Dan O’Bannon s’en est allé…

Posté par geoffroy, le 19 décembre 2009

Scénariste de renom spécialisé dans le fantastique, Dan O'Bannon vient de s'éteindre chez lui, à Los Angeles, à seulement 63 ans. Tous les amateurs d'horreur et de science-fiction le connaissent. Pote de fac avec un certain John Carpenter, il débute au cinéma en 1974 sur le désormais légendaire Dark Star du maître de The Thing en tant que superviseur des effets spéciaux et co-auteur du film.

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Dan O'Bannon et l'artiste suisse H.R. Giger lors de leur collaboration sur Alien

Personnage aux multiples talents, Dan O'Bannon officiera pendant 30 ans dans le monde du cinéma comme scénariste, chef déco, superviseur des effets spéciaux, monteur et même réalisateur.Il prit la caméra à deux reprises. En 1985 sur une parodie des films de Romero avec Le Retour des Morts Vivants et en 1992 dans une adaptation de H.P. Lovercraft, The Resurrected.

Il obtient le respect de tous et surtout de ses pairs autour de cinq films cultes, films qui portent indiscutablement sa patte, sa vision, son amour pour le septième art:

- Star Wars pour lequel il travaille sur les effets spéciaux (1977)

- Alien en tant que scénariste et consultant sur le design de la "bête" (1979)

- Métal Hurlant en tant que scénariste (1981)

- Total Recall en tant que scénariste pour l'adaptation au cinéma (1990)

- Planète Hurlante en tant que scénariste pour l'adaptation au cinéma (1995)

Pour beaucoup, un grand de la SF vient de disparaître, emportant avec lui une façon de penser ce cinéma de genre si souvent mal aimé.

César 2010 : les espoirs possibles…

Posté par vincy, le 19 décembre 2009

Les coffrets César arrivent avant le Père Noël chez les professionnels de la profession. Un prophète semble imbattable cette année, devant l'outsider Welcome. Mais dans deux catégories, les espoirs masculins et féminins, les votants auront un peu moins de choix. une pré-sélection a été livrée en novembre  par le comité Révélation de l'Académie des César. 32 comédiens sont en lice. Les jeunes hommes sont, à deux exceptions près, des quasi inconnus. La plupart symbolise une France métissée et migrante.Du côté des filles, on mise davantage sur des valeurs sûres ou des actrices déjà nommées.

Masculin : Tahar Rahim et Adel Bencherich (Un prophète) ; Reda Kateb  et Julien Lucas (Qu'un seul tienne et les autres suivront) ; Vincent Lacoste et Anthony Sonigo  (Les beaux gosses) ; Mhamed Arezki (Adieu Gary) ; Firat Ayverdi (Welcome) ; Abraham Belaga (Cendres et sang) ; Mehdi Dehbi (La folle histoire d'amour de Simon Eskenazy) ; Yann Ebongé (La journée de la jupe) ; Cyril Guei (L'autre) ; Jérémy Kapone (LOL) ; Alex Lutz (OSS 117, Rio ne répond plus) ; Vincent Rottiers (Je suis heureux que ma mère soit vivante) ; Samy Seghir (Neuilly sa mère !).

Féminin : Anaïs Demoustier (Sois sage) ; Lola Naymark (L'armée du crime) ; Florence Loiret-Caille (Je l'aimais) ; Mélanie Thierry (Le dernier pour la route) ; Marie-Julie Baup (Micmacs à tire-larigot) ; Astrid Berge-Frisbey (Un barrage contre le Pacifique) ; Agathe Bonitzer (Un chat un chat) ; Sophie Cattani (Je suis heureux que ma mère soit vivante) ; Judith David (Je te mangerais) ; Mati Diop (35 Rhums) ; Pauline Etienne (Qu'un seul tienne et les autres suivront) ; Alice de Lencquesaing (Le père de mes enfants) ; Sara Martins (Mensch) ; Vimala Pons (La Sainte Victoire) ; Soko (A l'origine) ; Christa Theret (LOL).