Posté par vincy, le 17 juin 2010
Le réalisateur Sam Mendès (Revolutionary Road, American Beauty) a du temps. Depuis que le tournage du 23e James Bon est suspendu à une recapitalisation de la MGM, il n'avait qu'à piocher dans l'un de ses cinq projets en développement. Il semble qu'il ait opté pour l'adaptation du roman de Ian McEwan, Sur la plage de Chesil (paru en France chez Gallimard en 2008).
L'histoire est celle d'une jeune violoniste qui croise un historien dans une auberge du Dorset, pour y passer leur nuit de noce. Nous sommes en 1962, dans une Angleterre puritaine, et ni l'un ni l'autre ne connaissant rien à l'amour. Cette nuit se révèle très vite comme une épreuve de vérité.
Dans le rôle de la mariée, on devrait retrouver Carey Mulligan (Une éducation, Wall Street 2), la nouvelle coqueluche du cinéma d'auteur des studios américains.
Ian McEwan a déjà été adapté au cinéma avec des films comme Reviens-moi, L'innocent, Délire d'amour.
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Posté par Morgane, le 17 juin 2010
Le temps n’annonce pas l’été et le soleil se fait désirer, mais les Inattendus y croient et relancent les Toiles d’été à Lyon, du 25 juin au 19 juillet. Rendez-vous donc à la Guillotière (Lyon 3e et Lyon 7e) pour fêter l’été avec un voyage à travers les cinémas des trois mondes, en plein air et gratuit.
Au programme, Nanouk (1922) de Robert Flaherty, Gare centrale (1958) de Youssef Chahine, Yeelen (La Lumière) (1984) de Souleymane Cissé, Not for sale (2003) de Yaël Bitton, Changement au village (Gamperaliya) (1965) de Lester James Peries et un ciné-concert durant lequel le collectif de musiciens Ceux qui font improvisera sur une sélection de courts métrages.
Lyonnais, le cinéma s’installe dans la rue, faites-en de même...
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Posté par vincy, le 16 juin 2010
Pour son prochain film, The Lost City of Z, James Gray a enrôlé Brad Pitt, qui co-produira le projet. La cité perdue de Z : une expédition légendaire au coeur de l'Amazonie est un roman de David Grann, publié en France en mars chez Robert Laffont. On doit aussi à Grann un livre sur le mythomane Frédéric Bourdin, personnage porté à l'écran par Jean-Paul Salomé dans Le Caméléon (en salles le 23 juin).
Lost City of Z est l'histoire Percy Harrison Fawcett, le dernier explorateur victorien qui inspira le personnage d'Indiana Jones, disparu mystérieusement en 1925. Il avait envoyé un message faisant part d'une découverte au fond de la forêt amazonienne, d'une cité étrangement baptisée "Z", alors qu'il cherchait la ville de l'Atlantide.
Le tournage est prévu pour la fin de l'année. Pitt doit tourner Moneyball d'ici là et assurer la promotion de The Tree of Life, le film très attendu de Terrence Malick.
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Posté par vincy, le 16 juin 2010
Forte des critiques très positives autour de son travail de réalisatrice (Two days in Paris, La comtesse), Julie Delpy s'attaque à son troisième film. Depuis quelques jours, elle tourne Le Skylab en Bretagne. L'histoire se déroule en 1979, où, pour l'anniversaire d'une grand mère, toute une smala familiale se réunit dans une maison bretonne. Cette chronique est vue à travers les yeux d'une gamine de dix ans.
Ma famille sera composée de comédiens venus d'univers différents : Eric Elmosnino (Gainsbourg, vie héroïque), Aure Atika, Noémie Lvovsky, Bernadette Laffont, Albert Delpy (le père de la cinéaste) Sophie Quinton, Vincent Lacoste ou encore Emmanuelle Riva.
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Posté par anne-laure, le 15 juin 2010
"Jamais on n’apprécie plus la beauté d’un lieu que quand on le quitte."
L'histoire : Ils sont scientifiques, étudiants, architectes, écrivains… Et ne rêvent que d’une chose : conquérir Mars comme Christophe Colomb a conquis le Nouveau-Monde. Mieux que rêver, ils espèrent pouvoir poser le pied sur cette planète avant de mourir. Selon eux, un "nouvel homme" est nécessaire sur Mars – malgré les conditions difficiles – pour la survie de l’espèce humaine et de notre Terre si malmenée.
Notre avis : "J’ai toujours eu envie de faire un film aux Etats-Unis et d’y filmer des gens et des paysages. Et j’ai toujours été fasciné par la planète Mars et par la possibilité d’une vie extra-terrestre". C'est ce qu'explique Richard Dindo, réalisateur du documentaire Les Rêveurs de Mars. Le cinéaste nous embarque ici dans un long voyage, à la découverte de la planète rouge, celle qui a nourri de nombreux fantasmes chez les férus d'espace (et les autres).
Interviewant des gens sérieux – des scientifiques, des géologues, des écrivains, des architectes – il parvient à nous emmener dans un tourbillon de questions. Y a-t-il de la vie sur Mars ? Y en a-t-il eu et y en aura-t-il encore ? L'espèce humaine peut-elle s'y installer ? Quand ? Chacun apporte sa contribution, sa pierre à l’édifice. Tous espèrent pouvoir un jour fouler le sol de la planète rouge. Peu importent les radiations dangereuses pour la santé, peu importe le climat trop froid pour l’être humain, peu importe le manque d’oxygène. Richard Dindo filme ses interlocuteurs avec beaucoup de sympathie, mais aussi une pointe d'ironie.
Ces utopistes sont les nouveaux pionniers de l'Amérique, et le réalisateur n'hésite pas à faire le parallèle avec les colons européens du XVème siècle, venus conquérir l'Ouest des Etats-Unis. Il interroge d'ailleurs deux Amérindiens, au discours très fort, qui, eux, ne voient pas l'intérêt d'aller conquérir cette nouvelle planète. Car, c'est bien de cela qu'il s'agit. Ces rêveurs veulent s'installer sur Mars, persuadés que c'est la seule solution pour assurer la pérennisation de l'espèce humaine. Et c'est là l'intérêt du film : réussir à faire un parallèle entre notre planète qu'on laisse à l'abandon, aux prises avec d'insolubles problèmes environnementaux, et Mars qui nous permettrait de recommencer à zéro.
Richard Dindo montre le lien entre les deux, surtout visuellement. Où sommes-nous ? Dans le désert du Nevada ? Sur la planète rouge ? Le cinéaste s’amuse à alterner des images des deux planètes. Il nous laisse vagabonder à travers des paysages splendides terriens et martiens, qui se ressemblent beaucoup.
Mais au final, le documentaire tourne en rond. Les arguments de ces rêveurs de Mars se répètent. Les images aussi. On finit par s'ennuyer. L'idée était intéressante à explorer mais le réalisateur n'est pas parvenu à l'approfondir suffisamment. Comme après tout rêve un peu trop beau, le retour à la réalité s'accompagne d'une grosse pointe de déception.
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Posté par Morgane, le 15 juin 2010
« -?il n’y a plus rien ici, seulement les fantômes?»
L’Histoire?: 18 ans après avoir quitté sa terre natale, Rod, jeune Parisien d´origine guyanaise, rentre au pays suite à la disparition de son frère aîné. Gonz, son ami d´enfance des cités, fait partie du voyage. À Cayenne, la révélation d´un douloureux secret de famille pousse Rod dans une quête effrénée de vérité. Il fait la connaissance de Yann, une jeune guide de tourisme écologique très remontée contre les méfaits de l’orpaillage clandestin. Tous les trois seront dès lors pris dans un engrenage, entraînés au bout du fleuve, au coeur de la forêt amazonienne, dans le milieu hostile et archaïque des orpailleurs clandestins...
Notre avis?: Marc Barrat se penche sur la fascination de l’or, son pouvoir sur les êtres agissant alors comme une drogue. Chacun en veut toujours plus et ce, à n’importe quel prix. Au-delà de cette folie humaine, le réalisateur dépeint les conditions inhumaines de l’orpaillage dont la plupart des camps sont clandestins, entraînant un véritable esclavage moderne. En plus de ces conditions de vie inacceptables que les chefs font subir à leurs ouvriers, Marc Barrat pointe du doigt le désastre écologique engrangé par cette extraction sauvage tout le long du fleuve Amazone.
Le message est alors fort mais on regrettera un certain manichéisme utilisé par le réalisateur. En effet, dans L’Orpailleur, il y a ceux qui détruisent et saccagent et ceux qui cherchent à protéger. Les méchants ont de véritables têtes de méchants, visages patibulaires auxquels personne ne se fierait. Quant aux gentils, ils sont beaux et photogéniques, Tony Mpoudja et Sara Martins en tête. Marc Barrat joue ici la carte de la facilité et on aurait souhaité un peu plus de subtilité. Néanmoins, ce qui dérange peut-être aussi, c’est que son utilisation des clichés n’est probablement pas si éloignée de la vérité et de l’horreur qu’entraîne l’orpaillage en Guyane, et ailleurs.
Car avec certains plans, le spectateur a parfois le sentiment d’être au coeur d’un documentaire (paysages sublimes de la Guyane, du fleuve Amazone et de la jungle qui l’enserre). Le film surfe sur la vague des films écolos dont l’imagerie et le parler politiquement corrects séduisent. Mais le message aussi, et il ne faut surtout pas le rejeter en bloc sous prétexte d’un effet de mode.
Mais, pour son premier long métrage, Marc Barrat a choisi la fiction et non le documentaire. En plus de son message écologique et de sa dénonciation d’une grande misère sociale, le réalisateur nous livre un film d’aventure, une histoire d’amour (entre deux êtres mais aussi entre l’homme et la nature), d’amitié et de famille qui se retrouve, se découvre et se comprend. Malheureusement, un discours trop direct manquant de nuances et un jeu parfois surfait de la part des acteurs donnent au film une sorte de déséquilibre lui faisant défaut. Le fond est certes très intéressant mais la forme n’est, elle, pas à la hauteur.
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Posté par vincy, le 15 juin 2010
Un pas de plus vers le changement. Universal Pictures ne compte pas abandonner sa franchise lucrative autour du tueur amnésique Jason Bourne. Mais le quatrième épisode ne sera pas comme les autres. Le studio a demandé au scénariste Tony Gilroy, auteur des trois premiers films, d'écrire la suite, pour l'instant intitulée The Bourne Legacy. Malgré son titre, le film n'aurait rien à voir avec le livre homonyme de Robert Ludlum, le créateur de Jason Bourne. Mais Universal ne s'est pas arrêté là. Il lui a été demandé d'écrire aussi une "bible", qui spécifierait en détails les personnages et leur parcours, afin de pouvoir, éventuellement, faire des "spin-offs" autour de ceux-ci. Des "spin-offs", c'est-à-dire des films dédiés à ces protagonistes.
Cela confirme aussi que Matt Damon ne reprendra pas le costume de Bourne, puisque l'acteur avait conditionné sa participation dans le quatrième film à la présence de Paul Greengrass derrière la caméra (voir l'actualité du 3 février 2010).
The Bourne Legacy est prévu pour une sortie à l'été 2012.
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Posté par vincy, le 15 juin 2010
Trop tentant. Disney a récolté un milliard de dollars de recettes mondiales avec une nouvelle version d'Alice au pays des merveilles. Un réalisateur culte autrefois considéré comme marginal avec ses thèmes macabres (et loin de l'univers Disney), un livre illustré et un dessin animé légendaires, une histoire surprenante (un sequel plutôt qu'un remake) : la formule a fonctionné.
Alors pourquoi ne pas recommencer?
Prenons un réalisateur culte autrefois considéré comme marginal avec ses délires sanguinolents, un roman pour la jeunesse et un film familial légendaire, une histoire surprenante (un prequel plutôt qu'un remake) : la formule a tout pour fonctionner.
Mais là ni Lewis Carroll, ni Tim Burton, ni dessin animé Disney. Ce sera le livre de L. Frank Baum, par Sam Raimi, qui s'attaque au chef d'oeuvre de Victor Fleming : Le Magicien d'Oz.
Disney a, en effet, approché le réalisateur de la trilogie Spider-Man pour revisiter l'univers de Dorothy Gale. Le producteur d'Alice, Joe Roth, a annoncé le projet Oz, the Great and Powerful, qui s'intéresse à un cow-boy dans un cirque, transporté par une tornade dans le mystérieux pays d'Oz. Il est alors confondu avec un certain Magicien...
C'est le premier projet officiel de Sam Raimi depuis qu'il a abandonné la franchise Spider-Man (voir actualité du 14 janvier 2010).
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Posté par kristofy, le 14 juin 2010
Swan d’Or des longs-métrages en compétition :
- Grand Prix : ex æcquo Air Doll de Hirokazu Kore-eda et Ce que je veux de plus de Silvio Soldini
- Prix du Public : Le nom des gens de Michel Leclerc
- Prix de la Jeunesse 2010 : Yo, También de Álvaro Pastor et Antonio Naharro
- Coup de coeur 2010 : Christophe Lambert (notre photo avec Sophie Marceau) dans La Disparue de Deauville de Sophie Marceau, L'Homme de chevet d'Alain Monne et White Material de Claire Denis.
- Coup de foudre 2010 : Benoît Delépine et Gustave Kervern pour Mammuth
Swan d’Or 2010 :
- Meilleure comédie romantique : L'arnacoeur de Pascal Chaumeil.
- Meilleure réalisatrice : Julie Delpy pour La comtesse.
- Meilleur acteur : Eric Elmosnino (notre photo, avec Dinara Droukarova) pour Gainsbourg (vie héroïque).
- Meilleure actrice : Marina Hands (notre photo, avec Guillaume Galienne) pour Ensemble, nous allons vivre une très très grande histoire d'amour.
- Révélation masculine : Vincent Rottiers pour Qu'un seul tienne et les autres suivront.
- Révélation féminine : Leila Bekhti pour Tout ce qui brille.

Section Courts Métrages 2010
- Meilleur Réalisateur : Amal Kateb pour On ne mourra pas
- Meilleure Actrice : Yelle pour Une pute et un poussin de Clément Michel
- Meilleur Acteur : Joseph Malerba pour Le Cygne de Emma Perret
Crédit photos : Christophe Maulavé
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Posté par MpM, le 14 juin 2010
Pour la 3e année consécutive, "Différent !" propose de découvrir pendant une semaine "l’autre cinéma espagnol". Né du désir d’un groupe d’amis ayant des affinités avec l’Espagne, et organisant toute l’année les fameuses "Espagnolas en Passy", ce festival se veut un condensé de projections inattendues mêlant cinéma, musique et festivités juste avant la naissance de l’été.
Car comme le rappelle José María Riba, journaliste et programmateur de Dífferent 3 !, "en France, le seul cinéma espagnol qui soit vraiment connu, c’est celui d’Almodovar. Pour les gens qui sont un peu pointus, on peut ajouter Carlos Saura, Luis Bunuel, Alejandro Amenabar… mais tout le reste est inconnu ! Cela laisse un large éventail à montrer. Nous ne nous mettons aucune barrière : des courts, des longs, des documentaires, de toutes les époques… Le seul critère de sélection, c’est que chaque projection soit superbe. Ce qui nous importe, c’est que vous soyez contents de votre soirée."
En tout, ce sont ainsi une dizaine de longs métrages, des courts, de la musique et des rencontres festives autour d’un verre ou d’un buffet qui sont proposées pour célébrer une cinématographie sortant des sentiers battus ! Comment faire son choix parmi une telle offre ? "Ca dépend des goûts !", assure José María Riba. "Si vous êtes intéressé par les questions de sexe, de genre ou érotiques, il faut venir au Majestic Passy pour voir un ovni de film : Fake orgasm de Jo Sol, réalisé par une équipe de fadas ! En plus, la projection sera suivie d’un buffet aphrodisiaque à la mode ibérique…"
Pour les amateurs de documentaires ou de films historiques, il y a également Los caminos de la memoria de José Luis Penafuerte qui traite de la guerre civile, et qui cherche un distributeur en France. Les amateurs de musique, eux, ne devront pas rater le concert Espagnolas en la intimidad, de l’écran à la scène, qui sera le premier concert de la fête de la musique.
"Entre tout ça, il y a des premières et deuxièmes œuvres de cinéastes qui, cette année, voyagent beaucoup : en Uruguay, en Argentine..." Notamment Mal dia para pescar de Alvaro Brechner, présenté à la Semaine de la Critique 2009, ou encore Al perdida de Enrique Gabriel et Javier Angulo, sur le coup d'état militaire de 1976 en Argentine.
Et si malgré tout, vous ne parvenez toujours pas à vous décidez, suivez l’ultime conseil de José María Riba : "tirez au sort ! "
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Différent 3 !
Du 14 au 20 juin 2010
Information et programme sur le site de la manifestation
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