Posté par kristofy, le 8 septembre 2009
Depuis longtemps, le genre du biopic a le vent en poupe. Il faut dire que raconter la vie d’une personnalité présente bien des avantages. Parfois, il existe déjà des biographies dont il suffit de s’inspirer (ce qui est pratique en cas de grève des scénaristes), et de nombreux livres ne demandent qu’à être adapté sur grand écran. Par ailleurs, il s'agit souvent d'une célébrité publique dont on raconte les temps forts, la vie cachée et intime, les faits et gestes. L’autre voie à suivre est de se baser sur une personnalité pour évoquer plus largement une époque ou une aventure. Mais il y a encore bien d’autres façons de réaliser un biopic, et Deauville, pour son 35e anniversaire, n'y échappe pas. La preuve par l'exemple...
D'abord, l’équipe du film Julie & Julia est venue en force sur les planches : la réalisatrice Nora Ephron, le compositeur Alexandre Desplat, les acteurs Chris Messina et Stanley Tucci, et la grande Meryl Streep. Ce film a la particularité d’être basé non pas sur une mais sur deux histoires vraies : celle de Julia Child, femme au foyer, qui a co-écrit le best-seller Mastering the art of French cooking dans les années 50 et celle de Julie Powell, fonctionnaire des années 2000, qui a ouvert un blog pour raconter son pari de réussir à faire les 524 recettes de cuisine de ce livre en un an. Julia a initié un livre pour que les américaines réussissent à cuisiner comme un chef les bons petits plats de la gastronomie française (cocorico !), et environ 50 ans plus tard Julie utilise ce même livre… Le film alterne le récit de ces deux femmes qui ont plusieurs points commun. Bien entendu, la réalisatrice se défend de dire que les femmes aux fourneaux c’est un épanouissement, mais elle insiste sur le fait que des recettes de cuisine avec des bons produits, c’est meilleur que du surgelé et des conserves. Ces deux histoires parallèles (Paris, New York) nous parlent aussi d’autres choses en filigrane comme le Maccarthysme et l’après 11 septembre.
Le réalisateur Richard Linklater, connu pour ses heureuses expérimentations (Before Sunrise, Fast food nation, A scanner darkly), est lui venu nous présenter Me and Orson Welles, ou comment s’inspirer d’un biopic pour faire un film très (trop) académique. Il s’agit d’un jeune prétendant acteur (l’idole des gamines Zac Efron) qui se retrouve engagé dans la troupe théâtrale qui prépare une pièce sur Jules César mis en scène par le fameux Orson Welles (imité par Christian McKay, voix et postillons compris). On découvre un Orson Welles comme on pouvait l’imaginer mais en pire : un homme autoritaire, égoïste, jaloux, brillant. "Vous êtes tous des accessoires de ma vison", c’est ainsi qu’il semblait réduire les gens travaillant pour lui. En coulisse, l’amour se heurte à la soif de réussite…
This is it
Du côté de la sélection Les docs de l’oncle Sam de Deauville, des personnes peut-être moins connues font l’objet de documentaires. William Kunster : disturbing the universe fait le portrait d’un célèbre avocat, et The September issue suit Anna Wintour la rédactrice en chef de Vogue. Ecran Noir y reviendra longuement dans quelques jours. Enfin, Facing Ali réunit une dizaine de boxeurs qui rendent hommage à Mohamed Ali.
Enfin, il existe un type de biopic particulier qui est plutôt difficile à réaliser : le film rock. Et c’est quelque chose que Tom DiCillo vient de réussir avec When you’re strange : a film about The Doors. Son documentaire, que diffusera MK2 au premier semestre 2010, exploite uniquement des images d’archives (de 1966 à 1971), avec Johnny Deep en narrateur. Tom DiCillo a présenté son film ainsi : "ça aurait fait plaisir à Jim Morisson de vous voir ici un dimanche matin au lieu de l’église... Aucune image n’a été retournée, tout ce que vous verrez est vrai, gardez les portes de la perception ouvertes". Avec un montage de films de l’époque (et aussi quelques photos et coupures de presse), il raconte le début d’un groupe de jeunes gens qui vont avoir un succès énorme suite au hit Light my fire et surtout grâce aux prestations scéniques de son chanteur. A un moment, on a de plus en plus l’impression que les gens ne viennent pas aux concerts pour la musique des Doors mais pour le spectacle imprévisible de Jim Morrison. Alors le film s’attache plus à lui qu’aux autres membres du groupe, le leader étant devenu un personnage incontrôlable. Jim Morrison apparaît à la fois comme une idole de la jeunesse contestataire et un monstre victime de ses abus de drogues et alcool. The Doors qui prônait l’illumination de l’esprit ont été gagnés par la folie… this is the end.
Crédit Photo Meryl Streep : Christophe Maulavé
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Posté par Claire Fayau, le 8 septembre 2009
"-Tu as intérêt à être celui que nous pensons que tu es (...) Si tu ne l'es pas, il n'y aura pas de trou assez grand pour te cacher cette fois-ci! "
L'histoire : En 1876 dans les mines de charbon de Pennsylvanie, des mineurs sont sans défense, exploités de façon éhontée pour les besoins de l'industrie en plein essor. Une seule consolation dans leur misère, les exploits des « Molly Maguires », société secrète qui venge par la violence les injustices faites aux ouvriers. La police décide alors d'infiltrer cette organisation et envoie sur place un détective, qui réussit à entrer en contact avec eux.
Notre avis : Ne vous arrêtez pas au titre français, traduction assez réductrice de The Molly Maguires. Cette œuvre du mal estimé Martin Ritt ressort sur nos écrans le 9 septembre. Inspiré d'une histoire vraie, Traître sur commande est une émouvante fresque historique et sociale. Martin Ritt et son directeur de la photocographie James Wong Howe ont vraiment soigné la reconstitution historique. Ils ont eu recours à une vraie mine du 19 ème siècle de Pennsylvanie, qui a fermé quelques années plus tard et le résultat a une valeur quasi documentaire.
Le film dépeint l'existence extrêmement difficile des mineurs de Pennsylvanie , dont un petit groupe se rebelle pour effectuer des actes "terroristes"... Les scènes dans la mine montrent bien le caractère dangereux de la vie de ces mineurs au XIXe siècle et surtout l'injustice de leur situation (une paie misérable). Le réalisateur ne s'arrête pas là : il nous dépeint aussi le quotidien des immigrants irlandais (et les tensions avec les quelques Gallois du coin), la vie en communauté , l'entraide, les rares moments de détente tels que aller à l'église, au pub, à la ville , jouer au football américain. Du Germinal.
Le film n'est cependant pas manichéen : après tout le directeur des mines n 'est-il pas irlandais comme les mineurs qu'ils exploite? "-Non, il n'est pas comme moi : il est protestant !" répliquera Richard Harris... Et qu'aurions-nous fait à la place de McKennan? Ou du leader des Maguires, "Black Jack" Kehoe ? Evidemment, on pense à Kazan, Ford, ou plus récemment Loach...
Le duel psychologique entre les deux hommes, attachants et crédibles, intensifie l'oeuvre dramatique et doit beaucoup aux acteurs, Sean Connery (Kehoe) et Richard Harris (le détective James McParlan). Le film oppose un Connery qui manie parfaitement le feu sous le glace et un Harris en "Janus" calculateur et froid dont les convictions seront ébranlées par les mineurs et sa jolie logeuse. Le film leur a permit de lier amitié.
Fort de ce duo d'acteur, d'un bon scénario et d'une magnifique réalisation, on a du mal à comprendre l'accueil qui fut réservé au film. Tourné en 1969 , sorti en 1970 dans l'indifférence, amputé de 19 minutes (il est projeté en 2009 dans son intégralité: 124 minutes) , ce film courageux ne méritait pas de tomber aux oubliettes, son message contestataire étant toujours d'actualité même si l'exploitation a changé de visage. A découvrir ou redécouvrir!
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Posté par Morgane, le 7 septembre 2009
De retour de vacances, les salariés du CNP Odéon à Lyon ont eu la mauvaise surprise de trouver leur cinéma... vide. Galeshka Moravioff, propriétaire des CNP (Cinéma National Populaire) depuis 1998, a profité, lâchement, il n'y a pas d'autres termes, de la fermeture annuelle du CNP Odéon pour le vider entièrement, mettant les fauteuils rouges à la déchetterie et le matériel de projection dans l’une de ses salles marseillaises. "Belle" clôture pour l’une des plus anciennes salles de la ville Lumière non?
Un collectif de soutien aux CNP (au sein duquel l’association Les Inattendus s’est fortement investie) s’est rapidement créé. Depuis le 4 septembre, le personnel occupe alors la salle de la rue Grôlée et une journée de mobilisation a été organisée samedi 5 septembre. Celle-ci a débuté place des Terreaux à 9h30 puis s’est tenue en grande partie dans la salle même du CNP Odéon, salle dont Moravioff a essayé de faire changer les serrures à l’annonce de cette «occupation». Les défenseurs d’un cinéma indépendant présents samedi ont reçu la visite de Georges Kepenekian, adjoint à la culture de Gérard Collomb, et d’Yvon Deschamps, son homologue au conseil régional. Mais la salle a également projeté plusieurs courts et moyens métrages devant une assistance debout ou assise sur des coussins, seuls quelques fauteuils ayant pu être récupérés. Cette journée marque-t-elle la dernière séance de l’Odéon? Sa fin semble en effet proche. Reste à savoir également quel avenir sera réservé à cette mythique salle lyonnaise. Celle-ci gardera-t-elle un caractère culturel? Rien n’est moins sûr à l’heure où le quartier Grôlée se voit devenir un lieu de magasins de luxe...
Une métropole dépendant des multiplexes
Mais plus qu’une «simple» fermeture de salle, c’est la question de la place des cinémas d’art et d’essai dans le centre ville lyonnais qui est en jeu, à l’heure même où le Grand Lyon se prépare à accueillir un festival de cinéma important, avec Clint Eastwood pour invité d’honneur. Qu’en sera-t-il aussi pour les CNP Terreaux et Bellecour? Ces salles sont-elles également vouées à disparaître? L’Ambiance a déjà fermé ses portes il y a de cela quelques années. La concurrence des multiplexes se mettant à la VO (le Grand Pathé de la rue de la République est passé à quelques films en VO cette année, rachetant en même temps les 8 Nefs de la rue Thomassin) devient de plus en plus difficile à gérer pour les petites salles. Le Comoedia et sa réussite ont fini d’achever les salles d’art et d’essai du centre ville.
Celui-ci se vide des salles qui avaient de l’audace dans leur programmation... L’inquiétude est donc grande quant à l’avenir des CNP mais aussi du cinéma indépendant à Lyon...Affaire à suivre.
Ecran Noir vous encourage à signer la pétition de soutien aux CNP
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Posté par vincy, le 7 septembre 2009
Créé par Mussolini, Venise, pour expier le trauma, a toujours voulu s'innocenter en étant le plus politique des festivals. Cette année, le festival frappe fort. La présence du sulfurueux président vénézuélien, Hugo Chavez, fait monter la tension dans une ville déjà à cran après les provocations de Silvio Berlusconi. Ce dernier avait joué les critiques de cinéma pour le film d'ouverture, Baaria, en disant tout le bien qu'il en pensait. logique puisque le film avait été inancé par une de ses sociétés. En revanche, les artistes ont préféré manifester contre lui et ses coupes budgétaires dont souffrent le milieu culturel.
Chavez, quant à lui, est à Venise grâce à Oliver Stone. Le cinéaste américain présente un documentaire, South of the Border, traitant des changements politiques, principalement des dirigeants de gauche élus par le peuple, en Amérique latine. Son propos démarre avec l'élection en 1998 de Chavez. "La pauvreté a été divisée par deux, ce que reconnaît la Banque mondiale, et les progrès sociaux ont été énormes au Vénézuela", justifie Oliver Stone. "Il reste des problèmes, mais c'est un magnifique changement, un important phénomène historique dont on ne parle pas." Pour Chavez, le propos est plus ambivalent : "Oui, oui, il est possible de changer le cours de l'histoire. Ceci est une révolution pacifique, mais armée."
Pop corn et rébellion
Mais Venise a surtout mis en vedette le come-back de Michael Moore. Son documentaire, Capitalism, A Love story (en salles en France le 25 novembre), a fait forte impression. En revenant aux sources, et sans doute aussi parce qu'il ne peut plus critiquer la Maison Blanche, en bon supporter d'Obama, Moore a dénoncé l'impact des puissances financières sur le quotidien de ses concitoyens. Pour lui aussi tous les changements sont possibles. "On peut se révolter d'une bonne façon, sans violence, comme aux Etats-Unis en novembre dernier. (...) Qui aurait pensé il y a trois ans qu'un président afro-américain serait élu aux Etats-Unis? (...) Soyons des citoyens actifs! La démocratie n'estpas un sport de spectateurs, il faut y participer." Il va plus loin en prônant lui aussi une révolution économique. "Le capitalisme, c'est le mal et l'on ne réforme pas le mal, on l'éradique pour le remplacer par le bien pour tous: la démocratie."
Et puisque Venise s'intéresse au monde en pleine désagrégation, l'Afrique n'est pas loin. La réalisatrice française Claire Denis, qui est sélectionnée pour White Material, revendique sa vision non compassionnelle du continent noir. "Les sujets des luttes ethniques ou des enfants soldats en Afrique dont on parle beaucoup" sont "abordés souvent d'un seul bloc, soit très politisé soit très compassionnel, dans les documentaires". "Je ne pense pas mes films comme des réponses à des situations politiques", a précisé Claire Denis qui a écrit son film avec Marie Ndiaye, l'une des vedettes de la rentrée littéraire.
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Posté par kristofy, le 7 septembre 2009
A Deauville, il y a une place Claude Lelouch, située à l'endroit où il avait tourné Un homme et une femme, cette histoire d’amour atypique qui a gagné la Palme d’or et deux Oscars (et 47 autres récompenses de par le monde !). Hasard ou coïncidence, les deux meilleures comédies romantiques présentées ici cette année sont aussi des histoires d’amour atypiques. Il ne s’agit plus du traditionnel "ils se rencontrent et s’embrassent à la fin, puis se marièrent et eurent beaucoup d’enfants". Quand tout est mélangé dans la chronologie, c’est souvent bien plus étonnant. Les personnages sont déjà ensemble ou séparés, puis on découvre comment ils se sont rencontrés ou ou ce qui les a réunis, bref beaucoup d’émotions ! La romcom (romantic comedy) est un genre que les Américains savent toujours très bien produire.
Le ton est donné avec le film d’ouverture The time traveler’s wife présenté par son couple star Eric Bana et Rachel McAdams. Les deux interprètes sont d’ailleurs pour beaucoup dans lepouvoir de séduction de leurs personnages sur le public. Un homme qui a un trouble génétique voyage involontairement dans le temps et rencontre à différents âges celle qui deviendra son amoureuse. L’aspect fantastique est gommé au profit de situations drôles (plusieurs disparitions et réapparitions durant une cérémonie de mariage) ou tragiques (annoncer ou pas un grand malheur avant qu’il ne se produise). Le film s'avère une belle et attirante histoire d’amour à travers le temps.
Mais le film qui risque de bientôt remporter tous les suffrages, c'est 500 days of Summer, qui va sortir le 30 septembre. Quand un garçon tombe amoureux d’une fille qui elle
ne croit pas vraiment en l’amour… Dès le début, la voix-off nous indique que "this is a story of boy meet girl, but this is not a love story", leur histoire a duré 500 jours et on découvre donc les moments qui ont compté dans leur relation avant la rupture. Joseph Gordon-Levitt rencontre à son boulot Zooey Deschanel, et il va se déclarer au karaoké d’une fête (en chantant Here comes your man des Pixies). Du premier baiser sur une photocopieuse au jeu du papa et la maman dans les rayons de meubles d’un magasin, chaque scène est attendrissante. Zooey Deschanel incarne à l’idéal la fille impossible et craquante. Les souvenirs de ces 500 jours ensemble arrivent dans le désordre avec petits évènements anodins et dialogues annonciateurs de tension. De plus, beaucoup d’allusions culturelles se font remarquer de manière discrète pour lier des liens de connivence avec le public : un Tshirt London Calling des Clash, un générique de K2000, une musique de Belle & Sebastian, un reflet de Han Solo… Le réalisateur Marc Webb ponctue aussi son film de scènes originales comme un numéro de comédie musicale ou une séquence en split-screen avec les espoirs à gauche de l’écran et la dure réalité à droite. 500 days of Summer apporte définitivement quelque chose de frais dans la comédie sentimentale... avant de devenir un film culte ?
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Crédit photo Eric Bana et Rachel McAdams : Christophe Maulavé
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Posté par vincy, le 6 septembre 2009
Steven Soderbergh a connu un été difficile. Il a subit un désavoeu cinglant de la part de la Columbia qui l'a renvoyé du prochain film avec Brad Pitt (le scénario de Moneyball n'était pas convaincant) et The Girlfriend Experience a été un énorme fiasco public et critique. Il mise désormais tout sur la sortie de The Informant (avec Matt Damon) - le 18 septembre aux USA, deux semaines après en France.
Surtout, il reprend la main, en acceptant de réaliser Knockout, un thriller d'espionnage, avec Gina Carano. Cette star des arts martiaux fera ainsi ses débuts au cinéma. Le studio, Relativity Media, annonce que le scénario, écrit par Lem Dobbs (Kafka, Le limier) est proche de films comme Nikita et Kill Bill. La production devrait commencer en janvier et sera éparpillée autour du monde.
Soderbergh présentera The Informant cette semaine à Venise.
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Posté par vincy, le 6 septembre 2009
Cette semaine, le rachat de Marvel Entertainment par Walt Disney n'est pas passé inaperçu. Et les dessinateurs de presse s'en sont copieusement inspirés, pas très tendre pour la souris Mickey... Quatre dessins valent mieux que des discours.




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Posté par vincy, le 6 septembre 2009
Comédien de seconds-rôles dans le cinéma français, l'humoriste populaire Simon Berryer, connu sous le nom de Sim aura touché à tout : télévision, radio, scène, chanson ("Où est ma chemise grise?", pastiche de la comédie musicale Grease) et donc 7e Art.
Il a effectué ses dernières apparitions dans les Astérix (le premier et le troisième volet) où il incarnait le doyen du village, Agecanonix. Il fut aussi joueur de flute chez Fellini (La voce della luna), photographe chez Jugnot (Pinot simple flic), ou commissaire chez Philippe Clair (La brigade en folie). On ne peut pas faire plus ecclectique. Le cinéma n'a pas su utiliser son physique si spécifique. Souvent fourbe, lâche, ou victime, il tourna quand même chez Rappeneau (Les mariés de l'an II), De Broca (Cartouche) et Audiard (Elle boit pas, elle fume pas... où il chantonna "La libellule").
Dans les années 70, il tourna un nombre incroyable de navets. Il avait surtout inventé le célèbre personnage de ma Baronne de la Tronche en biais. Mais son érudition peu connue en avait fait une star des Grosses têtes sur RTL. Il avait rédigé ses mémoires en 1983 : "Elle est chouette, ma gueule!" (Flammarion).
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Posté par kristofy, le 6 septembre 2009
Moteur, 35 sur 1, ça tourne ! En guise de clap de début à Deauville, il y a eu un petit concert de Julia Migenes, qui a interprété cinq chansons de cinéma autant avec sa voix qu’avec son corps (et ses trois musiciens). Chanter et danser en même temps, c’est à la fois le Broadway d’antan et l’entertainment d’aujourd’hui, c’est très américain et c’était idéal pour la cérémonie d’ouverture.
Car le Festival américain de Deauville, qui se déroule du 4 au 13 septembre, en est à sa 35ème édition. Sur le tapis rouge sont venus quelques fidèles comme Edouard Molinaro (qui se vante d’être là chaque année depuis les débuts) ou Bruno Wolkowitch et Ronit Elkabetz (qui ont déjà été jurés), Frédérique Bel et Anne Consigny ont fait plaisir aux photographes, étaient là aussi Philippe Harel et Nathalie Besançon (plus discrets), et on a même aperçu... le chapeau de madame de Fontenay !
Le public lui a été gâté en autographes par Dany Boon qui est cette année membre du jury. Les organisateurs s’étonnent un peu de ce 35ème anniversaire et espèrent beaucoup être encore là pour le 50ème, les festivaliers, eux, seront toujours présent, on s’en doute. Ce Festival américain de Deauville promet une nouvelle fois des hommages prestigieux, une compétition de films plutôt indépendants, des avant-premières attendues, des documentaires, et même des rétrospectives chaque nuit. Chabadabada, we ? Deauville.
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Posté par vincy, le 5 septembre 2009

Sylvie Testud est l'une des comédiennes que l'on verra le plus dont les prochains mois. Cette "rentrée" commençait par la présentation en compétition officielle à Venise du film Lourdes (le nom de la ville pieuse, pas de la fille de Madonna), de Jessica Hausner. Mais Venise n'est pas encore au point en projection numérique puisque la première projection de presse a pris une heure de retard. Pour une fois le couac n'était pas socio-politique (l'ouverture avait subit les aléas de manifestations contre la politique gouvernementale et les critiques vis-à-vis du film choisi, financé par Berlusconi).
Le projecteur numérique de la salle Perla a refusé de démarrer. Et comme les esprits s'échauffent vite dans les grands festivals, surtout chez les Latins, il a fallu l'intervention de Marco Müller, le directeur de la Mostra. Lourdes, qui raconte l'histoire d'une femme paralysée et miraculée lors d'un voyage de pèlerinage, a donc été présenté devant une salle à moitié vide. Le film rassemble aussi Léa Seydoux et Bruno Todeschini.
Après Venise, Testud sera sur les planches du Théâtre Edouard-VII à Paris, dans "Sentiments provisoires", avec Pierre Arditi et François Berléand.
Sur les écrans, Sylvie Testud sera à l'affiche de Mumu les petites pattes (avec Marielle et de Caunes), Rose et Nina, Je m'appelle hmmm..., premier film d'Agnès B., Gamines, d'après le roman de la comédienne, et surtout Lucky Luke, en Calamity Jane. Elle vient de tourner La Rafle, de Roselyne Bosch.
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