Jamais sans toi : une histoire insolite filmée de façon esthétique

Posté par vincy, le 10 mai 2010

jamais sans toiL'histoire : L'histoire d'amour inconditionnelle entre Francisco et Thomas, deux demi-frères. Le film, se déroulant à Rio de Janeiro et Buenos Aires, raconte leur enfance dans un environnement familial aimant et leur arrivée à l'âge adulte lorsqu'ils réalisent la vraie nature des sentiments qui les lient.

Notre avis : Du début à la fin. Le titre original évoque bien mieux le propos de ce troisième long métrage du cinéaste brésilien Aluisio Abranches. Deux frères liés par leur sans mais aussi par un amour indescriptible, fusionnel, absolu, et ce dès le premier regard que plantera Thomas dans celui de Francisco. Leur amour est si grand qu'ils transgresseront tous les tabous. Reconnaissons que filmer un inceste homosexuel pouvait être casse-gueule. Mais l'oeuvre n'a rien de sordide. Elle garde de bout en bout son parti pris esthétique, avec son zeste de stylisation. La musique, une bande son inspirante, donne une dimension mélodramatique bienvenue et séduisante à des séquences souvent silencieuses, exprimant le bonheur ou la souffrance vécues par les protagonistes.

Car, cette enfance insouciante, presque trop idéale, heureuse,  cache un mystère indicible, mais palpable. On devine assez vite, par le regard des adultes, l'impuissance à contrarier un destin inhabituel. Le soupçon des uns, l'innocence des autres provoquent une absence de conflit, ù chacun se résigne à préférer les sentiments aux raisonnements. Cette absence de jugement donne une tonalité étonnamment optimiste dans une histoire qui n'est pas exempte de drames. Même la maison du bonheur, une villa de Rio qui sert de cocon isolé dans la jungle, protège les deux frères d'une société violente, d'une pauvreté distante et d'une moralité mise à l'écart. Les inquiétudes ne sont jamais celles que l'on pourrait prévoir. L'intimité n'est jamais indécente.

Même la scène où les deux frères passent "le cap" est filmée avec pudeur. Le strip-tease de ces deux "top modèles" est une simple mise à nue, sans vulgarité. C'est d'ailleurs ces scènes sans un mot qui nous happent, davantage que les séquences dialoguées, remplies le plus souvent de poncifs, soulignant trop explicitement ce que l'image traduit plus subtilement. On reste surpris par la luminosité de ces deux êtres, malgré les tragédies qu'ils traversent. Jamais ils ne semblent affectés réellement par la fatalité qui les frappe. Heureusement, Abranches décrit mieux leur psychologie personnelle, où les tempéraments s'inverseront. Ainsi, le dominant deviendra dépendant, et le vulnérable résoudra son dilemme par une aspiration plus égoïste. A travers leurs flottements, ils s'affirment. Jamais sans toi est un refus de l'autre absolutiste. Cela aurait mérité plus de profondeur mais ça n'empêche pas d'explorer intellectuellement ce désir sans concession.

Les Aventures de Don Quichotte: périlleuses illusions

Posté par Morgane, le 10 mai 2010

les aventures de don quichotteL’Histoire?: Sancho, petit rongeur, est fasciné par les contes qu’écrit Cervantès. Toutes les nuits, en rentrant chez lui, il raconte à ses enfants l’histoire de Don Quichotte, un lynx savant qui part à l’aventure avec son inséparable Sancho Panza (lui-même). Don Quichotte et Sancho Panza vont traverser toutes les contrées pour défendre la vérité et prôner la tolérance.

Notre avis?: C'est d'abord le graphisme qui saute aux yeux dans ces Aventures de Don Quichotte. Très brut et anguleux, le dessin n’est ni séduisant ni innovant. Les expressions des personnages ne semblent pas très travaillées et il manque à ce dessin une touche poétique qui aurait pu donner un aspect magique à son animation.

Mais laissons de côté cet aspect «technique» pour nous concentrer sur l’histoire elle-même. Celle-ci débute en plein coeur de l’Espagne du XVIe siècle. Cependant, on a parfois du mal à se repérer dans le temps tant les anachronismes sont nombreux (problème des retraites, questions du réchauffement climatique...). Ceux-ci donnent lieu à quelques situations certes cocasses mais contribuent à la complexité du récit. Ce dernier, en effet, parait des plus compliqués et parfois sans queue ni tête. On passe allègrement, mais sans véritablement comprendre les transitions, de la réalité à «l’histoire» de Don Quichotte qui nous propulse, surtout dans la deuxième partie du film, dans un monde futuro-exotique où les univers des divers contes se croisent et où le chef des crados tente d’éliminer Don Quichotte à coup de bombe de morve.

Ce film, destiné aux enfants à partir de 4 ans, fera certainement parfois rire les plus jeunes. Néanmoins, l’histoire les perdra en route tout comme elle laissera leurs parents de côté très rapidement. Dommage car le message caché, un peu trop d’ailleurs, concernant l’importance des livres, le pouvoir des mots et de l’imagination était très intéressant et prometteur. Mais il est ici malheureusement très mal exploité...

Un documentaire sur la secte Aum réveille les traumatismes

Posté par vincy, le 9 mai 2010

Shizue TakahashiLe Japon replonge dans ses cauchemars. La secte Aum Vérité suprême, créée en 1984, avait perpétré la pire attaque terroriste du pays en ciblant le métro de Tokyo. 6 200 personnes intoxiquées, 13 morts.  Shizue Takahashi, la veuve de l'un d'entre eux, Kazumasa Takahashi, a réalisé un documentaire d'une heure sur le drame. Le film a été présenté lors d'un événemnet public à l'occasion du quinzième anniversaire de cette tragédie. Petite piqûre de rappel pour réveiller les mémoires.

Dans le film, l'ancien chef de la police au Japon, Takaji Kunimatsu, rappelle ses services avaient prévu de perquisitionner les locaux de la secte le 22 mars. L'attaque au gaz sarin aura lieu le 20 mars. Ils n'avaient pas tenu compte d'informations comme quoi Aum allait peut-être tenter quelque chose avant cette date...

Le documentaire revient aussi sur la radinerie du gouvernement, qui ne voulait pas indemniser les victimes. Jusqu'à l'attentat, "les victimes de crimes étaient considérées comme des êtres d'un autre monde" au Japon, souligne l'ancien procureur général du pays, Keiichi Tadaki, dans le documentaire. "Ceci a montré aux gens que tout le monde pouvait devenir une victime".

Malgré leur condamnation à mort, treize dirigeants de la secte n'ont toujours pas été exécutés. Trois dirigeants sont toujours recherchés. En 1999, la secte a été rebaptisée (Aleph) mais n'est pas interdite a nom de la liberté de religion. La figure de Shoko Asahara reste néanmoins révérée parmi les disciples, quelque 1 500 personnes au Japon et 200 en Russie.

Le cinéma japonais a pour l'instant été assez pudique avec le sujet. On se souviendra du sensible film de Hirokasu Kore-Eda, Distance, en compétition à Cannes en 2001. Il avait renommé la secte L'arche de vérité mais le lien ne faisait aucun doute.

Mais la polémique est ailleurs. Nippon Television Network a reconnu ce mois-ci qu'elle avait diffusé un épisode du dessin animé City Hunter 3, contenant un message subliminal du gourou de la secte. Le onzième épisode, qui est passé sur le petit écran fin 1989, montre Asahara, le dirigeant et créateur de la secte, en orange sur fond jaune-orange.Malgré les excuses de la chaîne, le scandale continue de choquer. La date de diffusion coïncide avec l'annonce de la candidature de Shoko Asahara aux législatives de 1990.

La propagande n'a pas de limite. Et Shizue Takahashi a bien raison d'avoir voulu collecter témoignages, entretiens et archives pour transmettre aux jeunes générations l'effroi qu'a suscité cet acte horrifique à cause de croyances apocalyptiques.

Le 9 mai, UGC fête l’Europe avec 65 films inédits

Posté par vincy, le 8 mai 2010

C'est devenu un rendez-vous traditionnel : depuis 7 ans, le réseau de cinémas UGC profite de la journée de l'Europe pour valoriser les films européens (27  cette année) au prix unique de 5 euros la séance toute la journée. Seuls sont concernés les multiplexes de Paris, Lyon, Strasbourg, Rome, Madrid et Bruxelles.  On notera quelques avant-premières de films attendus dans les prochaines semaines dans les salles françaises.

Voici la liste des films projetés à Paris: Le jour viendra (Allemagne), Contact High : The Good, The Bad and The Bag (Autriche), Altiplano (Belgique), La chèvre (Bulgarie),  Giorgos Seferis (Chypre), Offscreen (Danemark), Cellule 211 (Espagne), Buratino le fils de Pinocchio (Estonie), Lettre au Père Jaakobs (Finlande, La tête en friche (France), L'Académie de Platon (Grèce), DeathWaltz (Hongrie), Trapped (Irlande), Le premier qui l'a dit (Italie), Finding Elvis (lettonie), Low Lights (Lituanie), Réfractaire (Luxembourg), Kont Diga (Malte), Figner : The end of the silent century (Pays Bas), Ma chair, mon sang (Pologne), April Showers (Portugal), Qui a peur du Loup? (Rép. Tchèque), L'autre Irène (Roumanie), La disparition d'Alice Creed (Royaume Uni), Promesse brisée (Slovaquie), 09h06 (Slovénie) et Métropia (Suède).

A Lyon, le programme diffère, à l'exception de quelques pays. Voici ceux qui ne sont pas diffusés à Paris. Free to Leave (Autriche), The Over The Hill band (Belgique), Crayfish (Bulgarie), The Last Homecoming (Chypre), Allegro (Danemark), Autumn Ball (Estonie), Twisted Roots (Finlande), Secrets bien gardés : Athanassia (Grèce), Le septième cercle (Hongrie), Pavee Lackeen : la fille du voyage (Irlande), Ce que je veux de plus (Italie), Petits voleurs (Lettonie), Whisper of Sin (Lituanie), Night Run (PaysBas), Opération Danube (Pologne), Le Mystère de Sintra (Portugal), Petite fille bleue (Rép. Tchèque), Echange (Roumanie), The Be All and End All (Royaume Uni), Paradis, enfer... Terre (Slovaquie), Au point du jour (Suède).

A Strasbourg, voici ceux qui diffèrent du programme parisien: Mars (Autriche), Ma reine Karo (Belgique), Crayfish (Bulgarie), Sous les étoiles (Chypre), Juste une autre histoire d'amour (Danemark), J'étais ici (Estonie), Sept destins (Finlande), Un (Hongrie), Pavee Lackeen : la fille du voyage (Irlande), Amateur (Lettonie), Perpetuum Mobile (Lituanie), Deep (Pays Bas), Popileuszko, La liberté est en nous (Pologne), Embrasse-moi (Portugal), Vaclav (Rép. Tchèque), Le repos est silence (Roumanie), Renards (Slovaquie), Paysage n°2 (Slovénie), Dans tes bras (Suède).

Pour les autres, Ecran Noir vous rappelle que des films européens sont diffusés toute l'année. Actuellement dans les salles vous pouvez voir Soul Kitchen et Fleur du désert (Allemagne),  La primea linea (Italie), London Nights (Royaume Uni) ou encore Mourir comme un homme (Portugal).

Cannes 2010 : Bellocchio fait la leçon de cinéma et le ministre italien de la culture boycotte le Festival

Posté par vincy, le 8 mai 2010

Une leçon italienne

marco bellocchioLa leçon de cinéma du 63e Festival de Cannes sera orchestrée par le cinéaste italien Marco Bellocchio< le 19 mai (à 17h, salle Bunuel). Bellocchio est un habitué de la Croisette. Dix de ses films ont été sélectionnés : La Mouette (hors compétition, 1977), Le Saut dans le vide (compétition, 1980), Henry IV le roi Fou (compétition, 1984), Le diable au corps (Quinzaine des réalisateurs, 1986), Rêve de papillon (Un certain regard, 1994), Le Prince de Hombourg de Heinrich von Kleist (compétition, 1997), La nourrice (compétition, 1999), Le sourire de ma mère (compétition, 2002), Le metteur en scène de mariages (Un certain regard, 2006) et Vincere (compétition, 2009). Ce dernier a reçu hier huit prix David di Donatello (les César italiens), dont celui du meilleur réalisateur.

En acceptant l'invitation du Festival, Bellocchio  a déclaré que "la chose la plus précieuse qu’un réalisateur puisse enseigner à ceux qui veulent faire ce métier c’est le travail avec les acteurs et les actrices… Tout le monde peut enseigner la technique mais la manière de faire interpréter un personnage que vous avez imaginé par un être humain vivant est un don de la nature. On peut toutefois l’apprendre, en partie, d’un metteur en scène qui ne se soustrait pas au risque d’un échec… Il est impossible de garantir une jolie fin à toute relation humaine… "

Une censure italienne

Dans le même temps, on apprenait que le ministre italien de la Culture, Sandro Bondi, ne se rendrait pas au Festival, en raison de la sélection hors-compétition (en séance spéciale) de Draquila - l'Italie qui tremble, film de la satiriste bien connue Sabina Guzzanti (Viva Zapatero!). Bête noire de Silvio Berlusconi, son "mocumentaire" dénonce l'emprise des proches du premier ministre italien sur les projets de reconstruction de la ville de L'Aquila, après le tremblement de terre qui a ravagé la ville. "Ce film est une réflexion sur la dérive autoritaire de ce pays", ajoute-t-elle. Le ministre a qualifié l'oeuvre de "film de propagande qui offense la vérité et le peuple italien dans son entier."

Ecran Noir s'offusque donc  à son tour devant l'insulte ministérielle fait à la création artistique et à la liberté d'expression. Rappelons que Sandro Bondi, girouette politique passée du Parti Communiste Italien à Forza Italia (le parti populiste de droite de Berlusconi, avait déjà fait scandale avec ses déclarations lors du festival de Locarno où était projeté Il sol dell’avvenire de Gianfranco Pannone. Le documentaire retraçait la naissance de « la première génération » des Brigades Rouges en Emilie-Romagne et traitait de la dimension communiste. Il avait alors été choqué que ce film, "apologie du terrorisme et offense à la mémoire des victimes" ait pu recevoir une légère aide financière de la part d’une commission du Ministère de la Culture aux temps du précédent gouvernement Prodi.

8 personnalités du cinéma dans les 100 leaders de l’année de Time Magazine

Posté par vincy, le 7 mai 2010

Chaque année, Time Magazine présente sa liste des 100 leaders qui comptent, tous domaines confondus. On note que l'hebdomadaire américain a retenu huit personnalités du cinéma, pour des raisons diverses. Là où ce classement est intéressant c'est dans sa justification. Les portraits sont tous écrits par des personnalités les connaissant.

Un chinois et un sud-africain se sont glissés dans les personnalités les plus influentes de 2010.

Ben Stiller (catégorie : Héros), acteur, producteur, réalisateur, est ainsi dépeint par son partenaire de la franchise Mon beau père, mes parents et moi, Robert de Niro. lien direct.

Jet Li (catégorie : Héros), acteur, a été élu pour ses actions humanitaires et décrit par la styliste Donatella Versace. lien direct.

La cinéaste Kathryn Bigelow (catégorie : Artistes) était un choix logique après sa moisson d'Oscars. Hommage d'Oliver Stone. lien direct.

Phénomène Twilight oblige, l'acteur Robert Pattinson (catégorie : Artistes) a reçu les louanges du scénariste-réalisateur Chris Weitz. lien direct.

Addict à Twitter, le comédien Ashton Kutcher (catégorie : Artistes) est retenu dans cette liste sélective, avec un texte de Sean "Diddy" Combs. lien direct.

Neil Blomkamp (catégorie : Artistes), scénariste et réalisateur, a reçu les honneurs de Ridley Scott. lien direct.

La comédienne et productrice Sandra Bullock (catégorie : Artistes) a vécu sa plus belle année et sa partenaire dans La proposition, Betty White le lui rend bien. lien direct.

James Cameron (catégorie : artistes), forcément là, est peut-être un mutant, comme le suggère Sigourney Weaver. lien direct.

Sur la route enfin sur les rails

Posté par vincy, le 7 mai 2010

Depuis Carnets de voyage, Walter Salles caressait l'idée d'adapter l'inadaptable : Sur la route, le roman culte pré-hippie (1957) de Jack Kerouac. Désormais le projet se concrétise. MK2 et Francis Ford Coppola (avec American Zoetrope) produiront le film (25 millions de $ de budget) du réalisateur brésilien. Coppola avait acquis les droits du livre il y a plus de trente ans.

kerouac_map.jpg"Sur la route" est le récit de trois errances trans-américaines. Kerouac, auto-stoppeur, logeant au hasard des rencontres, partageant femmes et alcools avec des amis éphémères, s'est abandonné à cette incertitude, entre 1947 et 1950. Recherchant amitié, fraternité, liberté absolue, le livre est le compte rendu de cette quête, avec ses attentes, ses espoirs, ses échecs, ses blues mais aussi ses enthousiasmes et ses moments de bonheur.

Le road-movie sera accompagné d'un documentaire, composé essentiellement des recherches en vue du film et d'entretiens avec des poètes de la Beat Generation, A la recherche de Sur la route.

Le casting est bouclé. Le beau Sam Riley (Control, le remake de 13 Tzamati) incarnera le personnage alter-ego de Kerouac. Kristen Stewart (Twilight) sera sa femme, Marylou. Et Garrett Hedlund (Eragon, Tron : Legacy) interprétera Dean Moriarty.

Salles a repris l'essentiel de son équipe de Carnets de voyage : le scénariste José Rivera, le chef opérateur Eric Gautier, le décorateur Carlos Conti et le compositeur Gustavo Santaolalla. Le premier clap ara lieu en août et le film devrait être prêt pour Cannes 2011.

Un film sur Omar Raddad : « Roschdy Zem m’a filmer »

Posté par vincy, le 6 mai 2010

Quatre ans après son premier film, Mauvaise foi, le réalisateur Roschdy Zem s'attaque à un fait divers célèbre : l'affaire Omar Raddad. Dans le rôle titre du jardinier accusé à tort d'un meurtre, on retrouvera son ami Sami Bouajila. Les deux comédiens ont souvent partagé l'affiche : Indigènes, London River, Change moi ma vie et très prochainement à Cannes dans Hors-la-Loi. Le casting comprend aussi Maurice Bénichou, Denis Podalydès et Salomé Stévenin.

Omar Raddad avait été condamné à 18 ans de prison en 1994 pour le meurtre d'une vieille femme datant de 1991. Sur demande du Roi du Maroc, le Président Jacques Chirac accorde une grâce partielle en 1996. Il sera finalement libéré en 1998. Sous liberté conditionnelle, et officiellement toujours coupable, Raddad a tenté de mettre fin à ses jours et a vu tous ses appels rejetés. L'affaire est toujours en cours, après analyse graphologique, expertise d'ADN ... Tout semble aujourd'hui encore assez confus.

Le scénario est co-éécrit par Olivier Gorce, Olivier Lorelle et Rachid Bouchareb, à partir de l'autobiographie d'Omar Raddad, "Pourquoi moi?".  Le film est annoncé comme un thriller juridique. Il sera tourné dès ce mois-ci entre Paris, le sud de la France et la Tunisie.

Queer Palm : Cannes en est!

Posté par vincy, le 6 mai 2010

queer palmIl y avait la Palm Dog, qui récompense la meilleure performance canine dans un film du Festival, voici la Palm Queen. Il était temps. Depuis 23 ans, Berlin avait son Teddy Award; Venise avait embrayé et a créé le Queer Lion en 2007.

Cannes n'a plus à "rosir" et décernera la 1ère Queer Palm le 22 mai prochain.
Il s'agira de primer un film pour sa contribution aux questions lesbiennes, gays, bi ou trans, toutes sélections confondues. Ce 1er prix sera parrainé par les réalisateurs Olivier Ducastel et Jacques Martineau.

Le jury sera composé de Benoît Arnulf (Rencontres In & Out, Festival du Film Gay et Lesbien de Nice), Florence Ben Sadoun (Première), Romain Charbon (Têtu, les Inrockuptibles), Mike Goodridge (Screen International), Xavier Leherpeur (Studio Ciné Live), Ivan Mitifiot (Écrans Mixtes, Rencontres de cinéma gay et lesbien de Lyon), Pascale Ourbih (Chéries-chéris) et Brian Robinson (Festival du film gay et lesbien de Londres).

Six ans après celui de Cannes, Tarantino présidera le jury de Venise

Posté par vincy, le 6 mai 2010

La 67e Mostra de Venise (1-11 septembre) s'est choisie Quentin Tarantino comme Président du jury. Un choix peu original, finalement, puisque le cinéaste américain avait eu le même poste à Cannes en .... 2004.

Trois fois sélectionné à Cannes (avec une Palme d'or à la clef), une fois à Berlin,  et aucune fois à Venise, le choix est aussi surprenant de la part d'un festival qui l'a toujours ignoré.

Venise, cette année, remettra un Lion d'or d'honneur à John Woo. Quatre nouveaux prix ont été créés dans la section "Orizzonti", qui se transforme en laboratoire et absorbe les sections "CourtoCortissimo" et "Evénements spéciaux". Venise a annoncé la présentation de la version restaurée du film de Nicholas Ray (dont on célèbre le centenaire cette année, We Can't Go Home Again. Parmi les cinéastes pressentis pour aller à Venise, signalons  Terrence Malick, Anton Corbijn, Gus Van Sant, Steven Soderbergh, Clint Eastwood, Abdellatif Kechiche, ou encore Bela Tarr. Sont confirmés Potiche, de François Ozon, Somewhere, de Sofia Coppola, Miral, de Julian Schnabel, et Road to Nowhere de Monte Hellman.