Les Moomins débarquent dans les cinémas et au musée de la BD d’Angoulême

Posté par vincy, le 4 février 2015

Les Moomins sont partout. Au cinéma, ils sont sur la Riviera depuis aujourd'hui. Et au Musée, ils sont à Angoulême depuis la semaine dernière. Les Moomins sur la Riviera est un film d'animation réalisé par Xavier Picard, distribué par Gebeka films. Le film est visible à partir de trois ans. Drôles d'animaux indéfinissables, entre hippopotames et trolls nordiques, les Moomins vivent d'abord des jours paisibles avant d'être envahis par des pirates dont le navire s'est échoué. De là va commencer leur odyssée, qui les mènera jusqu'à la Côte d'azur, où un plus grand danger les guette: la division de la famille.

Les Moomins sur la Riviera s'inspire des quatre premières histoires tirées des albums Moomin, The Complete Tove Jansson Comic Strips.

Les Moomins sont nés en 1945. L'auteure finlandaise Tove Jansson publie le premier livre avec ces drôles de créatures. Humaines et fantastiques. 45 ans plus tard, les Japonais, qui aiment tout ce qui est original, en font une série d'animation de 104 épisodes qui connaît un succès international. Car au-delà des apparences, Les Moomins c'est avant des valeurs comme la tolérance et la liberté, une satire sociale et un humour plutôt subtil. Pour ne ps perdre cette approche, le film a opté pour la 2D, dessiné à la main sur du papier.

Outre les nombreux livres reprenant leurs aventures, les multiples séries d'animation (japonaise, donc, mais aussi allemande, polonaise, russe), quelques films (Les Moomins et la comète, 1992, Moomin et la folle aventure de l'été, 2009, Les Moomins et la chasse à la comète, 2010), Les Moomins ont aussi leur musée depuis 1987 à Tampere (Finlande) et ont leur propre parc à thème, Muumimaailma (Le Monde des Moumines) à Naantali (Finlande).

Pas étonnant que la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image à Angoulême consacre depuis le 28 janvier et jusqu'au 14 octobre une exposition entière à ces personnages. "Le monde magique des Moomins" expose 150 dessins et planches originales, des livres, des objets dérivés de la série, des affiches et des courts documents audiovisuels.Le parcours commence avec la Vallée des Moomins, où l'on nous présente les personnages, avant de découvir la bande dessinée (des strips de quelques cases à l'origine), puis de comprendre le phénomène avec "La gloire des Moomins" (jusqu'aux disques). L'exposition continue avec la partie animée des Moomins et se termine avec l'art de Tove Jansson.

Le prix Jacques Prévert du scénario récompense un premier film

Posté par vincy, le 4 février 2015

PARTY GIRLLe 7ème Prix Jacques Prévert du Scénario, remis par des scénaristes à leurs pairs, a récompensé Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis pour leur premier film, Party Girl. Caméra d'or au dernier Festival de Cannes, le film est en lice pour le César de la meilleure première oeuvre.
Dans la catégorie adaptation, le jury a distingué François Ozon pour Une nouvelle amie, sa transposition d'un livre de Ruth Rendell.

Les lauréats de ce prix initié par la Guilde des scénaristes recevront leur Prix ce 4 février à l'Hôtel du Nord à Paris. Le Prix Jacques Prévert du Scénario, organisé par la Guilde des scénaristes, avait nommé, outre les deux lauréats, Bande de filles, les combattants, Hippocrate et Eastern Boys en scénario original, Astérix et le Domaine des Dieux, Lulu femme nue et Vie sauvage en adaptation.

Le jury était présidé par Guillaume Laurant, accompagné de Jacques Akchoti, Jamal Belmahi, Romain Compingt, Manon Dillys, Nadia Lakhdar et Gladys Marciano.

Lenny Abrahamson (Frank): « Il faut que certains aient conscience de ce qu’ils disent »

Posté par vincy, le 4 février 2015

Lenny Abrahamson

Lors de son entretien avec Ecran Noir, Lenny Abrahamson, réalisateur de Frank, film très décalé primé aux Festival des Arcs, de Dinard, de Dublin et prix du meilleur scénario aux British Independent Film Awards, est revenu sur l'attentat de janvier perpétré contre Charlie Hebdo quelques jours avant la rencontre.

Ecran Noir: En tant qu'artiste, que pensez-vous des atteintes à la liberté d'expression qu'a connues récemment la France et plus généralement dans le monde ?

Lenny Abrahamson: Je pense que ce qui s'est passé à Paris récemment est absolument épouvantable. C'était barbare, brutal et écœurant. Je pense que le débat sur la liberté d'expression est une autre chose, un autre débat. J'ai surtout peur que le principal effet d'attaques terroristes comme celles-ci soit que le gouvernement réduise cette liberté. Quand on lit des Unes de journaux comme "La France en guerre" ou "La France a changé", je pense que c'est juste des conneries. C'est de l'exagération pure, de la surenchère et ça va simplement accentuer des tensions déjà existantes.

Ecran Noir: Comme Fox News avec ses "no go zones" dans Paris ?
Lenny Abrahamson: Exactement ! C'est normal qu'il y ait des limites à la liberté de parole ou que l'on ne tolère pas l'incitation à la haine raciale. Donc dans le cas où la maire de Paris poursuivrait la chaîne, je pense qu'elle a raison. Pour réussir à vivre dans une société tolérante, et plus généralement un monde tolérant, il faut un minimum de respect et que certains aient conscience de ce qu'il disent, des responsabilités qu'ils ont et qu'ils fassent attention à leur politique étrangère.

Les compositeurs de musiques de films réclament une relocalisation des enregistrements

Posté par vincy, le 4 février 2015

Dans un manifeste, les compositeurs de musiques de films ont appelé lundi 2 février à "relocaliser" en France les enregistrements des musiques pour l'audiovisuel. Pour des raisons de coûts, ceux-ci ont souvent lieu en Europe centrale et de l'Est, "à Prague, Sofia, Moscou, Skopje".

"C'est tout un pan de notre économie culturelle qui peu à peu s'est délocalisé année après année. Aujourd'hui, des milliers d'emplois ont été détruits dans la production et la post-production musicale pour l'image dans notre pays", souligne le manifeste.

Initié par l'Union des compositeurs de musiques de films (UCMF), co-signé par l'Orchestre national d'Ile-de-France, la commission du film d'Ile-de-France et le Syndicat national des auteurs et compositeurs (Snac), et rendu public hier à l'occasion du Salon des lieux de tournage à Paris, le manifeste rappelle que "depuis 10 ou 15 ans, une très grande partie des enregistrements" dont lieu à l'étranger, où "se sont ouverts des studios avec des orchestres pratiquant un dumping social énorme".

La musique de film est le parent pauvre du cinéma français. Souvent évincée des budgets, pour des raisons de coûts, elle est enregistrée dans des pays "low cost" où "un musicien y est payé cinq à sept fois moins cher qu'en France."

L'UCMF voudrait que le fait d'enregistrer les musiques en France conditionne les aides aux productions audiovisuelles.