Roland Emmerich produit une version fantasy de La flute enchantée de Mozart

Posté par vincy, le 26 novembre 2017

On n'attendait certainement pas Roland Emmerich dans ce projet. Le cinéaste qui nous a habitué aux films catastrophes spectaculaires (du genre on détruit tout: Independence Day, Godzilla, Le jour d'après, 2012) va coproduire une adaptation "contemporaine" de l'opéra de Wolfgang Amadeus Mozart, La flute enchantée.

Le réalisateur, Florian Sigl (photo), plus connu pour ses pubs de voitures allemandes, se lance dans son premier long avec une version moderne de l'histoire, écrite par Andrew Lowery. Un ado autrichien de 15 ans, Tim Walker, est envoyé à Londres dans une école de musique réputée où il découvre un passage secret et oublié menant au royaume du fameux opéra de Mozart. Le scénario mélangerait ainsi sorciers, fantasy et musical.

Le film est prévu pour être en deux ou trois parties. La première histoire est prévue dans les salles pour Noël 2018.

Il y a déjà eu quelques films adaptés de cet opéra: en 1975 par Ingmar Bergman et en 2006 par Kenneth Branagh, notamment.

La flute enchantée est le dernier opéra de Mozart, créé en 1791. Un prince courageux d'un pays lointain, une princesses légèrement suicidaire kidnappée, un serpent géant, une Reine de la Nuit, un grand prêtre, des sociétés secrètes, des rites maçonniques et une flûte de pan de l'oiseleur-bouffon de l'opéra se croisent dans ce conte à la fois féérique et dramatique, connu notamment pour son "air de la Reine de la Nuit".

Benjamin Millepied s’enflamme pour Carmen

Posté par redaction, le 5 mai 2017

On l'aperçoit dans le documentaire, toujours à l'affiche avec plus de 100000 spectateurs, L'Opéra. Le danseur et chorégraphe Benjamin Millepied passe à la réalisation avec un drame musical inspiré du "Carmen" de George Bizet.

Le tournage est prévu pour début 2018 à Los Angeles. La musique sera écrite par Nicholas Britell (qui vient de signer celle de Moonlight et du prochain Ocean's Eight). La photo sera assurée par Darius Khondji (Evita, Se7en, The Lost City of Z).

Ce premier film raconte le voyage d’une femme avide de liberté, des déserts du Mexique à Los Angeles. Le producteur Dimitri Rassam (Chapter 2) a indiqué à l’AFP: "C'est un projet auquel Benjamin réfléchit depuis longtemps et qui m'enthousiasme particulièrement, tant par la pertinence de son adaptation que par le talent de Benjamin et l'équipe qu'il a réunie". Le film est également produit par Helen Estabrook à qui l'on doit Whiplash de Damien Chazelle.

S'il s'agit de ses premiers pas en tant que réalisateur, l'époux de Natalie Portman n'en est pas à son premier pas de deux avec le 7e art. Il a notamment joué et chorégraphié des scènes de danse de Black Swan de Darren Aronofsky. Il est par ailleurs le directeur artistique du L.A. Dance Project.

"Carmen" est un opéra-comique en quatre actes de Georges Bizet (1875), inspiré de la nouvelle éponyme de Prosper Mérimée publiée trente ans plus tôt. Le cinéma s'est emparée de cette "usine à tubes" très rapidement, au début des années 1900. Parmi les innombrables versions et dérivés, notons celles de Cecil B. DeMille en 1915, Charlie Chaplin la même année, Ernst Lubitsch en 1918, Christian-Jaque en 1945, Otto Preminger en 1954, Carlos Saura en 1983, Godard la même année, Francesco Rosi (avec Julia Migenes et Placido Domingo) en 1984 et Franco Zeffirelli en 2003.

Michael Haneke : une histoire d’Amour avec la musique

Posté par redaction, le 3 mars 2013

Depuis le 23 février et jusqu’au 17 mars 2013, auront lieu à Madrid, au Teatro Real, les représentations de l’opéra de Mozart Cosí fan tutte sous la direction artistique du réalisateur autrichien Michael Haneke, récemment récompensé par un Oscar du film en langue étrangère, de cinq Césars et d'une Palme d'or pour son film Amour. Sobre, minimaliste, moderne et épuré : le parti pris très réussi de Haneke pour cet opéra est à l’heure actuelle l'un des évènements de la scène culturelle espagnole les plus attendus.

Michael Haneke, qu’une partie de la critique classe comme faisant de la « cinéphilosophie », considéré comme froid ou cérébral, faisant délibérément le choix de la brutalité psychologique dans certaines scènes de ses films, et n’hésitant pas à aborder le sujet de la névrose sexuelle (La pianiste), les dogmes religieux (Le Ruban blanc) ou la dégénérescence physique et mentale (Amour), est aussi l'un des réalisateur les plus en vogue du moment. Il a d'ailleurs reçu de nombreuses récompenses tout au long de sa carrière cinématographique, dont, entre autres : Palme d’or, Golden Globe, BAFTA et nominations aux Oscars pour le meilleur film en langue étrangère.

Comment le Michael Haneke, dérangeant, s’impose-t-il donc, pour diriger un opéra, et qui plus est, une des pièces les plus rayonnantes de Mozart ?

Ce n’est pas la première fois que Haneke dirige un opéra (Don Giovanni de Mozart à l'Opéra National de Paris en 2006). Et la musique, toujours présente chez Haneke, peut parfois devenir le personnage principal de ses compositions, ou un style d’écriture. Haneke compose ses films comme des partitions de musique avec ses silences, ses changements de rythmes, ses variations émotionnelles. De la sorte, il dirige Cosí fan tutte comme un film, créant de véritables tableaux humains, mélangeant les époques par la présence de costumes du XVIIIe et d'habits contemporains, avec cette singulière lumière diaphane. « Vouloir reproduire la réalité historique pure est une illusion », expliquait le metteur en scène avant la répétition générale organisée au Teatro Real. (…) c’est un devoir de transposer l’œuvre au présent. »

Opéra en deux actes, farce invraisemblable, fable philosophique sur l’amour, tragi-comédie romantique et désespérée, Cosi fan tutte (1790) - « Elles font toutes ainsi », autrement dit « Toutes les femmes trompent les hommes » est tout cela à la fois. Mêlant jeu d’apparences, ambiguïté, émotions vraies ou jouées, cet opéra balance entre libertinage, tendresse, et résignation. La musique elle, ne trompe ni ne ment jamais. Sur scène, deux jeunes officiers (interprétés par le ténor Juan Francisco Gatell, et Guglielmo, par Andreas Wolf) font le pari que leurs fiancées (la soprano allemande Anett Fritcsh et la mezzosoprano italienne Paola Gardina) leur resteront fidèles durant leur absence. Ils reviennent déguisés en turcs, chacun faisant la cour à la fiancée de l'autre sans hésiter à utiliser toute sortes de ruses et l’aide de la vieille servante Despina et du cynique Don Alfonso afin que les demoiselles succombent.

Toutefois, Cosi fan tutte sera probablement sa dernière expérience avec l’opéra. Michael Haneke soulignait en effet qu’il souhaite « recommencer à écrire des scénarios, retourner à [sa] profession, au cinéma ».

Banafcheh Pérez

Le théâtre arrive dans les salles CGR et Pathé dès la mi octobre

Posté par vincy, le 4 octobre 2012

Après l'opéra (34 000 spectateurs le 14 avril pour "La Traviata" dans les salles Pathé), Florence Foresti (82 000 spectateurs dans 250 salles), le théâtre s'invite au cinéma. Le 3e réseau de multiplexes, CGR, va en effet proposer dans 120 salles six pièces de théâtre. Le programme, "Lumières! Au coeur du théâtre" se déroulera d'octobre à mai.

Pathé a immédiatement répliqué en annonçant la diffusion de "Frankenstein" les 15 et 22 octobre prochains. La pièce est mise en scène par l'oscarisé Danny Boyle et interprétée par Benedict Cumberbatch (la série "Sherlock") et Jonny Lee Miller (Trainspotting).

CGR préfère proposer des spectacles populaires : "Calamity Jane", avec Clémentine Célarié-Yvan Le Bolloc'h, "La Peste", avec Francis Huster, "Snowshow", avec le clown Slava Polunin, "Le bourgeois gentilhomme" avec Denis Podalydès sont déjà prévus.

Notre amie Charlotte Lipinska, spécialiste aussi bien de spectacles vivants que de cinéma, fera une courte présentation avant chaque diffusion.

Les attentes de l'exploitant sont ambitieuses : de 80 000 à 100 000 spectateurs pour la première saison, soit à peu près le résultat de la saison du Royal Opéra de Londres dans le réseau. UGC diffuse l'Opéra de Paris et Pathé le "Met" de New York et le Bolchoï.

Si le petit écran permet à de décloisonner le théâtre en le proposant dans chaque foyer, on peut s'interroger sur la diffusion de pièces dans les salles de cinéma à une époque où les théâtres ont du mal à remplir leurs sièges. Il faut espérer que ces événements inciteront les spectateurs à découvrir le plaisir du spectacle vivant, et aller le découvrir en "live".

Le festival de La Géode met en relief les films 3D

Posté par vincy, le 13 janvier 2009

geode dauphins baleinesAprès deux éditions décevantes, le Festival de La Géode était condamner à changer, ou mourir. Le format IMAX ne suffisait plus : le faible nombre de productions contraignait les sléectionneurs et un ou deux films monopolisaient les prix  au fil des années.

Pour cette 13e édition, du 14 janvier au 1er février, le festival a décidé de tout remettre à plat. La communication est plus lisible et la programmation, à la fois plus ambitieuse et plus palpitante. Soit 13 programmes dont 7 en 3D relief et 6 en format IMAX. Cela en fait le premier festival du genre à mettre autant l'accent sur le film en relief, considéré par tous les professionnels du secteur comme l'avenir du divertissement grand public. James Cameron, qui réalise actuellement Avatar dans ce format, l'a annoncé au récent Salon de l'ételectronique de Las Vegas : "Ne vous y trompez pas, le 3D n'est plus un gadget."

Certes, les investissements sont coûteux (projecteurs, salles...). En France, moins d'une centaine de salles sont équipées. Cela n'a pas empêché Fly Me to The Moon, en sélection, uniquement diffusé en 3D d'attirer 215 000 spectateurs en France. Un hit "IMAX" comme Géants des profondeurs, a séduit, en 10 mois et dans la seule salle de La Géode, plus de 127 000 spectateurs. Dinosaures en 22 mois a capté 215 000 spectateurs.

Avec cette sélection, on ira à 180° dans Les Alpes, au Grand Canyon, dans Les grands lacs américains ou faire Le grand voyage d'Ibn Battuta (de Tanger à la Mecque). Toutes ces productions sont récentes, certaines venant à peine de sortir aux Etats-Unis. On peut ajouter l'avant-première de Moi, Van Gogh, avec Jacques Gamblin dans le rôle du peintre, et qui sera à La Géode en exclusivité le 25 mars prochain.

La 3D relief sera l'occasion de découvrir Dauphins et Baleines, raconté par Charlotte Rampling (Darryl Hannah dans la version originale). Sorti il y a un peu moins d'un an aux USA, le film a déjà cumulé 5 millions de dollars au box office américain ; au total, il a enchanté un million et demi de spectateurs dans le monde. Il devrait être diffusé en France au premier semestre.

Sinon, au choix, vous pourrez vous faire croquer par des monstres du Jurassique dans Dinosaures.... vivants ou découvir le secret des momies dans Egypte 3D.Une expérience de réalité virtuelle créée par Dassault systèmes complètera la sélection avec un programme interactif intitulé Kheops 3D.

La Géode proposera aussi des films 3D relief hors compétition comme Sun 3D ou Champlain retracé. Et surtout, il ne faudra pas manquer le concert de U2 3D, diffusé en 2007 à Cannes.

Enfin, après une tentative ratée le 20 décembre à cause d'un dysfonctionnement de vidéoprojecteur, La Géode essaiera de nouveau de retransmettre un opéra, "Orphée et Eurydice", en direct le 24 janvier.

Le jury sera présidé par Pierre Lescure. Trois prix sont en jeu : Le prix du jury, le prix du public et le prix des jeunes. Chaque année, le Festival accueille environ 30 000 curieux de nouvelles images.

__________

Informations pratiques : lageode.fr

22 v’la James Bond

Posté par vincy, le 20 octobre 2008

quantum.jpgAvant-première ce matin pour la presse (y compris régionale) et quelques VIP (Claire Chazal, Marc Lévy...) du 22e James Bond. Quantum of Solace sortira en France le 31 octobre. Avec comme sponsors Aston Martin, le gin Gordon, Ford (version monospace hydrogène), Alfa Romeo... L'intrigue repose sur deux axes : la menace climatologique qui pèse sur la planète (et le besoin de ressources naturelles qui en découle) et l'arrivée, récente, de gouvernements socialistes et communistes en Amérique du sud.

Surtout, ce James Bond s'avère être une suite du précédent. Une première qui prouve bien qu'un nouveau cycle a commencé avec Daniel Craig. Plus noir, plus violent et relativement tourmenté, cet espion baise peu mais tue à la folie. L'histoire commence quelques heures après la fin de Casino Royale, avec le personnage de Vesper au coeur de l'intrigue. Si le méchant est un peu fade et la belle un peu transparente, les nuances sont amenées par le héros et sa "mère", M.

Un film d'action efficace, et même jouissif dans ses moments de bravoure, même si, de nouveau, la franchise flirte avec la surenchère irréaliste. Cascades à pieds, à moto, en auto, à bateau, en avion... Et pourtant on retiendra UNE scène. Marc Forster a réalisé une des séquences les plus marquantes de la série des 007 : un opéra de Puccini où décryptage, espionnage et flinguage font mauvais ménage. Une référence à L'homme qui en savait trop de Hitchcock, mais sans les cymballes. Cela compensera avec l'affreuse musique du générique.

Philip Glass imagine le Requiem d’Oncle Walt

Posté par vincy, le 30 septembre 2008

Il avait été inspiré par Cocteau en composant un triptyque autour d’Orphée, La belle et la bête et Les enfants terribles... Philip Glass va créer un opéra sur la fin de la vie de Walt Disney, à partir du roman "Le parfait américain," de Peter Stephan Jungk. Le roman, publié en Allemagne en 2001 et aux USA en 2004, imagine les derniers mois de Disney, grâce aux témoignages de Wilhelm Dantine, animateur proche du créateur de Mickey Mouse.
«L'histoire des derniers jours de Disney, icône américaine et créateur du monde fantaisiste sans doute le plus envahissant de toute la planète, est étrangement saisissante et parfois dérangeante », a estimé Philip Glass.
Cet événement lancera la saison 2012/2013 du New York City Opera et célèbrera les 75 ans du compositeur contemporain, par ailleurs auteur des B.O.F. comme Kundun, The Truman Show et The Hours.

James Bond, Frequent Flier de première classe

Posté par vincy, le 21 août 2008

James Bond, alias Daniel Craig, va beaucoup voyager lors du prochain épisode, prévu dans les salles le 31 octobre prochain. Quantum of Solace, qui traitera d'une menace écologique, l'emmènera au Chili (à Paranal), en Bolivie, à Haïti, en Autriche (sur le Lac de Constance) et en Italie.  Très exotique mais aussi très latin.

Marc Forster promet notamment une scène d'opéra (la Tosca), dont les décors (un oeil géant) ont inspiré le réalisateur de A l'ombre de la haine et Neverland.

La date a été un peu avancée, sans doute pour éviter les collisions frontales (Harry Potter, Largo Winch...). La série semble toujours attendue puisque même les rediffusions télévisées de cet été attirent les téléspectateurs en grand nombre.

Paris fait son cinéma

Posté par MpM, le 30 juin 2008

Paris cinéma

Pour la 6e année consécutive, la capitale s’apprête à vivre dix jours durant au rythme de 24 images par seconde. Le Festival Paris cinéma, qui a attiré l’an dernier plus de 66 000 spectateurs uniques, est en effet de retour avec toujours plus de films, de séances en plein air, d’hommages, de rétrospectives, de débats et de rencontres. Parisien ou de passage, petit ou grand, cinéphile ou néophyte, à chacun sa manière de vivre le festival.

Ainsi les festivaliers les plus exigeants et les plus curieux se régaleront avec la compétition internationale, véritable panorama de la production cinématographique actuelle. Pour compléter, ils ne manqueront sous aucun prétexte la rétrospective du cinéma philippin (méconnu et pourtant extrêmement dynamique) qui propose en tout une quarantaine d’œuvres pour la plupart inédites en France.

Plutôt désireux de faire le plein de films avant l’été et de découvrir avant tout le monde les sensations des semaines à venir ? Les nombreuses avant-premières (qui comptent énormément de films sélectionnés à Berlin ou Cannes) sont prévues pour vous ! Au programme, la palme d’or 2008, Entre les murs de Laurent Cantet, la caméra d’or, Hunger de Steve McQueen, Les bureaux de Dieu de Claire Simon, prix de la SACD ou encore Be Happy (Happy-go-lucky), le pétillant dernier opus de Mike Leigh, qui a valu à son actrice Sally Hawkins un ours d’argent bien mérité.

Et ce n’est pas tout ! Ceux qui aiment faire le tour d’un artiste seront comblés par les intégrales Brillante Mendoza (réalisateur philippin dont le dernier film, Serbis, était en sélection officielle à Cannes) et Aki Kaurismäki ainsi que par les rétrospectives consacrées à Nathalie Baye (en 23 films), Ronit Elkabetz (ses 9 rôles les plus marquants), Jean-Claude Carrière (15 films et une leçon de cinéma) et Joseph Kuo (2 soirées exceptionnelles; dont une leçon de cinéma). Sans oublier l’un des temps forts principaux,  la soirée hommage rendue à David Cronenberg à l’occasion de la création mondiale de l’opéra The fly au théâtre du Châtelet.

Et les enfants dans tout ça ? Paris cinémômes leur propose "un été au vert", un programme de quinze films leur permettant de se sensibiliser de manière ludique aux questions écologiques d’aujourd’hui ainsi que des ateliers autour du film U, du conte ou encore de la bande-son de cinéma. Mais il n’est pas non plus interdit de les emmener à l’un des différents ciné-concert organisés autour d’Ernst Lubitsch (quatre films rares du cinéaste accompagnés par une musique interprétée live).

Et enfin, pour les plus studieux, Paris cinécampus, l’université d’été du festival, propose chaque jour des tables rondes, des rencontres ou encore des ateliers sur des thèmes aussi différents que les coproductions en Europe, la restauration de Lola Montès, le cinéma sur internet, les seconds rôles... Pour tous les goûts, on vous dit !

_____________________

Du 1er au 12 juillet
Tarifs, horaires et programmation sur www.pariscinema.org

Cronenberg médaillé à Paris

Posté par Morgane, le 15 juin 2008

Charlotte Rapling, Bertrand Delanoë et David CronenbergLors de la conférence de presse du festival Paris Cinéma (du 1er au 12 juillet) qui s’est déroulée dans les salons de l’Hôtel de Ville le 12 juin, Bertrand Delanoë a remis la grande Médaille de Vermeil de la ville de Paris à un grand cinéaste canadien, j’ai nommé Mister David Cronenberg.

En effet, le festival Paris Cinéma, dont Charlotte Rampling est la présidente, a décidé, pour sa 6ème édition, de rendre hommage au réalisateur de Spider, Les Promesses de l’Ombre, History of Violence, Existenz, Crash et tant d’autres encore.

David Cronenberg sera donc à l’honneur dans la capitale française en ce début d’été. Une soirée exceptionnelle aura notamment lieu au Théâtre du Châtelet le 3 juillet durant laquelle seront projetés son grand chef-d’œuvre La Mouche ainsi que La Mouche Noire, réalisé par Kurt Neumann en 1956. Ces deux films sortiront par la suite en salles et en copies neuves dès le 4 juillet.

Par ailleurs, la création mondiale The Fly (La Mouche) fera son show sur la scène du Théâtre du Châtelet accompagnée par l’Orchestre Philharmonique de Radio France, entre le 2 et le 13 juillet. Opéra composé par Howard Shore sous la direction musicale de Placido Domingo, il a pour metteur en scène…David Cronenberg lui-même.