Babylon A.D., le nouveau bébé de Kassovitz

Posté par vincy, le 4 juin 2008

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Le nouveau film de Mathieu Kassovitz, Babylon A.D. sort fin août dans le monde entier. Après un tournage tumultueux, qui a même été mis en péril, on craignait le pire. L'avant-première avait lieu ce matin à Paris. Si l'adaptation du livre de Dantec (Babylon Babies) fait l'impasse sur de nombreuses histoires secondaires et si le final est situé à New York plutôt qu'à Montréal, l'ensemble de cette grosse production remplit le contrat : un film de science-fiction efficace. Artistiquement, il s'aligne sur les standards hollywoodiens actuels. Kassovitz a fait son "Cinquième élément", remplaçant Willis par Diesel. D'ailleurs le film lorgne beaucoup vers les productions Besson : un scénario simple et linéaire, des dialogues basiques, et une mise en scène qui fait référence aux James Bond comme à Matrix. Avec son esprit messanique et apocalyptique, Babylon est très "matrixien" et même "matriciel" vu le sujet. Depuis Les Rivières pourpres, le cinéaste semble très attiré par ce mélange de films physiques, très actif, et de propos mystiques, proches du surnaturel...

Mel Ferrer ferré par la Mort (1917-2008)

Posté par vincy, le 4 juin 2008

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A 90 ans, Mel Ferrer, réalisateur, comédien, danseur, journaliste, écrivain, a quitté le monde des vivants, le 2 juin. Si le public le connaissait avant tout pour avoir été le mari charmeur de Audrey Hepburn durant 14 ans (et le père de son fils), cet américano-cubain eut une carrière aussi intense que variée.

 En tant que cinéaste il avait assisté John Ford (Dieu est mort, 1947) avant de tourner son seul long métrage marquant, Vertes demeures (1959), avec Audrey Hepburn et Anthony Perkins. C'est l'acteur Gregory Peck qui les unit lors d'une fete pour la première de Vacances Romaines (1953). Ils s'épousent l'année suivante et lui fait jouer Ondine à Broadway. Ils joueront ensemble dans Guerre et Paix (King Vidor, 1956), ce qui s'avéra l'un de ses rôles les plus notables.

On vit aussi le comédien dans Born to be Bad (Nicholas Ray, 1950) face à Joan Fontaine, Scaramouche (George Sidney, 1952) en Marquis de Maynes,  Les Chevaliers de la table ronde (Richard Thorpe, 1953) en Arthur, L'ange des maudits (Fritz Lang, 1952) aux côtés de Marlène Dietrich...

Il tourna aussi en Europe sous le regard de Jean Renoir (Elena et les hommes, 1956, avec Ingrid Bergman et Jean Marais), Jacques-Gérard Cornu (L'Homme à femmes, 1960, avec Danielle Darrieux), Roger Vadim (Et mourir de plaisir, 1960, avec Elsa Martinelli), Julien Duvivier (Le Diable et les dix commandements, 1962, avec Micheline Presle), Henri Verneuil (Mille Milliards de dollars, 1981)... On l'aperçoit aussi dans des films espagnols et italiens oubliés. Il incarnera quand même El Greco (1966), biopic réalisé par Luciano Salce.

Ferrer avait participé à des productions comme Le jour le plus long (1962). De Ava Gardner à Henry Fonda, il croisa les plus grands. Après son divorce avec Hepburn, sa carrière sombra dans les navets (films d'horreur ou séries B italiennes) et les feuilletons télévisés, notamment Falcon Crest, soap opéra où il incarna le patriarche séducteur durant 68 épisodes dans les années 80.

« Tu m’aimes-tu ? », scènes de couple au Québec

Posté par MpM, le 4 juin 2008

Affiche Tu m’aimes-tuVous avez aimé ses chroniques cannoises flamboyantes, ses portraits inspirés, ses critiques millimétrées, vous aimerez son travail de metteur au scène pour le Centre culturel canadien. Les 16 et 17 juin prochains, notre collaborateur Benoit Gautier présente Tu m'aimes-tu ? (scènes de couple au Québec), l'histoire de Marie et Jean, un couple qui se rencontre par hasard, s'aime, se déchire, se quitte et se retrouve. Une pièce saluée par la critique pour son interprétation inspirée (La Frontière), sa poésie et sa noirceur (Le journal du théâtre), son humour et "sa simplicité déconcertante et magnifique" (L'Est éclair). Ceux qui connaissent le metteur en scène peuvent se permettre d'ajouter : sa bonne humeur et sa sincérité.

Avec Nadine Girard et Denis Lefrançois ; d'après des textes de Jovette Bernier, Elisabeth Bourget, Benoit Gautier, Robert Marinier, Claude Meunier, Lorraine Pintal, Louise Saint-Pierre, Louis Saïa et Daniel Simard.

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16 et 17 juin à 20h
Centre culturel canadien
5 rue de Constantine
75007 Paris
Entrée libre
Réservations : 01 44 43 24 94

Disney veut son label vert

Posté par vincy, le 4 juin 2008

Les documentaires, animaliers et naturalistes, ont le vent en poupe : ils attirent un public familial, ils ont un fort potentiel en images en relief, ils s'adaptent facilement à une consommation à domicile. Bref, il était assez logique qu'un studio comme Walt Disney s'intéresse au genre, après en avoir distribué quelques-uns, notamment Le renard et l'enfant (2,4 millions de spectateurs).

Cependant personne n'allait imaginer la création de DisneyNature, entité de productions de films thématiques, qui plus est basé à Paris ! "Ce label a pour vocation de produire de grands films sur la nature. Il célèbrera sur grand écran les merveilles du monde dans lequel nous vivons et nous fera voyager jusqu'aux lieux les plus reculés de la planète pour captiver les publics du monde entier avec des histoires inventées par la nature" annonce le communiqué.
Dirigé par Jean-François Camilleri (DG de The Walt Disney Studios Motion Picture France), la filiale sera chargée de développer, produire, acquérir et diffuser ces films dans le monde entier.

La première sortie sous ce label sera Les ailes pourpres : le mystère des oiseaux de feu (décembre 2008). Puis, d'ici à 2012, les spectateurs découvriront le monde des Orangs-Outangas, celui des fleurs, puis des félins et des chimpanzés. Aux Etats-Unis, le documentaire britannique Un jour sur Terre (1,4 million de spectateurs en France) sortira sous cette "étiquette" en avril 2009. Et le prochain film de Jacques Perrin, Océans, sortira avec ce distributeur en France (2009) puis aux USA (2010).