Champs-Elysées Film Festival 2015 : Opening night

Posté par wyzman, le 10 juin 2015

Mardi 9 juin se tenait la cérémonie d'ouverture du Champs-Elysées Film Festival au Publicis Cinémas. Alors que la compétition n'a pas encore commencé, tout le monde se posait la même question : allons-nous apercevoir Isabelle Huppert et/ou Gérard Depardieu ?

Je vous passe le suspense, aucun de ces deux-là n'était présent. Pourtant, Valley Of Love, en compétition au festival de Cannes, était le film d'ouverture de ce CEFF (pour les intimes). Ambiance. Pour compenser cette grosse déception, Guillaume Nicloux (le réalisateur) et Sylvie Pialat (la productrice) ont fait le déplacement et sont montés sur la scène pour nous parler de leur film. Un minimum.

Mais avant cela, quelques stars se sont prêtées - avec parfois beaucoup de mal, certes - au jeu du photocall devant un parterre de photographes enthousiastes. Un bon point pour eux. Parmi les stars notables, on retiendra bien évidemment les présidents de cette quatrième édition, Jeremy Irons et Emilie Dequenne, tous deux venus avec leur conjoint respectif et plutôt souriants malgré le bruit et les bourrasques de vent.

A côté, on a noté la présence de deux réalisateurs de films en compétition : Gren Wells avec The Road Within et Matthew Heineman pour Cartel Land. Si la première s'était mise sur son 31, le second a joué la carte de la décontraction, l'air de dire "mon joli sourire rattrapera le reste". Et le pire, c'est que ça a marché. Seul Tomer Sisley a réussi a lui faire de l'ombre sur le tapis rouge. Mais mon petit doigt me dit que c'est surtout la femme qui l'accompagnait qui a su capter l'attention de la foule et des journalistes. Eh oui, une robe aussi courte et un regard aussi vide, cela passe rarement inaperçu !

Seul vrai bonus : Benny Safdie, invité d'honneur que l'on ne pensait pas apercevoir avant demain, nous a très vite tapé dans l’œil... Mais trêve de plaisanteries, le Champs-Elysées Film Festival démarre aujourd'hui, et la compétition aussi !

Scénariste de Truffaut et Resnais, Jean Gruault disparaît

Posté par vincy, le 9 juin 2015

jean gruaultSon dernier scénario aura reçu un accueil glacial au dernier Festival de Cannes. Jean Gruault, auteur de Marguerite et Julien qu'il avait écrit pour François Truffaut et qui fut finalement réalisé par Valérie Donzelli, a été une victime collatérale de la passion cannoise. Pourtant, il apprécie l'aspect contemporain, anachronique, à la Demy, du Donzelli. Il aime le scandale que pourrait provoquer cette histoire d'inceste. Jean Gruault ne saura pas ce qu'il adviendra de ce film tant attendu depuis sa première version dans les années 70. Né en 1924, le scénariste, dramaturge et producteur est décédé le 8 juin à l'âge de 90 ans.

Ami de Rivette, Rohmer, Chabrol et Truffaut, il va commencer comme assistant de Roberto Rossellini avant de se lancer dans l'écriture de scénarios, et notamment l'adaptation de livres historiques. Il écrit Paris nous appartient et La Religieuse de Diderot (Jacques Rivette), Vanina Vanini (Rossellini), Jules et Jim, L'enfant sauvage, Les deux Anglaises et le continent, L'Histoire d'Adèle H., et La chambre verte (François Truffaut), Les carabiniers (Jean-Luc Godard), La redevance du fantôme (Robert Enrico), Les Soeurs Brontë (André Téchiné), Mon oncle d'Amérique, La vie est un roman et L'amour à mort (Alain Resnais), Les années 80 et Golden Eighties (Chantal Akerman).

Au théâtre, il joue durant les années 50, plutôt que de faire le critique aux Cahiers du cinéma, avant d'être l'auteur de deux pièces, Crucifixion dans un boudoir turc et C'était pendant l'horreur. On lui doit aussi le livret d'un opéra, La noche triste, une autobiographie (Ce que dit l'autre), deux romans...

Il fut également producteur avec les films de la Villa.

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Rencontre avec Jean Gruault (EcranNoir.fr) "Truffaut , il fallait toujours qu'il corrige mes scénarios, même si ça lui plaisait. Il avait besoin de réécrire pour que ce soit sa langue, et plus la mienne"
Entretien avec Télérama "Je ne serais pas surpris que les affreux réacs de la Manif pour tous nous tombent dessus."
Débat à la Cinémathèque avec Arnaud Desplechin

Michael Haneke abandonne Flashmob

Posté par vincy, le 9 juin 2015

Le cinéaste autrichien Michael Haneke a annoncé à l'AFP que son projet de film intitulé Flashmob était abandonné. Il ne veut pas expliquer les multiples raisons qui l'ont conduit à cette décision mais assure qu'il reviendra en France pour travailler sur un autre film, sans en dire davantage.

Flashmob aurait du être tourné l'été dernier. Un problème de casting avait retardé la production du film (lire notre actualité du 21 septembre 2014). A l'époque, l'actrice principale qu'il avait choisit n'était pas disponible. Il semble que ce fut un peu plus complexe que ça.

L'histoire était celle d'un groupe de personnes qui ne se connaissent pas et se retrouvent pour un flashmob organisé par Internet aux conséquences hasardeuses.

Michael Haneke n'a rien filmé depuis Amour, sorti en 2012, Palme d'or, Oscar du meilleur film étranger et César du meilleur film.

Jeu concours : des places à gagner pour Valley of love de Guillaume Nicloux

Posté par MpM, le 8 juin 2015

valley of love Valley of love de Guillaume Nicloux, présenté en compétition lors du 68e Festival de Cannes, sort sur les écrans français le 17 juin prochain. Il s'agit d'un film drôle et touchant, mais surtout merveilleusement bien interprété, avec Isabelle Huppert et Gérard Depardieu dans les rôles principaux.

Les deux monstres sacrés du cinéma français et mondial incarnent deux personnages se rendant à un étrange rendez-vous dans la Vallée de la mort, en Californie. Ils ne se sont pas revus depuis des années et répondent à une invitation de leur fils Michael, photographe, qu'ils ont reçue après son suicide, 6 mois auparavant. Malgré l'absurdité de la situation, ils décident de suivre la programme initiatique imaginé par Michael...

Le pacte vous fait gagner 5X2 places pour le film. Il suffit de répondre par courriel à la question suivante (en mentionnant votre nom et vos coordonnées postales) : quel film a réuni pour la première fois Isabelle Huppert et Gérard Depardieu à l'écran ? Attention, aucune réponse postée dans les commentaires du site ne sera prise en compte.

Les Oscars piochent déjà dans les films cannois

Posté par vincy, le 8 juin 2015

Cannes est à peine terminé, Venise comme Toronto n'ont même pas encore annoncé leurs premiers films que les professionnels américains pensent déjà aux Oscars. Ainsi va l'industrie. Un événement chasse l'autre.

Pour Hollywood, Cannes 2015 fut un bon cru et un réservoir à nominations pour les Oscars. A commencer par Carol, de Todd Haynes, favori de la critique internationale sur la Croisette, qui peut viser plusieurs nominations: réalisateur, scénario, décors, costumes, image, montage et bien entendu actrices. C'est le seul dilemme du film: Cate Blanchett et Rooney Mara seront-elles dans la même catégorie (meilleure actrice) ou l'une des deux aura le droit à la catégorie reine et l'autre à celle du meilleur second-rôle. Durant le Festival, beaucoup imaginait le scénario suivant: Cate Blanchett en actrice, Rooney Mara en second-rôle féminin. Mais depuis le prix d'interprétation féminine à Cannes pour Mara, le choix pourrait être inversé.

Autre favori, Vice-Versa, qui vise une nomination dans la catégorie animation, au minimum. Celle-ci semble assurée. Le Petit Prince parait également profiter du buzz cannois pour s'inviter dans la compétition animée. Du côté de Mad Max Fury Road, certains fantasment sur une nomination en meilleure actrice pour Charlize Theron, et d'autres, plus pragmatiques imaginent surtout une razzia dans les catégories techniques.

Parmi les comédiens en compétition à Cannes, beaucoup misent sur Michael Caine, Tim Roth et Michael Fassbinder dans la catégorie acteur, tandis que Rachel Weisz, Emily Blunt et Marion Cotillard seraient de bonnes possibilités pour la catégorie actrice.

C'est évidemment du côté des films en langue étrangère que la compétition est la plus féroce. Pour la Hongrie, Le fils de Saul semble incontestable. La Grèce ne pourra pas choisir The Lobster (en anglais), tout comme Chronic de Michel Franco pour le Mexique et Youth de Paolo Sorrentino pour l'Italie. Le cinéma italien peut compter sur Mia Madre de Nanni Moretti.

La France devra choisir entre Dheepan et La Loi du marché, en la jouant valeur sûre, entre de multiples films potentiels. Le Japon a lui aussi le choix: An, Vers l'autre rive et Notre petite soeur. Tout comme la Colombie aura à départager avec La tierra y la sombra et El abrazo de la serpiente. Taiwan enverra évidemment The Assassin. Moins certain: Mountains May Depart peut ne pas représenter la Chine. Le trésor (Roumanie), Hrutar (Islande) et Soleil de Plomb (Croatie), tous primés à Un certain regard, devraient concourir pour la pré-selection.

Mais d'ici là, de Venise à Telluride, de Toronto à New York, les autres festivals préparent leurs propres oscarisables. Sans oublier les quelques films marquants du dernier Festival de Berlin, à commencer par Taxi Téhéran de Jafar Panahi et El Club de Pablo Larraín.

Une exposition révèle les origines du film Le Petit Prince

Posté par vincy, le 7 juin 2015

Du 11 juin au 12 septembre, avec une fermeture en août, Le Petit Prince s’expose à la galerie Arludik. Une centaine d'oeuvres originales signées par Peter de Sève, à qui l'on doit le célèbre Scrat de l'Âge de glace, et Alex Juhasz, créateurs graphiques des personnages du film de Mark Osborne, seront exposés.

De Sève a surtout conçu les deux personnages principaux, le vieux monsieur et la petite fille, tandis que Juhasz a dessiné et sculpté les séquences réalisées en stop-motion, celles racontant l’histoire du Petit Prince et a ainsi donné vie aux dessins de Saint-Exupéry.

Des aquarelles symboliques, des esquisses, des sculptures originales des personnages seront ainsi exposées à la galerie située sur l'île Saint-Louis à Paris. On découvrira ainsi les esquisses pour la Petite fille curieuse et sérieuse et les premiers crayonnés du Petit Prince lui-même.

Le film, présenté en Séance spéciale au dernier Festival de Cannes, sortira le 29 juillet en France.

10 raisons de ne pas louper le 4ème Champs-Elysées Film Festival

Posté par wyzman, le 6 juin 2015

Le mois de juin et les beaux jours sont enfin là et cela tombe bien, parce que le Champs-Elysées Film Festival aussi ! Après le festival de Cannes et son lot de bonnes et mauvaises surprises, c'est au tour du CEFF de venir ravir les cinéphiles français et étrangers. Et pour les derniers réticents, voilà 10 bonnes raisons de succomber à la magie des Champs !

  • Les présidents

Après Jacqueline Bisset et Bertrand Tavernier, c'est au tour de de la belge Emilie Duquenne et du britannique Jeremy Irons d'animer et d'enthousiasmer cette quatrième édition à coups de masterclasses et de sélections personnelles.

  • Les invités d'honneur

Qui pour succéder à Agnès Varda, Keanu Reeves, Whit Stillman et Mike Figgis, si ce n'est d'autres légendes vivantes ? Cette année, les réalisateurs William Friedkin (oui, oui, vous avez bien lu !), Alan Parker, les frères Josh et Benny Safdie ainsi qu'Euzhan Palcy relèveront le défi pour notre plus grand plaisir. Un conseil : ne ratez surtout pas leurs master classes !

  • La rétrospective William Friedkin

A 79 ans, le réalisateur de French Connection et de Killer Joe nous gratifiera de sa présence. Et pour les intéressés, sachez qu'avant la "nuit Friedkin" (avec diffusion à la suite de To Live and Die in L.A.Bug et The Exorcist) le vendredi 12 juin, l'Américain répondra à vos questions le mercredi 10 après la projection de Sorcerer.

  • Les longs métrages en compétition

En bon festival qui se respecte, le CEFF n'en oublie pas l'importance et l'intérêt d'une sélection de films en compétition. Cette année, parmi les longs métrages indépendants américains, on retrouve : 3 drames, 2 comédies dramatiques, 2 comédies et 2 documentaires. Sortez vos agendas, il est important de tous les voir !

  • Les courts métrages

Français ou américains, nombreux sont les élèves qui ont bien voulu soumettre leur court et peuvent d'ores et déjà être fiers d'avoir été sélectionnés. Comme pour les longs métrages indépendants, un Prix du Public sera remis lors de la cérémonie de clôture. Mais la petite nouveauté, c'est que HD1 diffusera le lauréat par la suite.

  • Les avant-premières

Que serait un festival de cinéma franco-américain sans quelques avant-premières ? Cette année, le récemment projeté à Cannes Valley of Love de Guillaume Nicloux fera l'ouverture tandis que Les Bêtises de Rose et Alice Philippon viendra refermer cette semaine de festival. Et entre les deux, nous aurons le plaisir de découvrir (au hasard) Daddy Cool de Mava Forbes, The Guard de Peter Sattler ou encore Spy de Paul Feig.

  • Les nouvelles sections parallèles

Pour palier à l'absence de Jury des Blogueurs, les organisateurs du CEFF ont eu la bonne idée de créer deux sections parallèles : Atmosphères urbaines (qui se focalisera sur des films tournés à ou à propos de Détroit) et Imaginaires américains (qui revisitera le thème du désert au cinéma).

  • Les séances spéciales

Trois documentaires, trois sujets différents (le VIH, l'éducation et Orson Welles) et autant de raisons d'aimer le cinéma et ses petites pépites bien cachées.

  • Les incontournables et autres redécouvertes

Quel meilleur cadre que la plus belle avenue du monde et ses 7 cinémas partenaires pour (re)découvrir des chefs-d'œuvre tels Le chanteur de jazz d'Alan Crosland, Citizen Kane d'Orson Welles, La prisonnière du désert de John Ford, Le bal des maudits d'Edward Dmytryk ou encore Pierrot le fou de Jean-Luc Godard ?

  • Le focus mode

Cette année, le CEFF mise tout sur Dior ! Grâce au documentaire Dior et moi de Frédéric Tcheng, le festival revient sur le difficile passage de témoin entre John Galliano et Raf Simons. A ne surtout pas manquer : le réalisateur sera là pour répondre à nos questions !

Le Champs-Elysées Film Festival aura lieu du 10 au 16 juin et pour plus d'informations (ainsi que le programme complet), direction le site internet de l'événement.

Disney ose une version de Fantasia dans la veine de Maléfique

Posté par vincy, le 5 juin 2015

C'était sans doute le dessin animé de Walt Disney que nous n'attendions pas en prises de vues réelles parmi tous les "reboots" du studio: Fantasia, l'opéra musical animé de 1940. Matt Sazama et Burk Sharpless (Dracula untold, Gods of Egypt) ont écrire un film basé sur le segment "Une Nuit sur le Mont Chauve", d'une durée originale de 11 minutes et quelques, connu pour son célèbre "Ave Maria" final.

C'est aussi le segment le plus sombre du film, qui en compte huit, avec une étrange créature des ténèbres qui réveillent les esprits des morts: ils dansent, volent, et font la fête durant la nuit, avant que le soleil ne se lève.

La musique est celle de Modest Mussorgsky, réarrangée pour le film d'animation par Leopold Stokowski.

Pour Disney, il s'agit de réaliser un film dans la veine de Maléfique. Le studio planche aussi sur un film en prises de vues réelles autour de Clochette, la petite fée de Peter Pan, avec Reese Witherspoon. Tout cela s'ajoute au programme déjà chargé: Le livre de la jungle, Mulan, Dumbo, La belle et la bête, Pinocchio, Winnie l'ourson et la suite d'Alice au pays des merveilles (lire notre plus récent article sur le sujet).

Le Prix Jean Vigo 2015 pour La Peur de Damien Odoul

Posté par cynthia, le 4 juin 2015

damien odoul la peur

Le jeudi 4 juin, Agnès Varda (Prix Vigo en 2012) a décerné les prix Jean Vigo au Centre Pompidou. Le prix du long-métrage a été décerné au poète et cinéaste Damien Odoul pour son film La Peur. Adapté du roman de Gabriel Chevallier, le film conte l'histoire de Gabriel, jeune homme introverti, qui rencontre la peur et l'atrocité dans les tranchées de 1914 à 1918. Le film sort en salles le 12 août, distribué par Le Pacte.

Dans la catégorie meilleur court-métrage, c'est Pierre-Emmanuel Urcun qui l'emporte pour Le dernier Céfrans qui relate l'histoire de Rémi, un jeune qui se décide à s'engager dans l'armée tout en ayant peur du jugement de ses quatre meilleurs amis.

Le prix Jean Vigo, qui porte son nom en hommage au réalisateur, récompense chaque année depuis 1951 des réalisateurs français souvent jeunes dans le cinéma. Plutôt que saluer l’excellence d’un film, le Prix Jean Vigo tient à découvrir à travers un auteur une passion et un don. Le “Vigo" n'est pas un prix de consécration mais un prix d'encouragement, un pari.

Pour mémoire, l'an dernier le Prix Jean Vigo du long-métrage a été attribué à Mange tes morts de Jean-Charles Hue et le Prix Jean Vigo du court-métrage à Inupiluk de Sébastien Betbeder.

Un hologramme pour le Roi: un an après son tournage, le film avec Tom Hanks trouve un distributeur américain

Posté par vincy, le 4 juin 2015

Au marché de Cannes, un film avec Tom Hanks a (enfin) trouvé son distributeur aux Etats-Unis. La particularité de ce "deal" est que le film est déjà en boîte. Un Hologramme pour le Roi a été tourné entre mars et juin 2014, au Maroc et en Allemagne. Il est assez rare qu'un film avec une star deux fois oscarisé comme Hanks ait été produit avant même de trouver son distributeur américain.

Lionsgate, Saban Films et Roadside Attractions ont fait équipe pour acquérir les droits de distribution du film aux Etats Unis. Pour l'instant aucune date de sortie n'est prévue.

Le film, réalisé par Tom Tykwer (Cloud Atlas, Le parfum, Cours, Lola, Cours), réunit également Sarita Choudhury, Omar Elba, Tracey Fairaway, Jane Perry, Khalid Laith, David Menkin et Tom Skerritt. Il s'agit de l'adaptation du best-seller éponyme signé par Dave Eggers, l'un des romanciers américains contemporains les plus réputés du moment. Il raconte l'histoire insolite d'un quinquagénaire américain au bout du rouleau, Alan Clay, qui, après avoir contribué à la faillite de nombreux fleurons industriels américains, décide de devenir consultant pour une boîte de télécom. Il est chargé de convaincre le roi d'Arabie Saoudite de signer un contrat avec sa société pour installer une technologie de visioconférence par hologramme dans une ville nouvelle, future Dubai ou mirage fantasmé d'un monarque, King Abdullah Economic City. C'est la dernière chance pour Alan Clay qui doit prouver qu'il n'est pas qu'un homme d'échecs et qui doit aussi éponger ses dettes.