg se voit garantir 1,1 millions de $ de revenus annuels rien qu'en licences (elle en gagnera 7,5 millions entre 1996 et 2000!). Cupide jusqu'au bout, elle cherche à récupérer les droits qui lui manquent, et notamment les 25 % légués à Marianne Kris, qui les a transmis à l'Anna Freud Centre de Londres, clinique psychiatrique qui a créé l'unité thérapeutique "Marilyn Monroe" pour enfants en difficulté.

Marilyn, produit de grande consommation

Cela n'empêche pas l'héritage de Marilyn de se multiplier en centaines de produits dérivés très variés, y compris du vin ou des vêtements pour animaux! Elle a du se retourner dans sa tombe. L'image est dégradée et l'obscénité commerciale à son summum. Au fil des ans, à force d'être vendue en couteaux, en mugs ou autres accessoires touristiques, Marilyn a subit une forte décote sur le marché publicitaire.

Cela n'empêche pas Anna Strasberg de vendre aux enchères les affaires personnelles de l'actrice, que son défunt mari aurait plutôt vu au musée. 13,4 millions de dollars récoltés par Christie's pour 1 000 objets. Le mythe ne meurt jamais. Mais Strasberg est de plus en contestée. En utilisant des photos à des fins publicitaires, elle viole de droit d'auteur le plus élémentaire en s'octroyant quasiment l'intégralité des dividendes : les photographes de Marilyn se rebiffent, exigent que les images soient créditées et réclament une part du pactole. Cela finit au tribunal, et il y a 5 ans, la cour de district de New York donne raison aux photographes lésés. Les titulaires de licence(s) peuvent négocier en direct avec les auteurs des photos, sans passer par Strasberg et CMG. La perte est si lourde que Starsberg fait appel, et termine la tête dans la boue avec des dépenses d'avocats démesurées et une condamnation à 200 000 dollars d'amende pour "manigances inacceptables".

anna strasberg marilyn monroeDe la défaite juridique de Strasberg à la renaissance de Marilyn

Anna Strasberg, comédienne ratée, qui a tout fait pour régner sur l'empire de son mari, jusqu'à évincer la première famille de celui-ci, subit depuis 30 ans une réputation terrible. Lorsque le testament de Strasberg est ouvert, on apprend ainsi que ses deux enfants de son premier mariage sont déshérités. Anna a tout récupéré, y compris les archives de l'Actors Studio, une autre mine d'or.

Evidemment, cette femme érudite et élégante n'est pas qu'un monstre : elle a aussi subit cet héritage coûteux (incluant des assurances exorbitantes), ces responsabilités énormes (la formation de dizaines de comédiens), et a tout fait pour le préserver, quitte à pactiser avecc le diable consumériste.

Il y a deux ans Anna Strasberg, alors âgée de 73 ans, rompt son contrat avec CMG et revend presque tous les droits sur Marilyn à Authentic Brand Group pour une somme comprise entre 25 et 50 millions de $. Le choix n'est pas que financier, il est aussi stratégique. Désormais, Marilyn incarnera l'élégance. L'affiche de Cannes en 2012 a marqué les esprits. Joaillerie avec Chopard, Tee-shirts et haute couture avec Dolce & Gabbana, cosmétiques ... Le luxe, rien que le luxe. Et une page Facebook (9,5 millions de fans, un compte Twitter, une présence sur Pinterest et Instagram. Sans oublier les films, les livres, les émissions de télévision... De quoi faire durer longtemps l'héritage de Norma Jean Baker, la plus célèbre blonde du 7e art.

Hunger Games va se décliner en fringues et dans des parcs d’attraction

Posté par vincy, le 10 novembre 2013

jennifer lewrence hunger gamesAprès Star Wars et autres Harry Potter, c'est au tour d'Hunger Games de vouloir devenir une attraction de parcs. Selon Variety, Lionsgate réfléchit actuellement à l'idée d'exploiter la franchise Hunger Games pour des parcs thématiques. Pour l'instant, selon le PDG du studio, deux parcs d'attraction (dans deux pays différents) ont fait une proposition.

Pour Lionsgate, l'objectif est de rentabiliser au maximum cette franchise cinématographique. Alors que le deuxième épisode va déferler sur les écrans du monde entier à partir du 22 novembre, une série de produits dérivés s'apprête à débouler dans les magasins. Parmi eux, Trish Summerville, la costumière du film, a imaginé "Capitol Couture", une collection inspirée des vêtements des héros du second volet de la trilogie. La collection comprend des robes de cocktail façon côte de maille, des pantalons en cuir, des tenues de conquérantes, des bracelets à porter sur le haut du bras.

Rappelons quand même qu'Hunger Games est à l'origine d'une trilogie littéraire écrite par Suzanne Collins, vendue à 26 millions d'exemplaires. Le troisième livre a été divisé en deux films qui sortiront respectivement en novembre 2014 et novembre 2015.

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Nota bene : ne manquez pas fin novembre notre série : la visite du Warner Bros Studio Tour Harry Potter.

[Hayao Miyazaki / Ghibli] Ecran Noir visite le Musée Ghibli (3/3)

Posté par vincy, le 1 août 2013

atelier de miyazaki © vincythomasFinissons notre tour du Musée Ghibli avec les étages de cette maison dédiée à l'univers de Miyazaki. Il y a, bien sûr, un espace, assez vaste, pour les expositions temporaires, consacrée aux arts fantastiques ou aux contes et légendes ou encore à certains films estampillés Ghibli, sources inépuisables d'inspiration graphiques ou littéraires du Studio japonais. La prochaine mettra en avant les forêts dans les différentes oeuvres du Studio.

L'atelier

Plus intime, l'atelier d'Hayao Miyazaki, où l'on serpente entre les pièces, jonchées de livres, dessins, objets divers. Nous sommes ainsi immergés dans le "bordel" du réalisateur : des ouvrages sur l'Europe, avec des photos, qui permettent de créer les décors des dessins animés, des croquis où l'on voit se construire dessins par dessin un storyboard d'une séquence, des romans de tous les pays pour trouver de nouvelles idées, etc.

On peut aussi admirer des reproductions de ses films, du matériel cinématographique, des papiers gribouillés partout, des accessoires étranges, ceux d'un quotidien révolu, qui nous ramènent dans certains films familiers. Un bureau, des objets ramenés de voyages, et finalement toute l'origine d'un film d'animation, avec, en cadeau, une machine pour animer des planches de dessin. Les enfants en raffolent.

Sortez la carte de crédit

Les plus petits préfèrent la salle du Chat-bus. Immense peluche où l'on peut s'assoir dessus, pénétrer à l'intérieur, jouer et s'imaginer Totoro arriver. Au dernier étage, il s'agit de la seule attraction : le reste est dévolu à une bibliothèque/librairie, où l'on peut trouver quelques ouvrages en anglais ; mais surtout c'est ici que la folie s'empare de tous les visiteurs : au bout du couloir, il y a la boutique, temple mercantile où Ghibli compte les Yens par milliers.

la librairie du musée ghibli © vincy thomasOn y trouve de tout : du thermos "Totoro" à la maquette reproduisant un avion de Pocco Rosso, des T-shirts aux cartes postales, des porte-clefs aux miniatures, sans oublier les figurines, puzzles, vaisselle, et autres produits. Cela paraît très varié et pourtant, ça ne l'est pas. Les dessins animés les plus populaires en Occident, tels Mononoke, Chihiro et Le château ambulant sont très peu représentés. Le business de Ghibli s'effectue autour de Totoro, Kiki, Nausicaa et Ponyo. Il sera intéressant de voir si le nouveau film, The Wind Rises deviendra une réserve de produits dérivés...

Une ultime surprise sous le ciel de Tokyo

On a le choix alors entre se diriger vers le patio et grignoter ou boire quelque chose, à l'ombre des arbres. Ou monter encore plus haut. Une tourelle nous fait grimper sur le toit de la maison qui réserve une énorme surprise, la Tour Eiffel du lieu. Le robot géant du Château dans le ciel. Un employé du Musée, dont c'est la tâche, organise les séances : un par un, sans débordement, tout le monde y passe. Les appareils photos cliquent-claquent.

Robot bienveillant qui espère voir le musée s'agrandir. C'est dans les cartons, mais il y a encore quelques autorisations administratives à conclure (le terrain voisin, municipal, doit être acheté) et un financement à finaliser. C'est dans son intérêt : le Musée nous semble bien petit par rapport au potentiel qu'il possède. 12 ans après son ouverture, il attire plus de 650 000 visiteurs par an, dont 30 000 étrangers environ.

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Notre série estivale [Miyazaki/Ghibli]
Le Musée : Première partie et Deuxième partie
Avec ses projets, le Studio Ghibli entretient ses légendes
Le « Maître » au coeur d’une polémique politique
Son nouveau dessin animé séduit le Japon

le robot du Chateau dans le ciel au musée ghbli © vincy thomas

Warner Bros bien décidée à exploiter la Justice League

Posté par matthieu, le 14 juillet 2012

Alors que The Avengers sorti sur les écrans vient de populariser le cross-over de super-héros auprès du grand public, a Warner Bros, alliée à DC Comics, tente elle aussi de rentabiliser au maximum son catalogue grâce à la Justice League of America. Sa propre ligue n'a rien à envier à celle de Disney/Marvel : Batman, Superman, Wonder Woman, Green Lantern, Flash et autres Aquaman et Martianman Hunter. C'est dans cette optique que DC Comics a relancé au cinéma tout son univers, Superman en tête, en prenant modèle sur Marvel. Pour autant, si cette dernière est parvenue au bout de cinq années de mise en chantier à lancer sur les écrans le gigantesque cross-over qu'est The Avengers, le parcours s'avèrera plus fastidieux pour la Warner qui part presque de zéro pour former cette Ligue de justiciers.

Tout d'abord, la saga Batman de Christopher Nolan touche à sa fin. Renégocier un contrat avec Christian Bale va s'avérer onéreux. Ensuite, la tentative Green Lantern a été un fiasco artistique et financier. Cet échec quasi-total oblige à tout revoir. Wonder Woman et Flash devraient arriver sur nos écrans dans les prochaines années mais aucun casting n'est encore confirmé. Reste Superman, que le studio relance l'année prochaine sous le titre de Man of Steel.

À défaut du cinéma, ce sera donc sur d'autres supports que l'on va pouvoir se familiariser avec l'univers assemblé de DC Comics, et en premier lieu celui du jeu vidéo. Sorti en juin dernier, Légo Batman 2 : DC super-heroes empile les premières briques du cross-over attendu. Mieux encore, à venir l'année prochaine et annoncé par une plaisante bande annonce, Injustice Gods Amongs Us voit leur première réunion dans un vrai grand jeu-vidéo semblant peu éloigné visuellement de la très lucrative franchise des Batman Arkham Asylum/City dont le troisième volet pourra très certainement compter sur des caméos de la Justice League.

Parmi les nombreuses initiatives dans le but de populariser progressivement cette ligue de super-héros, la Warner va encore sortir en DVD un long-métrage d'animation avec les héros mais aussi des produits dérivés comme des légos et autres figurines. Le projet de film devrait enfin se concrétiser d'ici 2015 afin d'atteindre les cinémas du monde entier.

Quant au programme de la Warner Bros, il sera révélé avec parcimonie dans les temps à venir et devrait permettre de se fixer clairement sur leurs intentions.

Tout juste peut-on dire que les scénaristes de Green Lantern,  Marc Guggenheim et Michael Green, ont écrit la version cinéma de The Flash pour le réalisateur Greg Berlanti (lui-même co-scéanriste de ce navet de Martin Campbell), tandis que l'un des autres scénaristes de Green Lantern, Michael Goldenberg, planche sur Wonder Woman.

Reste Christopher Nolan. Et si c'était lui le grand architecte de ce futur mastodonte? Warner serait tenté de lui donner un rôle de superviseur pour l'ensemble de ses franchises issues de DC Comics. Producteur et réalisateur de la trilogie Batman, producteur  et auteur de l'histoire du Superman de Zack Snyder, il a assuré qu'il ne réaliserait pas ce film sur Justice League, mais laisse la porte ouverte pour que Warner lui signe un énorme chèque et lui laisse une liberté artistique durement acquise.

Carrefour s’offre les superhéros

Posté par vincy, le 17 avril 2008

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La chaîne de supermarché Carrefour a signé un accord mondial (elle est présente dans 18 pays) avec Marvel Entertainment International. Le distributeur pourra concevoir, fabriquer et distribuer des vêtements et des sacs à dos avec Spider-Man, Hulk et Iron Man en icônes. Les deux derniers vont d'ailleurs revivre au cinéma dès cette année. Les produits, cependant, ne sortiront que pour les sorties DVD. iron man est prévu dans les rayons dès novembre. L'accord fait suite à celui signé avec Disney en 2006 et permet à la chaîne de conforter sa place de leader dans le secteur.