9 visages à ne pas manquer en 2018: Tye Sheridan et Hannah John-Kamen

Posté par wyzman, le 26 décembre 2017

Dire que Tye Sheridan et Hannah John-Kamen ont des parcours différents est un doux euphémisme. A 21 ans, le premier semble destiné à un très bel avenir. Lui est né au Texas et a été élevé par une mère propriétaire d'un salon de beauté et un père coursier chez UPS ; elle est un pur produit anglais de 28 ans, passionnée de danse. Elle a d'ailleurs longtemps pratiqué le jazz, la salsa et les claquettes. Tandis que Tye Sheridan a décroché son premier rôle dans un film de Terrence Malick largement applaudi par la critique (The Tree of Life), les amateurs de jeux vidéo connaissent surtout Hannah John-Kamen pour sa voix, qu'elle a notamment prêtée Dark Souls 1 et 2.

Salué pour ses performances dans Mud, Joe, Entertainment ou Dark Places, Tye Sheridan a vécu une année 2017 plus que trépidante. Après s'être parfaitement approprié le personnage de Cyclope dans X-Men Apocalypse, on lui a demandé de rempiler tandis que le drame militaire The Yellow Birds et le thriller Grass Stains lui ont permis d'asseoir son statut d'étoile montante du cinéma indépendant. De son côté, Hannah John-Kamen peut se vanter d'avoir écumé les séries de qualité : Misfits et Black Mirror en 2011, White Chapel et The Hour en 2012, Cucumber et Banana en 2015. L'an dernier, vous avez pu la voir entre autres dans Killjoys, The Tunnel et même Game of Thrones.

Mais c'est bien en 2018 que ces deux-là exploseront. Normalement. Dès le 28 mars, ils seront à l'affiche Ready Player One, le nouveau film de science-fiction de Steven Spielberg, adapté du roman éponyme. Mise en ligne il y a une semaine, la bande annonce a déjà été vue par plus de 12 millions de curieux. S'il faudra patienter jusqu'au 31 octobre pour retrouver Tye Sheridan sous les traits de Cyclope dans X-Men : Dark Phoenix, notez bien que Hannah John-Kamen, elle, sera le 14 mars aux côtés d'Alicia Vikander dans le reboot de Tomb Raider et le 18 juillet dans Ant-Man et la Guêpe ! De quoi les transformer pour de bon en idoles des jeunes.

Été 2015: les Blockbusters à la conquête du box office (2/2)

Posté par geoffroy, le 3 juillet 2015

Deux moi s après le début de l'été, la deuxième salve de blockbusters va être lancée en Amérique du nord. La première a créé des surprises avec Jurassic World un box office monstre mais aussi des scores inattendu pour Pitch Perfect 2, décevant pour A la poursuite de demain, catastrophique pour Aloha. Il n'empêche c'est une bonne saison pour le moment. Et trois studios ont déjà encaissé plus d'un milliard de dollars de recettes depuis le début de l'année. Et il reste pour l'été quelques cartes mâitresses.

1er Juillet

Terminator Genisys

Arnold Schwarzenegger a finalement accepté de reprendre son personnage le plus emblématique pour une énième déclinaison du Terminator de James Cameron. Son comeback se poursuit dans l’espoir d’accrocher, enfin, un succès et un bon film. Marketé maladroitement en spoliant l’idée forte du pitch, ce 5ème opus va subir la férocité toujours gargantuesque des dinos de Jurassic World. Heureusement pour Genisys, Ted 2 a effectué un démarrage mollasson. Ainsi, il va pouvoir capter une bonne partie du public adulte nostalgique de revoir Schwarzy dans le rôle du T 800. Si l’ombre du quatrième opus risque de lui porter préjudice, nous voyons mal le film rester sous la barre des 100 millions de dollars. Succès, oui. Plébiscite, non.
Démarrage (sur 5 jours) : 48M$
Final : 125-135M$

Magic Mike XXL

Il s’agit sans doute du projet le moins explicable de l’année. En effet, que reste-t-il à raconter après l’épisode de Soderbergh, film de quelques millions de dollars ne justifiant pas la raison d’une suite ? Et puis, rééditer le succès surprise de l’année 2012 (7 millions de budget pour plus de 110M$ de recettes) ne sera pas évident malgré la présence au casting de Channing Tatum. Sinon, il reste bien un moyen. Balancer du divertissement frais et décomplexé qui ne s’embarrasse pas d’une sous-lecture trop complexe vis-à-vis de la seule justification qui vaille la peine : faire remonter sur scène tous ces beaux mâles pour le plus grand plaisir d'un public féminin souvent ignoré par les studios en été.
Démarrage (sur 5 jours) : 42M$
Final : 90-100M$

10 juillet

Minions
Que ferait-on sans Hollywood et ses Spin-off ? Moi, moche et méchant, le carton animé d’Universal, décline dans un long-métrage à part entière une histoire à la gloire des Minions, petits êtres jaunes aussi drôles qu’attachants. Le buzz autour du film a pris des proportions incroyables faisant dire aux spécialistes que Minions pourrait bien établir un record de bananes lors de son week-end de sortie. Si le film n’atteint pas le niveau qualitatif de Vice-Versa, son côté déjanté, absurde et malin peut faire la différence. Mais tiendra-t-il sur la distance ? Nous serions tentés de dire oui puisque, en dehors du Pixar, il n’y a aucune concurrence avant la rentrée de septembre sur ce créneau. Mais attention. L’année dernière, Dragons 2 avait, lui aussi, la faveur des pronostics. On sait ce qui lui est arrivé…
Démarrage : 95M$
Final : 335-345M$

17 juillet

Ant-Man

Tout comme les Gardiens de la galaxie, Ant-Man, nouveau visage héroïque des productions Marvel au cinéma, peut profiter d’une attente légitime du public vis-à-vis d’un super-héros différent mais très surprenant (il est capable de rapetisser à volonté et de communiquer avec les insectes). Porté par Paul Rudd, le film s’inscrit dans la stratégie Marvel de proposer, film après film, un univers cohérent avec des personnages en interaction. Le risque est consubstantiel à cette stratégie d’homogénéisation artistique. Raison pour laquelle Robin Wright (Shaun of the dead) aurait claqué la porte, remplacé par Peyton Reed (La Rupture). Embêtant. Mais sait-on jamais, une surprise à la Iron Man est toujours possible.
Démarrage : 56M$
Final : 160-170M$

Trainwreck

Judd Apatow revient sur le devant de la scène trois ans après la semi-déception publique de 40 ans : mode d’emploi. Hélas ou pas, d’ailleurs, il officie uniquement en tant que réalisateur. Ce qui veut dire qu’il n’a pas écrit le script. C’est Amy Schumer, star américaine du stand-up, qui s’en occupe. Egalement le premier rôle au côté, entre autre, de la sublime Tilda Swinton, Schumer a imaginé une comédie estivale qui semble loufoque, émancipée, un brin féministe. Dans l’ère du temps, en somme. Après Pitch Perfect 2, Trainwreck pourrait bien redonner à Apatow le chemin du succès. À défaut d’un excellent film.
Démarrage : 33M$
Final : 105-115M$

24 juillet

Pixels

Que dire autour de ce Pixels réalisé par le yes man Chris Colombus ? Qu’il est difficile à pronostiquer malgré un casting imposant qui compte Adam Sandler, Kevin James ou encore Michelle Monaghan. Le pitch aussi original soit-il est à la limite de l’ineptie et voit des aliens envahir la Terre à l’aide des personnages de jeux d’arcade des années 80 comme Donkey Kong, PAC-MAN ou encore Centipède. Il fallait oser. Hollywood l’a fait. Ce qui ne veut pas dire (soyons optimiste !!) que le film est forcément mauvais. Néanmoins, la contre-programmation à 110M$ s’affiche sans complexe malgré le risque du bide. Surtout si le film ne fédère qu’un public geek biberonné aux jeux d’arcade.
Démarrage : 55M$
Final : 165-175M$

29 juillet

Vive les vacances (Vacation)

L’été 2015 ne pouvait probablement pas se passer de la comédie itinérante dont les américains ont le secret. Road-movie drolatique portés par deux jeunes réalisateurs, Vive les vacances est en fait un remake d’un grand classique de la comédie américaine : Bonjour les vacances (réalisé en 1983 par Harold Ramis, le papa d’Un jour sans fin). Avec son casting alléchant (Ed Helmes, Christiana Applegate, Chris Hemsworth et Leslie Mann) et son ancrage dans la culture populaire américaine, Vive les vacances, pour peu qu’il actualise avec talent les fondamentaux de la cellule familiale, est presque assurer de faire une belle carrière à défaut de réaliser un véritable hit.
Démarrage : 33M$
Final : 115-120M$

31 juillet

Mission Impossible 5

Et 1, et 2 et…5 Mission Impossible. Malgré l’échec du troisième opus, Tom Cruise revenait plus fort que jamais dans un quatrième épisode rondement mené (merci Brad Bird) et bankable (plus de 200 millions de dollars US). Le 5 était donc inévitable, surtout pour un acteur en perte de vitesse sur le plan du box-office (lui qui fut le roi dans les années 90 et jusqu’au milieu des années 2000). Ce dernier opus, signé Christopher McQuarrie (Jack Reacher), sort judicieusement puisqu’il sera le seul à pouvoir séduire un public en demande d’action live, loin des films de super-héros et autres « movies » à effet numérique. Avec son côté Bebel fait ses cascades, Cruise ne devrait pas décevoir un public avide d'adrénaline. Sans le comparer au raz de marée de Fast and Furious 7, on peut penser que ce Mission Impossible – Rogue Nation ne déméritera pas sur le sol américain.
Démarrage : 57M$
Final : 190-200M$

7 août

Les 4 Fantastiques

Après deux épisodes de piètres qualités, la Fox avait décidé d’arrêter les frais. Huit ans plus tard et un développement artistique totalement différent, voilà que la bande des 4 fait sa réapparition. Aux manettes, un certain Josh Trank. 31 ans au compteur et surtout Chronicle, petite pépite bourrée d’inventivité réactualisant l’univers du super-héros pour trois fois rien. Si le jeune réalisateur a su imposer sa patte sur le développement de personnages toujours très populaires, le film vaudra le détour. Mais rien n’est moins sûr. Seule certitude. Ce deuxième long-métrage ne peut pas être moins bon que les deux essais filmiques autour des 4 fantastiques.
Démarrage: 40-50M$
Final: 120-130M$

14 août

Straight Outta Compton

Film biographique de l’été, Straight Outta Compton relate la création dans le milieu des années 80 – en réaction à l’oppression policière – du groupe de rap N.W.A originaire de Compton, une banlieue réputée dangereuse du sud de Los-Angeles. Dans un climat tendu suite aux récents dérapages de la police à l’encontre de la communauté afro-américaine, le film de F. Gary Gray pourrait résonner comme un rappel d’une situation qui n’aurait pas beaucoup évoluée. Musique + politique : un cocktail explosif pour un biopic qui pourrait bien surprendre.
Démarrage : 32M$
Final : 85-95M$

Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E

Avec ces Agents très spéciaux - code U.N.C.L.E, Guy Ritchie (Sherlock Holmes) adapte au cinéma la série anglaise éponyme sortit en 1964. Ce film d'espionnage à l'ancienne pourrait bien prendre l'aspect d'un buddy movie voyant un agent de la CIA (Henry Cavill - Superman) être contraint de travailler avec un agent du KGB (Armie Hammer - Lone Ranger). L'alchimie entre les deux acteurs sera essentielle. Tout comme l'intégration de la gente féminine (présence d'Alicia Vikander, le robot dans Ex Machina), de l'action, du glamour, de l'ironie (avec Hugh Grant en guest) et de tout ce qui fait le charme des comédies d'action à l'anglaise. Et qui sait, peut-être une surprise à la Kingsman?
Démarrage: 25M$
Final : 75-85M$

19 août

Masterminds

Le réalisateur de Napoléon Dynamite et Super Nacho sort une nouvelle comédie tirée de faits réels. Cette histoire de braquage réunit, comme souvent dans ce genre de production, des têtes d’affiche. Jason Sudeikis, Owen Wilson, Zach Galifianakis et Kristen Wiig. Rien que ça. Si la période est favorable et le réalisateur plutôt doué, le sujet, assez classique et déjà vu à maintes reprises, pourrait refroidir une partie du public.
Démarrage : 24M$
Final : 92-105M$

Avengers 3, Captain America 3, … Marvel affiche son jeu face à ses concurrents

Posté par vincy, le 29 octobre 2014

robert downey jr crhis evans captain america 3Depuis cet été, une guerre d'annonces se met en place entre les studios hollywoodiens. Il n'a pas fallu deux semaines pour que Walt Disney/Marvel Studios réplique aux projets de Warner Bros/DC Entertainment en précisant sa programmation des prochaines années et en confirmant l'arrivée de Robert Downey Jr/Iron Man dans Captain America 3 (lire notre actualité du 22 octobre).

Au total, d'ici la fin de la décennie, près ne quarante films de super-héros débarqueront sur les écrans. Une invasion de gros biceps, de collants moule-burnes, de bouclier, marteau et toile résistante, de capes qui volent au vent, etc... Dans Libération, Philippe Guedj, coréalisateur du documentaire Marvel Renaissance, explique : «Les grands studios ne font plus confiance qu’à des univers préexistants, ils vont piocher dans les catalogues des comics et refusent désormais de créer de nouveaux mythes comme à l’époque où surgissaient Rocky, Mad Max, Star Wars… On est dans une gigantesque matrice à consolider de la marque, de la licence afin d’inonder le marché de lucratifs produits dérivés (figurines, jouets, jeux vidéo…). Il faut bien comprendre que la raison d’être des films est avant tout d’entretenir le capital de notoriété des héros qui sont pensés comme des marques infiniment déclinables. On est parti de la bande dessinée, phénomène contre-culturel dans les années 60, pour aboutir aujourd’hui à une exploitation froide, tayloriste, industrialisée qui, même pour un fan du genre comme moi, devient franchement effrayante.»

Peu importe si quelques films seront proches d'un accident industriel (remember Catwoman, Jonah Hex, Green Lantern, Daredevil), pour l'instant la manne est rentable. Depuis le début des années 2000, The Dark Knight et The Avengers ont chacun été le leader mondial du box office l'année de leur sortie. Cette année, quatre des six plus grosses recettes mondiales ont des superhéros en stars (Gardiens de la galaxie, X-Men, Spider-Man, Captain America), rapportant près de 3 milliards de dollars.

Marvel a donc affiché son jeu. D'une part, pour rassurer les investisseurs et actionnaires. D'autre part, pour bloquer les bonnes dates dans l'agenda déjà très chargé des prochaines années.
Outre Iron Man chez Captain America, Marvel a également révélé le titre du prochain opus de Thor et surtout la scission en deux parties du troisième épisode d'Avengers. On sait également que Chadwick Boseman (42, Get on Up) incarnera Black Panther, personnage qui apparaîtra d'abord dans Captain America 3, avant d'avoir son propre film.

The Avengers: Age of Ultron — 1er mai 2015

Ant-Man —  17 juillet 2015

marvel avengers captain america black pantherCaptain America 3: Civil War – 6 mai 2016

Doctor Strange – 6 novembre 2016

Guardians of the Galaxy 2 – 5 mai 2017

Thor: Ragnarok – 20 juillet 2018

Black Panther – 3 novembre 2017

The Avengers 3 – Infinity War: Part 1 – 4 mai 2018

Captain Marvel – 6 juillet 2018

Inhumans – 2 novembre 2018

The Avengers 3 – Infinity War: Part 2 – 2019

Marvel lance le tournage de Ant-Man

Posté par cynthia, le 20 août 2014

paul rudd dans ant manTout juste remis de la dernière bombe Marvel Les gardiens de la galaxie (déjà 420M$ dans le monde) et toujours impatient de revoir les Avengers en action l'année prochaine, le studio a annoncé hier que le tournage d'Ant-Man venait (enfin) de débuter.

Hier à San Francisco (avant de migrer à Atlanta), les Studios Marvel ont donné le coup d’envoi de leur nouvelle production mettant en scène un super-héros mi-homme mi-fourmi. Ant-Man raconte l'histoire d’un petit escroc du nom de Scott Lang (Paul Rudd), doté d’une capacité étonnante celle de rétrécir à volonté tout en démultipliant sa force. Ce dernier doit embrasser la part de héros qui est en lui afin d’aider son mentor, le docteur Hank Pym (Michael Douglas), à protéger d’une nouvelle génération de redoutables menaces le secret du spectaculaire costume d’Ant-Man. Pym et Lang doivent mettre au point – et réussir – un audacieux cambriolage qui pourrait sauver le monde d’une issue fatale...

Adapté d’une série de bandes dessinées Marvel parues pour la première fois en 1962, Ant-Man s’inscrit dans la lignée des productions Marvel (Iron Man, Hulk, Thor ou encore Captain America) dont le deuxième film, Le soldat de l'hiver sort aujourd'hui en vidéo et vidéo à la demande en France.

Prévu dans les salles obscures pour le 17 juillet 2015 aux USA (et le 5 août 2015 en France), Ant-Man est mis en scène par Peyton Reed (Yes Man, La Rupture). Outre Paul Rudd (40 Aans mode d'emploi, Le monde de Charlie) et Michael Douglas(Wall Street, Ma vie avec Liberace), on trouvera Evangeline Lilly (Lost: Les disparus, Le Hobbit) dans le rôle de Hope Van Dyne, la fille de Hank Pym, Corey Stoll, Bobby Canavale, Michael Pena, Juy Greer, John Slattery...

Rappelons tout de même que les studios Marvel ont produit ces dernières années succès sur succès, offrant même à Avengers et Iron Man 3 la 3ème et la 6ème place du podium dans le club très fermé des films ayant réalisé plus d’1,2 milliard de recettes dans le monde. Ant-Man aura-t-il le même succès? Réponse l'été prochain... Et d'ici 2019, une dizaine d'autres films adaptés de comics de la marque sont prévus (lire notre actualité).

Disney gonfle ses muscles avec Lucasfilms, Marvel et Pixar

Posté par vincy, le 2 novembre 2012

Après avoir acquis Pixar et Marvel, et mardi dernier Lucasfilms (lire notre actualité, Disney a décidé de passer à la vitesse supérieure et d'aligner un agenda plus musclé que prévu à partir de 2014 (lire aussi notre actualité du 2 octobre).

En 2013, le studio a déjà prévu une version du Magicien d'Oz par Sam Raimi, Iron Man 3 (avec une version 3D, lire aussi notre actualité du 30 avril), Monsters University (la suite de Monstres et Compagnie), Lone Ranger (avec Johnny Depp mais sans pirates), Thor 2, Frozen et un spin-off de Mary Poppins (Saving Mr. Banks).

A partir de 2014, le calendrier s'est rempli. Marvel a prévu de sortir Guardians of the Galaxy le 1er août 2014 et  Ant-Man en novembre 2015. La suite de Captain America, désormais baptisée The Winter Soldier, est programmée pour avril 2014. Toujours en 2014, Disney avait déjà prévu Maleficient, Robopocalypse, et The Good Dinosaur. S'ajoute un Pixar, Phineas et Ferb et un film d'animation sans titre pour le début du mois de novembre de cette année là (lire également notre actualité du 22 août). Sans oublier Bear, production de Disney Nature.

C'est surtout la confirmation de la suite de The Avengers qui affole Hollywood. Disney l'a calé au 1er mai 2015. Et avec l'acquisition de Lucasfilms, le groupe a annoncé la sortie d'un 7e Star Wars la même année. De quoi effrayer la Fox, ancien distributeur de la saga, qui avait prévu de sortir son nouveau film d'animation, Trolls une semaine après The Avengers 2.

Disney a pour ambition de redevenir le studio leader à Hollywood, ce qui ne lui est pas arrivé depuis 2003 (Le monde de Nemo, Pirates des Caraibes). Pour l'instant, avec 14% de parts de marché (mais avec beaucoup moins de films que ses concurrents), Buena Vista est le 3e distributeur en Amérique du nord cette année grâce à The Avengers (Marvel) et Rebelle (Pixar). Hélas le flop de John Carter et la déception de Frankenweenie ne permettent au studio d'espérer reprendre la pôle position cette année. Il lui reste une carte à jouer : Le monde de Ralph.