Posté par vincy, le 4 février 2009
Dans les coulisses, il y a Cécile Togni, styliste (Lancel) et DJ des Putafranges. L'autre DJ du groupe est la chroniqueuse musique (c'est un métier?) Tania Bruna-Rosso (Canal +). Elles ont initié un album étrange. Un coup marketing intriguant. D'autant que le groupe rock qui rochestrera l'ensemble est mené à la baguette par Bertrand Burgalat, compositeur de la musique des Nuits fauves mais aussi producteur et arrangeurs d'artistes comme Alain Chamfort, Philippe Katerine, Supergrass, Alizée, Christophe Willem et Valérie Lemercier.
Pour elle il a composé les musiques de Quadrille et Palais Royal! mais aussi son célèbre "Goûte mes frites", en 1996. Là il l'accompagnera sur "Par amour, par pitié", reprise de Sylvie Vartan. Car l'album "Madame Aime..." qui paraîtra au printemps est une rencontre entre des chansons de variété et des actrices variées.
Elles reprendront essentiellement des pop songs des années 80. Nombreuses ont celles qui ont déjàa chanté dans un film ou enreigistré un album. Juliette Binoche ("L'homme de sa vie", Diane Dufresne), Isabelle Huppert ("Comme un garçon", Sylvie Vartan, bis), Emmanuelle Béart ("Les parfums de sa vie", Art Mengo), Sylvie Testud ("La fièvre dans le sang", Alain Chamfort), Virginie Ledoyen ("L'amour à la plage", Niagara), Isabelle Carré ("Confidence pour confidence", Jean Schultheis). La compilation devrait aussi accueillir Clotilde Courau, Mélanie Laurent, Nathalie Baye, Cécile Cassel, Joanna Preiss et Emma de Caunes. Sa version d'"Histoires d'A" des Rita Mitsouko sera le premier single, en vente le 30 mars.
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Posté par vincy, le 4 février 2009
Les Oscars doivent subir au minimum une cure de botox, au mieux, un sérieux lifting. L'enrôlement de Hugh Jackman comme Maître de cérémonie donne le La. La période humoriste est, pour l'instant, révolue. Le comédien, que l'on verra bientôt dans Wolverine dont il vient de tourner quelques nouvelles scènes, a fait appel à Baz Luhrman, son réalisateur sur Australia, pour le "coacher".
Changement de producteurs (ceux de la comédie musicale Dreamgirls sont aux commandes), de présentateur, mais pas seulement. Avec son plus bas niveau d'audience en 34 ans en 2008, le déclin est amorcé : l'enjeu des gagnants n'est plus si dramatique. Souvent les favoris se retrouvent bredouilles. Et l'absence de blockbusters dans les principales nominations détournent le grand public, qui désormais zappe à chaque moment ennuyeux, notamment quand les remerciements n'ont aucune intensité.
Ainsi, le président de l'Académie des arts et des sciences du cinéma, Sid Ganis, a assuré que "le spectacle prendra des risques audacieux".
Le New York Times a ainsi divulgué quelques pistes : l'abandon du monologue d'introduction (oh non!!!!), la diminution du nombre dépisodes déjà en boîtes au profits de numéros en direct. Les remettants ne seraient pas connus avant la cérémonie, afin de préserver le suspens. Et surtout les Oscars, trois semaines après le Superbowl, pourraient devenir une rampe de lancement pour des films à venir (des blockbusters évidemment) en passant au cours de la soirée des extraits exclusifs.
Les organisateurs espèrent aussi que les nommés auront des discours "brefs, personnels, sincères", c'est-)-dire mémorables, émus, dramatiques. de quoi retrouver les 40 millions de spectateurs que les Oscars attiraient il y a encore quelques années.
Pourquoi n'étaient-ils que 32 millions l'an dernier? Selon les deux journaux spécialisés d'Hollywood, le format est trop long, inadapté à l'ère du web, incitant au zapping. Et surtout, parmi les films sélectionnés pour l'Oscar du meilleur film, il n'y avait qu'un hit (Juno). Hélas cette année, si deux films (Benjamin Button et Slumdog) peuvent être considérés comme populaires, les trois autres ont des box offices très confidentiels. Espérons que les stars brilleront pour attirer le téléspectateur.
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Posté par vincy, le 4 février 2009
Effet Obama? En tout cas Barack est en arrière-plan de deux festivals de cinéma. La culture afro-américaine n'en finit plus de passionner, fasciner, donner des idées aux organisateurs d'événements.
Ainsi Charles Burnett est l'invité de deux manifestataions en France, à Manosque puis à Saint-Denis. Les 22e rencontres de cinéma de Manoque la venue du réalisateur indépendant afro-américain , connu pour ses films Killer of Sheep et La rage au coeur. Killer of Sheep, dans la veine du néoréalisme italien, classé parmi les cinquante films les plus importants de l'Histoire du cinéma américain, a été projeté en ouverture, hier. "Avec Charles Burnett, il y a une cohérence avec ce qui s'est passé dans l'histoire récente et le parcours de Barack Obama", souligne Pascal Privet, chargé de la programmation. Outre ses deux films les plus connus, il a sélectionné Warming By the Devil's Fire et My Brother's Wedding.
Se déroulant du 3 au 8 février, les Rencontres de Manosque présenteront aussi en avant-première le film de la globe-trotteuse Claire Denis, 35 Rhums.
A 900 kilomètres de là, le 9e Festival de cinéma de Saint-Denis lance sa Black Revolution, dédiée au rêve américain du melting-pot et aux combats des afro-américains contre la ségrégation. Du 4 au 10 février, le festival s'intéresse à la manière dont le cinéma a accompagné les luttes des mouvements afro-américains. Soit au total une centaine de films rares, inédits ou en avant-première, associés à des rencontres et des concerts. On pourra voir ainsi Stormy Weather, Boyz'N the Hood, Loin du Paradis, Mirage de la vie, Foxy Brown, Ghost Dog, ou encore Malcom X...
Du passé esclavagiste à la culture rap, cette édition "dresse le tableau d'une Amérique marquée par les fluctuations du rêve du melting-pot, encouragé ou rejeté selon la nature des crises qui ont secoué la société", expliquent les organisateurs.
L'acteur Melvin Van Peebles, initiateur du genre Blaxploitation en 1971 avec son film culte Sweet Sweetback's Baadasssss Song (en ouverture) rejoint Charles Burnett parmi les invités de prestige. Anne Crémieux, auteure d'un essai, Les Cinéastes noirs américains et le rêve hollywoodien (L’Harmattan) participera à une rencontre.
Une chose est sûre. On peut toujours parler d'opportunisme, il serait impossible en France de faire une telle programmatoion sur le même sujet.
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Rencontres de Manosque
Festival de Saint-Denis
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Posté par denis, le 4 février 2009
A savoir : Morse a reçu le Grand prix et le prix de la critique du festival de Gerardmer. Il avait déjà obtenu le prix de la critique aux festival de Toronto, au Nat Film festival et au festival du film fantastique de Puchon mais aussi le prix du meilleur film au festival du film nordique de Göteborg, au festival du film de Tribeca, au festival FantAsia. Un remake est déjà en préparation aux Etats-Unis. Matt Reeves (Cloverfield) en sera le réalisateur.
L'histoire : Oskar est un jeune adolescent de 12 ans, vivant près de Stokholm, au début des années 1980. Il est régulièrement martyrisé par ses camarades de classe, ne trouvant pas la force de répliquer il passe ses nuits à rêver de vengeance, répétant des attaques au couteau dans la cour de son immeuble. Un soir il rencontre la jeune Eli, qui est depuis peu sa voisine, habitant seule avec un homme. Eli semble être une jeune fille de 12 ans mais elle est étrangement pâle, ne sort que la nuit et ne semble pas être affectée par le froid de l'hiver Suédois. Très vite, Eli intrigue Oskar, de plus son arrivée dans le quartier coïncide avec une série de meurtres et de disparitions mystérieuses. Oskar ne tardera pas a découvrir la vérité : Eli est un vampire. Leur complicité n'en souffrira pas au contraire elle n'en sera que plus forte.
Notre avis : Petit film venu du froid, cette étrange histoire d’amour et de sang parvient magistralement à renouveler le mythe du vampire. Primé dans de nombreux festivals, Morse, de Tomas Alfredson, en effet mérite sa réputation et va bien au-delà de ce que l’on a l’habitude de voir au cinéma.
Sur fond d’amitié et d’enfance, ce drame humain est avant tout d’une parfaite maîtrise tant au niveau du cadre que de la photo. Bleutée et vacillante, l’image de Morse est à contre-pied de celles chaudes et sanguines des films habituels de vampires. Posée, voire lente, elle prend le temps d’installer ses personnages dans leurs tourments existentiels (même si la plupart des protagonistes ne sont que des enfants), et de les définir dans leurs fragilités. Tout le film semble d’ailleurs soutenu par une mince couche de glace pouvant se briser à tout instant. Reste à savoir sous les pieds de quel enfant : le gentil albinos, la mystérieuse petite fille, ou les bêtes et méchants camarades d’école.
Cette incertitude donne au film sa tonalité tragique et belle à la fois. Plus l’intrigue informe le spectateur et plus elle se distingue des clichés auxquels elle est rattachée. Morse en cela se permet même des scènes jusque là inédites dans la mythologie vampirique et que peu de pays oserait mettre en images.
Morse est un bijou délicat, à peine sculpté, un drame humain bouleversant confirmant après Les Prédateurs et Aux frontières de l’aube la porté universelle du mythe vampirique.
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