Chadwick Boseman (1976-2020) : Le Black Panther d’une génération emporté par un cancer

Posté par wyzman, le 29 août 2020

La nouvelle est tombée ce matin : l'acteur principal de Black Panther est mort vendredi à Los Angeles d'un cancer du côlon, à l'âge de 43 ans.

Mort d'un super-héros

A l'affiche du premier blockbuster de Marvel porté par un super-héros noir, Chadwick Boseman s'est éteint hier dans sa maison de Los Angeles entouré de sa femme et de ses proches après avoir lutté pendant quatre ans contre un cancer. Très pudique quant à sa vie privée, il n'avait jamais évoqué ledit cancer. Dans un communiqué publié sur Twitter, sa famille affirme qu'enchaîner « d’innombrables opérations et chimiothérapies » n'a jamais changé son envie de tourner des blockbusters, bien au contraire. « C’était un vrai combattant. Chadwick a persévéré à travers tout cela » peut-on lire dans ce même communiqué qui rappelle sur le fait que « c'était l'honneur de sa carrière de donner vie au Roi T'Challa dans Black Panther ».

A l'affiche de séries telles que New York 911New York, police judiciaireLes Experts : Manhattan dans les années 2000, Chadwick Boseman a dû attendre 2016 et l'intronisation de Black Panther/T'Challa dans Captain America : Civil War pour être enfin mis sur le devant de la scène. Second couteau dans des films comme Le Pari d'Ivan Reitman ou encore Gods of Egypt d'Alex Proyas, le rôle de Black Panther en a fait une star internationale. Avec des recettes mondiales estimées à 1,346 milliard de dollars (pour un budget de 200 millions de dollars), Black Panther de Ryan Coogler demeure le film le plus rentable de 2018.

Un film qui aura bouleversé sa carrière tant la mise en scène du premier super-héros noir créé par Marvel Comics en 1966 était attendue. Dans une Amérique toujours rongée par les violences policières et le racisme systémique, Black Panther avait fait office de cultural reset à l'époque. La dépiction d'un pays africain (bien que fictif) éloignée de tous clichés et stéréotypes avait été saluée par la presse. Aux côtés de l’oscarisée Lupita Nyong’o, Angela Bassett, Forest Whitaker et Daniel Kaluuya, Chadwick Boseman avait redonné foi à toute une génération de cinéphiles en manque de représentation dans des blockbusters.

L'an dernier, on avait pu le retrouver dans un registre différent, celui d'un policier particulièrement têtu dans Manhattan Lockdown de Brian Kirk. Et au début de l'été, sa présence au casting de Da 5 Bloods de Spike Lee n'avait pas manqué de retenir l'attention du grand public.

Hommages massifs

Sur Twitter, de nombreuses personnalités ont déjà commencé à publier des messages de soutien à ses proches. Le candidat démocrate à la Maison Blanche Joe Biden parle d'un acteur qui « a inspiré des générations et leur a montré qu'ils peuvent être tout ce qu'ils veulent - même des super-héros » quand Viola Davis affirme que « ce fut un honneur de travailler à [s]es côtés ».

Ses co-stars Don Cheadle évoquent un « frère qui a toujours été lumière et amour et Chris Evans écrit : « Je suis absolument dévastée. C'est plus que déchirant. Chadwick était spécial (...) C'était un artiste profondément engagé et constamment curieux. Il lui restait encore tant de travaux étonnants à créer. Je lui suis infiniment reconnaissant de notre amitié. »

La réalisatrice Ava DuVernay conclut quant à elle : « Je vous souhaite un beau retour, Roi. Vous nous manquerez tellement. »

Black Panther 2 : Ryan Coogler de retour à l’écriture et à la réalisation

Posté par wyzman, le 12 octobre 2018

La nouvelle est tombée il y a quelques heures : Ryan Coogler écrira bien le scénario du deuxième volet de Black Panther. Mais ce n'est pas tout ! L'homme à qui l'on doit Creed sera également chargé de réaliser les prochaines aventures du roi du Wakanda.

Une confirmation attendue

Comment aurait-il pu en être différemment ? Telle est la question que les amoureux de T'Challa se demandent depuis que The Hollywood Reporter a annoncé l'excellente nouvelle. En effet, dire que Black Panther était l'un des événements de ce début (voire de toute cette année) serait un euphémisme. Introduit dans Captain America: Civil War, le personnage campé par Chadwick Boseman a plus que marqué les fans des Marvel en apportant une dimension politique et culturelle unique au MCU.

Produit pour un peu plus de 200 millions de dollars, Black Panther a rapporté pas moins de 700 millions de dollars aux Etats-Unis, devenant le plus gros carton de Marvel sur le sol américain. Du côté du box-office mondial, le troisième long-métrage de Ryan Coogler a amassé plus de 1,3 milliard de dollars, se plaçant à la 4e place du MCU, se plaçant derrière Avengers : Age Of Ultron mais devant Iron Man 3.

Un programme chargé

Si l'on en croit le Hollywood Reporter, à l'inverse des réalisateurs estimés par la firme américaine, c'est bien Ryan Coogler qui a fait ralentir les négociations. Le réalisateur de seulement 32 ans aurait préféré prendre le temps de voir l'impact que le film pouvait avoir dans le paysage cinématographique mondial avant de signer un nouveau contrat. Et il semble qu'il ait eu raison puisque Black Panther est depuis sa sortie en février dernier pressenti pour les Oscars 2019. D'ores et déjà gagnant incontestable de la catégorie meilleur film populaire (si celle-ci avait été gardée pour la prochaine édition), Black Panther pourrait bien rafler des prix qui n'auront rien de technique.

Bien que rien ne soit encore officiel, Ryan Coogler devrait néanmoins débuter l'écriture de la suite de Black Panther début de 2019 et si tout se passe comme prévu, le tournage débuterait en fin d'année. En attendant, il continue de plancher sur son projet de drame Wrong Answer aux côtés de Michael B. Jordan, le héros de Fruitvale Station, Creed et Creed 2 (que Ryan Coogler a produit et qui sort le 9 janvier 2019).

Pour rappel, avant de découvrir Black Panther 2, les fans du MCU pourront profiter dans les salles obscures de Captain Marvel (6 mars 2019), Avengers 4 (24 avril 2019) et Spider-Man : Far From Home (10 juillet 2019).

Chadwick Boseman sera la star du thriller 17 Bridges

Posté par wyzman, le 11 juillet 2018

L'info est tombée il y a quelques heures seulement : la star de Black Panther Chadwick Boseman tiendra le rôle principal et produira le thriller d'action 17 Bridges.

Un nouveau projet attendu

Produit par Agbo, la société des frères Russo auteurs d'Avengers : Infinity War, 17 Bridges devrait être réalisé par Brian Kirk. Le réalisateur de 50 ans a travaillé par le passé sur les séries Brotherhood, Luther et Game of Thrones. Le script quant à lui sera issu de l'imagination d'Adam Mervis. Le plus grand fait d'armes de ce dernier est un film sorti en 2012, The Philly Kid (rebaptisé Gladiators depuis), et qui raconte les péripéties d'un ancien boxeur qui sort de prison et à qui l'on demande de perdre des combats s'il souhaite sauver la vie d'un ami.

Dans 17 Bridges, Chadwick Boseman campera un détective de la police de New York en pleine disgrâce qui tente de faire oublier ses erreurs pendant une chasse à l'homme après le meurtre d'un policier. Le président de STXFilms qui produit également le film, Adam Fogelson, n'a pas manqué d'expliquer sa joie de travailler avec la star de Black Panther : "Les instincts tranchants de Chadwick Boseman et son charisme indéniable ont captivé des millions de personnes autour du monde" !

A propos des frères Russo, Adam Fogelson se fait tout aussi élogieux : "Leur approche unique et intelligente de la réalisation cinématographique est tout sauf formelle, et avec Brian Kirk à la barre, ce film promet d'aller au-delà du tarif pop-corn typique." Voilà qui est dit ! Le tournage de 17 Bridges devrait débuter en septembre.

Le film que j’attends le plus en 2018: Black Panther de Ryan Coogler

Posté par wyzman, le 1 janvier 2018

Annoncée en grande pompe dans Captain America : Civil War, l'introduction de Black Panther a été légèrement éclipsée par l'arrivée du nouveau Spider-Man, Tom Holland. Pas de problème, février 2018 sera l'occasion de voir lequel de ces deux super-héros est le meilleur investissement.

Renouer avec un public délaissé

Premier film de super-héros doté d'un casting composé majoritairement d'acteurs noirs, l'adaptation cinématographique de Black Panther par Ryan Coogler marquera un tournant dans le MCEU. Tandis que Spider-Man Homecoming tentait d'intéresser un public toujours plus jeune, Black Panther a pour vocation de toucher une minorité très friande de cinéma mais lessivée par le whitewashing et les seconds rôles constamment laissés à des acteurs de couleur. Cette minorité représente 12% de la population américaine et 15% des cinéphiles réguliers. D'ailleurs, l'affiche officielle de Black Panther est révolutionnaire. Juste avant les sorties de Avengers : Infinity War et de Captain Marvel, Black Panther a donc tout d'un grand test.

Forcément, si j'attends impatiemment la sortie de Black Panther, c'est avant tout pour son casting. Outre la prédominance d'acteurs noirs (logique, le film se déroulera essentiellement au Wakanda, un pays fictif situé en Afrique), Black Panther s'est offert une distribution prestigieuse.

Déjà vu dans Gods of Egypt et The Express, Chadwick Boseman reprendra le rôle principal. Son ennemi, Killmonger, sera incarné par Michael B. Jordan, la star de Fruitvale Station et Creed. Ils seront entourés d'acteurs oscarisés, déjà nommés ou en route pour les Oscars (Lupita Nyong'o, Forest Whitaker, Angela Bassett, Daniel Kaluuya) et d'autres extrêmement populaires (Andy Serkis, Martin Freeman, Danai Gurira).

Un film indispensable

Les 89 millions de personnes qui ont vu le trailer officiel dans les premières 24 heures le savent, le film est essentiel pour la suite du MCEU. C'est en effet au Wakanda que Thanos, le grand méchant d'Avengers : Infinity War, devrait trouver un élément lui permettant de décupler ses forces et de détruire la Terre. Plus encore, le Wakanda sera au cœur du film des frères Russo puisqu'il devrait s'y passer un combat épique.

Notons maintenant que pour la première fois, un film de l'univers cinématographique de Marvel se déroulera dans un espace terrestre entièrement fictif. Le succès des Gardiens de la Galaxie, qui se déroulent dans des univers inconnus, pourrait bien être la cause de ce si grand intérêt pour le Wakanda. Et les premières images laissent à penser que l'endroit sera fidèle aux comics : bourré de nouvelles technologies et paradisiaque à la fois.

Outre son superbe casting et son incroyable budget (on parle de 150 millions de dollars), le film est d'ores et déjà annoncé comme l'un des plus gros cartons de 2018. Aux Etats-Unis, il devrait amasser plus de 90 millions de dollars dès sa sortie, réalisant au passage le second meilleur démarrage d'un premier film solo estampillé Marvel. Dévoilé en plein Black History Month, Black Panther est sans surprise le film dont on parlera le plus en février prochain, loin devant Cinquante nuances plus claires ou encore Pacific Rim 2.

Sur Twitter, le hashtag #BlackPantherSoLit revient régulièrement. A chaque nouveau poster, image ou vidéo mis en ligne pour être précis ! Et pour marquer le coup, la production a fait appel à Kendrick Lamar, le rappeur le plus woke de sa génération, pour interpréter le titre phare de la bande originale.

Le Jour le plus Court 2014: bons baisers d’Hollywood avec 9 Kisses et 18 stars

Posté par kristofy, le 21 décembre 2014

A l'occasion de la 3e édition du Jour le plus court, la grande fête du court métrage (avec des séances gratuites dans les cinémas) qui a lieu cette année sur plusieurs jours du 19 au 21 décembre, Ecran Noir a choisi une collection produite par le New York Times Magazine, avec des duos de stars hollywoodiennes. Variations autour du baiser.

L'intégrale

Steve Carell & Laura Dern

Jack O’Connell & Shailene Woodley

Benedict Cumberbatch & Reese Witherspoon

Rosario Dawson & Jenny Slate

Chadwick Boseman & Kristen Stewart

John Lithgow & Julianne Moore


Gugu Mbatha-Raw & Miles Teller


Patricia Arquette & Jason Schwartzman

David Oyelowo & Timothy Spall

Avengers 3, Captain America 3, … Marvel affiche son jeu face à ses concurrents

Posté par vincy, le 29 octobre 2014

robert downey jr crhis evans captain america 3Depuis cet été, une guerre d'annonces se met en place entre les studios hollywoodiens. Il n'a pas fallu deux semaines pour que Walt Disney/Marvel Studios réplique aux projets de Warner Bros/DC Entertainment en précisant sa programmation des prochaines années et en confirmant l'arrivée de Robert Downey Jr/Iron Man dans Captain America 3 (lire notre actualité du 22 octobre).

Au total, d'ici la fin de la décennie, près ne quarante films de super-héros débarqueront sur les écrans. Une invasion de gros biceps, de collants moule-burnes, de bouclier, marteau et toile résistante, de capes qui volent au vent, etc... Dans Libération, Philippe Guedj, coréalisateur du documentaire Marvel Renaissance, explique : «Les grands studios ne font plus confiance qu’à des univers préexistants, ils vont piocher dans les catalogues des comics et refusent désormais de créer de nouveaux mythes comme à l’époque où surgissaient Rocky, Mad Max, Star Wars… On est dans une gigantesque matrice à consolider de la marque, de la licence afin d’inonder le marché de lucratifs produits dérivés (figurines, jouets, jeux vidéo…). Il faut bien comprendre que la raison d’être des films est avant tout d’entretenir le capital de notoriété des héros qui sont pensés comme des marques infiniment déclinables. On est parti de la bande dessinée, phénomène contre-culturel dans les années 60, pour aboutir aujourd’hui à une exploitation froide, tayloriste, industrialisée qui, même pour un fan du genre comme moi, devient franchement effrayante.»

Peu importe si quelques films seront proches d'un accident industriel (remember Catwoman, Jonah Hex, Green Lantern, Daredevil), pour l'instant la manne est rentable. Depuis le début des années 2000, The Dark Knight et The Avengers ont chacun été le leader mondial du box office l'année de leur sortie. Cette année, quatre des six plus grosses recettes mondiales ont des superhéros en stars (Gardiens de la galaxie, X-Men, Spider-Man, Captain America), rapportant près de 3 milliards de dollars.

Marvel a donc affiché son jeu. D'une part, pour rassurer les investisseurs et actionnaires. D'autre part, pour bloquer les bonnes dates dans l'agenda déjà très chargé des prochaines années.
Outre Iron Man chez Captain America, Marvel a également révélé le titre du prochain opus de Thor et surtout la scission en deux parties du troisième épisode d'Avengers. On sait également que Chadwick Boseman (42, Get on Up) incarnera Black Panther, personnage qui apparaîtra d'abord dans Captain America 3, avant d'avoir son propre film.

The Avengers: Age of Ultron — 1er mai 2015

Ant-Man —  17 juillet 2015

marvel avengers captain america black pantherCaptain America 3: Civil War – 6 mai 2016

Doctor Strange – 6 novembre 2016

Guardians of the Galaxy 2 – 5 mai 2017

Thor: Ragnarok – 20 juillet 2018

Black Panther – 3 novembre 2017

The Avengers 3 – Infinity War: Part 1 – 4 mai 2018

Captain Marvel – 6 juillet 2018

Inhumans – 2 novembre 2018

The Avengers 3 – Infinity War: Part 2 – 2019

Deauville way of life, jour 8 : I can’t get noooooooooo…. (Satisfaction)

Posté par cynthia, le 13 septembre 2014

love is strangeUn film d'horreur assez captivant au petit dèj', un amour homosexuel qui gène outre-atlantique, une danse aux côtés de Mick Jagger, la huitième journée du festival de Deauville  a été rock 'n' roll.

On débute la journée avec le It Follows du charmant et tout sucre tout miel David Robert Mitchell. En le voyant on se demande même comment il a pu faire des films d'horreur, tant il a l'air doux et gentil. Mais vous savez ce que l'on dit... méfiez-vous de l'eau qui dort! Et c'est ce qu'aurait dû faire son personnage principal, Jay, avant de s'envoyer en l'air avec le beau et étrange Hugh. Après un acte sexuel dans une voiture, la voilà suivis par d'étranges personnes qu'elle seule peut voir. Son échappatoire à la malédiction: refaire l'amour avec quelqu'un. Interprétez cela comme vous le souhaitez mais nous on a pas pu ignorer la métaphore du sida et de la maladie qui avance lentement vers vous (ce que font les personnes dans ses visions) après un acte non protégé. «Il n'y a pas de morale dans ce film, chacun peut faire son interprétation» nous confie David Robert Mitchell en conférence de presse. Pourtant les images sont bien là pour nous faire un peu douter. «C'est un long cauchemar en fait. D'ailleurs ça me rappelle celui que je faisais quand j'étais gamin. Des gens normaux que j'étais seul à voir me suivait. Je ne savais pas pourquoi mais j'avais peur» ajoute-t-il à la conférence. Si ça peut le rassurer nous aussi on a peur après le film et on réfléchira à deux fois avant de fricoter avec un beau gosse.

C'est donc peu tranquille que l'on s'en va aux côtés de John Lithgow et Alfred Molina pour Love is strange d'Ira Sachs. Les aléas de la vie (financier, éloignement, licenciement) menace les jeunes mariés George et Ben qui vont devoir compter sur leurs proches pour s'en sortir. Pourquoi a-t-il été mal vu outre atlantique? Attendez. Il n'y a pas de scène de viol, pas de meurtre, pas de scène de torture... quoi... non... ça ne peut. On n'en est plus là?! Ça ne peut pas être le fait qu'il s'agisse d'un couple homosexuel marié? Certaines personnes refusent de voir ce petit bijou cinématographique sous ce prétexte?  C'est une blague... Fuck la censure et allez voir ce film dès sa sortie (le 12 novembre). Il s'agit d'un joyau en or massif où on en sort de là tout ému et émoustillé! Cela nous d'ailleurs bien préparé pour la suite de la journée...

Une vague de messieurs en costard, bodybuildés, à envahit le tapis rouge. «Votre badge!!!!» «Avancez plus vite que ça!!!!» Mais bonté divine qu'est-ce qui se passe à Deauville? Manuel Valls arrive au festival? Non c'est trop de dispositif pour le Premier ministre. Mais alors c'est qui????

Whaou c'est Mick Jagger venu présenté sa production cinématographique qui n'est autre que Get on up de Tate Taylor, le biopic de James Brown (lire notre reportage). Après un hommage au grand producteur Brian Grazer, le leader des Rolling Stones est monté sur la scène du CID et a parlé un peu français avant de se barrer faire la fête à la Villa Cartier. Et on y était! Donc oui, on a eu quelques pas de danse à côtés de Mick qui, lui, était en extase sur la mannequin et actrice Olga Kurylenko (on le comprend elle est magnifique). On aussi aperçu Patrick Poivre D'Arvor non loin des petits fours, Astrid-Bergès Frisbey un verre à la main se baladant parmi les danseurs, Clémence Poésy resplendissante dans une robe à dentelle, Miles Teller dansant avec sa girlfriend (désolée les filles mais vous le savez bien,  les beaux mecs c'est comme les WC au McDo c'est toujours pris) ou encore le héros de Get on up Chadwick Boseman brûler le dancefloor à la manière de James Brown (deux mois d'entraînement, ça aide). Tout ceci sent la détente, la fin du festival, demain ce sera le dernier jour et on quittera le soleil et le strass.

C'est avec les larmes aux yeux que l'on attend le neuvième jour!

Deauville 2014 : avec Get on up, James Brown ressuscite

Posté par kristofy, le 13 septembre 2014

tate taylor Chadwick Boseman deauville 2014 © christophe maulave

Après Tina Turner et Ray Charles, c’est une autre parrain de la soul music auquel le cinéma s'intéresse : James Brown. Get on up sera-t-il un nouveau succès du producteur oscarisé Brian Grazer?

Get on up est coproduit par Mick Jagger et par Brian Grazer. Ils sont venus sur les planches avec le réalisateur Tate Taylor (La couleur des sentiments) et l’acteur Chadwick Boseman (42, lire notre actualité du 28 août 2013) :

mick jaeger @ christophe maulave ecrannoir.frMick Jagger : Il y a plusieurs scénarios de biopic sur les Rolling Stones que j’ai lu, mais ils sont tous horribles, ça ne va pas se faire...  James Brown est quelqu’un que j’admirai quand j’étais jeune, je l’ai rencontré plusieurs fois très tôt. Je l’ai vu aussi en concert à l’Apollo et il savait contrôler le public en sachant à quelques moments chanter une ballade ou du funk très rythmé. J’ai parlé des états dans lesquels on se sent sur scène en concert avec Chadwick et Tate...

Chadwick Boseman : J’ai beaucoup écouté sa musique, j’ai aussi lu des biographies. Entre le moment où j’ai été engagé pour ce rôle et le tournage il s’est écoulé deux mois, deux mois entre septembre et novembre de préparation avec des heures de cours de danse. Une fois le tournage commencé, il y avait encore des entrainements pour la danse et la gestuelle.

Tate Taylor : Je recherche des bonnes histoires avant tout, c’est ce qui m’intéresse. En effet mon film précédent, La couleur des sentiments, parlait de ségrégation,  et c’est aussi une thématique de Get on up mais c’est un hasard. James Brown est d’abord un personnage magnifique à raconter. Je voulais m’intéresser en particulier sur ce garçon à l’enfance difficile devenu un homme célèbre, et aussi, en même temps, sur la part des restes du caractère de son enfance chez cet adulte. Pour les différentes façons d’attester de la véracité des faits dans un film, il y a différents trucs comme une voix-off ou des coupures de journaux. Mon idée était d'insérer des plans en aparté où James Brown s’adresse directement au spectateur.

brian grazer deauville 2014 © christophe maulaveBrian Grazer : On voulait être autant que possible authentique et précis à propos de sa vie et de ce qu’il a accompli avec sa musique. On voulait aussi éviter que le récit soit quelque chose de trop attendu ou de trop prévisible dans cette célébration de James Brown.

Deauville en a profité pour rendre un hommage à Brian Grazer. On lui doit des films tels que Splash, Backdraft, Apollo 13, La Rançon, Le Grinch, Un homme d’exception, Da Vinci code de Ron Howard (ils sont associés depuis 1986), Les Doors de Oliver Stone, 8 Mile de Curtis Hanson, American Gangster de Ridley Scott, L’échange de Clint Eastwood, Restless de Gus Van Sant, The Good Lie de Philippe Falardeau (qui est en compétition à Deauville)…

He feels good : Chadwick Boseman sera James Brown

Posté par vincy, le 28 août 2013

chadwick bosemanIl semble abonné aux biopics. Après avoir incarné le joueur légendaire des Dodgers (baseball) Jackie Robinson dans 42 (joli succès ce printemps aux USA, inédit en France, mais disponible en vidéo à la demande), Chadwick Boseman va être le parrain de la soul-music James Brown, "the hardest working man in show business!".

Le biopic, produit par Universal et Imagine Entertainment mais aussi Mick Jagger (les Rolling Stones), a reçu le feu vert du studio. Réalisé par Tate Taylor (La couleur des sentiments), le scénario suivra le parcours du chanteur/musicien/danseur, depuis son enfance pauvre jusqu'à sa mort, en 2006. Brown, mondialement connu pour ses chorégraphies torrides et ses pas de danse qui ont inspiré Michael Jackson, a connu un âge d'or dans les années 60 et 70 avec des tubes comme I Got the Feelin', Cold Sweat, Please, Please, Please, Papa's Got a Brand New Bag, It's a Man's Man's Man's World, Super Bad, Say it Loud, Living in America (morceau célèbre de la BOF de Rocky IV) et surtout I Got You (I Feel Good), son plus gros hit aux Etats-Unis. Surnommé Mr Dynamite ou Sex Machine, Brown avait fait quelques apparitions au cinéma, notamment en prêtre dans Les Blues Brothers.

Cela fait plus de douze ans que le producteur Brian Grazer essaie de faire le film. Le développement du projet a été accéléré avec l'arrivée de Tate Taylor dans le développement du projet. Restait à trouver l'acteur.

Boseman a vu son statut hollywoodien changer après la sortie de 42. Plus connu des téléspectateurs (Lincoln Heights, Persons Unknown et de nombreuses participations à des séries très populaires comme Castle, Lie to Me, Urgences, Cold Case, Les experts : Manhattan ou Fringe), il a peu de films à son actif, malgré ses 31 ans. Il a réalisé deux courts métrages et a aussi écrit et joué sa propre pièce au théâtre. On le verra à l'affiche de Draft Day, le prochain drame d'Ivan Reitman, avec Jennifer Garner et Kevin Costner.

Par ailleurs, Brian Grazer développe un autre biopic pour le cinéma, sur le footballeur Pelé.