Un multiplexe à la place d’une sous-station électrique à Paris

Posté par vincy, le 6 mars 2015

Une sous-station électrique transformée en cinéma à Paris? C'est ce que révèle Le Film français dans son édition du 27 février. Dans le cadre de l'opération "Réinventer Paris", lancée par la mairie en novembre 2014, de nombreux sites inutilisés vont être réhabilités. Ainsi, dans le XIe arrondissement, l'un des plus dynamiques de la ville, une sous-station électrique va devenir un complexe cinématographique (voir le site web de Réinventer Paris).

Situé à mi-distance entre les places de la République et de la Nation, dans un quartier dont les plus proches cinéma sont à Gambetta (1,7 km), Bastille (1,2 km) et Nation (1,8 km), ce bâtiment est au 14 avenue Parmentier, en plein quartier Oberkampf, à deux pas du métro Voltaire, pas loin des bars et restos qui ont fait la réputation bobo des environs.

La mairie explique que "La sous-station électrique Parmentier, construite au début du XXe siècle, est emblématique du patrimoine parisien des 36 sous-stations électriques construites entre 1900 et la Seconde Guerre Mondiale, pour adapter la capitale aux évolutions rapides des besoins en électricité." Elle lance le défi "d’y inventer le cinéma de demain : les projets devront favoriser l’émergence d’un cinéma populaire et qualitatif, ainsi que réfléchir aux nouvelles modalités d’usage ou de fonctionnement d’un cinéma. Le caractère innovant pourra également porter sur la qualité du geste architectural mené dans le cadre d’une éventuelle surélévation, la façade actuelle du bâtiment étant conservée et valorisée."

Résultat des courses: un grand nombre de candidatures, répertoriées par Le Film français, parmi lesquelles:
- un trio composé de Michel Ferry, exploitant des Carmes d’Orléans, du distributeur Le Pacte, et de L’ARP.
- MK2
- Ciné-Movida (L'épée de Bois et le futur cinéma des Batignolles)
- Cap’ Cinéma (L'Etoile Lilas) ont également fait acte de candidature.
- Noé Cinémas (Le Camion Rouge)
- La Société des réalisateurs de films (SRF) avec UniversCiné
- le producteur Pascal Caucheteux

Le candidat retenu sera connu à la fin de l'année.

Bilan 2011 : l’UGC Ciné Cité Les Halles de Paris, toujours 1er multiplexe de France

Posté par vincy, le 30 janvier 2012

Ce n'est pas le plus grand avec ses 19 salles (le Kinépolis de Lomme en possède 23) mais il reste le plus fréquenté, année après année. L'UGC Ciné Cité des Halles est encore une fois le multiplexe le plus populaire de France avec 3 170 303 entrées en 2011. Le résultat final est sensiblement le même qu'en 2010. Son plus proche concurrent est un autre Ciné Cité d'UGC, celui de Paris Bercy, avec 2 611 918 entrées (mais une progression de 12,5%!). Le Kinépolis Lomme ferme le podium et conserve sa place de leader en province avec 2 396 102 entrées (quasiment le même nombre qu'en 2010). UGC possède 5 des 6 cinémas les plus populaires du pays : deux à Paris, deux en banlieue parisienne et un en province (Strasbourg). Le Top 10 concentre 10% des entrées de l'année.

Dans le Top 30, on trouve 8 multiplexes UGC Ciné Cité. Pathé classe aussi 8 de ses complexes, Gaumont en place 9. Le premier cinéma Pathé de France est celui de Belle-Epine, dans la banlieue sud de Paris. Le plus important Gaumont est celui de Carré Sénart en région parisienne lui aussi. Les cinq autres, outre le Kinépolis, sont le MK2 Bibliothèque et le MK2 Quai de Seine/Quai de Loire, Les 3 Palmes à Marseille (le plus "petit" de ce top avec 11 salles) et un Méga CGR à Lyon.

On note malgré tout une domination de la région parisienne dans la répartition géographique : 7 des 10 premiers, 16 des 30 premiers, 19 des 38 salles millionnaires. Au total, en effet, 38 complexes ont dépassé le million de spectateurs l'an dernier et concentrent ainsi un quart des entrées en France. Et dans le Top 150 (400 000 spectateurs et plus), les plus petits complexes comprennent 4 salles (UGC Normandie) ou 6 salles (Gaumont Convention à Paris, Pathé Chambéry, MK2 Gambetta à Paris, Le Français à Enghien).

L'année record du cinéma français - plus de 215 millions d'entrées - a entrainé une hausse de la fréquentation dans 116 des 150 plus importants multiplexes français. Le Ciné City de Troyes voit son nombre de spectateurs progresser de 32%. A l'inverse, l'UGC Normandie sur les Champs Elysées voit sa fréquentation baisser de 9%. Au total 11 cinémas connaissent une année noire avec une baisse de plus de 5% (Mega CGR, Megarama, UGC et Pathé sont touchés).

C'est évidemment sans compter les cinémas art-et-essai qui souffrent de cette concurrence de plus en plus écrasante.

Régionalement, les champions sont les suivants (dans l'ordre) :

UGC Cité Ciné Les Halles à Paris (Ile de France) ; Kinépolis Lomme (Nord Pas de Calais) ; UGC Cité Ciné Strasbourg (Alsace) ; Pathé Plan-de-Campagne Marseille (Provence Alpes Cote d'Azur) ; Gaumont Multiplexe Montpellier (Languedoc Roussillon) ; Gaumont Labège Toulouse (Midi Pyrénées) ; Pathé Carré de Soie Vaulx en Velin (Rhône Alpes) ; Pathé Docks 76 Rouen (Haute Normandie) ; Gaumont Rennes (Bretagne) ; UGC Cité Ciné Mondeville Caen (Basse Normandie) ; Pathé Atlantis Nantes (Loire-Atlantique) ; Kinépolis St-Julien-Les-Metz (Lorraine) ; Méga CGR Villenueve d'Ornon Bordeaux (Aquitaine) ; Méga CGR 2 Lions Tours (Centre) ; Ciné Dôme Aubière Clermont Ferrand (Auvergne) ; Gaumont Amiens (Picardie) ; Gaumont Parc Millésime Thillois (Champagne Ardennes) ; Ciné Cap Vert Dijon (Bourgogne) ; Méga CGR La Rochelle  (Poitou Charentes) ; Mégarama Ecole Valentin Besançon (Franche Comté) ; Grand Ecran Limoges (Limousin).

MK2 à Marseille : des complications?

Posté par vincy, le 19 février 2011

Fn décembre, on apprenait que la chaîne de cinéma "parisienne" MK2 allait s'aventurer en province, à Marseille (voir actualité du 21 décembre). Et puis, comme toujours à Marseille, rien n'est simple. Pour que MK2 soit obligé de communiquer sur sa ferme volonté de s'installer dans la ville phocéenne, c'est qu'il y a des complications. Nathanaël Karmitz, directeur général du groupe, en marge d'un débat en faveur du développement culturel organisée par la mairie des 1er et 7e arrondissements de Marseille, dévoile en creux quelques difficultés : "Rien n'est fermement décidé mais ce qui est ferme, c'est notre volonté de le faire", a dit M. Karmitz à des journalistes en marge d'une manifestation en faveur du développement culturel organisée par la mairie des 1er et 7e arrondissements de Marseille. "Nos investissements sont fermes sur ce projet, maintenant, nous n'arrivons pas en terrain conquis, il faut y aller petit à petit, il y a un certain nombre d'étapes administratives à respecter".

Ce projet de 14 à 16 millions d'euros doit être finalisé en 2013, année où Marseille devient l'une des capitales européennes de la culture, dossier épineux politiquement depuis quelques temps.

Car, entre les mairies du grand Marseille, la communauté d'agglomération, l'emprise politique de Jean-Claude Gaudin et l'opposition socialiste (favorable au projet), le gagnant n'est jamais le marseillais. L'intérêt politique prime toujours sur l'intérêt général... Espérons que MK2 parvienne à ses fins en temps et heures... À Marseille, les projets prennent souvent beaucoup plus de temps que prévu...

Pour sauver son cinéma, le Maroc va construire plus de salles

Posté par vincy, le 14 janvier 2011

Le Maroc a décidé de faire son bond en avant en augmentant de 50% le nombre d'écrans d'ici à 2012. La nouvelle loi permettant d'obtenir des exonérations fiscales pour la construction de cinémas a déjà permis à deux multiplexes d'être en chantier et à plusieurs cinémas des six principales villes de s'équiper en projection numérique.

Avec seulement 72 écrans, dont 15 dans le multiplexe de Casablanca et 10 dans celui de Marrakech (tous deux gérés par la société française Megarama), le retard était indispensable à combler. Les deux multiplexes représentent 54% des recettes annuelles et 36% des entrées : il était urgent de mieux répartir l'attraction cinématographique.

Megarama construit donc un complexe de 9 écrans dans la capitale Rabat et un autre de 10 écrans dans la ville portuaire de Tanger. À chaque fois, sur le modèle existant en Occident, ils sont intégrés dans des centres commerciaux sortant de terre.

D'autres centres commerciaux devraient appliquer la règle à Fez, Agadir et Meknes. Des villes comme Ouarzazate et Sale songent à reconvertir des salles en cinémas numériques de un ou deux écrans.

Au total, 250 écrans devraient être répartis dans le Royaume d'ici 2015, dont la moitié équipés en numérique. Ces nouveaux équipements sont très attendus par les producteurs nationaux. Avec 30% de part de marché, le cinéma marocain est l'un des plus dynamiques d'Afrique. Hassan Benjelloun, qui vient de remporter le prix du meilleur scénario au Festival d'Oran pour son film Les oubliés de l'histoire, un film controversé à cause de ses nombreuses scène de sexe, a déclaré mardi au journal Le Matin : "Le cinéma marocain, selon moi, est en effervescence. En effet, actuellement on a plus de salles de projections, plus de festivals de renommée internationale. Également, on peut voir l'ouverture de plusieurs écoles de cinéma, de théâtre et ce à travers tout le Royaume."

Le Maroc est considéré comme un partenaire international fiable pour le 7e art international, avec des studios et des professionnels ayant une longue expérience dans le domaine, et un Festival (Marrakech) qui gagne en respect chaque année.

Pour le Maroc il s'agit surtout de ne pas se faire doubler par les aspirations de l'Algérie, qui monte en puissance : Festival d'Oran, nouvelles lois favorisant la production, nouvelles salles...

Après des années de disette, où les salles disparaissaient les unes après les autres (357 dans les années 90, 104 en 2007) et une baisse du nombre d'entrées qui accompagnait ce fléchissement (37 millions d'entrées en 1987, moins de 3 millions en 2009), , il fallait réagir avant que le piratage et la vidéo ne prennent l'ascendant dans les habitudes (voir aussi notre actualité du 23 novembre 2008).

Par conséquent, pour sauver des salles de cinéma au Maroc, une association (« Save Cinemas In Marocco »), présidée par le jeune comédien Tarik Mounim (photo), a lancé le SCIM Tour 2011. "À travers les écoles privées et publiques du Maroc, l'association Save Cinemas In Marocco lance une série de débat accompagnée d'exposition sur le thème de l'histoire du cinéma. Les étudiants participants pourront profiter d'une journée découverte à travers le SCIM Ciné Tour."  Visites guidées des cinémas  de studio de production, rencontres avec des professionnels de l'industrie du cinéma au Maroc, le SCIM Tour 2011 a été reçu à l'école HEM de Casablanca mercredi dernier.

MK2 prévoit de s’installer à Marseille

Posté par vincy, le 21 décembre 2010

C'est la première incursion au-delà du périphérique pour MK2 : vers 2013, l'exploitant devrait s'installer à Marseille, sur la Canebière. Marseille, qui sera une capitale culturelle européenne cette année-là, verra se transformer l'affreuse Marie d'arrondissement (celle du 1er et 7e) en un multiplexe de cinéma moderne de 12 ou 14 salles (entre 1 300 et 1 620 fauteuils). Le projet, soutenu par les deux camps politiques, verra donc le jour, sauf incident marseillais imprévu. Le coût estimé est de 15 à 18 millions d'euros.

Le cinéma sera localisé précisément entre La Canebière et les Allées Léon Gambetta, pas très loin de la Gare Saint-Charles, entre les stations de métro Réformées et Noailles.

Ces derniers mois, le secteur culturel local a été agité par quelques surprises : démissions, remplacements, déclarations fracassantes. Pour préparer l'avenir de la future capitale culturelle européenne, la culture semble se gérer comme les affaires, avec l'accent, mais tonique.

Situé en haut de la Canebière le MK2 devrait compenser la disparition de l'UGC Capitole et attirer toute une population universitaire : un projet urbain aux alentours prévoit un resto U et 150 chambres étudiantes.

MK2 devra cependant affronter une forte concurrence : Pathé Madeleine, Le Prado, Séquence 13, Les trois palmes, le Chambord, Le Petit cinéma, Le César, Ciné Bonne Nouvelle pour ne citer que ceux dans la ville.

Bollywood en greve : les stars s’en mêlent !

Posté par vincy, le 8 avril 2009

Producteurs et acteurs se révoltent à Bollywood, surnom donné à la métropole de Mumbay en Inde, qui concentre la plus grande partie des activités cinématographiques du pays. Ainsi les superstars Shah Rukh Khan et Aamir Khan ont du s'unir pour faire cesser la grève qui a fait stopper toutes les projections de films dans les multiplexes indiens depuis samedi.

Les exploitants et les producteurs ne s'entendent pas sur la répartition des profits. 40% vont aux producteurs et 60% aux distributeurs, qui réclament l'équité, 50-50, à l'image de ce qui se fait aux Etats-Unis.
Les deux comédiens ont fait conférence de presse commune, en présence de certains producteurs, pour appeler à une solution rapide et réouvrir les salles de cinéma.

Cela interviendra au pire moment : les films sortis depuis de le débit de l'année n'ont pas aussi bien marché que d'habitude. On compte moins de hits à période équivalente par rapport aux années précédentes.  Les producteurs ont refusé de sortir leurs films et ont ainsi paralysé 65% des salles, principalement les plus rémunératrices.

L’UGC Cité-Ciné Les Halles dépassé par sa fréquentation

Posté par vincy, le 18 février 2009

ugc cite cineLeader des cinémas français, l'UGC Cité-Ciné Les Halles avait accueilli l'an dernier 3 205 006 spectateurs dans ses 19 salles (3 206 fauteuils). C'est le taux d'occupation le plus important de France. Situé en plein coeur de Paris, au dessus de cinq lignes de métro et trois lignes de RER, il a ainsi réalisé son plus beau score depuis sa création en 1995. Cela a donné lieu, aussi, à des encombrements monstrueux avant d'entrer dans les salles : les espaces de flux ne sont pas adaptés pour contenir 200 ou 300 personnes faisant la queue.

Et ces derniers jours, ce fut pire. Le complexe semble déborder, et débordé. Mardi 17 février, à la faveur des vacances scolaires, des séances refoulaient des spectateurs. Mais, surtout, certains découvrent que leur salle est remplie. Ce qu'on appellerait dans le secteur des voyages du surbooking.

Comment est-ce possible puisque les bornes d'UGC ne permettent pas de vendre plus de billets qu'il n'y a de siège? Tout simplement parce que des spectateurs achètent un billet pour un autre film, qui lui est encore disponible, et viennent ensuite dans la salle qu'ils souhaitaient initialement. Comme le contrôle ne se fait qu'à l'entrée du couloir menant à une dizaine de salles, personne n'est là pour vérifier si les tickets sont bien dévolus à la bonne séance.

Une hôtesse vient juste avant le début de la séance pour compter le nombre de sièges encore vides. Et, stupéfaction, elle remarque que quatre spectateurs avec le bon ticket n'ont pas la possibilité de s'assoir.

Un manque flagrant d'employés 

Deux options se proposent alors. On peut échanger les places pour un autre film. Ou se faire rembourser.

Il y a un comptoir accueil en charge de ce genre de différent. Vous avez beau avoir été accompagnés par une hôtesse qui a certifié que la salle était pleine, il faut apparemment qu'un "responsable" (on troque l'uniforme bleu contre un costard sombre) aille, de ses yeux, confirmer cette improbable bug. Et oui, les gens ne respectent pas les règles.

Et ceux qui les respectent? Ils sont traités d'inciviques (texto) parce qu'ils empêchent les spectateurs qui sont derrière eux d'échanger leur billet, plutôt que de se les faire rembourser (ce qui prend plus de temps).

Or l'incivisme c'est plutôt de "gruger" et d'aller dans une salle où il n'y avait, a priori, pas de place. Pourquoi d'ailleurs n'y a-t-il pas une vérification des billets dans la salle une fois le constat de surbooking établi?

L'incivisme c'est se faire traiter d'incivique, tel un délinquant, quand on est la victime d'un problème d'organisation. Le client ne peut pas avoir accès à son "produit? Qu'il se taise, surtout s'il réclame le remboursement! De la part de quelqu'un chargé de l'accueil, on a vu "meilleur accueil".

Face à l'exaspération engendrée, l'employé a quand même reconnu le fond du problème. "C'est à cause des vacances scolaires. Nous n'avons pas les moyens pour une telle fréquentation."  Voilà tout est dit : on ne prévoit aucun renforcement humain face à la hausse des "clients". Il n'y a  que deux personnes pour "valider" les tickets des spectateurs, d'une dizaine de salles.

La bonne nouvelle c'est évidemment la bonne santé du cinéma. On s'en réjouira. Mais il est regrettable que les cinéphiles "civiques" ne soient rien d'autre qu'une marchandise interchangeable et que les "inciviques" ne soient pas remis dans la bonne salle. Le plus grand complexe cinématographique de France ne sait pas gérer son succès.

Les cinémas de Brest pleurent et rient

Posté par vincy, le 15 juillet 2008

Flash-back. En 2005, un multiplexe de la société Ciné Alpes, baptisé Ciné Liberté, ouvre ses portes à Brest. Cela entraîne rapidement la fermeture du Club, modeste complexe de sept salles. Seuls le Celtic et une salle art et essai les Studios, avec deux écrans, résistent. Ce dernier a voulu rapidement s’agrandir pour offrir une programmation variée et un confort aux nouvelles normes, celles des multiplexes justement. Plutôt que de s’agrandir, les Studios ont donc acquis les salles du Club. Il a transformé le cinéma en complexe de cinq écrans (600 places), permettant de multiplier le nombre de séances, mais aussi de films (notamment avec une programmation ciblant le jeune public). Ouvert en mars dernier, avec l’objectif de doubler ses entrées, les Studios doivent quand même affronter la concurrence du leader local, le Ciné Liberté, paquebot de quinze salles et 2 800 places.
Or, ce multiplexe fonctionne désormais hors du cadre légal. Le tribunal administratif de Rennes a annulé la décision de la CDEC (la commission départementale d’équipement cinématographique) du Finistère qui avait autorisé il y a quatre ans la construction du Ciné Liberté. Les Studios avait saisi le Tribunal et prouvé que la décision du CDEC n’était pas légale et comportait des vices de formes. L’Etat coupable, le cinéma pas responsable : il est toujours en activité. Et un nouveau dossier sera déposé. Avec 445 000 spectateurs depuis le début de l’année, il s’agit de l’un des trente plus gros complexes cinématographiques provinciaux. Mais les Studios est le seul sur la région à proposer Bons baisers de Bruges et Valse avec Bashir