Le grand retour de Bruce Lee

Posté par vincy, le 22 juillet 2009

bruceleehome.jpgLe légendaire Bruce Lee, mort en 1973 à l'âge de 32 ans, va revenir sur les écrans. La famille de l'acteur s'est associée à la société J.A. Media pour réaliser un film biographie... en trois parties! Tony Leung (In the Mood for Love) serait le père du roi des arts martiaux. Zhang Yimou (Hero) serait intéressé pour le réaliser. La sortie du premier épisode serait prévue pour fin 2010.

Dans le même temps, ses héritiers ont annoncé que l'ancienne maison de la star, "le nid du corbeau", à Hong Kong, sera convertie en musée. Un concours d'architecture et de design a été lancé. Le gouvernement de Hong Kong a déjà acquis de sobjets personnels en vue de remplir ce bâtiment hommage. La maison avait été l'objet d'une âpre surenchère financière entre le gouvernement et un milliardaire qui voulait en faire un complexe de loisirs (bibliothèque, cinéma, centre d'arts martiaux).

Louise Bourgoin en avatar suicidaire

Posté par vincy, le 22 juillet 2009

Louise Bourgoin, choisie par Luc Besson pour incarner l'héroïne de la bande dessinée Adèle Blanc-Sec (dont la sortie est prévue au printemps 2010), a signé pour jouer dans le nouveau film de Gilles Marchand. Le réalisateur de Qui a tué Bambi? continue l'exploration d'univers étranges. L'autre monde, dans un monde d'images de synthèse, raconte l'histoire de deux avatars d'un jeu vidéo, Black Hole. Audrey (Bourgoin) y est sauvée de sa tentative de suicide par Gaspard (Grégoire Leprince-Ringuet). Le film bascule entre réel et virtuel, entre deux mondes. On y retrouve aussi Melvil Poupaud, qui jouera le frère de l'ex-Miss Météo de Canal + et Pauline Etienne, dans le rôle de la fille dont Gaspard est amoureux.

Bourgoin, d'ici là, sera dans Le petit Nicolas, où, le temps d'une scène, sa boutique de fleur est saccagée par les garnements imaginés par Sempé et Goscinny.

Le documentaire politique n’est pas un acteur mais un révélateur

Posté par vincy, le 21 juillet 2009

rogeretmoi.jpgDans le Courrier International du 16 juillet, il est évoqué le nouveau film de Michael Moore, à venir sur les écrans cet automne (voir actualité du 11 juillet dernier), Capitalism : A Love Story. Titre évidemment ironique. 20 ans après son premier documentaire, Roger et moi, Moore ne peut que constater d’avoir su mettre en scène avant les autres les excès et les périls du Capitalisme, comme unique dogme économique (et même idéologique). Le résultat parle de lui-même Cette ville de Flint, déjà défigurée par la crise industrielle et notamment sa dépendance à l’égard de l’automobile, est aujourd’hui tant sinistrée (lire l’article de David Streitfeld traduit du New York Times) qu’elle envisage de raser des quartiers entiers et de les convertir en espaces verts.

Dans Newsweek, le documentariste James Scurlock lance que « Michael Moore a connu un immense succès sous George W. Bush mais ses documentaires n’ont jamais été suivis d’effets. » Et de justifier sa pique en citant Bowling for Columbine qui n’a jamais conduit l’Amérique à se passer des armes à feu. Mais Scurlock est de mauvaise foi en prenant ce genre d’arguments. Qu’il juge Moore comme un « justicier d’opérette » ou qu’il considère ses films comme « simplistes », c’est son droit. Sicko et même Farhenheit 9/11 ne sont pas exempts de défauts ni sur le fond ni sur la forme. Mais combien de documentaires ont réellement eut un impact sur la vie réelle, sur l’action politique ?

Dans le domaine des fictions, hormis, peut-être, récemment Indigènes et la honte infligée à la République Française concernant ses vétérans africains, peu de films ont réellement eut un impact immédiat sur notre société. Considérons le nombre de films plaidant contre la peine de mort aux Etats-Unis et admirons leur splendide échec à avoir convaincu la majorité des Américains… Souvenez-vous en France du documentaire acclamé, et contreversé, Le cauchemar de Darwin : combien de consommateurs regardent la provenance de leur poisson surgelé ?

Pourtant, fictions comme documentaires ont une utilité. Que les documentaires flirtent avec le divertissement ou que les fictions s’imprègnent de réalité, peu importe. Ils éveillent les consciences, ovurent des portes, attisent la curiosité, révèlent des faits ou des situations révoltantes ou oubliées. C’est là leur limite. Mais aussi le prix de leur liberté artistique et intellectuelle. Les réalisateurs restent en effet des artistes, engagés, impliqués dans leur époque ou leur société. Mais des artistes. Ce ne sont pas des juges, des politiciens, ou encore des militants associatifs. Ils ne servent qu’à éclairer ce que nos civilisations laissent dans l’ombre ou souhaitent cacher, ou tout simplement ne voient pas. Aux autres d’agir.

L’Anniversaire de Leïla, une journée en enfer

Posté par geoffroy, le 21 juillet 2009

anniversaireleila.jpgL'Histoire : Pour le septième anniversaire de sa fille, Abu Leila ne désire qu'une chose : rentrer pour une fois de bonne heure à la maison afin de partager cette soirée en famille. Mais rien n'est moins simple pour cet ancien juge qui, alors qu'il rentrait en Palestine avec la ferme volonté d'aider son pays à sa reconstruction, a du se reconvertir en chauffeur de taxi. Confronté à l'irrationalité et le manque d'organisation de la société palestinienne, notre juge devra entreprendre un long et pénible chemin, véritable parcours du combattant, pour finalement retrouver sa maison.

Notre avis : En nous embarquant dans le taxi jaune de Abu Leila (interprété par l'excellent Mohamed Bakri), ancien juge autrefois rappelé par Arafat lui-même afin qu’il participe au futur Etat unifié de Palestine, le cinéaste palestinien Rashid Masharawi aborde sous l’angle de la fiction réaliste la vie quotidienne dans les Territoires occupés. Cette approche narrative assez inédite nous ouvre un territoire habituellement fermé, survolé ou tout simplement caricaturé. Une seule journée suffit pour offrir aux spectateurs un encrage à la fois drôle, acerbe, ironique, instructif et grave de ces habitants subissant depuis un demi-siècle l’occupation.

Pourtant Rashid Masharawi ne fait pas de son long-métrage une tribune contre Israël et renvoie dos à dos la responsabilité d’une situation symbolisée par l’absurde. Un peu à la manière d’un Suleiman, il n’hésite pas à recourir à la parabole, écrivant par touche successive sa vision d’une Palestine dominée par le chaos, les contradictions, les excès mais également les forces de vie. La poésie en moins. Tout à la fois réaliste et fantasmée, cette Palestine représente le poumon d’un film jouant habilement du paradoxe. En effet, le réalisateur oppose sciemment l’ordre et l’intégrité de cet ancien juge au bout du rouleau, au désordre d’une société confuse. Les pérégrinations d’Abu Leila au cours de cette journée « ordinaire » rythment alors le tempo d’une représentation imbriquant à merveille le sujet du film (il s’agit, au-delà de la question du statut, de montrer un « pays » bouillonnant de vie malgré une situation géopolitique unique) aux notions de temps (course folle à travers la ville dans l’espoir de rentrer à l’heure pour l’anniversaire de sa fille) et de lieux traversés.

Si la Palestine est le poumon du film, Abu Leila en est assurément son oxygène. Son travail conditionne les rencontres, les évènements et les nombreux rebondissements du film. Outre le ressort scénaristique concernant l’anniversaire de sa fille, l’attitude de Abu Leila résume à elle seule le sentiment du cinéaste. En refusant de se rendre aux checkspoints, de prendre des clients armés, de demander de ne pas fumer dans son taxi ou bien d’attacher sa ceinture, il suscite, sans aucune hiérarchisation, des réactions de gravité, d’amusement, de désespoir, d’espoir.

En fin de compte, le réalisateur nous dit quoi ? Que la paix, difficile mais possible, ressemblerait un peu à cette journée incroyable voyant un Abu Leila absent et épuisé touché par la providence.

Kassovitz s’intéresse au drame d’Ouvéa

Posté par vincy, le 20 juillet 2009

La prise d'otages suivie de l'assaut de la grotte d'Ouvéa sera le prochain film réalisé par Mathieu Kassovitz. "C'est un très gros projet, le premier long métrage tourné en Nouvelle-Calédonie", a indiqué Aline Marteaud à l'AFP, responsable du Bureau d'accueil des tournages de la province sud de l'île. Le film, intitulé L'ordre et la morale, devrait être tourné dès la fin de l'année. Mathieu Kassovitz incarnera Philippe Legorjus, capitaine du GIGN en charge des négociations, qui quitta la gendarmerie après ce drame. Hormis des apparitions, Kassovitz n'avait pas été acteur depuis Munich en 2005.

Evénement politique en pleine campagne présidentielle de 1988, ce drame avait fait 21 morts lors des affrontements entre loyalistes et kanaks indépendantistes. Le 22 avril, quatre gendarmes d'Ouvéa avaient été tués par un commando indépendantiste, qui avait ensuite emmené plusieurs otages dans la grotte de Gossanah. L'assaut de l'armée pour libérer les otages le 5 mai avait fait 21 morts, deux militaires et dix-neuf kanaks, dont certains ont été sommairement exécutés, suscitant une vive controverse.

Un documentaire sur le sujet (Les médiateurs du Pacifique, scénarisé par Olivier Duhamel) avait été réalisé en 1997. L'an dernier, un autre, Retour sur Ouvéa, de Mehdi Lallaoui, et Grotte d’Ouvéa : autopsie d’un massacre, d'Elizabeth Drevillon, ont ravivé les souvenirs.

Une semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires) : un LOL plus juste et plus drôle

Posté par Morgane, le 20 juillet 2009

unesemainesurdeux.jpg« - C’est quoi un type bien ? Tu sais ce qu’elle disait maman ? Sur dix mecs, y’a onze cons »

L’Histoire : Léa, douze ans, aurait aimé vivre dans une autre famille...Une famille où l'on ne se sépare pas, où l'on n'a pas deux maisons... une famille où sa mère la comprendrait mieux, où son père aurait un peu plus les pieds sur Terre et où son petit frère écolo ne lui reprocherait pas son temps passé sous la douche sous prétexte qu'il n'y aura bientôt plus d'eau sur la planète...Cette année-là, Léa entre en cinquième. Tandis que son père et sa mère tentent de reconstruire leur vie, elle va connaître son premier amour, celui qui bouscule les certitudes sur le monde, sur les parents, celui qui fait qu'on n'est plus jamais vraiment le même. Cette année-là, chacun va peu à peu retrouver son équilibre et s'ouvrir aux autres...

Notre avis : Une semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires) a un petit arrière-goût de LOL (laughing out loud). En même temps, des films sur une jeunesse ballottée par des adultes divorcés souvent plus paumés que leur progéniture, il en existe bien plus que deux. Mais les sorties de ceux-ci sont assez rapprochées pour que l'on fasse le lien entre eux. Comme dans LOL, on retrouve ici une jeunesse parisienne plutôt dorée, des parents divorcés, les premiers émois et amours de chacun, les voyages de classe (quand c’est pas l’Angleterre c’est le Mont Saint-Michel), les boums chez maman, les peines de cœur et une voix-off pour nous accompagner tout du long. À quelques traits près, les deux scénarii se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Alors, prêtons-nous plutôt au jeu des différences.

Car, même si Une semaine sur deux ressemble à son grand frère, il en ressort plus drôle, plus juste et plus réaliste. Le film n’échappe pas à certains dérapages liés au genre du "teenage movie" lui-même. Mais les personnages d’Ivan Calbérac sont attachants et touchants, la jeune Bertille Chabert (Léa) en tête qui tient ici son premier rôle sur grand écran. Son petit frère Max (Jean-Baptiste Fonck) lui emboîte le pas en jeune écolo de 9 ans rêvant de travailler plus tard chez Greenpeace. Et à la place de Sophie Marceau, la très populaire Mathilde Seigner. Les dialogues sont souvent drôles et le film, guidé par la voix-off d’une jeune collégienne de 12 ans, semble beaucoup plus proche de la réalité que LOL, commenté par Lola qui semblait enfermée dans une véritable petite bulle dorée.

Une semaine sur deux n’est certes pas un film inoubliable mais il remplit très bien son rôle de bon et gentil divertissement.

Yasmine Belmadi quitte sa route (1976-2009)

Posté par vincy, le 19 juillet 2009

belmadi.jpgCela devait être l'une des plus belles semaines de sa vie. Le film Adieu Gary sort en salles mercredi. Grand prix de la Semaine de la critique à Cannes cette année, il partage l'affiche avec Jean-Pierre Bacri, dans une relation père-fils complexe et maladroite. Un très beau personnage où le retour aux racines se conjugue avec l'aspiration d'une vie nouvelle.

Belmadi est mort sur son scooter samedi à l'aube, en plein Paris. Destin foudroyé. Il est décédé à l'hôpital où il avait été transporté après avoir percuté un réverbère. C'est dans le cinéma d'auteur que le jeune comédien s'est fait remarqué. Révélé par Sébastien Lifshitz dans Les corps ouverts, où il incarne un jeune gay en mal d'amour. C'est d'ailleurs le cinéma "gay friendly" qui est séduit par cettegueule venue d'Aubervilliers. François Ozon en fait l'une de stentations des Amants criminels. On le croise dans le charmant en maillot de bain ne sont pas (forcément) superficiels, le léger Filles uniques, le curieux Qui a tué Bambi?... Des petits rôles. Souvent le beur de service, comme dans Grande école. Sorte de fantasme d'un cinéma malgré tout bourgeois.

Il décolle vraiment à partir de 2004. Lifschitz en fait l'un des deux amant, un prostitué en l'occurrence, d'une transsexuelle dans la lyrique Wild Side. Puis Mahmoud Zemmouri en fait sa vedette de Beur Blanc Rouge, qui retrace l'affaire du match de football France Algérie en 2000. Il tournera ensuite avec Laetitia Masson avant Adieu Gary. On l'a aussi vu dans la série télévisée "Pigalle".

Dans son dernier film, il rêvait de réaliser ses rêves.

Will Ferrell et Lisa Kudrow, roi et reine du Web

Posté par vincy, le 18 juillet 2009

Les Webby Awards se veultn l'équivalent des Oscars de l'Internet. Aussi chauvins mais moins intellos. Deux comédiens ont été récemment récompensés pour leur site internet. L'humoriste Will Ferrell (Ma sorcière bien-aimée) avec sa chaîne vidéo en ligne  Funny or Die est considéré cette année comme le meilleur site de comédie. Lisa Kudrow (Friends) a reçu un prix (Meilleure performance comique) pour son show déjanté en ligne Web therapy. Notons aussi que le site de Sundance (Festival et télévision) a été récompensé dans la catégorie site de cinéma. Le site web du film Coraline a reçu le prix du meilleur usage de l'animation. Un site dédié à Star Wars, (JoshuaBudich.com), a été honoré en tant que meilleur site personnel.

Depardieu s’engage sur deux nouveaux films

Posté par vincy, le 17 juillet 2009

Toujours aussi boulimique, le comédien français Gérard Depardieu a accepté deux nouveaux projets. Tout d'abord, il retrouvera Jean Becker, qui l'avait dirigé dans Elisa, en père alcoolique de Vanessa Paradis. La tête en friche, adaptation du roman de Marie-Sabine Roger paru il y a un an, lui fera jouer un homme géant, inculte, paresseux, bref le parfait idiot du quartier, ami d'une vieille dame, Margueritte, très érudite. Le tournage débutera le 28 septembre.  Becker sort d'un succès populaire avec Deux jours à tuer qui a réunit un peu plus d'un million de spectateurs en 2008.

Il s'est aussi engagé pour incarner le peintre Claude Monet dans le film de Chantal Picault (Accroche-coeur), dont le tournage est prévu au printemps prochain. Michel Galabru sera Clémenceau et Sandrine Bonnaire (le duo de Sous le soleil de Satan) interprètera l'élebe et assistante du maître, Blanche Hoschedé.

Harry Potter et le Prince de sang-mêlé bat un record

Posté par vincy, le 16 juillet 2009

Avec ses 16 millions de $ il y a trois semaines (voir actualité du 25 juin), Transformers 2 avait frôlé le record de Batman Le chevalier noir et Star Wars épisode III. Mais seulement frôlé. Harry Potter et le Prince de sang-mêlé aura battu ce record.

Le sixième film de la série Harry Potter a en effet enregistré une recette de 22,2 millions de dollars (près de 16 millions d'euros) pour les premières séances de minuit de mercredi. Le précédent record était de 18,5 millions de dollars enregistré lors de la sortie nocturne du dernier Batman. Warner Bros bat donc Warner Bros.

Harry Potter et l'ordre du Phoenix était sorti aussi un mercredi d'été en 2007. Il n'avait récolté "que" 12 millions de $, pour finir son premier week-end à 140 millions de $. Comme on dit aux States, "huge"!