L’instant Court : Doom and Gloom, avec Noomi Rapace

Posté par kristofy, le 23 novembre 2012

Comme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après le court-métrage La dernière valse avec Slimane Dazy et Alain Figlarz, voici l’instant Court n° 93.

Les papys du rock continuent de rouler leur bosse avec une  moyenne d’âge qui approche les 70 ans : les Rolling Stones sont toujours là et le font savoir. Ils vont célébrer 50 ans de carrière avec une poignée de concerts à Londres (25 et 29 novembre) et à New-York (8, 13 et 15 décembre). Pour l’occasion (et les fêtes de Noël) une nouvelle compilation "Grrr !" est sortie en forme de best-of  avec 50 chansons (dont deux nouvelles). Pour se préparer à ces festivités, les Rolling Stones ont passé plusieurs semaines à Paris à faire des répétitions et aussi pour y tourner leur nouveau clip.

Pour mettre en image leur nouveau tube "Doom And Gloom" les Rolling Stones ont pris place sur un plateau flambant neuf de La Cité du Cinéma, le studio de tournage de Luc Besson qui a été inauguré en septembre. Ce clip est signé du réalisateur suédois Jonas Akerlund (qui avait déjà fait celui de leur chanson "Rain Fall Down") qui en a profité pour filmer sa compatriote Noomi Rapace. Celle qui a été adoptée par Hollywood (Prometheus de Ridley Scott, Sherlock Holmes-Jeu d'ombres de Guy Ritchie, Passion de Brian de Palma) renoue ici avec son allure punk de la trilogie Millenium. Jonas Akerlund surfe sur l’actualité de crise, tendance fin du monde : la guerre, se retrouver à la rue, la bourse et l’inflation, la malbouffe, et même des morts-vivants !

Voici donc le clip "Doom And Gloom" réalisé par Jonas Akerlund pour les Rolling Stones, avec Noomi Rapace. On la voit hôtesse de l’air et aussi pilote d’avion, exploser des zombies et aussi sa télévision, sur le bord de la route clocharde ou prostituée, sur des billets de banque ou derrière les barreaux d’une prison, et même si elle est à moitié nue on ne voit que ses beaux yeux. En 4 minutes d’images, Noomi Rapace prend l’apparence d’une quinzaine de personnages différents. Une performance dont l’inspiration vient peut-être de Holy Motors de Léos Carax…

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film Doom And Gloom.

Ken Loach refuse son prix honorifique au 30e Festival de Turin

Posté par vincy, le 23 novembre 2012

ken loach cannes 2012"C'est avec grand regret que je suis contraint de refuser le prix que m'a accordé le festival du film de Turin" a déclaré Ken Loach dans un courrier envoyé au Festival du film de Turin (Italie), où il devait recevoir le Grand Premio Torino, prix en hommage à l'ensemble de sa carrière, le 26 novembre prochain. Le Festival a indiqué que "pour des raisons dont il n'est pas responsable", Loach ne viendra pas dans la ville italienne et, par conséquent, "la projection de La Part des anges est annulée".

Loach veut être ainsi solidaire avec les employés chargés du nettoyage et de la sécurité du Musée national du cinéma de la ville, organisateur du festival du Festival de Turin. Selon le cinéaste, impliqué politiquement très à gauche, les travailleurs du musée "ont perdu leur boulot parce qu'ils s'opposaient à des réductions de salaires". "Il est injuste que les plus pauvres payent pour une crise économique dont ils ne sont pas responsables".

Pataquès en vue dans un pays habitué aux scandales lors de ses festivals : Alberto Barbera, directeur du Musée mais aussi directeur artistique de la Mostra de Venise, a été interrogé par l'AFP. Il dit "tomber des nues" et rappelle à son ami "Ken", qu'"il fait une erreur grossière, il se trompe de cible". Selon Barbera, ces travailleurs sont employés par une coopérative qui n'a fait état d'aucun conflit social.

Ettore Scola doit également recevoir un Grand Premio Torino le 1er décembre. Le Festival du film de Turin, dont on célèbre cette année la 30e édition, débute aujourd'hui et s'achève le 1er décembre.

Pablo Agüero reçoit le Grand prix du meilleur scénariste avec un projet sur Evita

Posté par vincy, le 22 novembre 2012

Le 26e Grand prix du meilleur scénariste a été révélé hier soir à Paris. Le jury, où on retrouvait, entre autres, Sophie Dulac, Michel Reilhac et le journaliste Pierre Murat, était présidé par Julie Gayet

Pablo Agüero, lauréat du Grand Prix du meilleur scénariste 2012, a été récompensé pour son projet Evita, actuellement en écriture. Il s'agit d'un film sur Evita Peron, la très populaire femme du dictateur argentin, décédée il y a 25 ans.

Aguëro a déjà à son actif deux courts métrages (Lejos del sol et Primera nieve, Prix Spécial du Jury à Cannes) et deux longs métrages (Salamandra, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs, et 77 Doronship, sélectionné à San Sebastian).

Le Prix spécial du jury a été attribué à Emmanuel Bellegarde et Michel Piru pour Dragon vert, écrit avec Céline Sciamma.

Ces deux projets l'ont emporté sur Un facteur nommé Cheval de Caroline et Eric du Potet, Qu’Allah bénisse la France ! d'Abd Al Malik, Génération Mitterrand de Nicolas Castro et Les traces de Vanessa Lhoste et Alain Choquart.

Par ailleurs, le 15e Prix Junior du meilleur scénario 2012 a été remis à Rose et Alice Philippon pour Les bêtises. A cela s'ajoutent un Prix spécial du jury pour Ada Loueilh (Papa Lumière) et une mention spéciale du jury pour Marine Lachenaud (Tombés du nid).

La petite Venise remporte le Prix Lux 2012

Posté par vincy, le 21 novembre 2012

la petite venise io sono liAujourd'hui, le Prix Lux 2012 pour le cinéma a été décerné à La petite Venise (Io sono Li), du réalisateur Andrea Segre. Le film est sorti en France en juin dernier (passé relativement inaperçu avec à peine 30 000 entrées. Il avait fait son avant-première mondiale au festival de Venise en 2011 où il avait reçu 3 prix. A ces récompenses se sont ajoutés le Prix David di Donatello de la meilleure actrice (parmi 4 nominations aux "Césars" italiens) et le prix Satyajiit Ray au Festival de Londres.

L'histoire est celle de la rencontre sur la lagune vénitienne d'un pêcheur et d’une jeune chinoise récemment immigrée. Une douce amitié naît peu à peu entre ces deux êtres que tout semble séparer. Mais leurs sentiments dérangent deux communautés qui se rejettent : Italiens et Chinois voient d'un mauvais œil leur complicité naissante...

Les deux autres finalistes de cette année sont Csak a szél (Juste le vent) de Bence Fliegauf (Hongrie) et Tabou de Miguel Gomes (Portugal).

En remettant le Prix Lux 2012, le Président du parlement européen Martin Schulz a déclaré : "Le Prix contribue à surmonter les barrières linguistiques et les frontières géographiques, afin de permettre au plus grand nombre possible de personnes de voir ces films, et d'en parler et donc de contribuer à un espace culturel européen commun".

Lors de la cérémonie, Andrea Segre a remercié "les parlementaires européens et l'organisation de ce Prix qui est très important pour la diffusion du cinéma indépendant européen afin qu'il puisse parler des problèmes et des tensions de nos sociétés, en Europe".

Dans le cadre de ce prix, le Parlement a financé, pour les trois films finalistes, le sous-titrage dans toutes les langues officielles de l'UE à l'occasion des journées cinématographiques Prix Lux. Le film lauréat bénéficiera également d'un financement du Parlement en vue d'adapter la version originale pour les personnes malentendantes et malvoyantes et de promouvoir ces copies.

C'est la première fois qu'un film italien était parmi les trois finalistes du Prix Lux. La Petite Venise succède aux Neiges du Kilimandjaro, Die Fremde, Welcome, Le Silence de Lorna et De l'autre côté.

Yvan Attal veuf de Charlotte Gainsbourg

Posté par vincy, le 20 novembre 2012

charlotte gainsbourg yvan attal césarsParmi les nombreux projets qui ont été mis sur le marché à l'American Film Market fin octobre/début novembre, un a retenu notre attention : Son épouse.

Le nouveau film de Michel Spinosa réunit en effet Charlotte Gainsbourg et son compagnon Yvan Attal. Ce sera la septième fois qu'ils joueront ensemble depuis Aux yeux du monde en 1991. Il y a deux mois Gainsbourg était à l'affiche du film d'Attal, Do not disturb.

Le tournage débute ces jours-ci si l'on en croit Screen International. La sortie, dont Diaphana aura la charge, est déjà prévue au printemps 2014, à temps pour viser Berlin ou Cannes 2014.

L'histoire est celle d'un veuf (Attal) en route pour l'Inde afin de rencontrer une jeune fille indienne qui semble possédée par l'esprit de sa défunte épouse (Gainsbourg).

Michel Spinosa coécrit les scénarii de Gilles Bourdos et a réalisé La parenthèse enchantée en 2000 et Anna M. en 2007.

Arras 2012 : joli doublé pour Teddy bear de Mads Matthiesen

Posté par MpM, le 19 novembre 2012

C'est probablement le film le plus classique, mais peut-être aussi le plus abouti, qui a remporté l'Atlas d'or, récompense suprême de ce 13e Arras Film Festival.

Il faut dire que Teddy bear, le film du Danois Mads Matthiesen, a tous les atouts pour séduire un jury : non seulement c'est le portrait sensible d'un personnage attachant et cocasse, mais en plus il aborde avec humour et finesse plusieurs sujets de société comme le tourisme sexuel, la solitude sentimentale et les affres de la filiation.

Ce conte de fées moderne (avec ce que cela peut impliquer d'angélisme) s'offre ainsi un joli doublé en séduisant à la fois le jury professionnel présidé par Tonie Marshall et celui du Syndicat de la Critique.

Le jury professionnel a par ailleurs remis l'Atlas d'argent de la mise en scène à Little black spiders de la réalisatrice belge Patrice Toye (en photo avec son actrice Line Pillet). Le film se déroule dans un refuge où sont accueillies confidentiellement des jeunes filles enceintes. L'institution leur garantit anonymat, soutien et protection pour mener à bien leur grossesse dans les meilleures conditions.

Si le scénario s'avère rapidement prévisible et manquant de consistance, la manière dont la cinéaste mêle les formats d'image pour obtenir une ambiance hors du temps et inquiétante s'avère en effet assez intéressante.

De son côté, le jury lycéen a préféré distinguer Either way de l'Islandais Hafsteinn Gunnar Sigurðsson (en photo), un film réalisé avec très peu de moyens dans une région isolée du Nord-Ouest islandais. On y suit un homme d'une trentaine d'années et son beau-frère de 24 ans qui passent l'été à réhabiliter le marquage au sol d'une route peu empruntée. Comme un huis-clos cocasse et décalé, mais au milieu de paysages majestueusement désolés.

Enfin, le public s'est tourné vers le film allemand My beautiful country de Michaela Kezele (en photo avec son actrice Zrinka Cvitesic), l'histoire d'une jeune veuve d'origine serbe qui sauve la vie à un soldat albanais en pleine guerre du Kosovo. Une oeuvre bouleversante (parfois un peu appuyée) sur une période de folie inhumaine et destructrice.

A noter également que pour la première fois, un jury de professionnels a remis le prix "ArrasDays" à un projet de film en devenir. C'est l'Espagnole Paula Ortiz (en compétition avec Chrysalis) qui a remporté ce premier trophée (ainsi qu'une dotation de 5000€) avec The bride. Le réalisateur Hafsteinn Gunnar Sigurðsson, déjà primé pour Either way, s'est vu attribuer une mention spéciale pour son projet Kanari.

Un palmarès globalement bien accueilli, même s'il laisse de côté le réussi The exam (à cause de sa fin ratée ?) et le déjanté Jackpot (les jurys récompensent rarement les comédies et peu souvent les films de genre, probablement le Norvégien Magnus Martens partait-il avec un handicap de départ en mêlant les deux...) pour privilégier des oeuvres plus traditionnelles et aux sujets plus "sérieux".

Sans remettre en cause le grand triomphe de Teddy bear (mérité, puisque le film est efficace), on peut ainsi regretter que les jurés aient défendu le film le plus "solide" de la compétition, donc susceptible de trouver un distributeur par lui-même, au détriment d'œuvres plus fragiles, certes imparfaites, mais tout aussi attachantes.

***

Le palmarès complet

Atlas d'or
Teddy bear de Mads Matthiesen (Danemark)

Atlas d'argent de la mise en scène
Little black spiders de Patrice Toye (Belgique)

Prix du public
My beautiful country de Michaela Kezele (Allemagne)

Prix Regards Jeunes
Either way de Hafsteinn Gunnar Sigurðsson (Islande)

Prix de la critique française
Teddy bear de Mads Matthiesen (Danemark)

Prix ArrasDays
Paula Ortiz pour The bride

Mention spéciale au Prix ArrasDays
Hafsteinn Gunnar Sigurðsson pour Kanari

32 comédiennes et comédiens en lice pour les deux César du meilleur espoir

Posté par vincy, le 19 novembre 2012

césarsL'Académie des Arts et Techniques du Cinéma a révélé les 16 comédiennes et 16 comédiens qui seront proposés aux membres pour qu'ils puissent choisir les cinq meilleurs espoirs féminin et masculin. Ces 32 heureux élus dineront ensemble le 14 janvier 2013. Les nominations seront connues le 25 janvier 2013. Les César seront décernés le 22 février 2013.

Notons qu'Agathe Bonitzer avait été retirée de la liste l'an dernier pour son rôle dans Une bouteille à la mer, suite au report de la sortie du film, finalement dans les salles en février 2012. Bonitzer est donc cette fois-ci dans la liste.

Cinq films ont deux comédien(ne)s listés.

Les Révélations 2013 – Comédiennes :

Laurence Arné dans Bowling
Alice Belaïdi dans Les Kaïras
Agathe Bonitzer dans Une bouteille à la mer
Lola Créton dans Après mai
Alice de Lencquesaing dans Au galop
Lola Dewaere dans Mince alors !
Arta Dobroshi dans Trois mondes
Julia Faure dans Camille Redouble
India Hair dans Camille Redouble
Izia Higelin dans Mauvaise Fille
Sarah Le Picard dans Alyah
Sofiia Manousha dans Le noir (te) vous va si bien
Noémie Merlant dans L’orpheline avec en plus un bras en moins
Alice Pol dans Un plan parfait
Clara Ponsot dans Bye Bye Blondie
Camille Rutherford dans Low Life

Les Révélations 2013 – Comédiens :

Ben dans Superstar
Emile Berling dans Comme un homme
Jonathan Cohen dans Un plan parfait
Mehdi Dehbi dans Le fils de l’Autre
Vincent Lacoste dans Astérix et Obélix au service de sa Majesté
Benjamin Lavernhe dans Radiostars
Côme Levin dans Radiostars
Clément Metayer dans Après mai
Félix Moati dans Télé Gaucho
Grégory Montel dans L’air de rien
Kacey Mottet Klein dans L’enfant d’en haut
Pierre Niney dans Comme des frères
Matthias Schoenaerts dans De rouille et d’os
Mahmoud Shalaby dans Une bouteille à la mer
Stéphane Soo Mongo dans Rengaine
Ernst Umhauer dans Dans la maison

Malgré le sacre de Larry Clark, le 7e Festival de Rome n’a pas convaincu

Posté par vincy, le 18 novembre 2012

La première édition romaine de Marco Müller, l'ancien patron de la Mostra de Venise, s'est soldée par un fiasco économique et une violente polémique sur le palmarès. Rome, qui en est à sa 7e édition, tente de dépasser Venise parmi les grands Festivals d'automne : il va falloir encore attendre.

D'une part le nombre de billets a baissé de 15% alors que le nombre de journalistes accrédités étaient en hausse (de 15%). Le marché du film a cependant encaissé une forte diminution du nombre d'acheteurs (passants de 270 à 190). Il n'y avait que 90 acheteurs présents. Pas de quoi inquiéter Toronto, Cannes ou Berlin.

Müller avait également promis une surprise de son "ami Quentin Tarantino" : rien n'est venu de Tarantino. Seule réelle surprise, le dernier Johnnie To... Sans personnalités présentes, ou quasiment, le Festival a manqué de glamour et de "coups".

A cela, il faut ajouter un palmarès plus que controversé. E la chiamano estate (Ils appellent ça l'été), "film dont les nombreuses scènes érotiques ont été accueillies par des sifflets et des huées" selon l'AFP, a remporté deux prix : meilleur réalisateur (Paolo Franchi) et  meilleure actrice (Isabella Ferrari). Ce film raconte les affres d'un couple, dont l'homme (l'acteur français érotomane Jean-Marc Barr) se refuse à faire l'amour avec sa compagne mais satisfait ses appétits sexuels avec des prostituées. Pas loin de Shame, le film a subit les quolibets des festivaliers, criant à la honte lors de la remise de prix.Le réalisateur s'est dit fier d'avoir fait ce film sans le financement des télévisions, média qui applatit le cinéma.

P.J. Hogan, membre du jury, a confié que "ce film a énervé beaucoup d'entre nous et beaucoup d'entre vous". "Beaucoup ont hurlé, d'autres se sont levés pour applaudir. Il a pris tout le monde aux tripes, c'est un film sans compromis. Il sera haï et adoré".

Retenons malgré tout que le prix Marc-Aurèle du meilleur film, est allé à Marfa girl de Larry Clark (lire notre actualité). Ali ha gli occhi azzuri (Ali a les yeux bleus) de Claudio Giovannesi, a été récompensé par le e prix spécial du jury, présidé par Jeff Nichols.

Le cinéma français a gagné deux prix : celui du meilleur acteur pour Jérémie Elkaïm (Main dans la main, de Valérie Donzelli) et  celui du meilleur espoir pour Marilyne Fontaine (Un enfant de toi, de Jacques Doillon).

Le prix de la contribution technique a été décerné à Arnau Valls Colomer pour l'image de Mai morire et celui du meilleur scénario à Noah Harpster et Micah Fitzerman-Blue pour The Motel Life, qui aussi reçu le prix du public.

Arras 2012 : retour en vidéo sur le jour 7 avec Laurent Cantet, l’équipe du film Ouf et Hafsteinn Gunnar Sigurðsson

Posté par MpM, le 18 novembre 2012

Invités : Laurent Cantet (invité d'honneur) pour Foxfire ; Yann Coridian, Laurence Briaud et Lucas Loubaresse pour Ouf ; Hafsteinn Gunnar Sigurðsson pour Either way...

L'équipe du quotidien vidéo du Arras Film Festival : Jessica Aveline, Nina Debail, Vincent Escriva, Pearl Hart, Olympe Le Touze et Alain Pétoux.
Propos recueillis par Marie-Pauline Mollaret et Jovani Vasseur.
Merci à David Lesage.

Arras 2012 : retour en vidéo sur le jour 6 avec les équipes d’Amitiés sincères et d’Une estonienne à Paris

Posté par MpM, le 17 novembre 2012

Invités : Ana Girardot, Wladimir Yordanoff, Stéphane Archinard, Marie-Pierre Huster et François Prévôt-Leygonie pour Amitiés sincères ; Ilmar Raag et Laine Magi pour Une estonienne à Paris...

L'équipe du quotidien vidéo du Arras Film Festival : Jessica Aveline, Nina Debail, Vincent Escriva, Pearl Hart, Olympe Le Touze et Alain Pétoux.
Propos recueillis par Marie-Pauline Mollaret et Jovani Vasseur.
Merci à David Lesage.