Deauville way of life, jour 8 : I can’t get noooooooooo…. (Satisfaction)

Posté par cynthia, le 13 septembre 2014

love is strangeUn film d'horreur assez captivant au petit dèj', un amour homosexuel qui gène outre-atlantique, une danse aux côtés de Mick Jagger, la huitième journée du festival de Deauville  a été rock 'n' roll.

On débute la journée avec le It Follows du charmant et tout sucre tout miel David Robert Mitchell. En le voyant on se demande même comment il a pu faire des films d'horreur, tant il a l'air doux et gentil. Mais vous savez ce que l'on dit... méfiez-vous de l'eau qui dort! Et c'est ce qu'aurait dû faire son personnage principal, Jay, avant de s'envoyer en l'air avec le beau et étrange Hugh. Après un acte sexuel dans une voiture, la voilà suivis par d'étranges personnes qu'elle seule peut voir. Son échappatoire à la malédiction: refaire l'amour avec quelqu'un. Interprétez cela comme vous le souhaitez mais nous on a pas pu ignorer la métaphore du sida et de la maladie qui avance lentement vers vous (ce que font les personnes dans ses visions) après un acte non protégé. «Il n'y a pas de morale dans ce film, chacun peut faire son interprétation» nous confie David Robert Mitchell en conférence de presse. Pourtant les images sont bien là pour nous faire un peu douter. «C'est un long cauchemar en fait. D'ailleurs ça me rappelle celui que je faisais quand j'étais gamin. Des gens normaux que j'étais seul à voir me suivait. Je ne savais pas pourquoi mais j'avais peur» ajoute-t-il à la conférence. Si ça peut le rassurer nous aussi on a peur après le film et on réfléchira à deux fois avant de fricoter avec un beau gosse.

C'est donc peu tranquille que l'on s'en va aux côtés de John Lithgow et Alfred Molina pour Love is strange d'Ira Sachs. Les aléas de la vie (financier, éloignement, licenciement) menace les jeunes mariés George et Ben qui vont devoir compter sur leurs proches pour s'en sortir. Pourquoi a-t-il été mal vu outre atlantique? Attendez. Il n'y a pas de scène de viol, pas de meurtre, pas de scène de torture... quoi... non... ça ne peut. On n'en est plus là?! Ça ne peut pas être le fait qu'il s'agisse d'un couple homosexuel marié? Certaines personnes refusent de voir ce petit bijou cinématographique sous ce prétexte?  C'est une blague... Fuck la censure et allez voir ce film dès sa sortie (le 12 novembre). Il s'agit d'un joyau en or massif où on en sort de là tout ému et émoustillé! Cela nous d'ailleurs bien préparé pour la suite de la journée...

Une vague de messieurs en costard, bodybuildés, à envahit le tapis rouge. «Votre badge!!!!» «Avancez plus vite que ça!!!!» Mais bonté divine qu'est-ce qui se passe à Deauville? Manuel Valls arrive au festival? Non c'est trop de dispositif pour le Premier ministre. Mais alors c'est qui????

Whaou c'est Mick Jagger venu présenté sa production cinématographique qui n'est autre que Get on up de Tate Taylor, le biopic de James Brown (lire notre reportage). Après un hommage au grand producteur Brian Grazer, le leader des Rolling Stones est monté sur la scène du CID et a parlé un peu français avant de se barrer faire la fête à la Villa Cartier. Et on y était! Donc oui, on a eu quelques pas de danse à côtés de Mick qui, lui, était en extase sur la mannequin et actrice Olga Kurylenko (on le comprend elle est magnifique). On aussi aperçu Patrick Poivre D'Arvor non loin des petits fours, Astrid-Bergès Frisbey un verre à la main se baladant parmi les danseurs, Clémence Poésy resplendissante dans une robe à dentelle, Miles Teller dansant avec sa girlfriend (désolée les filles mais vous le savez bien,  les beaux mecs c'est comme les WC au McDo c'est toujours pris) ou encore le héros de Get on up Chadwick Boseman brûler le dancefloor à la manière de James Brown (deux mois d'entraînement, ça aide). Tout ceci sent la détente, la fin du festival, demain ce sera le dernier jour et on quittera le soleil et le strass.

C'est avec les larmes aux yeux que l'on attend le neuvième jour!

Deauville 2014 : avec Get on up, James Brown ressuscite

Posté par kristofy, le 13 septembre 2014

tate taylor Chadwick Boseman deauville 2014 © christophe maulave

Après Tina Turner et Ray Charles, c’est une autre parrain de la soul music auquel le cinéma s'intéresse : James Brown. Get on up sera-t-il un nouveau succès du producteur oscarisé Brian Grazer?

Get on up est coproduit par Mick Jagger et par Brian Grazer. Ils sont venus sur les planches avec le réalisateur Tate Taylor (La couleur des sentiments) et l’acteur Chadwick Boseman (42, lire notre actualité du 28 août 2013) :

mick jaeger @ christophe maulave ecrannoir.frMick Jagger : Il y a plusieurs scénarios de biopic sur les Rolling Stones que j’ai lu, mais ils sont tous horribles, ça ne va pas se faire...  James Brown est quelqu’un que j’admirai quand j’étais jeune, je l’ai rencontré plusieurs fois très tôt. Je l’ai vu aussi en concert à l’Apollo et il savait contrôler le public en sachant à quelques moments chanter une ballade ou du funk très rythmé. J’ai parlé des états dans lesquels on se sent sur scène en concert avec Chadwick et Tate...

Chadwick Boseman : J’ai beaucoup écouté sa musique, j’ai aussi lu des biographies. Entre le moment où j’ai été engagé pour ce rôle et le tournage il s’est écoulé deux mois, deux mois entre septembre et novembre de préparation avec des heures de cours de danse. Une fois le tournage commencé, il y avait encore des entrainements pour la danse et la gestuelle.

Tate Taylor : Je recherche des bonnes histoires avant tout, c’est ce qui m’intéresse. En effet mon film précédent, La couleur des sentiments, parlait de ségrégation,  et c’est aussi une thématique de Get on up mais c’est un hasard. James Brown est d’abord un personnage magnifique à raconter. Je voulais m’intéresser en particulier sur ce garçon à l’enfance difficile devenu un homme célèbre, et aussi, en même temps, sur la part des restes du caractère de son enfance chez cet adulte. Pour les différentes façons d’attester de la véracité des faits dans un film, il y a différents trucs comme une voix-off ou des coupures de journaux. Mon idée était d'insérer des plans en aparté où James Brown s’adresse directement au spectateur.

brian grazer deauville 2014 © christophe maulaveBrian Grazer : On voulait être autant que possible authentique et précis à propos de sa vie et de ce qu’il a accompli avec sa musique. On voulait aussi éviter que le récit soit quelque chose de trop attendu ou de trop prévisible dans cette célébration de James Brown.

Deauville en a profité pour rendre un hommage à Brian Grazer. On lui doit des films tels que Splash, Backdraft, Apollo 13, La Rançon, Le Grinch, Un homme d’exception, Da Vinci code de Ron Howard (ils sont associés depuis 1986), Les Doors de Oliver Stone, 8 Mile de Curtis Hanson, American Gangster de Ridley Scott, L’échange de Clint Eastwood, Restless de Gus Van Sant, The Good Lie de Philippe Falardeau (qui est en compétition à Deauville)…

Deauville 2014 : pas de crise de la quarantaine!

Posté par kristofy, le 21 août 2014

Cette année, le Festival Américain de Deauville va fêter son 40ème anniversaire. Le rendez-vous normand saura une nouvelle fois encore réunir sur les planches à la fois les films des grands studios d’Hollywood et aussi le cinéma indépendant américain. Une continuité qui est d’ailleurs racontée dans un livre qui évoque autant 40 ans de festival que 40 ans de cinéma américain avec de nombreux témoignages en souvenirs des moments les plus émouvants (Deauville, 40 ans de cinéma américain, 176 pages, éditions Michel Lafon). De plus, les séances nocturnes ‘Nuits Américaines’ projetteront les films primés depuis 1995 (création de la compétition avec un jury).

Hommages

Enfin, le Festival proposera cette année de (re)voir des films avec Yul Brynner, et deux icônes récemment disparues Lauren Bacall, et Robin Williams.

Ce 40ème anniversaire de Deauville va proposer une affiche très éclectique avec plusieurs hommages : le réalisateur John McTiernan, Jessica Chastain et The Disappearance of Eleanor Rigby (them), Will Ferrell et ses Légendes Vivantes, Ray Liotta, le producteur Brian Grazer. En revanche, James Cameron a annulé sa venue pour la présentation de son documentaire Deepsea Challenge 3D.

Avant-premières

Le film d’ouverture sera le très attendu nouveau Woody Allen Magic in the Moonlight avec Colin Firth et Emma Stone et celui de clôture, le très attendu Sin City 2. Parmi les avant-premières on y verra notamment Camp X-Ray avec Kristen Stewart (Sundance), Get On Up le biopic sur James Brown, Les Recettes du Bonheur de Lasse Hallström avec Helen Mirren (et aussi Charlotte Le Bon), Alex Of Venice avec Mary Elizabeth Winstead et Don Johnson, Infinitely Polar Bear avec Mark Ruffalo et Zoe Saldana, Avant d’aller dormir de Rowan Joffe avec Nicole Kidman et Colin Firth, Pasolini de Abel Ferrara (sélectionné également à Venise)…
On regrettera l’absence de The smell of us de Larry Clark et de Coherence de James Ward Byrkit.

Jury

Cette année le jury sera composé uniquement de personnalités ayant déjà été président du jury dans le passé : le président Costa Gavras sera entouré de Pierre Lescure (2002), Claude Lelouch (2004), André Téchiné (2007), Jean-Pierre Jeunet (2009), Emmanuelle Béart (2010) et Vincent Lindon (2013). S'y ajoute bizarrement la chorégraphe et danseuse Marie-Claude Pietragalla, sans doute pour ajouter une touche féminine un peu plus marquante à ce jury très peu paritaire.
L’autre jury, celui attaché à récompensé un film Révélation, sera lui plus féminin avec la présidente Audrey Dana entourée de Clémence Poesy, Lola Bessis, Anne Berest, la chanteuse Christine (‘& the Queens) et de Freddie Highmore (Charlie et la Chocolaterie).

Compétition

En compétition beaucoup de premiers et seconds films qui devraient étonner, mais cette année, on retrouve aussi, plus que d’habitude, des cinéastes déjà confirmés qui vont surprendre comme Gregg Araki et White Bird avec Shailene Woodley, Eva Green ou Anton Corbijn et Un Homme très recherché avec Philip Seymour Hoffman (un de ses derniers films) et Rachel McAdams.
Le film de genre sanglant sera bien représenté avec It Follows de David Robert Mitchell, Juillet De Sang de Jim Mickle (tous deux étaient à Cannes) ou A Girl Walks Home Alone At Night de Ana Lily Amirpour.
Déjà des bons échos de Berlin pour Love is Strange avec John Lithgow et Alfred Molina, de Sundance avec l’actrice Brit Marling qui fera doublement sensation dans les films I Origins de Mike Cahill (avec Astrid Bergès-Frisbey et Michael Pitt) et The Better Angels de A.J. Edwards (avec Jason Clarke, Diane Kruger et Wes Bentley). Le plus attendu est sans aucun doute celui qui a fait sensation à Sundance comme à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes: Whiplash de Damien Chazelle. Parmi les 14 films de la compétition on reverra aussi Reese Witherspoon dans The Good Lie de Philippe Falardeau, Catherine Keener et Hafsia Herzi dans War Story de Mark Jackson.

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40e Festival du Cinéma Américain de Deauville
Du 5 au 14 septembre.
Renseignements sur le site de la manifestation

Compétition

A girl walks home alonte at night, d‘Ana Lily Amirpour
I Origins, de Mike Cahill
It Follows, de David Robert Mitchell
Jamie Marks est mort (Jamie Marks Is Dead), de Carter Smith
Juillet de sang (Cold in July), de Jim Mickle
Love is strange, d’Ira Sachs
The Better Angels, de A.J. Edwards
The Good Lie, de Philippe Falardeau
Things people do, de Saar Klein
Un homme très recherché (A Most Wanted Man), d’Anton Corbijn
Uncertains Terms, de Nathan Silver
War Story, de Mark Jackson
Whiplash, de Damien Chazelle
White Bird (White Bird in a Blizzard), de Gregg Araki

Avant-Première

Alex of Venice, de Chris Messina
Avant d’aller dormir (Before I Go to Sleep), de Rowan Joffe
Camp X-ray, de Peter Sattler
Chef, de Jon Favreau
Deepsea Challenge 3D : l’aventure d’une vie (Deepsea Challenge), de John Bruno, Ray Quint & Andrew Wight
Get on up, de Tate Taylor
Infinitely polar bear, de Maya Forbes
Land Ho !, de Martha Stephens & Aaron Katz
Légendes vivantes (Anchorman 2: The Legend Continues), d’Adam McKay
Les Boxtrolls (The Boxtrolls) d’Anthony Stacchi & Graham Annable
Les Recettes du bonheur (The Hundred-Foot Journey), de Lasse Hallström
Magic in the moonlight, de Woody Allen
The disappearance of Eleanor Rigby : them, de Ned Benson
Sin City 2 : j'ai tué pour elle, de Frank Miller et Robert Rodriguez

Box Office USA : la guerre des blockbusters de l’été (2)

Posté par geoffroy, le 5 juillet 2014

La première partie de la saison estivale s'achève (lire notre article sur la période mai-juin). Avec pas mal de déceptions, quelques hits et un énorme démarrage (Transformers 4). Amazing Spider-Man 2, Godzilla, X-Men, Dragons 2 ont tous rapporté moins que prévu aux Etats-Unis. Des contre-programmes comme Million Dollar Arm, Blended ou Jersey boys n'ont pas trouvé leur public. Albert à l'Ouest a fait un flop. Mais Nos pires voisins et 22 Jump Street ont atteint leur but. Enfin, Maléfique est l'un des rares films à avoir réussi son coup en passant le cap des 200 millions de $. Mais pour l'instant, l'été est maussade.
Voici les pronostics pour la seconde partie de l'été, juillet-août.

2 juillet (sorties avancées pour cause de fête nationale aux Etats-Unis)

tammyTammy : Cette énième comédie estivale avec Melissa Mc Carthy (Arnaque à la carte, les Flingueuses) rééditera-t-elle les récents succès de la coqueluche hollywoodienne du moment ? Rien n’est moins sûr. Unique star « bankable » du film, tout repose sur ses épaules. En cas de réussite, l’actrice deviendra incontournable et pourra monter des films sur son seul nom. À noter la présence de la toujours sublime Susan Sarandon.

Pronostic : 115M$

Délivre-nous du mal : Film horrifique de l’été avec Éric Bana en tête d’affiche. Réalisé par Scott Derrickson, un habitué du genre (L’exorcisme d’Emily Rose, Sinister), le buzz monte sa mayonnaise semaine après semaine jusqu’à laisser échapper une bombe marketing imparable. Selon certaines sources, il y aurait une scène absolument démente que tout fan d’horreur se doit d’affronter. Mystère et boule de gomme… Gros démarrage possible pour un succès sur les traces du film La Conjuration sortit l’année dernière (137M$ US).

Pronostic : 110M$

la planete des singes l'affrontement12 juillet

La planète des singes : l’affrontement : En 2011, le remake de la Planète des singes a rencontré un véritable succès avec près de 180M$ sur le sol américain. Trois ans ont passé et c’est autour de Matt Reeves (Cloverfield) de faire "mumuse" avec César et ses acolytes primates en lutte pour la domination de la planète contre une humanité vacillante. Tout un programme ! Vu qu’aucun blockbuster estival n’a dépassé les 250M$ (attendons les scores du quatrième Transformers), celui-ci peut tirer son épingle du jeu et viser haut la main les 200 millions de dollars.

Pronostic : 230M$

planes 218 juillet

Planes 2 : Le premier épisode aurait dû sortir directement en vidéo. Disney en a décidé autrement et bien lui en a pris. 219M$ monde pour un budget de 50M$. Il n’en fallait pas plus pour mettre en boite la suite. Planes 2 sera bien esseulé cet été d’autant que Dragons 2 ne fonctionne pas du tout comme prévu. Sachant cela, il peut rééditer le score du premier opus.

Pronostic : 95M$

Sex Tape : Attention à Cameron Diaz. Cette fille a du sex-appeal à revendre. Qui, en effet, aurait misé sur sa comédie Bad Teacher sortit en 2011 ? Pas grand monde. Et pourtant la belle a accroché les 100M$ en pleine période estivale. Celle qui sort tout juste du succès public avec Triple Alliance (83M$), retrouve James Segel dans une comédie plutôt familiale qui pourrait créer la surprise.

Pronostic : 105M$

lucy scarlett johansson25 juillet

Lucy : Un Luc Besson réalisé par Luc Besson dans le pays de l’Oncle Sam. Mis à part le Cinquième élément, on ne peut pas dire que le réalisateur français ait « scoré » aux E.U. Mais sait-on jamais ? Avec Scarlett Johansson dans le rôle-titre, Besson retrouve une muse qui pourrait l’inspirer et rendre son entreprise intrigante. Alors, nouvelle désillusion ou demi-réussite façon Nikita ? De toute façon, on ne voit pas comment il pourrait aller beaucoup plus haut qualitativement…

Pronostic : 90M$

Hercules : Pour la présence de The Rock dans le rôle-titre car nous n’avons rien à attendre de Brett Ratner (Rush Hour, Dragon Rouge, Le casse de Central Park). En l’état, le film nous fait penser au Choc des Titans version Louis Leterrier. Soit un amas visuel rock’n’roll à l’esthétique plus que douteuse. Si le bide du Conan de Nipsel est à craindre, il nous semble plus raisonnable d'attendre un score final proche de 300 : la naissance d’un empire.

Pronostic : 90M$

les gardiens de la galaxie1er août

Les gardiens de la Galaxie : La Marvel prend un risque. Un vrai. Même si celui-ci est calculé. Le studio veut lancer une nouvelle franchise avec des héros intergalactiques beaucoup moins connus du grand public que les stars de l’écurie Marvel. De ce fait, le studio n’a pas lésiné sur la campagne marketing quitte à casser le tiroir-caisse. La curiosité sera le principal atout d’un film qui a l’air plutôt fun. Par ces temps de forte morosité, il pourrait souffler un vent de folie appréciable sur un public en demande de nouveautés. Gros score en perspective.

Pronostic : 190M$

Get on Up : Drôle de date de sortie pour ce biopic sur le parrain de la soul, James Brown. Le film, réalisé par Tate Taylor (La couleur des sentiments), met en vedette l’acteur Chardwick Boserman, révélé par 42, film sur le baseball et succès surprise 2013 (le film est inédit chez nous malgré la présence d’Harrison Ford). Cette programmation incongrue peut séduire un public adulte fatigué des sempiternels blockbusters estivaux décérébrés qui se succèdent semaine après semaine. Ça avait plutôt bien réussi à La couleur des sentiments.

Pronostic : 85M$

Teenage mutant ninja turtles8 août

Teenage mutant ninja turtles : Les tortues mutantes sont de retour en live 21 ans après leur dernier passage au cinéma (nous excluons la version 3D TMNT sortit en 2007). Si, grâce au merchandising, les personnages sont toujours populaires, la sortie du film une semaine après les Gardiens de la Galaxie risque de le désavantager. De toute façon la qualité du film n’a que peu d’importance puisque le public visé est jeune, versatile et adepte des premiers week-ends. Un très bon démarrage n’est pas exclu pour lancer cette nouvelle franchise avec Megan Fox en guest glamour.

Pronostic : 135M$

expandables 315 août

Expendables 3 : On peut dire que le retour des gros bras est attendu par une cohorte de fans. À la liste, déjà impressionnante des stars réunies autour de Sly, il faudra compter sur Mel Gibson (le banni d’Hollywood y joue le bad guy), le revenant Welsey Snipes ou encore le toujours fringuant Harrison Ford (malgré ses 71 ans). Le fait qu’il s’agisse vraisemblablement du dernier épisode de la franchise peut lui donner un intérêt supplémentaire à même de se maintenir au box-office. De toute façon le film va cartonner à l’international…

Pronostic : 85M$

sin city 222 août

Sin City 2 : Il aura fallu presque dix ans pour que cette suite sorte sur les écrans. Si aucune raison valable n’explique une telle attente, il semblerait que l’aspect esthétique si particulier du premier opus soit conservé. Ce qui, sans anticiper la qualité finale du film, à de quoi rassurer. La présence de Frank Miller au côté de Robert Rodriguez n’y est sans doute pas pour rien. Tant mieux ! Car nous voulons retrouver la noirceur, la hargne et les idées visuelles qui ont fait le succès du premier Sin City. Telles sont les conditions d’un retour réussi… En plus d'un casting bandant.

Pronostic : 75M$

29 août

Life of crime : Terminons ce panorama box-office US été 2014 par une comédie portée, je vous le donne en mille, par Jennifer Aniston. Sauf que cette fois l’histoire est tirée d’une nouvelle d’Elmore Leonard. La qualité sera peut-être au rendez-vous. Ce qui ne veut pas dire que le succès suivra. De plus, Aniston est seule. Point de Jim Carrey, de Ben Stiller, de Vince Vaugh, d’Owen Wilson ou d’Adam Sandler pour porter le film…

Pronostic : 75M$