Marvel Cinematic Universe: les 6 films qui ont compté

Posté par redaction, le 26 avril 2019

692000 entrées en France en une journée d'exploitation (soit le 9e meilleur démarrage historique). 169M$, dont 107M$ en Chine, pour le box office international de mercredi, avant-même sa sortie en France. Et une prévision de 800M$ pour ce week-end au niveau mondial. Avengers: Endgame écrase tout et concentre à l'excès la fréquentation des cinémas. Entre western moderne et péplums comics, on pourra toujours s'étonner du succès du Marvel Cinematic Universe, en 22 films et un peu plus de dix ans, surtout avec des intrigues assez similaires (l'épilogue est souvent identique même) et des personnages qui ne froissent personne (au mieux une romance contrariée ou un passé producteur de névroses). Le génie du producteur Kevin Faige a sans doute été de mêler les "stand-alone" des super-héros (souvent des trilogies) à la saga Avengers (une tétralogie en guise de pilier fondateur).

Ce mix de spin-offs, de sequels et de saga forment une énorme franchise de 22 films tous reliés entre eux (18,6 milliards de $ cumulés de recettes) depuis 11 ans. Un plan quasiment communiste par phases (on est à la fin de la troisième) qui se dessine comme une arborescence où chaque ramification s'étend à sa manière. C'est l'ordre chronologique des sorties des films qui comptent, du premier Iron Man jusqu'au dernier Avengers. Cette franchise-série pouvait ainsi ajouter des super-héros  à chaque épisode d'Avengers, dont les quatre films se seront étalés sur dix ans, alors que le spectateur pouvait se gaver de deux à trois films de super-héros par an. Ce gigantesque crossover permanent reposait sur un pari: la fidélité des fans (et un marketing déjà bien établi par l'industrie des comics depuis 60 ans). Une nouvelle ère s'achève. Une dizaine de productions vont démarrer pour une nouvelle phase. Il est impossible de comprendre Endgame sans avoir vu les 21 autres films.

Parmi eux 6 ont eu une importance primordiale dans la construction de l'empire Marvel, leader du spectacle de la décennie qui finit.

Le fondateur: Iron Man

Sorti en 2008, le film a posé les bases du MCU (Marvel venait d'être acquis par Disney). Avec 585M$ au box office mondial, il apparaitrait presque comme un nain par rapport aux récents films de la saga (17e du classement). On écrivait à l'époque: "Étalé sur deux heures, le film possède un dynamisme, un second degré et surtout un personnage principal diaboliquement construit pour remporter l'adhésion. Mais plus que tout cela, Iron Man détient un avantage décisif : Robert Downey Jr ! (...) Alors certes Jon Favreau n'est pas Sam Raimi ou Peter Jackson, la mise en scène est parfois un peu molle et manque de ce grain de folie qui fait toute la différence. Mais Iron Man reste sincère et très communicatif dès qu'il est question de divertir la galerie et d'offrir un spectacle de son et lumières électrisant. "

Le plus solide: Thor

La trilogie a été lancée par Kenneth Branagh en 2011 (Thor), poursuivie par Alan Taylor en 2013 (Thor: me monde des ténèbres), avant d'être finalisée par Taika Waititi en 2017 (Thor: Ragnarok). Au box office, elle reste loin de Captain America, et au final, elle fait à peine mieux qu'Ant Man. Pourtant, les racines du mal qui frappent les Avengers se trouvent bien dans les histoires de Thor. La saga est la croisée des mondes et, surtout, s'est offert, à nos yeux, le meilleur casting de tous: Chris Hemsworth et Tom Hiddleston en tête, entourés au fil des films d'Anthony Hopkins, natalie Portman, Rene Russo, Stella Skarsgard, Idris Elba, Cate Blanchett... On peut pas faire plus classe.

Le plus profitable: Avengers

5 milliards de $ dans le monde en tris films, et toujours mieux que les autres (sauf en Amérique du nord, où Black Panther s'est invité sur le podium). Avengers est la meta structure de la franchise. Il regroupe, à un moment donné ou à un autre, tous les super-héros (y compris Spider-Man, prêté par Sony). Si l'enjeu est souvent répétitif, et très americano-centré, ce sont bien les personnages, tentant de valoriser leur égo, qui font le show. Avengers, avec Star Wars, le Seigneur des Anneaux et Harry Potter, est devenu l'un des monuments de la culture pop contemporaine. Qu'on aime ou pas.

Les plus frais: Les Gardiens de la Galaxie

Ce grand mix (musical et ciné), entre tubes populaires et humour décalé, a fait l'effet d'un bol d'oxygène au moment, en 2014, où on commençait à saturer de tous ces héros. Déjà il s'agit d'un groupe, ensuite ce sont des aventuriers-mercenaires-aliens (hormis Peter qui se la pète façon Indiana Jones/Han Solo). Ces Gardiens ont amené l'humour (avant Deadpool) dans un univers qui se prenait très au sérieux. Un fun espéré comme on l'écrivait : "Il assume le divertissement, la dérision et préfère la légèreté sobre à une gravité souvent trop appuyée. Bref il revient à l'essence du comic. En prenant comme matériau la moins connue des séries de Marvel (elle commence tout juste à arriver en librairie en France), le studio s'autorisait à dévier le genre. Ici, les héros sont dans l'espace et se rapprochent davantage d'un Star Wars, moins mythologique, mais plus proche du Western. C'est, de tous les films de Marvel le plus hilarant. Ce qui n'est pas un mal après tant de films où les héros en collants moulants ou armures indestructibles se prenaient trop au sérieux, ou pire, sombraient dans leurs névroses."

Le plus épatant : Docteur Strange

Super-héros récent (2016), ce docteur Strange est aussi le moins social, le plus arrogant, et penche même vers un peu de cynisme. Pourtant cette noirceur n'a pas empêché de cartonner et le super-héros de s'intégrer dans la galaxie Marvel. Mais avant tout, il s'agit incontestablement du plus barré visuellement, avec des effets visuels beaucoup plus recherchés que dans les autres films du MCU: "Un tout nouvel univers s'ouvre à nos yeux, rationaliste et scientifique, logique à ne plus en pouvoir. Comme pour Inception, l'aspect visuel est saisissant, tordant les réalités à la manière des peintres cubistes et surréalistes. Entre les buildings qui dansent La Carmagnole, redéfinissant les lois de Newton, et les voyages intra-dimensionnels dans des dimensions surréalistes, Doctor Strange c'est du Nolan sous LSD" écrivions-nous à l'époque.



Le meilleur de tous: Black Panther

Le plus beau, le plus politique, le mieux écrit, le plus engagé et, en bonus, doté du meilleur casting. Black Panther est le film du MCU le plus accompli, rivalisant avec les Dark Knight de Christopher Nolan côté réussite d'adaptation comics. Dans le genre, c'est un chef d'oeuvre (qui a rapporté 1,35 milliard de dollars dans le monde), qui s'offre de multiples références, de James Bond à Spike lee. C'est aussi le seul film de la franchise à avoir été un objet de débat sociétal, un sujet de discussion hors territoires cinéphiliques. Black power rules. Il est arrivé à temps pour les noirs. A l'instar de Wonder Woman (et de Captain Marvel) pour les femmes. En attendant un super-héros gay (dans Les éternels, vraisemblablement). Un "film historique" comme nous le disions. C'est une tragédie shakespearienne plus que séduisante, basée sur une civilisation avancée et non américaine (ce qui en soi est déjà très bien). On vous l'assure: "Black Panther est en effet un film constamment ancré dans une histoire plus globale que celle imaginée par les producteurs. Le film parvient à lier les Black Panthers d'autrefois au Black Panther de la pop culture actuelle tout en évoquant subtilement le mouvement Black Lives Matter. Sans en faire des caisses, le scénario de Ryan Coogler et Joe Robert Cole pose les bases d'une trilogie qui n'aura aucun mal à être plus passionnante que celle d'Iron Man ou Captain America."

Le carton de Wonder Woman pourrait ouvrir la voie aux super-héroïnes

Posté par vincy, le 4 juin 2017

Il était temps qu'Hollywood mette une super-héroïne en tête d'affiche. Après des années de beaux mâles, muscles saillants et collants moule-burnes (aplaties le plus souvent), Wonder Woman et son lasso s'emparent du box office. Plus de 100 millions de $ de recettes aux Etats-Unis ce week-end selon les premières estimations, 125 millions de $ dans le reste du monde (dont un gros carton en Asie de l'est). Preuve qu'une femme, même si le nom de l'actrice (Gal Gadot) n'apparaît pas sur l'affiche, peut porter un blockbuster. Mieux un film avec une femme comme héroïne et réalisé par une femme (c'est seulement la 4e fois qu'un film réalisé par une femme dépasse les 100M$ au B.O. nord américain). Le sexisme habituel du 7e art en prend un coup: le succès n'est pas réservé aux mecs.

Pourtant, dans le genre action/aventures/super pouvoirs, on savait qu'un personnage féminin pouvait cartonner. Il suffit de voir la filmographie de Angelina Jolie, les récents gros succès de Star Wars (Le Réveil de la Force, Rogue One), Hunger Games, Divergente ou Lucy. Une femme, avec des "guns", peut faire plier n'importe quel méchant, en plus de rapporter beaucoup d'argent.

Finalement, Marvel comme DC Comics ont mis du temps à le comprendre. Même si dans les Avengers ou les Batman, avec respectivement Black Widow et Catwoman, il y a un personnage féminin qui vole presque la vedette aux héros du film, c'est bien la première fois avec Wonder Woman qu'une super-héroïne a le droit de s'affranchir et de sortir de l'ombre des super-héros.

Une bonne dizaine de super-héroïnes en stock

Pourtant, il y a du potentiel dans les comics: Miss Hulk, Sorcière rouge (actuellement incarnée par Elisabeth Olsen dans les Avengers), Raven / Mystique (jouée par Rebecca Romjin puis Jennifer Lawrence dans les X-Men), Phantom Lady, Natasha Irons, Poison Ivy bien entendu (autrefois interprétée par Uma Thurman), Thor Girl, Super Girl, Catwoman (pour oublier Halle Berry) et Elektra (pour zapper Jennifer Garner), Malice (qui sera incarnée par Lupita Nyong'o dans Black Panther), Elsa Bloodstone, Power Girl, ou encore Harley Quinn (Margot Robbie dans Suicide Squad).

Avec une douzaine de films de super-héros dans les tuyaux, Disney/Marvel et Warner Bros/DC Comics pourraient être tenté de donner une chance à l'une de ces héroïnes. Depuis décembre, un projet avec Poison Ivy, Harley Quinn et Catwoman est dans les cartons. Pour l'instant, seul Captain Marvel (avec Brie Larson) est confirmé et programmé pour mars 2019.

Et il est probable que Warner annonce une suite à Wonder Woman dès cette semaine.

Deadpool, l’anti-héros à suivre

Posté par cynthia, le 6 août 2015

deadpoolImpossible de passer à côté du trailer de Deadpool, sauf si vous vivez dans une grotte au fin fond d'une forêt abandonnée et dans ce cas... on est vraiment navré pour vous.

Deadpool, c'est le prochain Marvel (plus qu'attendu) de la Fox. Apparu dans le film Wolverine: Origins pour la première fois, ce personnage, totalement barré, était déjà interprété par Ryan Reynolds. Ici, si nous retrouvons le même acteur, il ne s'agit pas de la même histoire.

Un héros condamné

Wade, atteint d'une maladie incurable, accepte en échange de bons et loyaux services de suivre un traitement spécial afin de guérir. Il obtient des pouvoirs incroyables dont celui de se régénérer (comme Wolverine), saute sa femme contre une armoire pour fêter ça et devient un super-héros à l'humour décalé et aussi gras que des pancakes (pancakes auxquels il voue un culte dans le comics).

Après un pré-trailer drôle et décalé, la Fox nous a mis l'eau (même l'océan) à la bouche avec ce trailer explosif agrémenté de répliques déjà cultes ("Ce soir, branlette" ou plus poétiquement en vo "Oh I'm touching myself tonight").

Si l'attente de la sortie du film risque d'être interminable après cette bande annonce, autant apprendre à faire un peu connaissance avec ce nouveau personnage de la galaxie Marvel !

Deadpool qui es-tu?

Deadpool c'est le seul super-héros à avoir conscience qu'il est un dessin de comics (oui, ce n'est pas triste). Du coup, ce petit coquin n'hésite pas à embêter ses collègues comme Spider-man, avec qui on le compare souvent (costumes rouges, taquins et espiègles), ou encore Les 4 Fantastiques, d’où son apparition (squat ?) à la fin de la bande-annonce finale du nouveau volet. Dommage qu'il n'ait pas carrément squatté leur film, cela lui aurait sûrement donné un peu plus de piquant !

Deadpool, c'est aussi un anti-héros par excellence qui avant de massacrer tout le monde sort toujours une bonne vanne ou une insulte. Entre Kick-ass et Tony Stark, il pourrait bien devenir le nouveau super héros à la mode, pour le plus grand plaisir (sonnant et trébuchant) de la Fox. Et le nôtre ?

Avengers 2: Quatre personnages Marvel transformés pour le cinéma

Posté par cynthia, le 18 avril 2015

Qui dit suite, dit nouveaux personnages. Le deuxième volet des Avengers (L'ère d'Ultron) ne fait pas exception. Entre comics et films, zoom sur les nouveaux protagonistes qui vont compromettre le quotidien déjà mouvementé de nos héros.

Les Jumeaux Maximoff

La Sorcière rouge

D'où elle vient? Dans les Comics de Stan Lee, Wanda est la fille de Magneto (X-Men) à l'inverse de la version cinéma où cela n'est pas mentionné (nous verrons plus tard pourquoi). Dans la version de Joss Whedon, Wanda (la sublime Elisabeth Olsen) a été sélectionnée par la mauvaise branche du Shield afin d'être modifiée par le sceptre de Loki et de lutter contre l'équipe de Captain America. Cette dernière ainsi que son frère ont, d'ailleurs, une dent contre Tony Stark depuis que l'un de ses missiles a frappé la maison de leurs parents en Sokovie. Dès lors la Sorcière rouge n'a qu'une seule envie: détruire les Avengers.

Ses pouvoirs: Wanda Maximoff est à la fois une sorcière et une mutante. Elle a la capacité de pénétrer et de contrôler les esprits ainsi que de recréer la réalité. ll peut enflammer sans aucune cause physique un objet inflammable, créer des tornades spontanémentmais aussi lancer des rayons surpuissants.

Quicksilver/Vif-d'argent

D'où il vient? Il ne s'agit pas d'un dérivé du vif d'or dans Harry Potter (alerte blague nulle, concédons-le) mais bel et bien du surnom de Pietro Maximoff, le frère jumeau de la sorcière rouge.

Les fans avisés pourront constater qu'il ne s'agit pas de la première apparition du super-héros. En effet, Pietro apparaît dans X-Men - Days of Future Past sous les traits d'un autre acteur et avec une autre adaptation de l'histoire. Et pour cause, étant tous deux des versions différentes d'un même personnage, ils ne sont nullement liés.

D'ailleurs ils ne seront pas évoqués en tant que mutants dans Avengers afin d'éviter toutes confusions entre les deux franchises et de ne pas se mettre à dos la Fox qui possède les droits cinématographiques de tous les personnages mutants de l'univers comics. Effectivement, le terme "mutant" ne peut pas être utilisé par les films de Marvel Studios cela explique pourquoi la venue des jumeaux dans le second volet des Avengers est aussi imprécise.

Ses pouvoirs: Pietro (le sexy et terriblement bandant Aaron-Taylor Johnsson dans la version Marvel) possède le pouvoir de se déplacer et de se mouvoir à une vitesse démesurée, lui permettant de provoquer des ouragans par ses simples déplacements. Il court à la vitesse de la lumière et dans les comics, il peut même voyager dans le temps. Ce qui lui donne le désarroi de vieillir plus vite que la normale et d'être souvent fatigué. Maintenant vous savez pourquoi celui-ci a les cheveux blancs et qu'il s'épuiqe plus vite que les autres (par exemple lors de la bataille finale dans Avengers 2: l'ère de Ultron).

Ultron

D'où il vient? Ultron est le grand méchant (robotique) pas beau de l'histoire. Si dans Avengers 2: L'ère de Ultron, c'est Tony Stark qui le crée afin de défendre la planète, dans les Comics, c'est Henry Pym alias Ant-Man qui l'invente afin d'avoir un allié dans sa quête de justice. Mais si les créateurs sont différents, le résultat est le même: il se rebelle, se perfectionne seul, créé son armée et attaque les Vengeurs.

Ses pouvoirs: Sa force lui permet de soulever plus de 15 tonnes, il pourrait donc bercer dans ses bras Hulk sans avoir une seule courbature. Son corps est recouvert d'une armure en adamantium, le fameux métal des griffes de Wolverine et du bouclier de Captain America, ce qui lui permet de se protéger des attaques. De plus son enveloppe corporelle est équipée d'armes diverses et dangereuses.

En tant que robot, Ultron n'a pas besoin de se nourrir ou de respirer, il s'agit donc d'un ami très économique, inutile de lui payer un restaurant (alerte blague nulle numéro 2). Néanmoins, ce dernier peut absorber l'électricité ou l'énergie externe et il possède une intelligence artificielle très développée en plus de connaissances phénoménales dans l'ingénierie robotique (un peu comme Iron Man).

La Vision

D'où il vient? À l’origine, La Vision est une création du robot Ultron destinée à devenir une arme contre les Avengers. Si les deux versions coïncident au début, ce n'est pas le cas pour le reste du dénouement.

Dans la version cinématographique la création de La Vision est très différente de la version des comics. Pour Joss Whedon: Ultron en a assez de son corps robotique (sans doute à force de voir les corps sexy et musclés de Captain America et de Thor) et décide de se créer une version plus proche de l'humain avant de se faire stopper par les Avengers. Au lieu de le détruire, Tony Stark décide de le développer avec Jarvis, afin de combattre Ultron.

Dans les comics, Ultron invente La Vision à partir de La Torche Humaine (qui appartient à la Fox) afin de lutter contre les Avengers. La Vision arrive à s'en défaire, rejoint les gentils super-héros et a même une liaison avec la Sorcière Rouge.

Ses pouvoirs: La Vision peut voler, léviter ou encore lancer des rayons surpuissants thermiques grâce à la pierre qu'il possède entre les yeux.

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Avengers 2: L'ère d'Ultron sort mercredi dans les salles françaises.

Lire aussi: Les Avengers ont-ils une vie sexuelle?

Avengers Infinity War: les frères Russo aux commandes

Posté par cynthia, le 29 mars 2015

Alors que le second volet des Avengers est prévu dans moins d'un mois (le 22 avril), nous connaissons l'identité des réalisateurs des deux prochains opus. Tout comme Jon Favreau pour Iron Man 1 et 2, Joss Whedon tire sa révérence après avoir réalisé les deux premiers volets. Ce seront donc les frères Russo qui reprendront le flambeau de la franchise Avengers, avec toute la pression qu'on connaît. Infinity War Part 1 et Part 2 sont prévus entre mai 2018 et mai 2019 (lire aussi notre article du 29 octobre 2014).

Joe et Anthony Russo ont déjà réalisé Captain America: le soldat de l'hiver et s'apprêtent à filmer sa suite Captain America: Civil War où Spider-Man (repris par Disney/Marvel) devrait faire une entrée fracassante.

Les frères Russo, venus du petit écran ("Arrested development - Les nouveaux pauvres", "Carpoolers", "Community ") semblent avoir le vent en poupe en ce moment puisqu'ils seraient en pleine négociation pour le remake de Ghostbuster avec Channing Tatum.

Bande annonce: Les 4 Fantastiques, plus sombre que la version de 2005

Posté par cynthia, le 31 janvier 2015

Après un an d'attente et d'impatience, les fans de Marvel peuvent se réjouirent en découvrant, enfin, le trailer du reboot des Quatre fantastiques. Au passage Fantastic Four a perdu son adjectif "Ultimate" prévu à l'origine dans le titre.

Disponible sur le net depuis cette semaine, la bande annonce du nouveau "bébé" des Studios Marvel est pleine de promesse. On est bien loin de la première version, "lisse", de 2005 avec Jessica Alba et Chris Evans (à présent devenu Captain America). L'univers de ce reboot est beaucoup plus sombre que son prédécesseur. Le film est réalisé par Josh Trank (Chronicle). Dans cette bande annonce on y découvre les nouveaux héros, à savoir Miles Teller (The Spectacular Now, Whiplash) en homme élastique, Michael B.Jordan (Fruitval Station, Chronicle) en homme torche, Jamie Bell (Billy Elliott, Tintin, Nymphomaniac) en La chose et Kate Mara (House of Cards, Transcendance) en femme invisible. Une nouvelle génération révélée par des films loin des blockbusters hollywoodiens. Ils sont envoyés en mission dans l'espace à la manière de Prometheus. Vous connaissez l'histoire, cette mission leur coûtera leur «normalité».

Avec cette ambiance, on semble nager en plein univers de Christopher Nolan. Adieux les blagues stupides de La chose ou les gags enfantins de la première version, ce reboot se veut révolutionnaire et moderne. «Il y a une véritable différence d'avec l'œuvre originale.» a confié l'acteur Miles Teller aux médias américains.

Les Quatre Fantastiques sera-t-il un top ou un flop? Réponse le 6 août dans les salles...

Avengers 3, Captain America 3, … Marvel affiche son jeu face à ses concurrents

Posté par vincy, le 29 octobre 2014

robert downey jr crhis evans captain america 3Depuis cet été, une guerre d'annonces se met en place entre les studios hollywoodiens. Il n'a pas fallu deux semaines pour que Walt Disney/Marvel Studios réplique aux projets de Warner Bros/DC Entertainment en précisant sa programmation des prochaines années et en confirmant l'arrivée de Robert Downey Jr/Iron Man dans Captain America 3 (lire notre actualité du 22 octobre).

Au total, d'ici la fin de la décennie, près ne quarante films de super-héros débarqueront sur les écrans. Une invasion de gros biceps, de collants moule-burnes, de bouclier, marteau et toile résistante, de capes qui volent au vent, etc... Dans Libération, Philippe Guedj, coréalisateur du documentaire Marvel Renaissance, explique : «Les grands studios ne font plus confiance qu’à des univers préexistants, ils vont piocher dans les catalogues des comics et refusent désormais de créer de nouveaux mythes comme à l’époque où surgissaient Rocky, Mad Max, Star Wars… On est dans une gigantesque matrice à consolider de la marque, de la licence afin d’inonder le marché de lucratifs produits dérivés (figurines, jouets, jeux vidéo…). Il faut bien comprendre que la raison d’être des films est avant tout d’entretenir le capital de notoriété des héros qui sont pensés comme des marques infiniment déclinables. On est parti de la bande dessinée, phénomène contre-culturel dans les années 60, pour aboutir aujourd’hui à une exploitation froide, tayloriste, industrialisée qui, même pour un fan du genre comme moi, devient franchement effrayante.»

Peu importe si quelques films seront proches d'un accident industriel (remember Catwoman, Jonah Hex, Green Lantern, Daredevil), pour l'instant la manne est rentable. Depuis le début des années 2000, The Dark Knight et The Avengers ont chacun été le leader mondial du box office l'année de leur sortie. Cette année, quatre des six plus grosses recettes mondiales ont des superhéros en stars (Gardiens de la galaxie, X-Men, Spider-Man, Captain America), rapportant près de 3 milliards de dollars.

Marvel a donc affiché son jeu. D'une part, pour rassurer les investisseurs et actionnaires. D'autre part, pour bloquer les bonnes dates dans l'agenda déjà très chargé des prochaines années.
Outre Iron Man chez Captain America, Marvel a également révélé le titre du prochain opus de Thor et surtout la scission en deux parties du troisième épisode d'Avengers. On sait également que Chadwick Boseman (42, Get on Up) incarnera Black Panther, personnage qui apparaîtra d'abord dans Captain America 3, avant d'avoir son propre film.

The Avengers: Age of Ultron — 1er mai 2015

Ant-Man —  17 juillet 2015

marvel avengers captain america black pantherCaptain America 3: Civil War – 6 mai 2016

Doctor Strange – 6 novembre 2016

Guardians of the Galaxy 2 – 5 mai 2017

Thor: Ragnarok – 20 juillet 2018

Black Panther – 3 novembre 2017

The Avengers 3 – Infinity War: Part 1 – 4 mai 2018

Captain Marvel – 6 juillet 2018

Inhumans – 2 novembre 2018

The Avengers 3 – Infinity War: Part 2 – 2019

Un nouveau spin-off des X-Men en salles en 2016

Posté par vincy, le 22 septembre 2014

ryan reynolds deadpoolMarvel et la Fox ont décidé de sortir un spin-off de X-Men en 2016. Deadpool sera sur les écrans nord-américains le 12 février 2016.

Réalisé par Tim Miller, dont ce sera le premier long métrage, le film sera le deuxième spin-off de la franchise, après Wolverine. Deadpool, mercenaire et anti-héros, est un adversaire de l'équipe X-Force et de Wolverine. Il est d'ailleurs apparu dans X-Men Origins : Wolverine en 2009, incarné par Ryan Reynolds. L'acteur, qui a déjà incarné le super-héros Green Lantern (un flop au box office), devrait reprendre son personnage pour ce nouveau film.

À l'origine, Wade Wilson, alias Deadpool, personnage drôle, bavard et cool, sert William Stryker, illuminé haineux à l'encontre des mutants. Sa première apparition dans une bande dessinée date de 1991.

Deadpool s'ajoute donc à trois autres sorties déjà programmées le 12 février 2016 - Gods of Egypt, d'Alex Proyas, avec Gerard Butler, How to be Single, une comédie romantique avec Lily Collins et un film d'animation de Chris Renaud (Moi, moche, méchant).

La Fox a également planifié un reboot des Quatre fantastiques (7 août 2015), une suite de X-Men, X-Men: Apocalypse (27 mai 2016) et un nouveau Wolverine (3 mars 2017).

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Lire aussi Invasion de superhéros programmée jusqu’en 2020.

Le Musée Art ludique prépare l’invasion des superhéros Marvel

Posté par cynthia, le 9 mars 2014

marvel exposition musée art ludiqueAprès son exposition dédiée à Pixar qui a séduit 180 000 visiteurs, Art Ludique-Le Musée proposera d'explorer l'univers Marvel : "L'art des Super-Héros Marvel". De quoi réviser au moment de la sortie du second opus de Captain America prévu le 26 mars, et avant les sorties de The Amazing Spider-Man 2 le 30 avril, de X-Men: Days of Future Past le 21 mai et des Gardiens de la Galaxie le 13 août. Et dix autres films sont déjà en tournage en préparation.

13 milliards de $ au box office mondial

Les Avengers, Iron Man, Captain America, Thor, Hulk, X-Men, 4 fantastiques, Spider-Man et autres Surfer d'argent sont autant des icônes de la BD américaine que des superhéros du cinéma. 31 films déjà sortis : 5,8 milliards de $ de recettes rien qu'en Amérique du nord. 11 de ses films ont rapporté plus de 200 millions de $. Dans le monde, la marque Marvel a récolté 13,2 milliards de $ au cinéma (9 films ont dépassé la barre des 500 millions de $).

Le phénomène est planétaire et semble inusable. C'est d'autant plus suprenant que les "comics" américains se vendent relativement peu en France, par exemple.

Pourtant, leurs costumes et leurs emblèmes sont universels, leur place dans notre imaginaire et dans la culture de notre époque est incontournable. Logique que ces Super-Héros squattent le musée Art Ludique.

300 planches originales

Cette rétrospective présentera un panorama de l'univers Marvel, depuis les planches des bandes dessinées d'origine jusqu'aux dessins de concepts et illustrations réalisés pour les toutes dernières productions au cinéma. Le public va ainsi découvrir et admirer quelques 300 planches originales, issues des publications qui ont vu naître ces personnages mythiques, signées par les artistes légendaires qui ont participé à leur création et leur évolution.

L'exposition dévoilera des œuvres de l'incontournable Jack Kirby, créateur avec le scénariste Joe Simon de Captain America, puis créateur avec Stan Lee des 4 fantastiques, des Avengers, de Thor mais aussi des X-Men.

Les fans pourront également admirer le style incomparable de Steve Ditko, créateur avec Stan Lee de Spider-Man, ainsi que les planches et illustrations originales de nombreux  artistes de Marvel comme John Romita, John Buscema, Don Heck, Tim Sale, Alex Ross, Jim Steranko, Gene Colan, Franck Miller, Neal Adams ou encore celles des artistes français Aleksi Briclot ou Olivier Coipel.

200 dessins et storyboards de cinéma

Un focus sur le studio Marvel, producteur des films, permettra de créer une passerelle artistique contemporaine à travers plus de 200 œuvres réalisées pour adapter les super-héros au cinéma. Les visiteurs pourront se délecter devant les peintures de pré-production des films réalisées par Adi Granov, Charlie Weng ou le cultissime Ryan Meinerding au travers de dessins d'étude, de recherche des personnages et des costumes, des story-boards ou encore du design de véhicules et d’accessoires.

Ryan Meinerding, superviseur artistique et concept designer des films Marvel Studios, est l'auteur des peintures de recherches des costumes de Captain America, des différentes armures d’Iron Man et de l’équipe des Avengers. C’est à lui également que l’on doit la peinture réalisée tout spécialement pour l’affiche de l’exposition “L’Art des Super-Héros Marvel“ et qui sera arborée dès le 22 mars au musée Art ludique.

Le parcours présentera également aux visiteurs de découvrir certains des véritables accessoires utilisés pour le tournage des films, au côté de leurs dessins de concept : le véritable casque d’Iron Man sera présenté pour la toute première fois au public, aux côtés du marteau de Thor, de l’armure d’Iron Patriot, du bouclier de Captain America ou encore, entre autres, de la moto de l’Hydre.

Le parcours de la visite sera jalonné de vidéos (*) offrant  des commentaires de Stan Lee sur l’origine de ses créations, ses influences et inspirations, ainsi que des commentaires d’artistes français parmi lesquels Joann Sfar, Zep et Olivier Coipel.

Un musée Marvel?

Si une exposition sur l'univers Marvel est alléchante, l'idée de créer un musée permanent sur les Super-Héros intrigue davantage. Stan Lee a même confié qu'il y a "une possibilité qu'un jour nos super-héros figurent dans les musées". Il ajoute même, avec enthousiasme, qu'il espère que cela arrivera bientôt afin qu'il puisse assister à l'inauguration.

En attendant un "Louvre" version Marvel, l'éditeur-producteur décline ses héros sur tous les supports : télévision, web, jeux vidéos. La machine à cash n'est pas prête de s'arrêter.

* Un musée Marvel : L’avis de Stan Lee.
Ces images sont issues, pour la plupart, d’extraits diffusés ou inédits du documentaire “Derrière le masque des Super Héros” réalisé en 2013 en prévision de l’exposition “L’Art des Super-Héros Marvel”, sur une idée originale de Jean-Jacques Launier, fondateur de Art Ludique-le Musée et commissaire de l’exposition.

Andrew Garfield rêve d’un Spider-Man bisexuel

Posté par vincy, le 12 juillet 2013

Et si Spider-Man était homo (ou disons bi)? Après Rupert Everett qui rêvait d'un James Bond gay, voilà Andrew Garfield qui ne serait pas dérangé de voir l'homme-araignée fricoter avec des garçons...

Le nouveau Spider-Man s'interroge ainsi sur son personnage de super-héros à haute voix : "pourquoi ne serait-il pas homo?"

Dans une interview à Entertainment Weekly, il expliquait avoir eu une discussion avec le producteur de The Amazing Spider-Man 2, Matt Tolmach, sur les tentations amoureuses de son personnage et plus particulièrement sur MJ (Mary Jane). A savoir : MJ n'existe pas dans le premier Amazing Spider-Man et ses scènes ont été coupées dans la suite, prévue dans les salles l'an prochain.

"C'était une sorte de blague. Et si MJ était un mec? Pourquoi ne découvririons-nous pas que Peter (Parker) explore sa sexualité et qu'il puisse avoir un homme entre ses bras?" Garfield imaginait même Michael B. Jordan, l'acteur de Fruitvale Station et Chronicle, dans le rôle de son bien-aimé. "Ce serait encore mieux [avec lui]. Deux bisexuels qui ont une relation interraciale!"

Garfield a une alliée de poids dans son projet "subversif" : la patronne de Sony. Gay-friendly, Amy Pascal a récemment déclaré la guerre aux insultes homophobes dans les films (lire notre actualité). Marvel n'est pas forcément contre non plus puisque dans The Ultimate Spider-Man, Miles Morales (qui remplace Peter Parker) est à la fois mexicain, noir et possiblement homo.

Alors Spider-Man gay? abstinent? masturbateur invétéré? Peu importe, finalement, chacun fait ce qu'il veut avec ses poignets et la sexualité ne devrait pas être un coup marketing. Mais rappelons que Peter Parker est mort dans le n°700 publié par Marvel Comics. La mort d'un super-héros : personne n'a encore osé faire ça à Hollywood...