3 raisons d’aller voir « Manifesto » avec Cate Blanchett

Posté par vincy, le 23 mai 2018

Le concept: Manifesto rassemble aussi bien les manifestes futuriste, dadaïste et situationniste que les pensées d’artistes, d’architectes, de danseurs et de cinéastes tels que Sol LeWitt, Yvonne Rainer ou Jim Jarmusch. A travers 13 personnages dont une enseignante d’école primaire, une présentatrice de journal télévisé, une ouvrière, un clochard, une veuve, une chanteuse rock… Cate (Blanchett) scande ces manifestes composites pour mettre à l’épreuve le sens de ces textes historiques dans notre monde contemporain.

- Cate Blanchett formidable. Il y a peu de comédiennes capables d'incarner avec autant de conviction et de naturel treize personnages différents. Le maquillage, le costume, la coiffure aident avant tout à distinguer le milieu social de chacun. Mais le travail de l'actrice va bien au-delà: diction, accent, geste, ... Cate Blanchett peut tout jouer, du clochard errant dans une zone industrielle désaffectée, à la présentatrice télévisée rouquine et rigide, en passant par la mère de famille a priori conservatrice ou la prolo mangeant son sandwich en triant les déchets. La virtuosité de son jeu contribue énormément à la réussite du film, dont elle est l'unique fil conducteur. C'est aussi un plaisir de cinéphile de la voir se transformer ainsi. Hormis Kate Winslet, Nicole Kidman et Tilda Swinton, on voit mal quelle autre comédienne aurait pu endosser tant de personnages (et autant de textes complexes à clamer) avec tant d'aisance.

- Une mise en scène radicale. L'artiste et vidéaste Julian Rosefeldt réalise un premier film expérimental, sorte de "mash-up" de 53 manifestes artistiques. Sous la forme de courts-métrages érudits s'entrelaçant, la mise en scène met en exergue le texte à travers des séquences en apparence "banales" (une salle de trader, une répétition d'un ballet, un atelier de marionnettiste...). Cette "tranche de société", des bas fonds aux élites, use de codes cinématographiques rodés et familiers. Rosefeldt n'utilise que son actrice comme artifice et se concentre sur les textes dont les auteurs sont aussi variés que Guy Debord, Guillaume Appolinaire, André Breton, Louis Aragon, Paul Eluard, ... Un manifeste cinématographique parce qu'il n' a rien à dire, mais aussi parce que tout a été dit. Il suffit de le filmer à sa manière.

- Un manifeste brillant. La force de Manifesto est de nous plonger sous la forme de courts-métrages abordant le situationnisme, le futurisme, le surréalisme, l'architecture, le fluxus, le créationnisme, le minimalisme, ... Trois séquences retiennent particulièrement le dadaïsme, le pop art et le cinéma. Le Dadaïsme, discours d'une veuve très insolent est jouissif pour les oreilles et rappelle l'humour noir qui peut se dégager d'une critique absurde du monde (mais est-ce si absurde?). Le long monologue, très "Sarah Kane" dans son élan à bout de souffle, de Claes Oldenburg, "Je suis pour un art", autour d'un déjeuner familial, comme une prière avant le repas, passionne par sa franchise et son irrévérence. Enfin, le cinéma, enseigné à une classe d'enfants, est porté par un ludisme enjoué pour expliquer le dogme, Godard, Herzog, Jarmusch... La création n'a rien d'original, c'est la sincérité et l'authenticité de son auteur qui en fait une œuvre. Assurément, le regard singulier et l'appropriation par Rosefeldt et Blanchett de ces manifestes font de Manifesto un film "original", et pédagogique.

Un livre entre cinéphilie et Geek-art

Posté par vincy, le 2 novembre 2017

Cette semaine en librairie vous pouvez trouver L'Art de Mondo, un beau livre publié par Huginn & Muninn. Mondo, kézako? Il s'agit d'une succursale d'un cinéma culte, le Alamo Drafthouse à Austin, la ville progressiste et universitaire (et par ailleurs capitale) du Texas. Mondo est une référence pour les amateurs d'affiches de cinéma qui sont revisitées par des illustrateurs, graphistes, artistes ou dessinateurs, mélangeant ainsi art, pop culture, et cinéma.

Depuis 2004, c'est devenu une marque et un style, le Geek-art. Ils sont vendus en quantités limitées (de 100 à 375 exemplaires) et font le bonheur des collectionneurs. Le livre compile une grande partie de ces "posters" uniques - Gremlins, Inglorious Bastards, Les Dents de la mer, Halloween, The Royal Tenenbaums, Drive, Star Trek… - qui offrent une nouvelle jeunesse à des affiches de films cultes. Le livre, en plus des affiches, propose aussi des commentaires des auteurs, désormais sollicités par les réalisateurs eux-mêmes.

6 événements de la rentrée à ne pas rater: le culte Harmony Korine

Posté par vincy, le 19 août 2017

Rétrospective et exposition "Harmony Korine"
Centre Pompidou, Paris 4e
du 6 octobre au 5 novembre 2017

En présence du réalisateur himself, le Centre Pompidou a décidé de consacrer sa grande rétrospective à un cinéaste à part, décalé, culte: Harmony Korine. Une grande exposition présentée pour la première fois dans une institution en France réunira un ensemble de ses peintures, photographies et installations créées depuis l'adolescence.

Korine sera également présent pour accompagner de nombreuses séances qui lui sont dédiées ainsi que des événements live, dont un DJ set durant la Nuit Blanche le 7 octobre et une rencontre le 8 octobre. Au programme, les spectateurs pourront revoir ses longs métrages - Gummo, Julien Donkey-Boy, Mister Lonely, Trash Humpers, Spring Breakers - les films qu'il a scénarisé pour Larry Clark - Kids, Ken Park -, ses courts et moyens métrages - A Bundle a Minute, Visual Mafia, Fight Harm, Korine Tap, Crutchnap, Mac and Plak, Blood of Havana, Act Da Fool, Curb Dance, Umshini Wam, Caput, Snowballs, The Lotus Community Workshop: The Fourth Dimension -, ses clips (Sonic Youth, Cat Power, Rihanna...), publicités et réalisations pour la télévision. Et bien entendu, comme pour chaque rétrospective à Beaubourg, un film de commande exclusif: "Où en êtes-vous, Harmony Korine?".

On peut ajouter au programme une carte blanche au réalisateur avec The Outsiders, Les nains aussi ont commencé petits, Pixote, la loi du plus faible, Les Amants du Pont-Neuf et Scum.

Un livre, coédité par les Éditions Rizzoli, la Gagosian Gallery et les Éditions du Centre Pompidou, abordera les différents aspects de son univers visuel.

"Ce que moi j’essaie de faire, c’est de vous faire ressentir quelque chose. Je n’essaie pas de dire quelque chose en particulier, peut-être que le film, lui, dit quelque chose et c’est très bien. À partir des personnages et de ce qu’ils racontent, ce que j’essaie d’obtenir est davantage une expérience physique : une sensation de malaise, de confusion, de transcendance, de stupéfaction, de gêne, d’humour. J’aime que ces sensations arrivent les unes après les autres, très rapidement de façon à ne jamais vous laisser en paix" rappelle le réalisateur.

6 événements de la rentrée à ne pas rater: L’art brut de Caro et Jeunet

Posté par vincy, le 14 août 2017

"L'art brut de Caro et Jeunet", Exposition par Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro
La Halle-Saint-Pierre, Paris 18e
7 septembre 2017 - 31 juillet 2018

A deux pas du café d'Amélie Poulain, La Halle Saint Pierre accueillera Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro pour une première grande exposition en France. On y trouvera leur cinéma, à travers extraits de films, objets, costumes et autres documents vient dialoguer avec les dessins et peintures de Marc Caro et des œuvres d’art singulier réalisées ou collectionnées par Jean-Pierre Jeunet. D'Amélie Poulain à Alien, on se confrontera aussi à l’electromécanomaniaque Gilbert Peyre et son esthétique foraine, Ronan-Jim Sevellec et ses cabinets de curiosités miniature à l’élégance fanée ou encore Jéphan de Villiers et son petit peuple imaginaire nostalgique des civilisations perdues.

Œuvres et objets « fétiches » des films des deux réalisateurs ouvriront de nouvelles voies vers l’imaginaire, un monde onirique et fantastique.

"Pour ma part, notre filiation revendiquée avec Meliès et l’art forain, trouve naturellement sa place à la Halle Saint Pierre qui a toujours sut accueillir ceux qui marchent en dehors des clous..." explique Marc Caro. Jean-Marc Jeunet de son côté dévoile un pan de ce que l'on y verra: "Marionnettes articulées pour les films d’animation, Machines Steampunk, costumes baroques, Aliens géants, objets emblématiques comme le cahier de photomaton d’Amélie, sans compter les storyboards, dessins de décors, BD et illustrations de Marc Caro... Tant d’objets qui traînaient dans mon bureau que je décidai de les partager."

Pourquoi le musée George Lucas sera (finalement) à Los Angeles ?

Posté par vincy, le 12 janvier 2017

Il y a deux ans, le musée de George Lucas devait s'installer à Chicago, pour 700M$. La ville d'Obama, et ville de naissance de son épouse Mellody, l'avait emporté sur San Francisco et Los Angeles. Finalement, après maintes controverses, le créateur de Star Wars a remis son projet en compétition entre sa ville californienne, San Francisco, où est installé sa société, et Los Angeles, capitale du cinéma et des arts (la ville va accueillir plusieurs nouveaux musées dans les prochaines années dont celui des Oscars). Et c'est Los Angeles qui a gagné.

Le Musée de l'art narratif (Museum of Narrative Art) abritera les 10000 pièces de la collection d’art (Degas, Renoir...) et d’objets provenant des tournages des films de George Lucas (dont le masque de Dark Vador). Le milliardaire financera quasiment intégralement le projet, étendu sur trois hectares.

L'Université de l'étudiant George Lucas à deux pas

Le musée de l’Art narratif sera situé dans le Parc des expositions de Los Angeles, à proximité de l'historique stade olympique, le Los Angeles Memorial Coliseum, mais aussi du Musée d'histoire naturelle, du California Science Center et du California African American Museum. Ce quartier universitaire (avec la University of South California, où le cinéaste a fait ses études) est desservi par la ligne Expo du métro de L.A., qui relie le centre-ville à Santa Monica.

La victoire de Los Angeles reste une surprise tant George Lucas (comme Coppola) a toujours été attaché à son indépendance depuis l'installation du Skywalker Ranch et de Lucas Films à San Francisco. "Frisco" proposait le site de Treasure Island, assez isolé en pleine baie. Les aspects pragmatiques ont sans doute contribué au processus de décision : L.A. accueille près de 50 millions de touristes par an quand San Francisco n'en reçoit que moins de 20 millions.

Le musée devait initialement ouvrir en 2018 à Chicago. L'opposition des habitants, tout comme l'opposition de ceux de San Francisco ont aussi contraint les Lucas à revoir leur projet. Finalement, le musée devrait ouvrir en 2020. Le chantier sera amorcé dès cette année aux coins des avenues Vermont et Exposition. A terme, il devrait générer 1000 emplois permanents. Le budget est réévalué à un milliard de dollars.

L'architecture du bâtiment est conçue par le jeune chinois Ma Yansong.

Agnès Varda va signer un documentaire avec l’artiste JR

Posté par vincy, le 3 mars 2016

agnès varda

Arte a annoncé aujourd'hui qu'elle coproduirait avec la maison de production d'Agnès Varda, Ciné Tamaris, et Social Animals, le documentaire Visages Visages que la réalisatrice cosignera avec l'artiste et photographe JR.

Le tournage débutera fin mars.

Le projet est annoncé tel que: "Il a 33 ans, elle en a presque 88. ensemble, ils s’apprêtent à partir sur les routes de France, en voiture et dans le camion spécial de Jr, loin des grandes villes où il a travaillé. Hasard des rencontres ou projets préparés, ils vont combiner leurs deux façons d’aller vers les autres et leur demander de participer à leurs projets : Agnès Varda en s’approchant d’eux, Jr en agrandissant leurs portraits en énormes fresques. Agnès Varda voudrait capter encore des images de visages avant que sa mémoire ne les oublie. Voyager un peu, s’arrêter comme des forains, rencontrer des villageois, des bergers, des ouvriers, les mettre en valeur en affichant - avec leur accord – leurs portraits sur les murs."

8 ans après Les Plages d'Agnès, la cinéaste et documentariste revient donc derrière la caméra, même si elle a, entre temps, réalisé des courts ou des séries documentaires pour la télévision. Reconnue mondialement, elle avait reçu une Palme d'or d'honneur l'an dernier au Festival de Cannes. JR, l'un des artistes français les plus exposés dans le monde, n'a fait l'objet de queqlues films documentaires sur son travail, dont Faces de Gérard Maximin.

Une productrice ouvre une galerie d’art dédiée au cinéma

Posté par vincy, le 17 novembre 2013

la galerie cinémaLa productrice Anne-Dominique Toussaint (Les Films des Tournelles) a ouvert au début de l'automne la Galerie Cinéma à Paris. Située en plein Marais, au 26 rue Saint-Claude (Paris 3e), cette galerie est dédiée aux artistes liés ou issus du cinéma.

Ce nouvel espace veut offrir "un regard singulier et moderne sur l'influence du 7e art dans les champs de la création artistique contemporaine". Première invitée, Kate Barry, fille de Jane Birkin et du compositeur John Barry, y présente Point of View,, exposition qui a déjà tourné dans quelques festivals. Sa série Actrices ainsi que quelques clichés inédits sont visibles du mardi au samedi, de 11h à 19h.

Les films des Tournelles ont récemment produits Alceste à bicyclette, Et maintenant on va où ?, Le hérisson, Les beaux gosses, Miele, Rengaine...

La folie et l’Italie au programme du 1er Festival de l’histoire de l’Art

Posté par MpM, le 27 mai 2011

La vocation du Festival de l'histoire de l'art, dont  la première édition s'ouvre cet après-midi à Fontainebleau, est d'inviter professionnels et grand public à partager les savoirs, découvrir de nouveaux horizons artistiques et participer aux débats qui concernent l’histoire de l’art aujourd’hui. Il se compose d'une série de conférences, de débats, de concerts et de lectures autour d’un thème et d’un pays invité qui sont, cette année, la folie et l'Italie.

En parallèle se tient un festival du film d’art, Art & Caméra, qui mêle classiques, pépites rares et inédits articulés autour de trois axes : films sur l’art et la création, films sur la folie et films italiens sur l’art, en hommage au pays invité. En tout, plus de 50 films seront projetés en trois jours, dont  le très réussi documentaire de Werner Herzog consacré à la grotte Chauvet, Cave of Forgotten Dreams, qui ouvre la manifestation.

Mais les spectateurs pourront également (re)découvrir Répulsion de Polanski (en présence de Catherine Deneuve), Les statues meurent aussi d'Alain Resnais et Chris Marker, Rouge ciel, un essai sur l’art brut de Bruno Decharme... ainsi qu'une rétrospective consacrée à Luciano Emmer, le cofondateur de Dolomiti films, petite maison de production consacrée à la fabrication de courts-métrages et documentaires sur l’art.

Une programmation riche et variée susceptible de séduire connaisseurs de l'art ou simples amateurs, cinéphiles confirmés, festivaliers du dimanche, et même professionnels qui peinent à supporter le sevrage post-Cannes. Si tout se passe bien, la manifestation pourrait se pérenniser et devenir un rendez-vous régulier du printemps francilien.

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Festival de l'histoire de l'Art - Festival du film d’art, Art & Caméra
Fontainebleau
Jusqu'au 29 mai
Informations et programme sur le site de la manifestation
entrée libre

Tchao Claude Berri (1934-2009)

Posté par vincy, le 12 janvier 2009

claude berriProducteur, réalisateur et collectionneur, Claude Berri était une figure centrale du cinéma français, et plus généralement du rayonnement culturel du pays. Son second accident vasculaire cérébral - le premier date de 2006 - lui aura été fatal. Son décès a été officialisé ce lundi 12 janvier. Il s'éclipse après sa plus belle année : le record des Ch'tis et le César du meilleur film (La graine et le mulet).

Comme producteur, à travers sa filiale Renn, cédée à Pathé il y a quelques années, on lui doit des films aussi variés que Tess, L'Africain, L'ours, La petite voleuse, L'amant, La reine Margot, Didier, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, Les sentiments, La graine et le mulet, Bienvenue chez les Ch'tis...

Réalisateur de 20 films depuis Le vieil homme et l'enfant en 1967, il avait réalisé des oeuvres personnelles comme Le cinéma de papa, Je vous aime et Tchao Pantin. Il s'attaque aux grandes adaptations liitéraires avec le diptyque pagnolesque, Jean de Florette (7,2 millions d'entrées) et Manon des Sources avant de réaliser Uranus, Germinal, Lucie Aubrac. En 1999, il revient à la comédie de moeurs avec La débandade. Avec L'un reste, l'autre part en 2005, il renoue avec le succès critique. Surtout, Ensemble c'est tout, en 2007, lui permet de faire son plus gros succès public depuis Germinal.

Déjà, il était assisté par François Dupeyron sur le plateau. Claude Berri tournait Trésor, avec Alain Chabat et Mathilde Seigner. le tournage continuera avec Dupeyron.

Berri était aussi l'auteur d'Autoportrait, une autobiographie parue chez Leo Sheer en 2003. Marié à l'écrivain Nathalie Rheims, père de trois enfants (dont le producteur de Mesrine, Thomas Langmann), il était président d'honneur de la Cinémathèque française après l'avoir dirigée de 2003 à 2007. Il avait réussi à concrétiser sa passion : ouvrir un espace d'art contemporain, où il exposait, depuis mars, sa collection, afin de faire découvrir de nouveaux artistes.

Les 10 ans du Festival Nemo

Posté par Claire Fayau, le 11 avril 2008

nemo_2008.jpg

Rendez-vous multimédia incontournable pour les amateurs de création audiovisuelle, le festival Nemo fête ses 10 ans et, selon les dires des organisateurs, "se fait plaisir'' et du coup, nous fait plaisir. Le festival des nouvelles images se tient du 10 au 20 avril à Paris et en région parisienne.

Début grandiose le jeudi 10 avril au soir par une folle nuit à l'Elysées Biarritz ( pour quelques 250 ''happy few''). Au menu : Paranorama ''paranormal '' international, performance audiovisuelle japonaise et Dj - Vj set allemand ! Voila qui donne le ton du festival.

Pour le reste de la programmation, c'est ouvert à tous (remarquons qu'on peut emmener ses enfants, car il existe un programme "3D Kids''.)

A noter : l'entrée est gratuite ! (dans la limite des places disponibles).

Le programme détaillé se trouve sur le site de l'Arcadi (Action régionale pour la Création artistique et la Diffusion en Ile-de-France )

Les séances se dérouleront : du 10 au 13 avril 2008 à l'Elysées Biarritz (22-24, rue Quentin Bauchart - 75008 Paris), du 15 au 20 avril 2008 à la Bellevilloise (19-21, rue Boyer - 75020 Paris) et du 16 au 19 avril 2008 au Cube (20, cours Saint-Vincent - 92130 Issy-les-Moulineaux)

La programmation en quelques mots:

  • les Panoramas internationaux : animation 2D/3D, clips, cinéma expérimental, art vidéo, design et architecture animés, jeux vidéo ;
  • installations au Cube, à la Bellevilloise( et à Montréal !) ;
  • les ''Music video'' - une très belle série de documentaires sur John Cage et Philip Sigur Ros, les Smiths, Saint Etienne, Daniel Johnston, Scott Walker et Rechenzentrum !
  • les ''Focus'' portent a notre connaissance des productions telles que Motion Theory (USA), Blink Ink (Royaume-Uni), Platige (Pologne) et sur Zarathustra Studios et Fling Films, studios de machinimas ;
  • et de nombreuses performances audio et visuelles qui vont valoir le coup d'œil, c'est certain.

Pour prolonger le plaisir : Le DVD '' best of '' du festival 2008 est disponible avec la revue REPÉRAGES (numéro 60 , 12 euros 90 ).