Amélie Nothomb de retour sur les écrans

Posté par vincy, le 30 octobre 2014

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Amélie Nothomb est une écrivain populaire (chacun de ses livres dépasse les 100000 exemplaires). Son dernier roman, Pétronille, est finaliste dans la sélection du prestigieux Prix Renaudot. Certaines de ses histoires sont transposées au théâtre. Mais plus rarement au cinéma.

23 livres publiés et seulement 2 qui ont été adaptés, médiocrement qui plus est: Hygiène de l'assassin, réalisé par François Ruggieri en 1999, avec Jean Yanne et Barbara Schulz, et Stupeur et tremblements d'Alain Corneau en 2003, avec Sylvie Testud (rôle qui lui a valu le triplé César-Lumière-Etoile d'or de la meilleure actrice et un prix d'interprétation au Festival de Karlovy Vary).

Cette année, un troisième roman de la plus nippone des auteures belges est porté à l'écran. Tokyo Fiancée sera l'adaptation de Ni d’Ève ni d'Adam, prix de Flore (et sans doute son dernier grand roman) en 2007. Le titre cinématographique correspond au titre du livre sur les marchés étrangers.

Le film, entre Amélie Poulain et Lost in Translation, a été projeté aux Festivals de Toronto et de Namur ces dernières semaines.

Eurozoom distribuera Tokyo Fiancée en France le 18 février 2015, pour la Saint-Valentin. Il vient de sortir en Belgique (où il connaît un succès modeste).

Réalisé par Stefan Liberski (Bunker Paradise), et interprété par Pauline Etienne (La religieuse), Tokyo Fiancée retrace l'histoire de la jeunesse japonaise d'Amélie, un peu avant, pendant et après les événements relatés dans Stupeur et Tremblements. Elle y rencontre un jeune japonais, Rinri (Taichi Inoue), et vont tomber éperdument amoureux l'un de l'autre. Mais le destin d'Amélie est-il de rester au Japon ou d'écrire un roman?

Les Magritte 2014 : Ernest et Célestine, meilleur film belge de l’année

Posté par kristofy, le 3 février 2014

ernest et célestineC’est le film d’animation Ernest et Célestine (découvert à Cannes) qui durant la cérémonie des Magritte belges été sacré dans les deux catégories reines : meilleur film et meilleur réalisateur, avec, en bonus, un prix pour meilleur son. Ce film est également nominé aux Oscars dans la catégorie meilleur film d'animation, catégorie où il avait déjà gagné un César l'année dernière. La religieuse (Berlin 2013), Le passé et La vie d'Adèle (Cannes 2013) sont aussi cités au palmarès. Poelvoorde est couronné par le prix du meilleur acteur.

Un Magritte d’Honneur a été décerné également au réalisateur Emir Kusturica.

Voici le palmarès pour les principales catégories :

meilleur film : Ernest et Célestine de Stéphane Aubier, Vincent Patar et Benjamin Renner.
meilleur réalisateur : Stéphane Aubier, Vincent Patar et Benjamin Renner,  pour Ernest et Célestine
meilleur acteur : Benoit Poelvoorde dans Une place sur la terre
meilleure actrice : Pauline Etienne dans La religieuse (elle avait déjà été meilleur espoir féminin en 2011 pour Élève libre)
meilleur acteur dans un second rôle : Laurent Capelluto dans Le temps de l’aventure
meilleure actrice dans un second rôle : Catherine Salée dans La vie d’Adèle
meilleur espoir féminin : Pauline Burlet dans Le passé
meilleur espoir masculin : Achille Ridolfi dans Au nom du fils
meilleur scenario original ou adaptation : Philippe Blasband et Anne Paulicevich pour Tango Libre
meilleur premier film : Une Chanson pour ma mère de Joel Franka
meilleur film étranger en coproduction : La vie d’Adèle d’Abdellatif Kechiche
meilleur film flamand en coproduction : Kid de Fien Troch
meilleur court-métrage : Welkom de Pablo Munoz Gomez. A noter que ce court-métrage, avec l’acteur Jean-Jacques Rausin, est visible (gratuitement) pendant quelques jours sur internet ici.

Voici donc le court-métrage La veille du premier jour de tournage qui a été diffusé durant cette 4ème cérémonie des Magritte, avec Laurent Capelluto (d’ailleurs récompensé meilleur acteur dans un second rôle dans Le temps de l’aventure) qui joue ici avec humour (belge) une quinzaine de rôles qui sont différents professionnels qui préparent un film :

Berlin 2013 : pronostics et favoris

Posté par MpM, le 15 février 2013

berlin 2013À quelques heures de la proclamation du palmarès de la 63e Berlinale, le moment est venu de se livrer au grand jeu des pronostics. Exercice cette année particulièrement difficile tant aucun film ne semble réellement faire l'unanimité.

La compétition n'a pas été mauvaise, mais tiède, peu enthousiasmante, avec une majorité de films qui semblent rester en deçà de leur sujet, incapables d'être à la hauteur de leurs ambitions. Sans compter les quelques œuvres dont on se demande ce qu'elles font en compétition (Promised land de Gus van Sant, Layla Fourie de Pia Marais, La mort nécessaire de Charlie Countryman de Frederik Bond, quoi que dans des proportions et pour des raisons différentes), on a été déçu par le manque de mordant du dernier Ulrich Seidl (Paradis : espoir) ou par les intentions un peu ratées du Soderbergh (Side effects).

Même Prince avalanche de David Gordon Green, dont on n'attendait rien, et qui a séduit une partie de la presse, s'avère un remake quasi plan par plan de l'original (Either way de l'Islandais Hafsteinn Gunnar Sigurðsson), avec juste une pointe de surenchère qui le rend peut-être plus "fun" mais lui fait perdre une partie de son charme décalé.

Camille Claudel 1915, Harmony Lessons, Closed curtain, Gold

Le palmarès risque donc d'être lui aussi en demi-teinte. Tout dépendra dans le fond de l'orientation prise par le jury présidé par Wong Kar-wai. Si les jurés penchent pour un cinéma radical et exigeant, leur choix pour un grand prix peut se porter en priorité sur trois films.

On pense immédiatement à Camille Claudel 1915 de Bruno Dumont, habité d'un véritable souffle tragique et servi par une mise en scène élégante et posée qui est comme un écrin à la présence douloureuse de Juliette Binoche.

Harmony Lessons du Kazakh Emir Baigazin a également ses chances, lui aussi magistralement filmé, avec un sens du cadre qui fait oublier ses quelques longueurs. Le mélange d'humour burlesque et franchement noir ainsi que l'universalité du sujet (la violence, ses manifestations et sa perpétuation) peuvent toucher les jurés soucieux de récompenser une œuvre engagée.

Enfin, Closed curtain de Jafar Panahi peut être un choix évident. Difficile en effet de faire abstraction du contexte dans lequel il à été tourné et des risques pris par tous ceux qui ont participé au projet. D'autant que le film, bien qu'inégal, dépeint avec une rare intensité l'état d'esprit d'un artiste que l'on empêche de créer. Jafar Panahi livre une réflexion avant tout sur lui-même, et sur la manière dont il réagit à l'interdiction qui le frappe, mais aussi plus largement sur la condition de l'artiste en général. Ce faisant, il délivre un message à la fois de résistance et d'espoir à destination de tous ceux qui sont sous le coup de la censure. Lui donner l'ours d'or serait à ce titre un geste extrêmement politique.

En revanche, si le jury décide au contraire d'être plus consensuel, Gold pourrait être un bon choix : bien écrit, bien réalisé, le western de Thomas Ardlan figure parmi ce que l'on a vu de plus maitrisé et abouti pendant le festival. Le personnage de "cowgirl" indestructible interprétée par Nina Hoss ajoute même une touche d'humour et de sensibilité à cette ruée vers l'or qui se transforme en hécatombe

In the name of, Child's pose, An epidode In the Life of an iron picker, Vic+Flo ont vu un ours

Côté outsiders, tout est possible. Il semble notamment que l'Europe de l'Est ait sa carte à jouer avec In the name of de la Polonaise Malgoska Szumowska, Child's pose du Roumain Calin Peter Netzer ou An epidode In the Life of an iron picker de Danis Tanovic (Bosnie).

Le premier bénéficie d'un scénario brillant qui construit intelligemment son intrigue en déjouant sans cesse les attentes du spectateur. Son sujet brûlant, surtout pour un film polonais, (l'homosexualité dans l'Eglise), peut par ailleurs être un atout "politique". Même chose pour le film de Danis Tanovic sur ce père de famille pauvre  qui se démène pour sauver la vie de sa femme et doit se heurter aux persécutions du milieu médical. Au lieu d'être misérabiliste, comme on pourrait s'y attendre, An epidode In the Life of an iron picker est une incursion sensible dans une petite communauté rom où la solidarité finit par prédominer. La mise en scène naturaliste et la banalité des situations présentes à l'écran en font presque un reportage choc. Et pour cause : il s'agit d'une histoire vraie, interprétée à l'écran par ceux-là même qui l'ont vécue.

Plus dur, Child's pose est le portrait d'une époque et d'un childsposecertain milieu social en même temps que celui d'une mère possessive. Le film aborde le conflit de générations et la question de la culpabilité, tout en dressant un tableau peu amène de cette classe moyenne dominante qui se croit tout permis sans que quiconque pense à les contredire. Les scènes étirées,  les dialogues brutaux, tout contribue à un sentiment de malaise qui sonne juste.

Mais la surprise pourrait aussi venir du Québec. Vic+Flo ont vu un ours de Denis Coté est le genre de film qui divise : soit on déteste, soit on adore. Sa mise en scène au cordeau, son étrange mélange des tons et des genres, son casting trois étoiles (Romane Bohringer, Pierrette Robitaille, Marc-André Grondin... ) peuvent lui valoir une récompense, d'autant qu'il y a peu de candidats pour le prix Alfred Bauer de l'innovation cette année...

Pauline Garcia, Juliette Binoche, Pauline Etienne, Catherine Deneuve

Pour ce qui est des prix d'interprétation, le choix demeure large, mais des tendances se dessinent. Paulina Garcia est donnée favorite pour son rôle de cinquantenaire qui essaie de refaire sa vie dans Gloria de Sebastian Lello. C'est vrai qu'elle y est épatante, drôle, sensible, presque bouleversante. Ce serait sûrement le meilleur moyen de récompenser le film qui est joli, mais n'a pas la carrure pour un grand prix. L'actrice a quand même des concurrentes sérieuses avec Pauline Étienne, très fraîche et spontanée dans La religieuse de Guillaume Nicloux, et Juliette Binoche, qui réalise une composition formidable (bien que ténue et quasi invisible) en Camille Claudel. Mais Catherine Deneuve dans Elle s'en va d'Emmanuelle Bercot, en sexagénaire à la recherche d'elle-même, pourrait leur voler la vedette in extremis.

Alexander Yatsenko, Andrzej Chyra, Timur Aidarbekov

Chez les hommes, c'est globalement la même configuration : Alexander Yatsenko porte sur ses épaules le tragique A happy and long Life de Boris Khlebnikov qui raconte l'échec d'un mouvement de solidarité contre l'expropriation d'une jeune fermier ; Andrzej Chyra offre une interprétation très sensible en prêtre homosexuel torturé par le désir comme par le remords dans In the name of et Timur Aidarbekov est impressionnant en jeune adolescent évoluant dans un monde de violence qu'il traverse avec un air impassible recouvrant un feu incontrôlable dans Harmony lessons. L'un d'entre eux pourrait donc aisément succéder à Mikkel Boe Folsgaard, récompensé en 2012.

Mais avant même de connaître les lauréats, on peut d'ores et déjà annoncer sans trop se tromper que la Berlinale 2013 ne restera pas dans les annales. S’inscrivant dans la continuité d'une année cinématographique 2012 peu enthousiasmante, elle semble au contraire laisser penser que la période creuse n'est pas encore terminée. Rendez-vous à Cannes pour un sursaut d'énergie ?

Berlin 2013 : la France envoie Huppert, Binoche, Deneuve… et des films sur l’enfermement

Posté par MpM, le 13 février 2013

binocheTrio gagnant pour le cinéma français : en l'espace d'une semaine, trois de ses plus grandes ambassadrices auront foulé le tapis rouge berlinois pour le plus grand bonheur de la presse internationale et du grand public. Réunir dans une même édition Isabelle Huppert (La religieuse de Guillaume Nicloux), Juliette Binoche (Camille Claudel 1915 de Bruno Dumont) et Catherine Deneuve (On my way d'Emmanuelle Bercot), même le Festival de Cannes aurait de quoi être un peu jaloux. D'ailleurs, nos trois comédiennes éclipseraient presque les (rares) Américaines à avoir fait le déplacement.

Curieusement, le hasard de la sélection et du planning font que les deux films français présentés jusqu'à présent en compétition ont beaucoup en commun. D'abord, tous deux s'inscrivent presque malgré eux dans l'histoire du cinéma français. La religieuse de Guillaume Nicloux arrive en effet après celle, magistrale, de Jacques Rivette. Pauline Étienne marche donc dans les pas d'Anna Karina, inoubliable Suzanne Simonin, à laquelle on ne peut cesser de penser. La jeune actrice est convaincante, apportant à la jeune religieuse une vitalité et une modernité très spontanées. Elle n'efface pas Anna Karina et son masque de douleur muette, martyr opprimée dans sa chair comme dans les tréfonds de son âme, mais offre une relecture sensible du personnage.

Bruno Dumont, lui, situe son film après celui de Bruno Nuytten dont il est en quelque sorte la suite et la conclusion. Juliette Binoche reprend quasiment le rôle là où Isabelle Adjani l'avait laissé, interprétant une Camille Claudel mature et presque apaisée dont le visage est le théâtre de toutes les émotions humaines. Sa composition est aussi habitée que la précédente, mais dans un registre totalement différent, incomparable. Le scénario exige d'elle une immense retenue corporelle, voire une douceur qui se mâtine parfois d'angoisse ou de douleur. Son regard semble alors le dernier siège du feu intérieur qui la brûlait. Ce regard qu'elle porte sur le monde et sur ceux qui l'entourent, observatrice insatiable de la réalité et des merveilles qu'elle peut engendrer.

Toutefois, au-delà du clin d'œil cinématographique, La religieuse et Camille Claudel 1915 sont surtout deux histoires de femmes empêchées, deux destins contrariés, contraints à l'enfermement, et aspirant à la liberté. Dans les deux cas, la foi catholique sert de caution morale, si ce n'est de prétexte, au confinement dans lequel on les tient. Une foi bafouée par ceux-là mêmes qui prétendent la défendre : d'un côté la mère supérieure du couvent qui veut inculquer vocation et amour de Dieu par la force et la violence, de l'autre l'écrivain Paul Claudel tout infatué de sa foi profonde et mystique, mais incapable de faire preuve envers sa sœur de la plus élémentaire charité chrétienne.

La folie dont on accuse les deux femmes trouve systématiquement son reflet hideux et déformé dans le comportement de ceux qui les dénoncent. La cruauté vengeresse de la première mère supérieure, la passion échevelée de la deuxième, l'exaltation mystique de "l'illuminé" Paul Claudel sont autant de manifestations d'une instabilité mentale bien plus dangereuse et néfaste que celle d'une religieuse cloîtrée contre son gré ou d'une grande artiste que l'on enferme arbitrairement avec des malades mentaux. L'atteinte impardonnable que l'on fait à leur liberté, et donc à leur existence, le climat d'oppression dans lequel on les maintient, l'injustice criante qui les frappe les condamnent donc à mourir à petit feu, ne serait-ce que de désespoir.

Curieux, comme deux films aux ambitions esthétiques, stylistiques et même cinématographiques aussi dissemblables en arrivent au final à créer le même climat anxiogène et presque claustrophobe. Peut-être est-ce là la grande universalité du cinéma. Car bien que les époques et les circonstances soient différentes, bien que le rapprochement entre les deux histoires ne soit dû qu'au hasard, les destins de Suzanne Simonin et de Camille Claudel demeureront désormais intimement et inextricablement liés.

Isabelle Huppert et Louise Bourgoin entrent dans les ordres de Guillaume Nicloux

Posté par vincy, le 7 octobre 2011

Guillaume Nicloux, réalisateur de polars poisseux et décalés, va adapter La religieuse, de Diderot, à partir de janvier, selon le site Cineuropa. Isabelle Huppert, Louise Bourgoin, Pauline Etienne (Elève libre, Le bel âge, Qu'un seul tienne et les autres suivront) et Martina Gedeck (La vie des autres) rentreront dans les ordres.

Pauline Etienne (photo) incarnera Suzanne Simonin, jeune bourgeoise charmante au destin tourmenté et tragique, qui sera cloîtrée contre son gré dans un couvent. Elle se réconforte auprès de la mère supérieure hélas remplacée par une femme sadique (Louise Bourgoin). Suzanne est transférée dans un autre couvent dirigée par une autre mère supérieure, ambigüe (Isabelle Huppert). Suzanne prépare alors son évasion…

Le film sera tourné en Allemagne et près d'Aix-les-Bains, en Savoie. La musique sera composée par Max Richter. La production est assurée par Sylvie Pialat (Les films du Worso) et la distribution en France par Le Pacte.

L'histoire de Diderot avait déjà inspiré Jacques Rivette en 1966. La religieuse, sélectionné à Cannes et sorti en 1967, mettait en scène Anna Karina et Micheline Presle.

Le festival de Saint Jean de Luz est « in the loop »

Posté par vincy, le 19 octobre 2009

intheloop.jpgPour sa 14e édition, le Festival international des jeunes réalisateurs de Saint Jean de Luz a consacré In the Loop (meilleur film ET meilleur réalisateur). Le film d'Armando Iannucci sort le 18 novembre en France et a déjà rapporté 2,4 millions de $ au box office nord-américain. Joxean Bengoetxea (Ander) a reçu le prix du meilleur acteur et Pauline Etienne (Le plus bel âge) celui de la meilleure actrice. Le public a préféré donner la Chistera (le nom basque du prix) à Max Meyer pour son bientôt culte Adam. Le prix des jeunes a choisi La reine des pommes.

Présidé par Anne Parillaud, le jury (1) faisait face à une sélection que de nombreux festivals envieraient. Certes, ici, nulle avant-première mondiale, aucune star débarquant en jet privé et lançant un match de foot pour de belles images au JT. Les festivals du Pays-Basque préfère l'ambiance, l'artistique et une forme d'humilité. Tous les films ont des distributeurs, ce qui garantit presque une date de sortie prochaine pour ces oeuvres.

10 films remarqués au fil des mois

En compétition, le festival a sélectionné La grande vie, du comédien Emmanuel Salinger, dont c'est le premier long métrage. In the loop, satire politique britannique, d'Armando Iannucci, qui a fait le tour du monde des festivals depuis son avant-première à Sundance cette année. La famille Wolberg, d'Axelle Ropert, a été vu à Cannes. Lenny & the Kids, des frères Safdie, a aussi été présenté à Cannes. Ander, de Roberto Caston, a reçu un prix à Berlin et deux prix au récent Cinespana de Toulouse.  La reine des pommes, de Valérie Donzelli, avait été sélectionné par Locarno, comme Le plus bel âge (ou L'insurgée), de Laurent Perreau. Huacho, du chilien Alejandro Fernandez Almendras, avait été le NHK Award pour l'Amérique Latine en 2008, récompensant un nouveau talent par continent. Pour l'Europe, cette même année, ce fut La fille la plus heureuse du monde, de Radu Jude, cinéaste très prometteur et multi-récompensé, qui l'emporta, avant de recevoir d'autres prix à Berlin et Sofia.  Adam, de Max Meyer, avait aussi fait sensation à Sundance, puis dans les médias américains, avant de gonfler son box office aux alentours de 2 millions de $, dans très peu de salles.

Hors compétition, Une affaire d'état (thriller), Kerity et la maison des contes (animation) et Gamines (comédie) vairiaent les genres.

Le jury court-métrage, présidé par Sinclair, mettait en avant les premiers pas derrière la caméra des comédiens Audrey Dana, Benjamin Guillard et Grégoire Colin mais aussi ceux d'Olivia Basset, Pauline Bureau, Pauline Pallier, Fabrice O. Joubert, Jean-Christophe Lie. Notons aussi la présence d'Ida Techer, ancienne professionnelle du cinéma (Festival de Cannes, assistante, attachée de presse) avec son deuxième court, celle du premier film d'Eric Raynaud, scénariste de L'Affaire Farewell.

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(1) le jury long métrage était composé des rélaisateurs Christophe Barratier, Ivan Calberac, Bruno Chiche, Luc Jacquet et des comédiennes Laure Duthilleul et Linh-Dan Pham. Le jury court métrage était composé de Stanislas Mehrar, Audrey Marnay, Stéphanie Murat et Salomé Stévenin.

Louise Bourgoin en avatar suicidaire

Posté par vincy, le 22 juillet 2009

Louise Bourgoin, choisie par Luc Besson pour incarner l'héroïne de la bande dessinée Adèle Blanc-Sec (dont la sortie est prévue au printemps 2010), a signé pour jouer dans le nouveau film de Gilles Marchand. Le réalisateur de Qui a tué Bambi? continue l'exploration d'univers étranges. L'autre monde, dans un monde d'images de synthèse, raconte l'histoire de deux avatars d'un jeu vidéo, Black Hole. Audrey (Bourgoin) y est sauvée de sa tentative de suicide par Gaspard (Grégoire Leprince-Ringuet). Le film bascule entre réel et virtuel, entre deux mondes. On y retrouve aussi Melvil Poupaud, qui jouera le frère de l'ex-Miss Météo de Canal + et Pauline Etienne, dans le rôle de la fille dont Gaspard est amoureux.

Bourgoin, d'ici là, sera dans Le petit Nicolas, où, le temps d'une scène, sa boutique de fleur est saccagée par les garnements imaginés par Sempé et Goscinny.