Posté par vincy, le 16 avril 2016
Alors qu'on le découvre progressivement en Doctor Strange dans les bandes annonces distillées par Marvel, Benedict Cumberbatch va aussi s'amuser avec Dr. Seuss.
Le comédien a été enrôlé pour être la voix d'une nouvelle adaptation du classique de l'auteur Dr. Seuss, Le Grinch. Illumination et Universal ont révélé la première image de cette version animée du célèbre conte pour enfants, How the Grinch Stole Christmas, qui sortira en novembre 2017.
Réalisé par Peter Candeland et Yarrow Cheney, scénarisé par Michael LeSieur, le film d'animation racontera comment le Grinch, étrange créature verte maligne, va ruiner le Noël des habitants de Whoville (Kikiville en français).
Le conte avait déjà fait l'objet d'une adaptation au cinéma en 2000, en prises de vues réelles avec Jim Carrey dans le rôle de la créature. Réalisé par Ron Howard, le film avait récolté 350 millions de $ de recettes dans le monde. Il s'agissait aussi du plus gros succès de l'année aux Etats-Unis.
Benedict Cumberbatch, qui fête ses 40 ans cette année, entre deux saisons de Sherlock Holmes, prêtera aussi sa voix à Shere Kahn dans la version du Livre de la jungle de la Warner, prévue en 2018.
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Posté par vincy, le 16 avril 2016
Durant tout ce week-end du 15 au 17 avril, les Cinémas du Centre Pompidou proposent un cycle de 5 séances autour du cinéaste mexicain Teo Hernandez, "Mesures de miel et de lait sauvage".
Programmés à l'occasion de la numérisation des films rares de ce cinéaste oublié, on peut y voir Estrellas de Ayer (1969), Salomé (1976), L'eau de la Seine (1982), Corps aboli (1978), Gong (1980), Jours de février (1990), Promenades (1987) ou encore Mesures de miel et de lait sauvage (1981) et Chutes de Lacrima Christi (1979).
Teo Hernandez a réalisé plus d’une centaine de films de la fin des années 1960 à sa disparition prématurée en 1992. Cofondateur du collectif MétroBarbèsRochechou Art, l’artiste mexicain est devenu l'une des figures les plus connues du cinéma expérimental français des années 1970 et 1980, notamment en mélangeant le cinéma et corps, la poésie et les gestes. Son imaginaire baroque et métissé se prolonge ainsi dans des compositions formelles et nerveuses.
Le cycle sera aussi l'occasion de découvrir sa vision de Paris, de ses quartiers populaires ou de ses friches oubliées et de sa périphérie, qui ont été le sujet même de nombreux films.
Son cinéma déroute forcément, tant l'oeuvre est foisonnante et originale. Il utilisait même les chutes de ses bobines, affirmant que "Ce n’est pas tricher que de montrer des chutes, et même des amorces d’un film, mais le contraire : on réintègre le film dans sa totalité."
L’écrivain et critique Dominique Noguez a affirmé que l'esthétique si particulière de Teo Hernandez est "au premier rang, au rang où se tiennent Gómez de la Serna ou Cocteau, Utrillo ou Pollock, Ophuls ou Man Ray."
Cette "langue de Teo" se prolongera dans un séminaire à la Villa Vassilieff du 19 au 23 avril 2016 dans le cadre du Pernod Ricard Fellowship.
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Posté par vincy, le 15 avril 2016

La Queer Palm, créée en 2010 par Franck Finance-Madureira, par ailleurs directeur de publication de Clap Magazine, aura deux présidents cette année. Olivier Ducastel et Jacques Martineau, qui ont souvent évoqué l'homosexualité dans leurs films, paraissent un choix logique. Ils jugeront, avec leur jury, les films issus de toutes les sélections cannoises évoquant la différence, l'homosexualité, la bisexualité et les transgenres.
Le duo a réalisé Jeanne et le garçon formidable (nommé au César du meilleur premier film), Drôle de Félix (prix du jury aux Teddy Awards à Berlin), Ma vraie vie à Rouen, Crustacés et coquillages, Nés en 1968 et L'arbre et la forêt. Théo et Hugo dans le même bateau sort en salles le 27 avril.
Ironiquement ils auront notamment le nouveau film de Xavier Dolan, Juste la fin du monde (en compétition), d'après la pièce de Jean-Luc Lagarce qu'ils ont eux-même adapté pour France 2 en 2010. Outre Juste la fin du monde, il y aura aussi le nouveau film d'Alain Guiraudie (Rester vertical) sur lequel il faudra compter. le cinéaste avait emporté la Queer Palm pour L'inconnu du lac en 2013. Dolan l'avait reçu pour Laurence Anyways en 2012. L'an dernier, Carol de Todd Haynes avait gagné le prix. C'était la première fois qu'un film en compétition était récompensé par le prix LGBT du Festival.
La Queer Palm organisera par ailleurs le deuxième marché du cinéma queer et continuera de donner rendez-vous aux festivaliers dans un bar cannois chaque soir.
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Posté par vincy, le 15 avril 2016

C'est une distributeur qu'on n'imaginait pas à Cannes il y a quelques années. Les Majors d'Hollywood abandonnant progressivement le cinéma d'auteur et, n'étant pas prêtes à surenchérir dans les marchés du films pour acquérir les droits de distribution, il y avait un créneau à prendre pour des nouveaux venus - Open Road Films, STX Entertainment, A24, IFC, Gramercy, Netflix et Amazon.
Amazon Studios, justement, fait très fort cette année en étant présent au générique de cinq films choisis en sélection officielle à Cannes: hors compétition, il y a Cafe Society de Woody Allen (film d'ouverture, tout un symbole) qui a trouvé avec Amazon un partenaire plus généreux qu'avec Sony (10 millions de $ de plus dans le devis); en compétition, le jeune studio présentera Paterson de Jim Jarmusch (ainsi que le documentaire du même Jarmusch, Gimme Danger en séances spéciales), The Neon Demon de Nicolas Winding Refn et The Handmaid (Agassi) de Park Chan-Wook.
Depuis la dernière édition de Sundance, on sait qu'Amazon (comme Netflix) compte peser sur le marché et vise des Oscars comme le studio a récolté des Golden Globes pour sa série "Mozart in the Jungle" avec Gael Garcia Bernal. Les ambitions cinématographiques d'Amazon ne sont plus masquées depuis qu'il a acquis le drame de Kenneth Lonergan, Manchester by the Sea, au marché de Sundance en janvier, au nez et à la barbe de négociateurs aguerris comme Fox Searchlight et Focus Features. Amazon a aligné 10 millions de $ et vise les Oscars en 2017. A Sundance, la filiale du géant du commerce en ligne a aussi acquis Love and Friendship de Whit Stillman et le documentaire Author: The J.T. LeRoy.
Amazon et Netflix ont un atout par rapport aux concurrents traditionnels: leur modèle économique n'est pas fondé uniquement sur les recettes en salles mais aussi les diffusions en streaming et vidéo à la demande. Mais surtout il profite d'un marché du circuit indépendant / art et essai en berne aux Etats-Unis. Hormis quelques exceptions comme Boyhood, ces films là voient leurs recettes moyennes en baisse depuis quelques années: le public est de moins en moins curieux.
Cette forte présence d'Amazon n'empêche pas Hollywood de montrer ses muscles à Cannes: hors-compétition, Sony présentera Money Monster de Jodie Foster avec George Clooney et Julia Roberts, Disney aura le dernier Steven Spielberg, Le Bon Gros Géant et Warner projettera la comédie policière The Nice Guys de Shane Black avec Russell Crowe et Ryan Gosling. En compétition, Focus Features (Universal) sera en lice pour la Palme d'or avec Loving de Jeff Nichols.
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Posté par MpM, le 15 avril 2016

"Quel super-héros serez-vous ?" interroge l'affiche, et c'est vrai que c'est à une expérience extrêmement immersive qu'invite l'exposition événement Avengers S.T.A.T.I.O.N qui se tient à la Défense à partir d'aujourd'hui. Placé dans la peau d'une recrue cherchant à rejoindre l'équipe de Captain America et Iron Man, le visiteur découvre sur 2000 m2 la base secrète des Avengers et l'histoire de ses différents membres.
Muni d'un iPod connecté, ou à l'aide d'une application pour Smartphone et tablette préalablement installée, il collecte ainsi une foule d'informations scientifiques et stratégiques sur les différents films de la franchise Marvel et répond à différents tests d'aptitude proposés au fil du parcours.
De salles en salles, il est possible d'admirer le bouclier de Captain America, les armes de Black Widow et Hawkeye, les armures d'Iron Man ou encore le sceptre de Loki tandis que de nombreux écrans interactifs informent sur les particularités de chaque personnage.
Plusieurs institutions internationales
comme la NASA ou le Science & Entertainment Exchange (programme de l'académie américaine de science) se sont par ailleurs prêtées au jeu pour fournir des explications scientifiques plausibles aux différents "super-pouvoirs" des Avengers ainsi qu'à leur équipement high-tech.
Ils expliquent notamment pourquoi Bruce Banner devient vert lorsqu'il se transforme en Hulk, détaillent les propriétés physiques uniques du Vibranium (le métal constituant le bouclier de Captain America) et exposent des hypothèses scientifiques sur l'origine des évolutions génétiques de Wanda, la "Scarlet Witch". "C'est étonnant comme certains éléments imaginés par Stan Lee il y a plus de 60 ans sont en train de devenir réels" souligne Nicholas Cooper, le concepteur et producteur de l'exposition.
Si les aspects scientifiques permettent une approche novatrice et originale, l'aspect ludique n'a pas été négligé non plus puisque la dernière partie de la visite immerge le spectateur dans une séquence de combat interactif où il a son rôle à jouer. Avengers S.T.A.T.I.O.N se révèle ainsi une exposition foisonnante qui tire un excellent parti des technologies à sa disposition.
Conçue pour les très grands fans, qui pourront jouer à fond la carte de l'immersion, elle peut également séduire un public plus mainstream avide d'approfondir sa connaissance de l'univers Marvel. Dans tous les cas, ce serait vraiment dommage de bouder son plaisir... surtout à quelques jours de la sortie du prochain volet des aventures des Avengers, Captain America : Civil war, qui relance plutôt efficacement l'intérêt pour la franchise.
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Exposition Avengers S.T.A.T.I.O.N
Du 15 avril au 25 septembre 2016
Esplanade de la défense
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Posté par vincy, le 15 avril 2016

On est passé d'une suite à deux puis à trois. Avatar aura finalement quatre autres histoires. C'est ce qu'a annoncé James Cameron lors du CinemaCon de Las Vegas, lançant "La prochaine fois que je vous verrai ça sera sur Pandora !". La prochaine fois ce sera donc pour Avatar 2, après de multiples retards à l'allumage décalant la sortie à Noël 2018.
Ensuite les épisodes s'enchaîneront en 2020, 2022 et 2023. De quoi ne pas affronter Star Wars, dont les suites sont prévues en 2017 et 2019.
Cette stratégie n'est pas étonnante. Malgré son succès mondial (2,8 milliards de $ dans le monde), Avatar n'est (pour l'instant) pas Star Wars. Il n'y a pas de phénomène de fans autour du film de Cameron, pas de produits dérivés et de licences (Légo et autres) qui enrichissent leurs créateurs. Avatar veut donc se positionner en franchise à cash, créer un univers fédérateur. Pour l'industrie hollywoodienne, c'est ce qui différencie une "marque" (comme les Marvel) d'un carton mondial (type Titanic). Il n'y a pas que le box office qui compte, il y a toutes les recettes parallèles qu'un film génère: jeux, jeux vidéos, livres, ...
Avec cinq films (et on peut imaginer des spin-off), des livres programmés, James Cameron espère ainsi faire son Star Wars. Celui du XXIe siècle. Evidemment, c'est un risque puisqu'on ne peut pas prévoir le succès des quatre suites. Mais le réalisateur, qui travaille sur la suite d'Avatar depuis bientôt 7 ans maintenant, semble confiant, et devrait tourner les quatre nouveaux films quasiment à la suite. La production doit être lancée incessamment.
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Posté par redaction, le 14 avril 2016
Ça y est. Le compte-à-rebours est lancé pour le 69e Festival de Cannes. Le 11 mai, la planète cinéma se donnera rendez-vous sur la Cote d'Azur. 40000 accrédités (dont 4500 journalistes) et tous ceux qui profitent de l'événement (grandes marques, sociétés d'événementiel, artistes, élus...) débarqueront dans une ville qui a subit des inondations catastrophiques l'automne dernier et qui sera placée en zone de haute sécurité pour cause d'Etat d'urgence. A une époque, il y avait un bateau de la Marine américaine qui surveillait la baie durant le Festival, sans doute pour protéger les citoyens de l'Oncle Sam.
Cannes, c'est une jungle avec toutes les espèces possibles. Ceux qui bronzent et ceux qui ont l'air de vampires à force de passer leur temps dans les salles ou de vivre la nuit. Les exclus (qui ne voient pas les films mais espèrent croiser une star) et les "in" (qui regardent plus souvent leur smartphone que les gens qu'ils percutent sur la Croisette). Les producteurs, exploitants, cinéphiles, critiques, attachés de presse, distributeurs, etc.. qui côtoient les agents, les organisateurs de festivals, les signataires de gros chèques, les employés du festival, les vedettes venues là pour tester leur popularité. La jungle est une immense foire cosmopolite et cacophonique - Cannes ne dort jamais - où chacun essaie de survivre à ce "cinéthon" de 12 jours.
Ecran Noir fêtera son vingtième festival cette année. Et de cette expérience, on tire quelques leçons: un palmarès n'est jamais prévisible; les films les plus attendus sont souvent les plus décevants; les flms dont on ne sait même pas écrire le nom du réalisateur sont souvent les plus excitants; il faut dormir au minimum 4 heures par nuit pour ne pas s'endormir en salle; si on peut voir quelques films à Paris (c'est bon pour le planning), rien ne vaut l'expérience l'enchaînement des projections cannoises (c'est plus stimulant); éviter à tout prix le parcours entre le palais et une section parallèle au moment de la montée des marches; oublier l'idée qu'il y a une actualité voire un monde en dehors de Cannes - sauf quand Strauss-Kahn se fait choper à New York; faire une grosse réserve de café ou de thé; et enfin tout ce qui se passe à Cannes reste à Cannes (même si, avouons-le, à raison de 3 à 5 films par jour, on ne voit pas très bien ce qu'on peut faire de si immoral).
Cannes a ce petit je-ne-sais-quoi qui fait que le Festival est unique. Sa configuration géographique, sa liste de grands noms du cinéma, son mythe et son image "bigger-than-others", ses soirées et ses bars en font un festival pas comme les autres. Dans cette Jungle il s'agit de ne pas perdre son badge, son téléphone, ses lunettes de soleil (ou son parapluie), et son planning de projos. Une fois armés de tout cela, l'accrédité est paré pour affronter la foule, les files d'attente, les serveurs pas forcément sympas, les "Raoul" d'un autre temps que les "moins de 20 ans" n'ont pas connu, les micros qui se tendent à peine le générique de fin terminé (sans nous laisser digérer le film), et la batterie du smartphone qui ne tient pas une journée.
Cannes c'est aussi ça. Une excitation qu'il faut tenir durant 12 jours. Sans débander (certes, quelques uns trichent avec des substances déconseillées). Parfois quelques orgasmes. C'est un plaisir continu. Cette année, le 69 promet d'être torride. Une étreinte mutuelle où l'on promet un Festival bienveillant avec les festivaliers et des festivaliers qui ont envie d'aimer les films projetés. Comme dans le Mépris, Cannes nous demande si on aime ses films. Comme dans Le Mépris, on répond oui (pas toujours, mais quand même assez souvent). Et parfois, on répond qu'on aime ce Festival "totalement, tendrement, tragiquement." Des pieds (qui souffrent) aux yeux et aux oreilles (qui survivent). Il n'y a bien que les fesses qui se reposent.
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Posté par MpM, le 14 avril 2016

Cannes, ce sont avant tout des films en avant-première, des découvertes fortes, un marché foisonnant, une couverture médiatique frénétique. Mais, pour certains, c'est aussi un tapis rouge foulé sous une pluie de paillettes par une myriade de stars.
Cette année, Thierry Frémaux semble avoir voulu gâter le public et la presse people avec un casting 5 étoiles. Ca va briller au firmament sur la croisette ! Et du moment que les temps forts et les surprises cinématographiques sont au rendez-vous, tant mieux.
Petite liste non exhaustive (et par ordre alphabétique) de celles et ceux qui devraient faire le déplacement.
Mathieu Amalric (Le cancre°
Javier Bardem (The last face)
Kim Basinger (The nice guys)
Nathalie Baye (Juste la fin du monde)
Shia La Beouf (American honey)
Charles Berling (Elle)
Juliette Binoche (Ma loute)
Valeria Bruni Tedeschi (Ma loute)
Steve Carell (Café society)
Vincent Cassel (Juste la fin du monde)
George Clooney (Money monster)
Anne Consigny (Elle)
Marion Cotillard (Mal de pierres, Juste la fin du monde)
Russell Crowe (The nice guys)
Catherine Deneuve (Le cancre)
Adam Driver (Paterson)
Joel Edgerton (Loving)
Jesse Eisenberg (Café society)
Virginie Efira (Elle)
Adèle Exarchopoulos (The last face)
Elle Fanning (The neon demon)
Golshifteh Farahani (Paterson)
Marina Foïs (Peicle il nero-
Louis Garrel (Mal de pierres)
Ryan Gosling (The nice guys)
Olivier Gourmet (La fille inconnue)
Adèle Haenel (La fille inconnue)
Rebecca Hall (Le Bon gros Géant)
Christina Hendricks (The neon demon)
Isabelle Huppert (Elle)
Laurent Lafitte (Elle)
Blake Lively (Café society)
Fabrice Luchini (Ma loute)
Viggo Mortensen (Captain Fantastic)
Rossy de Palma (Julieta)
Parker Posey (Café society)
Keanu Reeves (The neon demon)
Jérémie Renier (La fille inconnue)
Julia Roberts (Money monster)
Mark Rylance (Le Bon Gros Géant)
Léa Seydoux (Juste la fin du monde)
Soko (La danseuse)
Michael Shannon (Loving)
Kristen Stewart (Personal shopper, Café society)
Emma Suarez (Julieta)
Charlize Theron (The last face)
Gaspard Ulliel (Juste la fin du monde, La danseuse)
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Posté par vincy, le 14 avril 2016

Pour la première fois, le film de clôture sera la Palme d'or. Entre temps, vingt films seront en lice pour la prestigieuse récompense. Dont 13 réalisés par des cinéastes européens. La globalisation est d'ailleurs de plus en plus assumée avec des acteurs ou des réalisateurs traversant les frontières. Andrea Arnold filme aux Etats-Unis et Oliver Assayas retrouve Kristen Stewart. Xavier Dolan s'offre un casting français et Adèle Exarchopoulos tourne chez Sean Penn. Paul Verhoeven adapte un roman français avec des comédiens français et Park Chan-wook transpose un roman britannique.
Pour le reste, il y a peu de surprises. Trois des réalisateurs présents ont déjà eu la Palme d'or. Et hormis quelques un comme Maren Ade, Alain Guiraudie, Kleber Filho Mendonçan, Cristi Puiu et Paul Verhoeven, tous ont déjà connu la compétition (certains régulièrement, pour ne pas dire à chaque film).
Thierry Fremaux a du se justifier en conférence de presse. 1869 films reçus, 49 sélectionnés au total (de 28 pays), mais une Italie et une Russie presque absentes, aucun film chinois, un seul argentin et aucun mexicain, rien d'Inde. Et à côté de cela une forte présence roumaine, américaine, française, ... En fait ce qui importe ici ce sont ceux qui éventuellement manqueraient. Escalante? Scorsese? Bonello? Zlotowski? Kurosawa? Pas prêts, pas encore vus. Et il y aura sans doute quelques ajouts de dernière minute. Il reste un mois.
Le festival joue sur du velours avec de si grands noms, beaucoup de stars. On verra si cela fera un bon cru. En tout cas, les organisateurs ont décidé d'être plus avenants avec une soirée d'ouverture accessible aux accrédités(qui sont des râleurs patentés). 40000 accrédités (dont 4500 journalistes) seront confrontés à une météo imprévisible, un renforcement des normes de sécurité (Etat d'urgence oblige) et différentes perturbations sociales (intermittents, Nuit debout...). Le spectacle sera sans doute partout, et pas seulement sur les marches. mais ce qui compte c'est celui qui sera dans la salle.
Europe
Toni Erdmann de Maren Ade (Allemagne)
Julieta de Pedro Almodovar (Espagne)
American Honey d'Andrea Arnold (Royaume Uni)
La fille inconnue de Jean-Pierre et Luc Dardenne (Belgique)
Personal Shopper d'Olivier Assayas (France)
Ma loute de Bruno Dumont (France)
Rester vertical d'Alain Guiraudie (France)
Mal de Pierres de Nicole Garcia (France)
I, Daniel Blake de Ken Loach (Royaume Uni)
Bacalaureat de Cristian Mungiu (Roumanie)
Sieranevada de Cristi Puiu (Roumanie)
Elle de Paul Verhoeven (Pays-Bas)
The Neon Demon de Nicolas Winding Refn (Danemark)
Amériques
Juste la fin du monde de Xavier Dolan (Canada)
Paterson de Jim Jarmusch (Etats-Unis)
Aquarius de Kleber Mendonça Filho (Brésil)
Loving de Jeff Nichols (Etats-Unis)
The Last face de Sean Penn (Etats-Unis)
Asie
Ma' Rosa de Brillante Mendoza (Philippines)
Agassi de Par Chan-wook (Corée du sud)
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Posté par vincy, le 14 avril 2016

Cosmopolite, la sélection Un certain regard brasse tous les genres et presque tous les continents avec des films venus d'Iran, de Singapour, d'Egypte, du Japon, d'Israël, de Finlande, d'Argentine et de Russie. Du polar au dessin animé (avec une coproduction Wild Bunch-Studio Ghibli signée du néerlandais Michael Dudok de Wit) en passant par un biopic sur la danseuse Loïe Fuller (incarnée par Soko), la sélection est assurément excitante et riche en promesses.
Inversion (Varoonegi) de Behnam Behzadi
Apprentice de Boo Junfeng
Voir du pays de Delphine et Muriel Coulin
La danseuse de Stéphanie di Giusto
Clash (Eshtebak) de Mohamed Diab
La tortue rouge de Michael Dudok De Wit (animation)
Harmonium (Fuchi Ni Tatsu) de Fukada Kôji
Personal Affairs (Omar Shakhsiya) de Maha Haj
Beyond The Mountains and the Hills (Me'ever Laharim Vehagvaot) d'Eran Kolirin
After the Storm de Kore-eda Hirokazu
The Happiedt Day in the Life of Olli Mäki (Hymyilevä Mies) de Juho Kuosmanen
La larga noche de Francisco Sanctis de Francisco Marquez et Andrea Testa
Dogs (Caini) de Bogdan Mirica
Périclès le noir (Pericle il nero) de Stefano Mordini
The Transfiguration de Michael O'Shea
Captain Fantastic de Matt Ross
Le disciple (Uchenik) de Kirill Serebrennikov
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