Des Oscars prévisibles… ou évidents?

Posté par vincy, le 23 février 2009

oscars slumdog millionaire

Pas de doute c'était l'heure du conte de fée. Celui de Slumdog Millionaire, petite production partie d'un roman indien captivant et qui faillit ne jamais sortir aux Etats-Unis... Aujourd'hui le film atteint 200 millions de $ au box office. La Fox Searchlight doit jubiler d'avoir récupéré les droits de distribution à Warner Independant Pictures. Aujourd'hui Slumdog remporte 8 Oscars (sur 10)! Il s'inscrit dans la petite histoire du 7e Art et la grande des histoires des Oscars. A cela s'ajoute la reconnaissance pour le cinéma indien et notamment, l'un de ses plus brillants artistes, le musicien A. R. Rahman.

L'Inde a même gagné, au passage, un prix en supplément : le meilleur court documentaire.

A côté de cela peu de surprises, hormis le film japonais Departures qui bat les favoris Valse avec Bashir et Entre les murs. On peut aussi considérer que le second Oscar pour Sean Penn, excellent dans Milk, a défié les pronostics qui espéraient un sacre de Mickey Rourke.

Penelope Cruz rentre dans les manuels du 7e art en étant la première actrice espagnole a gagné la statuette; Heath Ledger est le premier comédien a recevoir un Oscar posthume depuis 1977; et Kate Winslet est enfin montée sur scène, au bout de la sixième nomination... à 33 ans!

Au final, on retiendra surtout l'échec de Benjamin Button qui n'a reçu que trois oscars "techniques", mais, selon nous, les seuls qu'il méritait. Des Oscars qui sont plus évidents que prévisibles.

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Tout le palmarès

Le box office américain profite peu des Oscars

Posté par vincy, le 17 février 2009

oscars preparatifsLes votes sont quasiment finis. La cérémonie se prépare déjà. Les Oscars hésitent désomrais sur le scénario. Un film a remporté tous les prix de la saison : la statuette suprême peut-elle lui échapper? C'est hautement improbable tant le film est en train de compenser sa seule faiblesse par rapport au marketing de Benjamin Button : sa popularité.

Depuis la révélation des nominations le 22 janvier, le box office des films nommés n'est pourtant pas à la hauteur des espérances. Les cinq productions nommées dans la catégorie du meilleur film n'ont accumulé que 90 millions de $ en trois semaines, soit un tiers des recettes globales accumulées. Et en fait seul un film a cartonné : Slumdog Millionaire. Pour l'instant, il a rapporté autant de dollars avant les nominations qu'après, un exploit en soit. Surtout, avec 42 millions de $ de bonus, il fait largement mieux que les 18 millions de $ de Benjamin Button et les 11 millions de $ de The Reader.

Benjamin Button, malgré ses 13 nominations, n'a pas été en mesure de transformer cet avantage en plébiscite. Le film se hisse difficilement dans le Top 20 annuel 2008 et a séduit 85% de son public avant l'annonce des Oscars.

En fait, ce sont les films oubliés des Oscars ou nommés dans des catégories moins visibles qui attirent les spectateurs. Ainsi la nomination de Mickey Rourke a presque triplé le box office de The Wrestler.Les noces rebelles est passé de 6 millions de $ de recettes à 21 millions de $. Ainsi Kate Winslet fait un plus gros succès avec le film où elle n'est pas nommée qu'avec le film où elle est citée (The Reader).

Mais surtout, Hollywood est confronté à un phénomène nouveau. Habituellement, le mois de janvier permet aux films des fêtes de finir leur carrière en douceur et aux films art et essais, oscarisables, de conquérir les salles. Cette année, les films des fêtes se sont crashés juste après les vacances, ayant fait, pour la plupart 90% de leurs recettes en trois semaines. Les films art et essai, hormis Slumdog Millionaire, Doute et Milk, n'ont pas dépassé les 25 millions de $ de recettes totales. Aucun film étranger sortis après octobre n'a percé au delà des 2 millions de $.

En fait, et c'est nouveau, ce sont des blockbusters qui ont pris possession du marché hivernal. En premier lieu, Clint Eastwood, leader du mois avec Gran Torino et ses 130 millions de $. Du jamais vu depuis Impitoyable pour le mythe. Paul Bart : Mall Cop a aussi dépassé le cap des 100 millions de $ et Taken a fait largement mieux qu'espéré avec 80 millions de $. Des films de genre (comédie romantique ou horreur) ont démarré en trombe durant leur premier weel end. Résultat, les films à Oscars n'ont pas pu résister à cette concurrence.

Alors que le box office a progressé de 20% par rapport à 2008, les huit films nommés dans les quatre catégories artistiques et encore en cours d'exploitation, n'ont contribué qu'à 20 % des recettes depuis trois semaines. Merci Slumdog.

Slumdog en position de favori pour les Oscars

Posté par vincy, le 9 février 2009

slumdog millionaire baftaAprès les producteurs, les réalisateurs et les acteurs, c'est au tour des auteurs d'avoir récompensé le film de Danny Boyle, Slumdog Millionaire, dans la catégorie meilleure adaptation - Milk, de Gus Van Sant a reçu le prix de la Guide des scénaristes américains pour son scénario original. Autant dire qu'il a eu 100% des votes de chaque caste hollywoodienne et que l'événement est rare. L'an dernier, pareille belle aventure était survenue à No Country for Old Men ; et même Le seigneurs des anneaux en 2003 n'avait pas fait aussi bien (manquant le prix du scénario). Cela signifie aussi que Slumdog Millionaire est désormais en position de favori pour les Oscars. Ce n'est plus un outsider. Cela va contraindre le duo Warner / Paramount a faire un lobbying intense en faveur de Benjamin Button, pourtant leader en nominations.

Le problème est que Benjamin Button, beau succès en salles aux Etats-Unis, est en train de se faire rattraper par Slumdog Millionaire aux Box office. La popularité n'est donc plus son atout unique. L'autre souci réside dans la faiblesse de son palmarès : trois British Awards (maquillage, décor, effets visuels), deux prix du Bureau national des Critiques (meilleur réalisateur, meilleur scénario) et rien d'autres. les critiques plus influents de New York, Chicago et Los Angeles l'ont snobbé; les guildes ont considéré que les nominations suffisaient; les Golden globes l'ont zappé...

Même Crash (Collision) qui avait doublé sur la ligne finale Brokeback Mountain pour empocher l'Oscar du meilleur film, avait eu des reconnaissances mineures plus importantes. On voit mal Benjamin Button inverser la tendance en une semaine (les votes pour les Oscars sont terminés le 17 février).

Les jeux seraient-ils faits? Les British Awards n'ont pas hésité. Remis samedi 7 février, ils ont récompensé Slumdog Millionaire (meilleur film, réalisateur et scénario adapté), Kate Winslet (meilleure actrice), Mickey Rourke (meilleur acteur), Heath Ledger et Pénélope Cruz (meilleurs seconds rôles). Sensiblement, les vainqueurs pressentis si l'on en croit les professionnels, les bookmakers et les prix donnés ces dernières semaines.

Slumdog a aussi reçu des prix dans des catégories techniques : photo, montage, son, musique... Un triomphe pour Danny Boyle, douze ans après Trainspotting.

Les britanniques ont aussi récompensé Il y a longtemps que je t'aime (film étranger), Wall-E (film animé), Man on a Wire (film documentaire), Noel Clarke (espoir), Steve McQueen (nouveau talent pour son film The Hunger), et Wallace & Gromit (court animé).

Les Oscars à l’ère du zapping…

Posté par vincy, le 4 février 2009

oscars 2009Les Oscars doivent subir au minimum une cure de botox, au mieux, un sérieux lifting. L'enrôlement de Hugh Jackman comme Maître de cérémonie donne le La. La période humoriste est, pour l'instant, révolue. Le comédien, que l'on verra bientôt dans Wolverine dont il vient de tourner quelques nouvelles scènes, a fait appel à Baz Luhrman, son réalisateur sur Australia, pour le "coacher".

Changement de producteurs (ceux de la comédie musicale Dreamgirls sont aux commandes), de présentateur, mais pas seulement. Avec son plus bas niveau d'audience en 34 ans en 2008, le déclin est amorcé : l'enjeu des gagnants n'est plus si dramatique. Souvent les favoris se retrouvent bredouilles. Et l'absence de blockbusters dans les principales nominations détournent le grand public, qui désormais zappe à chaque moment ennuyeux, notamment quand les remerciements n'ont aucune intensité.

Ainsi, le président de l'Académie des arts et des sciences du cinéma, Sid Ganis, a assuré que "le spectacle prendra des risques audacieux".

Le New York Times a ainsi divulgué quelques pistes : l'abandon du monologue d'introduction (oh non!!!!), la diminution du nombre dépisodes déjà en boîtes au profits de numéros en direct. Les remettants ne seraient pas connus avant la cérémonie, afin de préserver le suspens. Et surtout les Oscars, trois semaines après le Superbowl, pourraient devenir une rampe de lancement pour des films à venir (des blockbusters évidemment) en passant au cours de la soirée des extraits exclusifs.

Les organisateurs espèrent aussi que les nommés auront des discours "brefs, personnels, sincères", c'est-)-dire mémorables, émus, dramatiques. de quoi retrouver les 40 millions de spectateurs que les Oscars attiraient il y a encore quelques années.

Pourquoi n'étaient-ils que 32 millions l'an dernier? Selon les deux journaux spécialisés d'Hollywood, le format est trop long, inadapté à l'ère du web, incitant au zapping. Et surtout, parmi les films sélectionnés pour l'Oscar du meilleur film, il n'y avait qu'un hit (Juno). Hélas cette année, si deux films (Benjamin Button et Slumdog) peuvent être considérés comme populaires, les trois autres ont des box offices très confidentiels. Espérons que les stars brilleront pour attirer le téléspectateur.

Les Guildes américaines ont rendu leur verdict…

Posté par vincy, le 8 janvier 2009

Bien plus que les Golden Globes, les guildes professionnelles reflètent davantage les futures nominations aux Oscars.

Ainsi, la Guilde des producteurs (PGA) ont choisi cinq films très divers, dont deux indépendants. L'étrange affaire de Benjamin Button, Frost/Nixon l'heure de vérité, Batman The Dark Knight, Milk et Slumdog Millionaire partent ainsi favoris pour la catégorie du meilleur film aux Oscars. Man on Wire, Standard Operating Procedure et Trouble the Water concourrent pour le prix du meilleur documentaire. Volt, Kung-Fu Panda et Wall-E ont été retenus dans la catégorie film d'animation. Man on Wire et Wall-E, sélectionnés dans tous les palmarès depuis un mois, paraissent déjà vainqueurs.

La Guilde des réalisateurs (DGA) a surpris tout le monde en nommant les cinéastes de l'année. En effet, ils ont cité les même films que les producteurs en honorant David Fincher (Benjamin Button), Ron Howard (Frost / Nixon), Christopher Nolan (Batman), Gus Van Sant (Milk) et Danny Boyle (Slumdog). L'affaire semble plier pour les Oscars...

La Guilde des scénaristes (WGA) a aussi reconnu la valeur de ces cinq films, mais avec deux catégories, s'est offert un choix plus large. Burn after Reading, Milk, Vicky Cristina Barcelona, The Visitor et The Wrestler sont en compétition pour le scénario original. L'étrange affaire de Benjamin Button, Batman The Dark Knight, Doute, Frost / Nixon et Slumdog Millionaire se livrent bataille pour la meilleure adaptation. Côté documentaires, on retrouve Boogie Man : The Lee Atwater Story, Chicago 10, Fuel, Gonzo : The Life and Work of Dr. Thompson et le dessin animé présenté à Cannes, Valse avec Bashir.

Mais c'est la plus puissante des Guildes, celle des acteurs (SAG) qui est scrutée de près. D'une part, parce qu'elle pèse plus que les autres dans le collège des électeurs des Oscars et aussi, parce qu'elle menace de grève tout le système.

Dans la catégorie acteur, sont cités Richard Jenkins (The Visitor), Frank Langella (Frost / Nixon), Sean Penn (Milk), Brad Pitt (L'étrange affaire de Benjamin Button) et Mickey Rourke (The Wrestler).

Dans la catégorie actrice, sont nommées Anne Hathaway (Rachel Getting Married), Angelina Jolie (L'échange), Melissa Leo (Frozen River), Meryl Streep (Doute) et Kate Winslet (Les noces rebelles).

Pour le meilleur second rôle masculin, Josh Brolin (Milk), Robert Downey Jr. (Tonnerre sous les tropiques), Philip Seymour Hoffman (Doute), Heath Ledger (Batman) et Dev Patel (Slumdog) se disputent le prix.

Concernant le meilleur second rôle féminin, Amy Adams et Viola Davis (Doute), Penelope Cruz (Vicky Cristina Barcelona), Taraji P. Henson (L'étrange affaire de Benjamin Button) et Kate Winslet (La liseuse) sont en lice.
Enfin, la Guilde récompense aussi un casting dans son ensemble (cohérence et qualité). Ont été retenus : Doute, Frost/Nixon, Milk, Slumdog Millionaire et L'étrange affaire de Benjamin Button. Pour les cascadeurs, la Guilde a choisi ceux de Batman The Dark Knight, Hellboy II, Indiana Jones IV, Iron Man et Wanted.

2008 : le top 5 de Claire

Posté par Claire Fayau, le 26 décembre 2008

claire fayau1. Wall-E : mon chouchou toute catégorie (d’ailleurs c’est la sonnerie de mon téléphone portable, c’est dire.). Pour la prouesse visuelle. Pour l’histoire avec des robots attachants (autant que les voitures de Cars ou les rats de Ratatouille). Pour le message  philo-écolo mais pas culpabilisant.

2. Be kind rewind : Surprenant, réconfortant tout en étant nostalgique, avec une BOF qui fait envie  et un Jack Black impayable. En prime, une petite réflexion sur la création et le cinéma, qui donne envie de faire ses propres films "suédés". Le meilleur Gondry !

3. Be Happy : Son titre explicite en fait une ode à la joie de vivre. Le personnage de Poppy (qui veut dire coquelicot ou pavot dont provient l’opium…) déclenche des crises de rire. Super instit un peu "fofolle", Sally Hawkins fait rire, sourire, s’émouvoir et réfléchir, aidée par des second rôles sont excellents .

4. Batman The Dark Knight : Mega blockbuster, reussi, sombre et faisant réfléchir aux concepts philo-sociologiques  sur le bien et le mal. On s'en prend plein les yeux.

5-Mamma mia : Fan des comédies musicales, et du groupe ABBA, je vois le film comme une gourmandise… avec deux  belles cerises sur le gâteau : Colin Firth et Pierce Brosnan. Ou un remake de Muriel’s Wedding  pour le coté mariage et… ABBA. D’accord, certaines scènes sont de la pure guimauve, l’histoire est réduite au strict minimum, les acteurs ridicules chantent faux (préférez l’original). Mais les acteurs - et du coup  les spectateurs - s’amusent comme des petits fous !

Coté film français, celui qui m’a marquée : Bienvenue chez les Chtis. Un film qui fait du bien en temps de crise.
En accessit, je rajouterai l’univers déjanté d’ A bord du Darjeeling Limited de Wes Anderson.

Le film le plus attendu de 2009 :  L'Etrange histoire de Benjamin Button :  La Nouvelle-Orléans, F. Scott Fitzgerald, Brad Pitt et Cate  Blanchett (déjà réunis dans Babel).

Golden Globes 2009

Posté par vincy, le 11 décembre 2008

Toutes les nominations.
L'étange histoire de Benjamin Button, Doute et Frost/Nixon font la course en tête avec 5 nominations chacun. Aucun de ces films n'a reçu l'adoubement des critiques. ceux de New York ont préféré Milk et Be Happy, ceux de Los Angeles, Wall-E, Milk, Be-Happy et Slumdog Millionaire, et ceux de Washington ont favorisé Slumdog Milionnaire. (tous les détails et l'analyse sur les nominations)

Hollywood, entre foi et pessimisme pour la fin de l’année

Posté par vincy, le 3 décembre 2008

curiouscase.jpgLa crise a atteint le moral des cadres de l’industrie cinématographique. Certains se rassurent avec les bons signes conjoncturels. Noël et le Jour de l’an tombent un jeudi, prolongeant ainsi le jour férié en grand week end de quatre jours. Le box office, pour le moment, et ce malgré un premier trimestre catastrophique et un début d’automne médiocre, atteint peu ou prou les mêmes niveaux que l’an dernier. Et Noël reste la période la plus prisée pour aller en salles. L’an dernier, le seul jour de Noël avait enregistré 63 millions de $ de recettes dans les caisses des cinémas. En 2006, le chiffre d’affaires avait été de 58,5 millions de $. La tendance est à la hausse.

Inflation de sorties
L’offre aussi d’ailleurs. De sept sorties majeures (nationales) en 2005, les distributeurs ont dû composer avec dix sorties majeures en 2007 et onze cette année. Auxquelles il faut ajouter des films art et essai.
Si bien que la saison débute désormais mi-décembre. A l’instar de l’été, qui commence dorénavant début mai, la multiplication des sorties a imposé aux studios un calendrier de plus en plus précoce. Les films ont à peine deux semaines pour faire 80/90 % de leurs recettes totales. En janvier, les films oscarisables prennent le dessus.
Cette année, Hollywood mise sur des stars (Will Smith, Jim Carrey, Meryl Streep, Adam Sandler, Keanu Reeves, Tom Cruise, Clint Eastwood, Leonardo di Caprio, Jennifer Aniston…), des films en tous genres (thrillers, comédies, science fiction, cartoon, drames, …) et paradoxalement aucune suite , contrairement à l'invasion de "sequels" en été.

Au total seize films ont une chance de tout gagner ou tout perdre. Parmi les plus exposés, des films ambitieux à très gros budgets comme Valkyrie (Brian Synger - Tom Cruise) et The Curious Case of Benjamin Button (David Fincher - Brad Pitt, photo). On regardera aussi de près ce que valent les cotes de Adam Sandler, Jim Carrey, Vince Vaughn et Jennifer Aniston dans le registre de la comédie, après, pour chacun, de gros passages à vide. Certains se neutraliseront peut-être. Il est certain que les films les plus ciblés auront plus de chance dans un contexte aussi concurrentiel que des films trop généralistes.
L’autre donnée qui concentrera tous les regards sera bien entendu la réception critique et publique de films comme Gran Torino, Doubt, Defiance, Revolution Road ou Australia, qui peuvent envisager des nominations aux Oscars et, par conséquent, une durée de vie plus longue en salles…

Récession économique
Hélas, il y a aussi le problème du contexte structurel qui rend tout le monde pessimiste : l’économie, avec sa récession, une chute brutale du pouvoir d’achat, une volonté instinctive d’épargner ses dollars… D’autant que les budgets de production ont augmenté. Mais surtout, avec autant de compétition dans les salles, les studios vont devoir surenchérir dans les dépenses marketing ; de quoi mettre en péril une rentabilité immédiate des films.
Cependant, le cinéma devrait être moins touché que les spectacles de Broadway - quatre (dont "Hairspray" de John Waters, "Kamelot" des Monthy Python et "Frankenstein Jr" de Mel Brooks) ont déjà annoncé qu’ils s’arrêtaient après les Fêtes, alors que "Shrek" vient de se lancer dans l’aventure de la comédie musicale cette semaine. Les ventes de DVD et de Blu-ray pourraient plonger au profit des jeux vidéos et des consoles. Des promos incroyables sont mises en place pour vendre des blockbusters comme Batman The Dark Knight et Kung Fu Panda. La musique et les livres connaissent aussi un fort déclin.
Si Noël soulagera les producteurs de cinéma et de comédies musicales, tout le monde s’accorde à dire que l’hiver devrait être atroce…