Le Temps presse : c’est parti pour la 9e édition du premier festival international de cinéma engagé et responsable

Posté par MpM, le 22 janvier 2020

Le Festival Le temps presse, dont la 9e édition se tient jusqu'au 26 janvier à Paris, poursuit deux objectifs : mettre en valeur de jeunes réalisateurs actifs dans un cinéma responsable, fort d'un engagement social, environnemental et humain, et sensibiliser le public aux objectifs de développement durable.

Pour cela, il propose une sélection de 9 longs-métrages présentés en avant-première comme Light of my life de Casey Affleck, Trois étés de Sandra Kogut, Notre dame du Nil d'Atiq Rahimi ou encore les documentaires Partir ? de Mary-Noel Nibas, 2040 de Damon Gameau et Woman d'Anastasia Mikova et Yann Arthus-Bertrand.

Côté courts, les spectateurs pourront découvrir une trentaine de films dont le Grand prix d'Annecy en 2019, Mémorable de Bruno Collet, en course pour les Oscars, La politique de l'autruche de Mohammed Houhou, Vilaine fille d’Ayce Kartal (César 2019 du meilleur court d'animation) et Le Mans 1955 de Quentin Baillieux.

Enfin, grande nouveauté de cette 9e édition, le Village du Festival s'installe à Ground Control dans le 12e. Outre des animations, stands, expériences live et expositions pendant le week-end, il accueillera plusieurs débats, dont "Voyager responsable et se faire plaisir !", "La mode peut-elle être équitable ?" et "Environnements virtuels et santé augmentée".

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9e édition du Festival Le Temps presse
Du 22 au 26 janvier
Informations et programme sur le site de la manifestation

Le cinéma s’invite dans la Nuit des idées

Posté par vincy, le 26 janvier 2017

Pour la 2e Nuit des Idées, qui se déroule ce soir en France et dans 40 pays , le cinéma s'invite dans cet événement festif et philosophique. De Tokyo (pour l'ouverture) à Los Angeles (pour la clôture), les débats auront pour thème "Un monde commun". Initiée par l’Institut Français, ce sont plus de 70 événements qui auront lieu.

Unifrance et MK2 proposeront ainsi une Nuit des Nouvelles Images pour débattre du futur du cinéma. À 18h, au mk2 Bibliothèque (Paris), on y discutera de l’émergence de nouvelles images et de nouveaux modes de diffusion, à l’heure où mk2 ouvre une nouvelle salle consacrée à la Réalité virtuelle et où UniFrance organise la 7e édition de son festival en ligne MyFrenchFilmFestival. Cette soirée se déroulera en présence des cinéastes Rebecca Zlotowski et Clément Cogitore, du DG de mk2 Agency Elisha Karmitz et du commissaire de l'exposition à la Cinémathèque française Laurent Mannoni. Le public sera invité à intéragir avec les intervenants sur Twitter avec le hashtag #NDNI. l'éntre est libre et le débat sera retransmis sur Facebook Live.

Au Forum des Images, l'écrivain et scénariste Jean-Claude Carrière, le photographe Vasantha Yogananthan, l'ethnoscénologue Amiane Béranger et la conteuse et danseuse Nathalie Le Boucher évoqueront  "Ramayana et Mahabharata : a persistance des mythes au coeur de la culture indienne", deux grands textes indiens sacrés. La soirée est accompagnée de la projection Gita Govinda du réalisateur expérimental Amit Dutta, transposition cinématographique du poème hindou (2014), présentée à Cinéma du réel en 2015.

A Nantes, au Lieu unique, dans le cadre de la programmation Doc a LU - focus  sur le cinéma allemand, sera projeté le film de Philip Scheffner, Révision (2012), qui rouvre une sordide affaire de l'été 1992 où deux roumains ont été retrouvés morts à la frontière germano-polonaise. A travers ses films, le documentariste "met en œuvre une pensée politique qui opère une redistribution entre ce qui est manifeste et ce qui ne l’est pas".

La cinémathèque de Grenoble et le cinéma Le Dietrich à Poitiers participeront aussi à cette Nuit pas comme les autres.

A l'étranger, l’Institut National Audiovisuel polonais (NINA) à Varsovie projettera la projection du dernier film (en exclusivité en Pologne) d'Andrzej Wajda Les fleurs bleues (sortie en France le 22 février), le Cinéma Andorra à Helsinki diffusera le documentaire Human de Yann Arthus-Bertrand, en plus d'un débat en sa présenceet à Pinamar en Argentine, le vieil hôtel d'Ostende programmera des fictions et documentaires en continu en plus d'une séance de cinéma sur la plage.

Rithy Panh préfère rencontrer les gens que filmer la Terre d’un hélicoptère

Posté par Benjamin, le 12 décembre 2009

 Il est en quelque sorte l'invité d'honneur de ces 32ème Rencontres Henri Langlois qui cette année présente un focus sur l'Asie du sud-est. Rithy Panh (réalisateur dernièrement d'Un barrage contre le Pacifique, adaptation du roman de Marguerite Duras avec Isabelle Huppert) est donc présent pour parler de nombreuses choses, de son cinéma tout d'abord, de son centre Bophana qui forme des cambodgiens aux techniques du cinéma, mais surtout il parle de sa mission de cinéaste, il parle du monde et de ses engagements.

"Rétablir la mémoire".

Rithy Panh est venu rencontrer le public poitevin après la projection d'un de ses films, Les gens de la rizière (1994) mercredi 9 décembre. Le lendemain matin, c'est autour d'une assemblée de lycéens et d'étudiants qu'il s'est exprimé sur son cinéma et ses motivations.

Dans presque tous ses films (qu'ils soient documentaires ou de fictions), Rithy Panh accorde une grande importance au savoir, aux traditions ainsi qu'à l'Histoire de son pays, le Cambodge. Pays qui a vécu le dramatique épisode des Khmers rouges. Un régime totalitaire qui non seulement a détruit l'industrie cinématographique mais qui a conduit à la mort des dizaines de milliers de cambodgiens et déchiré tout un peuple. Depuis, Rithy Panh met tout en oeuvre pour instruire les siens par le cinéma et pour sauvegarder l'Histoire de son pays que beaucoup ignorent. Car dit-il en parlant des cambodgiens: "s'ils n'ont pas de culture, qu'est-ce qu'ils vont vendre ? Leurs corps ? [...] Vous allez vendre votre force, votre corps et votre sang si vous n'avez pas de culture." Et les enfants qui n'auront pas eu accès à l'éducation finiront, selon lui, à l'usine à faire des nike pour les garçons et au bordel pour touristes pour les filles.

Rithy Panh a véritablement insisté sur l'état du monde actuel qu'il juge assez déplorable car la "diversité des regards disparaît" selon lui et les petites gens sont de plus en plus écrasés. Car pour lui (et cela se remarque très bien à travers ses films), le plus important est d'aller à la rencontre des gens et non de filmer la Terre d'un hélicoptère comme l'a fait dernièrement Yann Arthus-Bertrand et que Rithy Panh qualifie "d'écologie esthétisante". Pour lui, c'est distance mise avec l'homme ne peut toucher.

"La mémoire des gestes".

Dans Les gens de la rizière, mais dans d'autres de ses films, Rithy Panh se concentre sur les paysans, sur les plus démunis qui travaillent la terre de leur main et qui se battent à la fois contre les éléments et contre le gouvernement pour survivre. Des petites gens à qui il rend toute leur dignité en les accompagnant de sa caméra dans leur quotidien et en s'attardant beaucoup sur leurs gestes. Il veut "être avec les gens, être à la bonne distance où l'on peut les toucher" et donc rendre compte de leur vie avec le plus de respect possible et par deux fois il citera Gandhi: "la générosité, ce n'est pas de donner aux gens, c'est de ne prendre que ce dont on a besoin."

Un cinéaste très porté sur l'humanité et qui veut transmettre "la mémoire dans les gestes et dans le corps". Par exemple, pour une des séquences de S 21: la machine de mort Khmer rouge, l'un des anciens bourreau refait à l'identique les gestes qu'ils affectuaient lors de son activité. Dans une sorte de transe, il revit en quelque sorte, son ancien métier et expie ses fautes. Rithy Panh explique aux étudiants que cette séquence n'était originellement pas prévue mais que l'ex-gardien, ne parvenant pas à expliquer ses "actions", c'est la retranscription visuelle, bien plus frappante, qui fut choisie. Par les gestes, on sauvegarde une certaine époque, une manière de faire disparue que l'on peut alors transmettre aux générations nouvelles.

Rithy Panh défend donc l'Histoire (et critique au passage la réforme du gouvernement en la matière) car c'est de là que vient l'idendité d'un peuple. D'autant plus important pour un pays comme le Cambodge dont on parle peu. Le cinéaste asiatique se positionne donc fermement contre les tendances actuelles et continuera à éduquer les plus petits pour leur donner une chance d'exister de façon moins pénible.

Home a-t-il réussi son pari?

Posté par vincy, le 24 août 2009

90% des recettes iront à la société de Yann Arthus-Bertrand, le reste payant les frais généraux et les 150 personnes collaboratrices. YAB reverse tout à sa fondation. Mais Home a-t-il réellement été regardé?

Luc Besson a affirmé qu'il avait été vu par environ 90 millions de personnes dans 134 territoires. Même si les chiffres sont surévalués, ou disons, gonflés - l'audimat est difficile à calculer dans certains pays - reconnaissons que le documentaire a reçu un accueil peu commun.

Son échec dans les salles françaises (moins de 100 000 entrées) ne doit pas faire oublier qu'il a été vu par 8,5 millions de téléspectateurs sur France 2. Ils étaient 40 millions derrière leur petit écran au Brésil, 2,5 millions en Egypte, 500 000 en Espagne...

Sur YouTube, on dénombrait 8,6 millions de visionnages. Et en France, on sait déjà que 200 000 DVD ont été écoulés. Il reste à attendre des chiffres provenant de Chine, qui bloquait l'importation du film. Quant aux Etats-Unis, il n'a été diffusé que sur une chaîne cablée (6 millions de téléspectateurs).

En fait le film a essentiellement marché dans les pays arabes, d'Amérique du sud, mais beaucoup moins en Occident, où l'audience des télévisions est très fragmentée.

Avec un budget de 12 millions d'euros, dont 10 financés par le groupe PPR, le film avait moins un enjeu économique que politique. Il s'inscrira un genre propre à notre époque : les documentaires écolo-moralistes.

Amerrika diffusé sur Cdiscount : une expérience avortée

Posté par vincy, le 21 juin 2009

amerrika.jpgD'un côté, un distributeur qui cherchait à faire connaître davantage son film parmi les 14 qui sortaient le mercredi 17 juin. Pour faire exister un (petit) film, les (bonnes) critiques ne suffisent plus. Il faut aussi passer le cap de la deuxième semaine d'exploitation. Memento avait imaginé de diffuser gratuitement le film de Cherien Dabis, Amerrika, sur le site Cdiscount.com. Une sorte d'avant-première globale, et gratuite, deux jours avant la sortie du film, limitée à 10 000 internautes.

Mais le distributeur a été confronté à une fronde des exploitants (mais aussi des chaînes de télévision et des éditeurs vidéo) qui avaient décidé de programmé le film, apprécié depuis sa projection à la Quinzaine des réalisateurs. 10 000 internautes cela fait peut-être du buzz, mais c'est autant de tickets payants potentiels perdus. L'opération a donc été suspendue quelques heures après son lancement. Selon Cdiscount, le film a été visionné 2 500 fois avant son retrait. Chiffre qu'il faut comparer au 3 311 curieux qui l'ont vu dans 23 salles de région parisienne mercredi, soit le sixième démarrage de la semaine. L'expérience aurait pu être intéressante. Mais on ne joue pas impunément avec la chronologie des supports...

Car la véritable révolution en cours pour le cinéma est bien l'ordre chronologiques des supports de diffusion - salle de cinéma, vidéo à la demande, édition DVD et Blu-ray, chaîne de télévision payante, puis gratuite..

Comment déterminer le succès d’un film si les entrées en salles n’est plus le seul critère de référence ?

Il y a trois mois, La journée de la jupe, d'abord présenté sur la chaîne de télévision Arte, avait été snobbé par les exploitants de cinéma (voir actualité du 23 mars 2009). Une pratique qui risque d'être pourtant de plus en plus courante. London River, de Rachid Bouchareb, vient d'être montré sur la chaîne culturelle franco-allemande alors que sa sortie en salle n'est prévue que le 23 septembre. Le meilleur exemple reste le film de Yann Arthus-Bertrand, Home, "projeté" simultanément sur le Net (Youtube), à la TV (8,3 millions de téléspectateurs sur France 2), en plein-air (sur le Champ-de-Mars) et dans les salles de cinéma (voir buzz du film). En France, il n'a attiré que 75 000 spectateurs.

Un impact à double tranchant : un carton cathodique signifie souvent un flop au box office. Aussi comment déterminer le succès d'un film si les entrées en salles n'est plus le seul critère de référence. La télévision a pour cela une vertu : elle attire les masses (parce qu'elle est gratuite?) là où le cinéma est un choix, une sélection de la part du "consommateur". Ainsi, Home ou La journée de la jupe ne seront pas classés dans les films les plus vus en salles, et pourtant ils sont parmi les films les plus vus de l'année.

La nouvelle Loi du gouvernement va bousculer un peu plus les habitudes. Désormais, un film pourra se retrouver en format vidéo (DVD, Blu-Ray...) quatre mois après sa sortie en salles, et non plus six mois. La Video à la demande va aussi transformer les habitudes. On peut imaginer que certains films qui ne trouvent pas leur place en salles (trop de sorties) soient directement vendus sur des canaux de VOD. Et si Hadopi se révélera vite impuissante, il reste qu'Amerrika a sans doute déjà rencontré son public en version piratée ... Nous n'en sommes qu'au début de cette mutation numérique...

Les films français que nous pourrions voir à Cannes

Posté par vincy, le 18 janvier 2009

l'elegance du herisson josiane balaskoJanvier, c'est la dernière line droite. Berlin, première levée du grand chelemn des festivals, a annoncé la couleur en recrutant Costa-Gavras, Ozon, Chabrol, Breillat, Lioret et surtout Tavernier, dont la sortie était en suspens depuis neuf mois... Cannes, toutes sélections confondues, a quand même de nombreuses cartes en main pour séduire les festivaliers.

Il semble que Jeunet ne pourra montrer qu'un teaser ou un extrait de son MicMacs à tire-larigot, qui devrait être prêt au début de l'été. Mais, cette déception sera compensée par d'immenses possibilités. Côté animation, Sylvain Chomet (Les triplettes de Belleville) devrait pouvoir présenter L'illusioniste (d'après une histoire de Jacques Tati). Et pour les documentaires, on voit mal Cannes passer à côté de Home, réalisé par Yann Arthus-Bertrand et produit par Luc Besson.

Parmi les habitués de Cannes, Robert Guédiguian (L'armée du crime), Alain Resnais (Les herbes folles), Christophe Honoré (Non, ma fille), Xavier Gianoli (Je voudrais te dire), Patrice Chéreau (Persécution), Lucas Belvaux (Rapt!) et Tsai Ming-Liang (Visages, tourné à Paris) font évidemment figures de favoris. Mais, parmi eux, quelques uns, recalés ou préférant ne pas trop être exposés à la dureté de la critique cannoise, feront le choix vénitien.

La jeune génération, déjà repérée à Cannes, désirant sans doute un peu de promotion pourra compter sur Julie Lopes-Curval (La cuisine) et Mia Hansen-Love (Le père de mes enfants). On peut aussi imaginer que Olivier Ducastel /Jacques Martineau (plus habitués à Berlin), avec L'arbre et la forêt, ou Fanny Ardant, avec son premier film, Cendres et sang, intéressent les programmateurs.

Audiard, Van Dormael, Mihaileanu et un hérisson...

Pourtant, les marches pourraient être montées par d'autres.... Jacques Audiard, par exemple, sans doute l'un des meilleurs cinéastes français depuis quinze ans, aurait toutes ses chances avec Un prophète. Jaco Van Dormael semble inévitable. Même si le réalisateur est belge, la production est essentiellement française. Le film, Mr. Nobody, sera prêt à temps, douze ans après Le huitième jour. Un choix passionnant serait Le concert, de Radu Mihaileanu (Va, vis et deviens), avec Mélanie Laurent. Enfin, le match des Coco Chanel, normalement prévu en avril dans les salles françaises, pourrait êre décalé si Coco avant Chanel, d'Anne Fontaine, avec Audrey Tautou, se retrouvait dans une des sélections officielles. Nul ne doute qu'au marché, on observera avec attention le box office de celui-ci et de celui de Jan Kounen, Coco Chanel et Igor Stravinsky, avec Anna Mouglalis.

Ultime possibilité, mais non des moindres : un premier film, produit par Anne-Dominique Toussaint (Caramel), en lice pour le poste de la présidence d'Unifrance. Ce premier film de Mona Achache est l'adaptation littéraire de L'élégance du hérisson, best-seller européen (en France, plus de un million trois cent mille exemplaires se sont vendus, alors que l'édition poche n'est pas encore parue), avec Josiane Balasko, qui vise le César 2010, Garance Le Guillermic et Togo Igawa. le film ne doit sortir qu'en octobre, et pourtant, la productrice a surpris tou le monde en disant qu'elle pensait pouvoir proposer une version à Thierry Frémaux au début du printemps. Assurément, ce serait le plus beau coup français du Festival.

« Home », le compte-à-rebours est lancé

Posté par Morgane, le 5 juin 2008

Luc Besson et Yann Arthus-BertrandYann Arthus-Bertrand et Luc Besson ont choisi la date symbolique du 5 juin 2009 (le film sortira, sur tous types d’écrans dans un an jour pour jour), journée mondiale de l’environnement, pour présenter leur film unique, Home (le projet s'appelait Boomerang).

Les premières images diffusées à cette occasion promettent un film riche visuellement et d’une beauté inégalable. Pour le moment, le cinéaste a déjà 350 heures de rushes dans sa petite boîte noire. Le tournage, qui a débuté en mars 2007 sur l’île de Pâques, devrait se terminer en septembre prochain par la Corée du Nord. Certains pays tels que la Chine et l’Inde restent toutefois encore bien délicats à survoler. Le film terminé devrait normalement avoir coûté entre 10 et 15 millions d’euros, compensation carbone comprise.

Les voix off accompagnant le film devraient être différentes selon les pays. Yann Arthus-Bertrand assurera peut-être la version française. Pour la version américaine, le nom d’Al Gore a été évoqué.

Pourquoi donc l’homme de La Terre vue du Ciel a-t-il décidé de passer derrière la caméra et de projeter toutes ses images non plus sur du papier mais sur les écrans ? Pour lui, un véritable intérêt pour l’écologie est palpable dans nos sociétés actuelles et le cinéma, notamment, a plus d’impact qu’un livre et est le « meilleur moyen pour inscrire l’écologie dans les consciences humaines ».

Mais alors, qu’a ce film de si extraordinaire que les autres n’ont pas ? Aucune finalité commerciale !!! Le film est réalisé avec le mécénat du groupe PPR (dont le Président-Directeur général, François-Henri Pinault, est marié à Salma Hayek) et produit par Elzevir Films et EuropaCorp (Président du Directoire, Luc Besson).

La spécificité tient alors essentiellement dans sa distribution. Le film sortira de manière gratuite, ou presque, et simultanée dans tous les pays du monde, ou presque, sur tous les supports, Cinéma, Télé, Internet, DVD. Je rajoute le « presque » car même si le film en lui-même ne coûtera rien, la séance cinéma et le dvd ne pourront être entièrement gratuits (exploitants, supports…). Néanmoins, le film sortira tout de même dans plus de 50 pays sur petit et grand écran en versions légèrement différentes pour des raisons juridiques. Le phénomène n’est pas banal et tient au cœur des deux intervenants qui souhaitent une sortie véritablement mondiale. Normalement, le film sera également projeté le 5 juin 2009 au Théâtre du Châtelet accompagné d’un orchestre symphonique.

Rendez-vous donc dans un an…