Les Simpsons parodient le « Selfie » des Oscars

Posté par vincy, le 5 mars 2014

les simpsons parodient le selfie d'ellen de generes des oscarsL'autoportrait le plus célèbre de la récente histoire du "selfie" : bon coup pour Samsung, et excellent buzz viral pour les Oscars. Bradley Cooper prend la photo. Angelina Jolie et Jared Leto sont un peu hors cadres. C'est donc le tweet le plus retweeté de l'histoire (3 236 796 tweets au compteur) .

Les Simpsons ne se sont pas gênés pour réagir au phénomène médiatico-hollywoodien. Ils sont tous là mais le cadre est un peu différent puisqu'on voit bien Bradley Cooper prendre la photo, mais aussi Homer Simpsons recalé du cliché. Et si vous cherchez bien, vous verrez aussi que Bart se cache dans l'image...

A noter que certaines stars ont été des guests de la série animée la plus populaire du monde : Meryl Streep fut Jessica Lovejoy dans la saison 6, Ellen De Generes dans la saison 21, Brad Pitt et Angelina Jolie dans la saison 22.

Oscars 2014 : 12 Years a Slave et Gravity dominent le palmarès

Posté par vincy, le 3 mars 2014

Il aura été difficile de départager les deux favoris de la 86e Cérémonie des Oscars (voir le palmarès intégral).

On pourra dire que 12 Years a Slave a gagné la récompense suprême, en plus du prix du meilleur scénario / adaptation et du meilleur second-rôle féminin. Trois statuettes pour 9 nominations. Bon ratio. C'est aussi la première fois qu'un producteur noir - le réalisateur Steve McQueen - gagne l'Oscar du meilleur film. La seconde fois qu'un scénariste noir emporte un Oscar lié à l'écriture d'un film (la première fois ne date que de 2009 avec Precious). La victoire de Lupita Nyong’o dans la catégorie du meilleur second-rôle féminin s'inscrit aussi dans les annales de l'événement : ce n'est que la 14e actrice noire à obtenir un Oscar et elle rejoint le club fermé (seulement 15) des comédiens oscarisés dès leur premier film. Enfin c'est également le deuxième Oscar du meilleur film pour Fox Searchlight, après Slumdog Millionaire. Et le premier Oscar pour Brad Pitt, coproducteur du film.

Gravity a gagné au volume. 7 Oscars (sur 10 nominations) : une invasion mexicaine. Le film rentre dans le cercle des films les plus récompensés (ils n'étaient que 25 à en avoir gagné autant ou plus). Alfonso Cuaron devient le premier cinéaste latino-américain à être consacré meilleur réalisateur. Il gagne aussi un deuxième Oscar dans la foulée en partageant celui du meilleur montage. Un an après l'Oscar du meilleur film pour Argo, Warner Bros continue d'être le seul grand studio à aligner blockbusters et films primés par l'Académie.

Parmi les autres faits notables :
- 3 Oscars pour Dallas Buyers Club dont celui du meilleur acteur à Matthew McConaughey, la star du moment, et du meilleur second-rôle masculin, Jared Leto, le revenant.
- 3 Oscars pour l'Australie à travers Cate Blanchett (meilleure actrice) et Catherine Martin (décors et costumes pour Gatsby le magnifique). Blanchett gagne ainsi son 2e Oscar (le premier était pour un second-rôle) et rejoint ainsi les 21 autres comédiens qui ont gagné dans les deux catégories. C'est aussi la seconde actrice à être oscarisée dans un film de Woody Allen, 36 ans après Diane Keaton dans Annie Hall
- La France repart avec l'Oscar du meilleur court métrage animé (Mr. Hublot)
- L'Italie assoit son pouvoir sur la catégorie du meilleur film en langue étrangère : La Grande Bellezza est le 14e film italien à remporter la statuette (le cinéma français est 2e avec 12 Oscars). Le cinéma italien n'avait pas gagné cet Oscar depuis La vita è bella en 1999.
- Enfin, avec la victoire de La Reine des neiges, Disney Animation gagne son premier Oscar dans la catégorie meilleur long métrage d'animation (qui existe depuis 13 ans). Le film a aussi ramené l'Oscar de la meilleure chanson dans son escarcelle.

Les deux grands perdants de la soirée sont évidemment Le Loup de Wall Street et American Bluff, qui repartent les mains complètement vides.

Un nouveau réalisateur pour la suite de World War Z

Posté par vincy, le 11 décembre 2013

Le tournage de World War Z avait beau avoir été tumultueux (une troisième partie complètement réécrite, un final ouvert sur une suite), le film a rapporté 540 millions de $ dans le monde cet été. Soit, à date, la 10e plus grosse recette de l'année (et le plus gros succès de Brad Pitt).

Paramount avait vite confirmé l'envie de tourner une suite. Le studio et Skydance Pictures ont choisi le successeur au réalisateur Marc Foster : ce sera l'espagnol Juan Antonio Bayona (L'Orphelinat, 79 millions de $ dans le monde et The Impossible, 180 millions de $ dans le monde).

Brad Pitt ne s'est pas encore engagé officiellement sur cette suite. Mais on voit mal le producteur ne pas s'engager lui-même. Il reste à trouver le scénariste. Espérons qu'il aura les nerfs bien accrochés tant le premier film a subit des changements lors de la phase d'écriture, de tournage puis celle du montage.

Lost City of Z ressort des cartons de Brad Pitt avec une nouvelle tête d’affiche

Posté par vincy, le 10 septembre 2013

benedict cumberbatch5 ans le projet traîne. En mars 2008, Paramount Pictures et Brad Pitt acquièrent les droits de Lost City of Z, le manuscrit de David Grann. Le journaliste avait rédigé un article en septembre 2005 avant de vouloir l'étoffer pour en faire un essai, publié en avril 2008.

Quelques mois plus tard, James Gray est engagé pour réaliser le film, dont Brad Pitt devait être la star en plus d'être le producteur. Le tournage est calé pour la fin 2010.

Puis rien n'est venu. Finalement le projet ressuscite, mais avec une nouvelle star, Benedict Cumberbatch. James Gray est toujours derrière la caméra. Et Brad Pitt toujours producteur.

Cumberbatch vient de laisser tomber un film d'horreur, Crimson Peak. Coïncidence? A l'affiche de trois films potentiellement oscarisables - 12 Years a Slave, August: Osage County (Le temps d'un été en France) et Le cinquième pouvoir (où il incarne Julian Assange) - l'acteur qui monte a déjà un tournage de prévu cet automne, le biopic The Imitation Game, sur le mathématicien Alan Turing. On le verra également dans les deux autres épisodes du Hobbit, où il incarne Smaug. Il est connu pour son rôle de Khan dans Star Trek : Into Darkness. Mais on l'a aussi remarqué dans La Taupe, en assistant de Gary Oldman, et dans Cheval de guerre.

Lost City of Z est l'histoire Percy Harrison Fawcett, le dernier explorateur victorien qui inspira le personnage d'Indiana Jones, disparu mystérieusement en 1925. Il avait envoyé un message faisant part d'une découverte au fond de la forêt amazonienne, d'une cité étrangement baptisée "Z", alors qu'il cherchait la ville de l'Atlantide.

James Gray était en compétition au Festival de Cannes cette année avec The Immigrant (qui sortira le 27 novembre en France).

2e Champs-Elysées Film Festival : du cinéma pour tous les goûts et de toutes les couleurs!

Posté par vincy, le 11 juin 2013

olivier martinez halle berryUne star : L'actrice américaine Halle Berry sera l'invitée d'honneur de la soirée caritative organisée jeudi 13 au profit de l'association "Les Toiles enchantées" au cours de laquelle sera projeté le film Nos souvenirs brûlés de Susanne Bier.

Un événement : Les parapluies de Cherbourg en version restaurée et son remasterisé dimanche 16 à 16h30 au Publicis. La projection est suivie d'un karaoké géant avec les plus grandes chansons des films de Jacques Demy! Le Festival vous invite à venir déguisés pour créer une ambiance pop & vintage!

2 présidents du festival : Olivier Martinez et Julie Gayet

3 Master Class : Costa-Gavras, Cédric Klapisch et Frédérick Wiseman (documentariste américain)

7 cinémas : Le Balzac, UGC George V, Publicis, Le Lincoln, Gaumont Marignan et Gaumont Ambassade, MK2 Grand Palais

7 films avec Brad Pitt : outre World War Z, le festival projettera L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, Babel, Burn After Reading, L'étrange histoire de Benjamin Button, Fight Club et Seven.

8 films américains en Sélection officielle : Hide your smiling Faces (Berlin 2013), Any Day Now (Prix du public à Tribeca 2012), Blood Pressure, Coldwater, Decoding Annie Parker (avec Helen Hunt et Alice Eve), How to make money selling drugs (avec Susan Sarandon, Eminem et 50 Cent), I am I, It felt like love, Thanks for sharing (avec Mark Ruffalo et Gwyneth Paltrow).

13 films français et pas mal d'avant-premières : Paris à tout prix, Nina Simone Love Sorceress Forever, Bambi (primé à Berlin aux Teddy Awards), 12 ans d'âge, Aya de Yopougon, Sur le chemin de l'école, Belle du Seigneur, Chez nous c'est trois, Elle s'en va (avec Deneuve, sélectionné à Berlin), Grand central (sélectionné à Un certain regard cette année), Joséphine, Les reines du Ring, Juliette, Né quelque part.

18 Avant-premières hollywoodiennes : Moi moche et méchant 2, World War Z, An oversimplification of her Beauty, The Bay, Before Midnight, Broken City, Fans la tête de Charles Swann III, Dark Skies, The East, Frances Ha, Interior Leather Bar (le film sulfureux de James Franco), Five Dances, Leave it on the Floor, Open Day, Le Quatuor, Rampart, Massacre à la tronçonneuse 3D.

__________

2e Champs-Elysées Film Festival

12-18 juin 2013

Film d'ouverture : Struck, de Brian Dannelly, avec Chris Coffer

Film de clôture : Imogene, de Sarah Springer Berman et Robert Pulcini, avec Kristen Wiig, Annette Bening et Matt Dillon

Informations et Programme

Shia LaBeouf ne renonce finalement pas aux blockbusters hollywoodiens

Posté par vincy, le 6 mai 2013

Après quelques détours dans le clip-vidéo (à poil chez les Sugar Ros), le cinéma indépendant (The Necessary Death of Charlie Countryman en compétition au dernier festival de Berlin) et même étranger (Nymphomaniac de Lars Von Trier, qui pourrait être sélectionné à Venise en septembre), Shia LaBeouf pourrait revenir à Hollywood. L'acteur, qui sera à l'affiche de Sous surveillance mercredi dans les salles françaises, avait prévenu qu'il en avait assez des blockbusters insipides hollywoodiens et qu'il voulait donner du sens à son métier en choisissant des films explorant de nouvelles formes narratives ou en travaillant avec des cinéastes plus artistes que faiseurs.

Mais comment résister à l'appel de Sony? Shia LaBeouf est en pourparlers avancés pour faire équipe avec Brad Pitt dans Fury, un film écrit et réalisé par David Ayer. Ayer a scénarisé S.W.A.T. unité d'élite, Dark Blue, Training Day, Fast and Furious et U-571. Il s'est surtout fait remarqué avec la réalisation d'End of Watch, immersion dans la vie de flics des quartiers chauds de L.A.. Son prochain film, Ten, avec Arnold Schwarzenegger, Sam Worthington et Terrence Howard, est programmé pour une sortie début 2014.

Fury est l'histoire du commandant d'un tank et de ses cinq hommes, durant la seconde guerre mondiale. Ils sont envoyés en mission, périlleuse, au-delà des lignes ennemies en avril 1945, quand le régime nazi s'effondre.

Le tournage doit débuter en septembre, et le film est déjà programmé dans les salles pour une sortie en novembre 2014.

Cannes 2012 : Qui est Andrew Dominik ?

Posté par vincy, le 23 mai 2012

A 45 ans, Andrew Dominik n'aura réalisé que trois films. Un cinéaste rare, qui ne comprend pas comment on peut enchaîner les tournages tellement, selon lui, ce travail est éprouvant.

3 films en 12 ans. Car Dominik, né en Nouvelle-Zélande (où il ne vécu que ses deux premières années avant d'émigrer en Australie avec sa famille), n'est pas non plus un talent précoce. Diplômé Swinburne Film School de Melbourne à 20 ans, il attendra 12 ans pour tourner. Son premier film, Chopper, retrace la vie du célèbre criminel australien Mark Brandon Read, incarné par Eric Bana, alors méconnu, transfiguré. Dominik pose là les piliers de son cinéma : des films autour de personnages hors-la-loi, ayant réellement existé, partagés entre l'auto-destruction et leur propre déclin, dans un cadre violent, où la trahison et la peur hantent chacun de leur geste. Le film est interdit aux moins de 16 ans lors de sa sortie en France. Et si l'oeuvre est restée confidentielle auprès du public, les critiques s'emballent et les prix pleuvent : Grand prix du Festival du film policier de Cognac, Meilleur réalisateur aux Australian Film Institute Awards, ...

Dominik utilise l'image pour illustrer les distorsions psychologiques de ses personnages. Il aime troubler le spectateur avec le visuel, la musique, mais aussi une écriture subtile qui humanise à la fois les monstres et se moque des spectateurs qui semblent se régaler de ces actes sensationnels et les oublier aussi rapidement.

7 ans de réflexion plus tard, il sort L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, avec Brad Pitt et Casey Affleck. Ce Western magnifié par l'image de Roger Deakins, est considéré comme l'un des meilleurs films de ces dernières années. A la fois dramatique et psychologique, stylisé et intime, il hypnotise par sa maîtrise. La paranoïa, la rivalité et l'amitié entre deux ennemis forment le récit de ce long requiem sonnant comme le crépuscule d'une époque révolue. Deux nominations aux Oscars (pour Deakins à l'image et Affleck en second rôle), un prix d'interprétation masculine pour Brad Pitt au festival de Venise, de multiples mentions dans les Top 10 annuels des critiques : Dominik aurait de quoi se réjouir. Mais le film est un fiasco financier.

Exigeant, perfectionniste, cet admirateur de Scorsese, Mallick, Lynch et Kubrick, arrive pour la première fois à Cannes avec Killing Them Soflty, toujours avec Brad Pitt. En compétition. Une Palme d'or l'installerait définitivement parmi les grands talents du 7e art...

Cannes 2012 : Gustave Kervern fout le souk sur la Croisette

Posté par vincy, le 22 mai 2012

C'est le grand jour pour Le grand soir. Le nouveau film, punk et azimuté, du duo Delépine/Kervern est présenté aujourd'hui à Un Certain Regard. Gustave Kervern en profite pour créer le buzz, soit un joyeux bordel depuis ce matin. Figurez-vous que sur les autres Marches, les prestigieuses, celles filmées par la télévision, il y a Brad Pitt (qui vient présenter Killing Them Softly). La concurrence est rude, médiatiquement.

Pour que Le grand soir ne soit pas éclipsé par The Big Brad, le coréalisateur a commencé la matinée en s'invitant à la séance photo précédant la conférence de presse de la star américaine. Le fiancé d'Angelina Jolie l'a plutôt bien pris, hilare devant les pitreries du Français parvenant même à lui baiser la main. Comme l'a confirmé Thierry Frémaux quelques instants plus tard, Kervern a aussi endommagé le décor du "photocall". Le souk total. Cela va faire le bonheur des photographes.

Cela devrait être normal. Dans Festival il y a fête. Dans 7e Art il y a art. Mais depuis quelques années, Cannes s'est assagit. Moins de scandales durant les projections de films, plus de contrôle sur l'agenda des stars. Les avocats, agents, relations publiques qui entourent les comédiens les plus connus obstruent toute forme d'improvisation. Tout est devenu plus lisse. Il faut se foutre des convenances et avoir l'audace de rester soi-même pour provoquer le protocole et les rituels.

Kervern n'a pas hésité une seconde. Son plus pur style "anar" s'est d'ailleurs prolongé pour la première projection du film, à 11h. Avant la présentation officielle par Thierry Frémaux, il se promenait dans la salle et discutait avec les journalistes. Le voici rattrapé par son attaché de presse essayant de canaliser ses pulsions bordéliques. Quand on lui tend le micro devant le public, Gustave Kervern se lance dans un long discours pour draguer les jurés de la sélection, déclarant son amour pour chacun, Tim Roth en tête. Puis il dévie : "La France, maintenant, avec François Hollande, c'est une France de winners!", incitant ainsi à donner le prix samedi à leur film. Dans la foulée, il rappelle qu'il a l'adresse de chacun des membres du jury, qu'il connait très bien les enfants de Tim Roth - "Tim Roth je sais ou t'habites, où tes enfants vont à l'école" -, menace implicitement, mais pas sérieusement, de conséquences fâcheuses s'il n'emportait pas ce prix. La salle rit aux éclats. Il lance enfin un ultime défi : une ovation de 6 minutes 30 à la fin du film, puisque la plus longue ovation depuis le début de cette 65e édition a duré 6 minutes.

Si une grande partie de la salle s'est vidée, les spectateurs restants admirent le show du bonhomme, qui n'hésite pas à monter sur scène torse nu pour faire durer les salves d'applaudissements. Qu'on se le dise, Kervern est prêt à payer de sa personne pour que Le grand soir reste dans les mémoires des festivaliers.

Brangelina chez Ridley Scott

Posté par vincy, le 16 avril 2012

The Guardian semble tenir le scoop ciné-people du moment : sept ans après Mr & Mrs Smith, le film d'action (et de dérision) de Doug Liman, Brad Pitt et Angelina Jolie, désormais fiancés - si, Ecran Noir manque à tous ses devoirs et ne vous en a pas tenu informé mais la nouvelle est confirmée, en attendant le mariage qui renverra celui du Prince William et de sa jolie Kate au rang de petit événement anodin - donc Brangelina tournerait de nouveau ensemble dans le même film.

Ce coup-ci c'est Ridley Scott qui les réunirait pour ce prochain tournage, The Counselor (voir notre article du 21 février dernier pour connaître les détails). Le rôle principal était déjà connu : Michael Fassbender. Depuis Javier Bardem a rejoint le casting. Et Angelina Jolie a confirmé qu'elle était intéressée par l'un des deux personnages féminins.

L'ajout de Brad Pitt donne du piment à l'ensemble. L'acteur avait été révélé par Scott en gigolo dans Thelma et Louise il y a plus de vingt ans. La future star s'envoyait Geena Davis, et s'exhibait en caleçon blanc comme dans une pub Levi's.

Que le couple Brangelina soit réunit enfin à l'écran parait finalement plus évident que surprenant tant le couple est médiatisé. Cependant, restons méfiants : il n'y a que The Guardian qui l'affirme. Aucun contrat ne semble avoir été signé. Mais à coup sûr cela suffirait à faire la publicité du film.

D'ici là, Scott est très attendu avec son Prometheus, qui sera dans les salles le 30 mai.

Melancholia séduit la National Society of Film Critics

Posté par vincy, le 7 janvier 2012

La National Society Film of Critics, composée de 58 critiques de cinéma, aime aller à contre-courant des palmarès ambiants. Elle n' a pas manqué à sa réputation, mais a éprouvé quelques difficultés à départager ses favoris pour cette 46e cérémonie.

Ainsi, Melancholia, de Lars Von Trier, qui emporte le titre de meilleur film et permet à Kirsten Dunst d'obtenir celui de la meilleure actrice, a obtenu 29 votes, contre 28 à Tree of Life (et 20 à Une séparation). Terrence Malick a pu se consoler avec le prix du meilleur réalisateur, avec seulement deux voix de plus que Martin Scorsese.

Tree of Life est également récompensé indirectement avec le prix du milleur acteur (Brad Pitt, primé aussi pour son rôle dans Le stratège) et du meilleur second rôle féminin (Jessica Chastain, distinguée aussi pour ses rôles dans Take Shelter et La couleur des sentiments), en plus du prix de la meilleure photo.

Quant au film iranien d'Asghar Farhadi, Une séparation, il emporte aussi deux prix : meilleur film en langue étrangère et meilleur scénario.

Les autres prix ont été décernés à Albert Brooks (second rôle masculin pour Drive), Werner Herzog (documentaire pour La grotte des rêves perdus), Ken Jacobs (film expérimental avec Seeking the Monkey King).