Voyage en Chine: Juliette Binoche va incarner Pearl Buck, Nobel de littérature

Posté par vincy, le 6 mai 2015

juliette binocheJuliette Binoche a confirmé ce matin sur France Inter l'information parue hier sur Variety: elle incarnera le prix Nobel de littérature et Prix Pulitzer Pearl S. Buck (1892-1973) dans un biopic intitulé sobrement Pearl.

Le film sera réalisé l'année prochaine avec Roxanne Messina Captor (A Couple of White Chicks at the Hairdresser). L'actrice française, actuellement sur les planches avec une version anglophone d'Antigone, sera entourée de Leehom Wang (Lust Caution, Hacker) et Jing Tian (Police Story - Lockdown, The Great Wall, de Zhang Yimou, en tournage actuellement). Le tournage prendra place entre Prague, Shanghai et la province chinoise du Zhejiang. La coproduction sino-américaine est essentiellement financée par le China Film Group.

Pearl S. Buck a obtenu le Pulitzer en 1931 avec son roman The Good Earth (La Terre chinoise), qui évoquait les luttes des fermiers chinois et s'inspirait de sa vie à Suzhou, et le Nobel de littérature en 1938 pour l'ensemble de son oeuvre dépeignant la vie des paysans chinois. L'écrivain a vécu toute la première partie de sa vie dans l'Empire du milieu, d'abord comme missionnaire (ses parents eux mêmes missionnaires presbytériens avaient émigré en Chine quand elle a eu 3 mois), puis comme romancière pour pouvoir financer l'école spécialisée où devait être scolarisée sa fille, déficiente mentale.

Le film débute en 1927, au moment du Soulèvement de Nanjing, qui marque le début de la Guerre civile de 10 ans entre communistes et nationalistes. Buck vivait depuis 10 ans dans cette ville chinoise avant de s'échapper à Shanghai. L'écrivain a fuit la Chine en 1934. C'est aux Etats-Unis qu'elle a écrit l'essentiel de son oeuvre, y compris sous le pseudonyme de John Sedges.

Plusieurs de ses romans ont été transposés au cinéma: Visages d'Orient (adapté de The Good Earth) en 1937, qui valu l'Oscar de la meilleure actrice à Luise Rainer, Les fils du dragon (d'après Fils de dragon) en 1944, avec Katharine Hepburn, China Sky en 1945, Da Di en 1954, The Big Wave (d'après un roman pour la jeunesse éponyme) en 1961, Une histoire de Chine de Leo McCareay, avec William Holden, en 1962, et Pavillon de femmes de Ho Yim, avec Willem Dafoe, en 2001.

Cinema Paradiso: cinoche, babyfoot, bagels, clubbing et carte bancaire

Posté par wyzman, le 6 mai 2015

Deux ans après avoir enchanté des milliers de spectateurs et tenté de réinventer l'expérience cinématographique, Elisha Karmitz et MK2 Agency reviennent avec leur Cinema Paradiso du 16 au 26 juin. La formule reste fondamentalement la même (cinéma, restauration et clubbing), le lieu aussi (la Nef du Grand Palais) mais l'équipe a vu les choses en grand, en très grand.

Doté d'un budget doublé par rapport à 2013 (on parle de 3,5M€), Cinema Paradiso offre une programmation unique : 22 films cultes, une dizaine d'animations, 15 points de restauration, 3 pistes de bowling, un restaurant gastronomique signé Jean Imbert et un SuperClub. Dans "la plus grande salle de cinéma éphémère", Cinema Paradiso accueillera jusqu'à 10.000 personnes par jour. Outre les points animations et restauration, le SuperClub pourra, lui, accueillir 5000 noctambules venus faire la fête.

Animations. Pendant 11 jours, il sera possible d'admirer et de s'admirer dans les 1500m² de miroirs conçus par Martin Méry, de danser sur du west coast swing, de la salsa ou de la zumba, de tenter le bowling "Chance" de Chanel, d'essayer les babyfoots ou le GIF painting.

Gastronomie. Pour éviter les longues files d'attente de 2013, l'équipe du Cinema Paradiso a repensé son système de restauration et multiplié les stands de nourriture. Vous pourrez entre autres, essayer les bagels, les hot-dogs, les smoothies et les gaufres, tester les glaces et les bières. Le combo plat + dessert + soft drink tournera autour de 14€.

Cinéma. Sous "la plus grande verrière d'Europe", ce sont 22 films que Cinema Paradiso propose de (re)découvrir. Parmi eux, on compte Mommy, Kill Bill - volume 1, Top Gun, Orange mécanique, Carrie au bal du diable, Jurassic Park ou encore American Beauty. Pour fluidifier l'accès aux salles, les places de cinéma sont désormais numérotées, une plus-value non négligeable. Les plus fortunés pourront dépenser 150€ (par personne) pour le Jean Imbert Cinema Club (un restaurant de 40 couverts installé à 10 mètres de hauteur) ou 180€ pour un billet lit 2 places (animations, bouteille de champagne, pop corn et accès au SuperClub compris). Et si cela vous paraît excessif, n'oubliez pas qu'une place de cinéma en gradins (à 22€ pour les moins de 26 ans et 34€ pour les autres) vous donne accès aux animations, à du pop corn offert... et au SuperClub !

Clubbing. Que serait une soirée au Cinema Paradiso sans un passage au SuperClub ? Pour chouchouter leurs visiteurs, Elisha Karmitz et MK2 Agency ont fait appel aux labels et organisateurs les plus en vue du moment. Du hip-hop au disco, en passant par l'électro, il y en aura visiblement pour tous les goûts. Comme en attestent les présences de Breakbot, Cassius, Cerrone ou encore Kavinsky.

Pour plus d'informations, Cinema Paradiso vous accueille sur son site web, ses pages Facebook, Twitter et Instagram. Et le hashtag star reste le même : #CinemaParadiso.

Enfin, sachez que les places de cinéma sont déjà en ventes sur le site de la Fnac et celles du SuperClub sur Digitick.