A hauteur d’enfant, le festival de cinéma qui met l’enfance à l’honneur

Posté par denis, le 8 février 2009

festival à hauteur d'enfantDu 9 au 24 février, la deuxième édition du Festival A hauteur d'enfant se déroulera au cinéma Les 39 marches à Sevran, en Seine Saint-Denis. Il entend donner, en images, la parole aux enfants sur leur propre perception des événements de la vie.

Au programme une sélection de plus de vingt films allant de 1921 à nos jours, avec entre autres des classiques comme Allemagne année zéro de Roberto Rossellini, La guerre des boutons d’Yves Robert, Le Kid de Charlie Chaplin, le manga Le tombeau des lucioles, ou bien encore les plus récents Cria Cuervos, En attendant le bonheur ou Chop Shop. Sans oublier une sélection de courts-métrages et une programmation jeune public étoffée avec des séances ciné-concerto et ciné-goûter.

Enfin toute une partie du festival est axée sur l’échange et la rencontre. C’est pourquoi sont organisées des rencontres avec des gens du cinéma (réalisateurs, chefs opérateurs, distributeurs, critiques), puis, évènement le plus vivant et créatif, quatre ateliers d’initiation aux techniques du cinéma (atelier programmation, scénario, bruitage ou encore réalisation) seront dispensés durant toute la durée du festival. Par ailleurs, seize collégiens et lycéens écriront et réaliseront un documentaire sur leur ville, cofnrontant ainsi leur environnement et leur imaginaire, montrant un point de vue à hauteur de leurs espérances...

INFOS PRATIQUES : Site du cinéma Les 39 marches

Berlin : Chabrol,Tavernier, Lioret… les Français en force

Posté par MpM, le 8 février 2009

tarvernier berlinale 2009Après la présentation du nouveau film de François Ozon (Ricky), c’était samedi au tour de Bertrand Tavernier de faire son entrée dans la course à l’Ours d’or avec l’adaptation du roman Dans la brume électrique avec les morts confédérés de James Lee Burke. Le film, qui aura finalement mis plus d’un an à sortir (apparemment suite à des problèmes de production), est un polar poisseux et envoûtant situé en Louisiane. Tommy Lee Jones y incarne un policier enquêtant sur des meurtres sadiques de jeunes femmes marginales tout en essayant de résoudre une autre affaire vieille de plus de quarante ans… L’acteur, absolument formidable en vieux dur à cuire à qui on ne la fait pas, manie avec autant de talent humour et violence rageuse. Il est parfaitement mis en valeur par un Tavernier en pleine forme qui excelle à recréer l’ambiance des polars d’autrefois tout en donnant une résonance actuelle à l’intrigue qui vient nous rappeler qu’aucun combat n’est jamais définitivement gagné, ni perdu.

Deux autres cinéastes français, et non des moindres, étaient également représentés dans les sections parallèles. Claude Chabrol, honoré par le prix "Berlinale caméra", a montré en avant-première son Bellamy, comédie sociale à prétexte policier qui réunit entre autres Gérard Depardieu, Jacques Gamblin, Clovis Cornillac et Marie Bunel (Les Choristes, "La crim'", La fille coupée en deux). Une sorte d’hommage nonchalant et enlevé aux enquêtes policières de Miss Marple ou du Commissaire Maigret (le film est d’ailleurs dédié aux "deux George", Simenon et Brassens) doublé d’une réflexion sur la famille et les apparences qui là, plus que jamais, s’avèrent trompeuses…

Dans un registre plus dramatique, l’impeccable adaptation du roman d’Olivier Adam par le réalisateur de Je vais bien ne t'en fais pas (autre livre d'Olivier Adam), Philippe Lioret. A l’abri de rien en librarie est devenu Welcome pour le cinéma et a fait sensation en section panorama. Comme presque toujours chez le cinéaste, la mise en scène (classique et discrète) est tout entière dévouée à l’intrigue et à la meilleure manière de rendre hommage aux personnages. Comme il s’est saisi d’une histoire en elle-même extrêmement forte (la lutte acharnée d’un jeune Iraquien pour quitter le no man’s land de la zone des réfugiés de Calais et rejoindre l’Angleterre), le résultat est bouleversant. Mais pas de sensationnalisme : les émotions faciles sont pudiquement transformées en une énergie brute de révolte et de colère. Magasins interdits aux réfugiés, harcèlement des bénévoles qui tentent de les secourir, intrusion policière dans la vie privée de ceux qui refusent de s’écraser… le portrait que le film dresse de la France, patrie des Droits de l’Homme, donne tout simplement envie de vomir. Dominent également des sentiments mêlés de honte, de gâchis et d’incommensurable tristesse. Une nouvelle voix, audible et intelligente, dans le chœur de plus en plus nombreux de ceux qui protestent contre ce qui est perpétré sur le territoire français (et en leur nom). Dans une ville au passé historique tel que celui de Berlin, le message résonne avec force et génère d’autant plus d’inquiétude envers l’avenir...

Etoiles d’or : ce sera mieux que les Globes de Cristal

Posté par vincy, le 8 février 2009

Ce ne sera pas difficile. Après le fiasco de la cérémonie des Globes de Cristal, les Etoiles d'Or du cinéma ont un boulevard pour transformer leur soirée cérémoniale en moment convivial. Pas de Jean-Luc Delarue, pas de faux électeurs, et Isabelle Adjani s'étant cassée le bras entre temps, elle ne risque pas de venir en invitée tatouée.

Les Etoiles d'or célèbre leur dixième anniversaire et offriront, pour l'occasion un concert de Reinhardt Wagner, qui interprétera ses compositions. Wagner est notamment attaché aux films de Beinex, Pascal Thomas, Barratier, et à la "famille" de Jean-Michel Ribes.

12 étoiles d'or seront remises. Entre les murs, Un conte de Noël, Le premier jour du reste de ta vie sont les trois favoris.