Posté par cynthia, le 15 mai 2015
Troisième jour sur la Croisette et les stars continuent d'arpenter le tapis rouge. Vous avez cru avoir été au bout de vos sens hier avec l'équipe de Mad Max? Vous vous êtes trompés.
Par tous les seins!
Ah la poitrine! Cette partie du corps enchanteresse qui fait tourner les têtes est exploitée à la perfection par nos célébrités. Nous commençons avec Frédérique Bel qui exhibe aux photographes de la croisette un décolleté en V plongeant. "FREDERIIIIIIIIQUE FREDERIIIIIIIQUE": c'est qu'ils ont du coffre ces messieurs (il y a très peu de femmes parmi les photographes) lorsqu'il s'agit de photographier des seins.... euh des stars. Et ce n'est pas Adèle Exachopoulos qui va les calmer. La révélation de La vie d'Adèle a choisi une robe fendue jusqu'aux fesses, offrant ainsi un spectacle alléchant à la galerie. Espérons pour elle qui ne lui arrive pas la même mésaventure que Sophie Marceau hier. Attendez vous ne le savez pas? C'est qu'il ne faut jamais avoir les yeux dans sa poche à Cannes et toujours avoir ses sens en éveil pour ne rien rater. Donc si vous êtes un pro du voyeurisme (et du Net), vous avez sans doute vu sa culotte. Oui, sa culotte! Sa robe étant extrêmement ouverte, sa culotte a donc fait son apparition au moment où la belle a monté les marches. Ah la loi du mouvement des jambes! Bien évidemment cela a fait la une de nombreux quotidiens (le Festival pour la plupart ne se résume qu'à ça) et cela a même scandalisé de nombreux festivaliers. Voir une culotte serait-ce si choquant? Si c'était le cas, ça ferait belle lurette qu'on empêcherait Miley Cyrus de se produire en concert. Reconnaissons à Marceau, qui avait déjà dévoilé un sein sur les marches il y a quelques années, qu'elle su assortir la culotte à la robe. Grande classe.
Sachez que lorsque l'on aperçoit le bas, le haut n'est pas très loin et c'est l'actrice Aggeliki Papoulia qui nous le démontre. Venue présenter The Lobster de Yorgos Lanthimos, la jeune femme portait une robe plutôt jolie et sans décolleté. Elle était tout sourire jusqu'à ce que les températures cannoises aient raison d'elle. Le froid de la plage après 22h à fait jaillir ses tétons hors de leur cachette offrant ainsi un spectacle digne de Kristen Dunst dans le premier volet de Spiderman. Tu tires ou tu pointes... et bien elle a décidé de pointer.
Emma Stone ou la huitième merveille du monde
Nous étions obligés de consacrer une partie uniquement à la belle rousse aux yeux revolver, aka Emma Stone, aka la remplaçante de Dunst dans Spider-Man. Apparue tel un être céleste (n'ayons pas peur de l'emphase) aux côtés de Woody Allen pour présenter L'homme irrationnel, Emma avait choisi une robe sirène ornée d'une traîne à faire pâlir la styliste de la robe de mariée de Kate Middleton. D'un naturel déconcertant, elle a montré beaucoup de difficulté à monter les marches, venant même à demander de l'aide à une attachée de presse. Cette dernière, franchement mal élevée, lui a indiqué qu'il fallait qu'elle monte et puis c'est tout. Pauvre Emma! Si ça avait été nous, nous serions venus te porter puis te déposer délicatement dans la salle Lumière, telle une princesse. Malgré ce manque de sympathie, tu as gardé le sourire, gravi les marches affichant un somptueux sourire quelque peu gêné par ta traîne qui semblait en vouloir à tout le monde. Marcher derrière toi se révélait aussi difficile que de lire Cinquante Nuances de Grey jusqu'au bout. Timide à souhait, tu as même été abasourdie par le standing ovation que les cannois ont offert à Woody Allen "What's that?" as-tu dit à ta partenaire Parker Posey. Expressive, radieuse et souriante à chaque seconde, Woody Allen ne va pas comprendre le choc lorsqu'il va débuter le tournage de son prochain film aux côtés de Kristen Stewart (l'actrice à la mono expression).
Traîne, naturel et humour
Emma Stone n'est pas la seule à avoir opté pour une robe à traîne. Le tout Cannes en raffole, à croire qu'il y a un dress code précis à l'entrée du tapis ou que l'omelette de Rihanna a fait des jalouses. Léa Seydoux venue présenté The Lobster avait choisi une traîne tout comme Michelle Rodriguez, à qui on tire notre chapeau d'avoir piqué un sprint en talons sur le tapis rouge, sans une chute, mais aussi la sublime Rachel Weisz (venue sans Daniel 007 Craig) qui brillait de mille feux avec une robe couverte de strass.
Côté garçon, pas de traîne, ni même de queue de pie, mais nous avons apprécié la franchise de Woody Allen envers les journalistes "quel genre pour mon film?...c'est un chef-d'oeuvre du cinéma!" Nous avons particulièrement adoré le comportement total détente de Colin Farell, qui a perdu son énorme barrique de bière qui lui sert de ventre dans The Lobster. Clins d’œil, blagues à tout va ("si j'étais un animal je serai une mouette... toi aussi? On ira chier sur les gens comme ça!"), l'acteur était tout feu tout flamme, comme son partenaire le dandy Ben Whishaw, qui avait un peu forcé sur le rouge à lèvres. Regard de braise, voix suave, on envie son compagnon... que voulez-vous les meilleurs sont toujours pris! Par contre ce qui nous donne pas envie c'est la tenue de John C. Reilly. Vêtu d'une veste blanche et d'un nœud de papillon, nous avons cru que c'était le barman du Palace voisin.Parfois, il faut mieux être sobre. Même si c'est un concept difficile à Cannes.
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Posté par vincy, le 15 mai 2015
Le cinéma et la Hongrie, c'est une histoire de passion. Avec ses hauts et ses bas. Des cinéastes qui ont brillé dans les Festivals du monde entier, à l'instar d'István Szabó, Béla Tarr ou Miklós Jancsó, des figures historiques comme William Fox, le fondateur de la 20th Century Fox, Adolph Zukor, le findateur de la Paramount, Alexander Korda, qui a donné son nom au prix BAFTA du meilleur film britannique de l'année. Voilà pour les sommets. En ce moment, cela ressemble plutôt au calvaire: un pouvoir politique qui a pris la main sur l'industrie et les institutions (donc choisissant les films qu'il veut financer), production en baisse, cinéastes en exil ou en révolte, ... Tout ne va pas très bien à Budapest.
La Hongrie a été l'un des premiers pays a découvrir les films des frères Lumière en 1896. Avant même l'avènement du parlant, le cinéma hongrois était déjà très structuré: salles de cinéma, studios de tournages, formations... Mais l'Histoire s'en est mêlée. L'exode des grands talents vers le Royaume Uni et les Etats-Unis, puis la tutelle de l'URSS ont transformé le 7e art hongrois.
A Cannes, quelques cinéastes ont continué à transmettre l'héritage d'un cinéma à l'identité très forte. Márta Mészáros, Grand prix du jury, prix de la mise en scène, Miklós Jancsó, prix de la mise en scène, István Szabó, prix du jury et prix du scénario, Pal Erdoss et Ildiko Enyedi, tous deux Caméra d'or... Mais tout cela remonte aux années 70-80. Pourtant, les cinéastes de la nouvelle génération sont rarement oubliés en sélection officielle: György Pálfi, Kornel Mundruczo (Grand prix Un certain regard l'an dernier), Béla Tarr...
Cette année, c'est même un premier film qui a les honneurs de la compétition. Hélas, cette bonne nouvelle masque une réalité beaucoup plus dure. Moins de 20 films sont réellement tournés chaque année. Les salles art et essai disparaissent ou sont très fragiles et empêchent la diffusion de la plupart d'entre eux. La part de marché des films hongrois est anémique. Ce cinéma autrefois grand ne compte désormais que sur une poignée de passionnés, et sur les festivals internationaux, pour exister face à un pouvoir qui veut contrôler la culture et les médias.
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Posté par kristofy, le 15 mai 2015
Michel Simon, encore plus imposant que d’habitude avec une barbe, fait quelques courses avant de rentrer : il est poli avec le boucher, il est courtois avec la crémière, il est aimable avec une fillette en lui offrant une pomme. Le cadavre d’une femme étranglée est découvert et tout le monde se précipite pour aller voir, mais pas lui. Lui habite seul dans une chambre d’hôtel, son caractère un peu bougon n’en fait pas un ami. En même temps la séduisante jeune femme Viviane Romance arrive en ville et s’installe dans le même hôtel, leurs fenêtres font face et lui qui l’observe est épris : mais elle est revenue pour les beaux yeux du voyou Paul Bernard… Michel Simon et son grand cœur pour conquérir la jeune femme révèle qu’il sait des choses sur l’assassinat qui fait parler toute la ville. Le voyou qui veut se débarrasser de ce rival voudrait que l’autre soit suspect, la jeune femme se retrouve au milieu d’une intrigue trouble…
« - C’est un voleur, un tricheur, un assassin, mais il fait de moi ce qu’il veut, aidez-moi !
- Pour le perdre ou pour le sauver ? »
Panique est le premier film réalisé par Julien Duvivier après la guerre : en septembre 1946 il est présenté à la Mostra de Venise avant de sortir dans les salle janvier 1947, et c’est donc une nouvelle copie restaurée (en 2K) que l’on découvre cette année à Cannes (qui sera éditée en dvd). Duvivier est devenu cinéaste à l’époque des films muets avant les films parlants, avant la seconde guerre mondiale il fait de Jean Gabin son acteur fétiche avec par exemple Pépé le Moko en 1937 (il le dirigera 7 fois). Durant la guerre il s’exile aux Etats-Unis et continue de tourner, ensuite il révèlera au public l’acteur Fernandel dans le rôle du curé Don Camillo (ils tourneront 4 films ensemble).
Panique rassemble un trio de personnages où chacun se joue des autres dans une histoire où le fait divers d’un assassinat secoue les autres habitants. Les questions de ‘qui a tué’ et ‘qui sera accusé’ pourraient avoir une réponse différente… Ce film, qui arrive donc au moment de la libération, intègre d’ailleurs quelques éléments en rapport avec l’époque : un homme qui veut se faire bien voir s’empresse de collaborer avec la police, les habitués du bar soupçonnent vite les étrangers forains, la foule emmenée notamment par le boucher veut dénoncer leur coupable…
A noter que cette histoire filmée par Julien Duvivier est racontée à Cannes pour la seconde fois, il s’agit en fait de l’adaptation du roman Les Fiançailles de Monsieur Hire de Georges Simenon. Patrice Leconte en a fait lui aussi une adaptation (en fait un remake assez différent du film de 1946) avec son film Monsieur Hire, en vedette Michel Blanc et Sandrine Bonnaire : il était en compétition au Festival de Cannes en 1989 et avait reçu aussi 7 nominations pour un César.
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Posté par cynthia, le 15 mai 2015
Natalie Portman, qui va présenter sa première réalisation au Festival de Cannes, A Tale of Love and Darkness (hors-compétition), incarnera prochainement le rôle de Jackie Kennedy, la femme de l'ancien président américain.
Jackie retracera la vie de la première dame durant les quatre jours qui ont suivi l'assassinat de son mari. Produit par Darren Aronosky, pour qui Natalie Portman avait dansé dans Black Swan, et réalisé par Pablo Larrain (No), le tournage devrait commencer à la fin 2015.
"Jackie évoque les jours où Jackie Kennedy est devenue une icône tout en perdant tout ce qu'elle avait", confie Vincent Maraval, fondateur de la maison de production Wild Bunch, qui est en charge des ventes internationales du projet.
Aronofsky, Président du jury du Festival de Berlin en février, avait remis le Grand prix du jury au dernier film de Pablo Larrain, The Club. Le cinéaste va commencer le tournage de Neruda en juin avant d'enchaîner avec celui de Jackie.
D'ici là Natalie Portman s'est engagée sur Planétarium, le nouveau film de Rebecca Zlotowski (lire notre article).
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Posté par cynthia, le 15 mai 2015
Le 68e festival de Cannes vient d'ouvrir ses portes pleines de strass. Pour l'occasion, le Festival a ouvert il y a une semaine son compte Instagram (@festivaldecannes), et compte déjà plus de 14000 abonnés. Et pour nous, commun des mortels, qui ne voyons que la façade de ce Festival de cinéma glamour et merveilleux à souhait, on peut désormais regarder l'envers du décor grâce aux Instagram des stars.
Voici le compte de certaines célébrités à ne pas rater sur la toile ces deux prochaines semaines:
- Benjamin Millepied alias Mr Natalie Portman (@benjaminmillepied): Aujourd’hui Directeur du ballet de l'Opéra National de Paris, Il va proposer lors de la cérémonie d’ouverture du @festivaldecannes un tableau de 5 minutes avec 17 danseurs. Le tout sur une musique de Bernard Hermann (thème que l’on retrouve dans Sueurs froides d’Alfred Hitchcock).
- Camille Seydoux (@camilleseydoux): styliste et sœur de Léa Seydoux, elle habille les plus grandes (françaises): Bérénice Béjo, Cécile Cassel ou encore Adèle Exarchopoulos.
- Christophe Danchaud (@christophedanchaud): maquilleur et chorégraphe, Christophe met en beauté les plus grandes figures présentes sur le Tapis Rouge.
- Canal + (@CanalPlus): La chaîne sera présente sur la Croisette tout au long du @festivaldeCannes et passera les commandes de son compte Instagram à divers personnalités.
- Emmanuelle Béart (@Emmanuelle Béart): l'actrice intègre ainsi une communauté de plus de 300 millions d'utilisateurs à travers le monde, qui capture et partage des moments uniques. Emmanuelle Béart n'est pas la seule actrice à être accro à Instagram, en effet trois autres actrices (attendues cette année) raffole de cette application:
- Charlotte Le Bon (@lebonlebon): actrice mais aussi illustratrice, elle aime faire partager son quotidien à travers des visuels hauts en couleurs.
- Marion Cotillard (@marioncotillard): peu adepte des selfies, Marion est plus friande de texte ou d'images poétiques.
- Lea Seydoux (@leaseydoux_genuine): étoile irradiante du cinéma français, elle remporte notamment la Palme d'or au Festival de Cannes 2013 pour La Vie d'Adèle aux côtés d'Adèle Exarchopoulos (@adeleexarchopoulos).
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Posté par kristofy, le 15 mai 2015
Cher Swann,
Vous êtes déjà venu à la Semaine de la Critique en 2011, le jeune acteur insaisissable que vous semblez être était alors au générique du court-métrage Alexis Ivanovitch vous êtes mon héros de l’acteur Guillaume Gouix passé derrière la caméra. Cannes ne vous connaît pas vraiment, le cinéma français commence à vous reconnaître même si Pierre Niney accapare la lumière. Pourtant depuis quelques années vous avez participé à de nombreux films, où votre singularité s’impose : Les Âmes grises de Yves Angelo, Le Temps des porte-plumes de Daniel Duval, Les Aristos de Charlotte de Turckheim, Le Dernier vol de Karim Dridi, La Rafle de Roselyne Bosch, Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec de Luc Besson, Les Émotifs anonymes de Jean-Pierre Améris …
Cannes n'est pas un territoire totalement inconnu pour vous: Belle Épine de Rebecca Zlotowski (qui était aussi à Cannes à La Semaine de la Critique), L'autre monde de Gilles Marchand (qui était hors-compétion en sélection officielle), Michael Kohlhaas d'Arnaud des Pallières (en compétition officielle).
Cette année, on va vous voir dans deux films durant le Festival présentés à la Semaine de la Critique : d’abord dans le film d’ouverture Les anarchistes de Elie Wajeman avec Tahar Rahim, Adèle Exarchopoulos, et Guillaume Gouix (que vous retrouvez encore), puis quelques jours après dans Ni le ciel ni la terre de Clément Cogitore avec Jérémie Renier, Kevin Azaïs et Finnegan Oldfield (révélé par le court Ce n'est pas un film de cow-boys, déjà à La Semaine de la Critique en 2012)
Un film en particulier parmi ceux que vous avez tourné aurait mérité d’être beaucoup plus vu : Crawl de Hervé Lasgouttes où d’ailleurs vous avez le premier rôle, remarqué au Festival de Venise en 2012. Et on espère que Les anarchistes et Ni le ciel ni la terre révéleront votre talent au public et réveilleront le flair des producteurs.
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Posté par vincy, le 15 mai 2015
3 courts métrages, un premier long et dès le deuxième film, elle est en sélection officielle à Cannes, à Un certain regard. Alice Winocour, 39 ans, scénariste issue de la Fémis promo 2002, prend son temps entre chaque projet, mais assure son ascension dans le cinéma français.
Avec Maryland, elle change de trauma et de sujet. Matthias Schoenaerts y incarne un soldat revenu d‘Afghanistan avec des troubles posttraumatiques. Incapable de retourner au combat, il se retrouve chargé d’assurer la sécurité dans la villa luxueuse d’un homme d’affaires libanais, Imad Whalid, marié à Jessie (Diane Kruger). Une histoire de paranoïa...
Ce n'est pas si loin d'Augustine, son premier long métrage, avec Vincent Lindon et Soko. Présenté à la Semaine de la Critique il y a trois ans, le film traitait de l'hystérie féminine, à la manière d'un David Cronenberg, entre érotisme clinique et crises existentielles, science et nature. Il y a avait de la perversité, du voyeurisme, du sado-masochisme, de la domination. Un film cérébral, mais pas forcément sensuel.
Il fut nominé aux César. Kitchen, son premier court, il y a dix ans, avait reçu quelques prix, suivi de Magic Paris et Pina Colada. Chez Winocour, les relations amoureuses ne sont jamais simples. Les individus sont poursuivis par leurs démons. Le désir est toujours troublé... Il y a toujours un soupçon de transgression mais surtout une ambition réellement féministe dans son cinéma. Dans Augustine, elle exposait la manière dont les hommes, bourgeois, dominants, se servaient des femmes, nues, considérées comme malades. Le psyché la fascine. Tout comme la peur.
A l'instar de Céline Sciamma ou Rebecca Zlotowski, Alice Winocour trace un chemin singulier, au féminin, dans le cinéma français. Une voie où les corps, les sons, l'oppression et la revanche sont fusionnés. Elle a le cinéma dans le peau, et n'a qu'une envie : écrire et tourner le film suivant.
Ce qui ne l'empêche pas de participer à d'autres scénarios: le très beau Ordinary People de Vladimir Perisic (Semaine de la critique, 2009) ou Home d'Ursula Meier (Semaine de la critique, 2008). Des histoires d'exil. Loin des récits intimes et même intérieurs de ses propres oeuvres.
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