Jeu concours : des places et des goodies pour Sur la route

Posté par MpM, le 9 mai 2012

Sur la route de Walter Salles sera l'un des grands événements du 65e Festival de Cannes. Le film, qui concourt pour la Palme d'or, est l'adaptation du roman culte de Jack Kerouac, véritable manifeste de la beat generation.

Il réunit à l'écran une pléiade de stars, parmi lesquelles Garrett Hedlund, Sam Riley, Kristen Stewart, Viggo Mortensen, Amy Adams et Kirsten Dunst.

Synopsis : Au lendemain de la mort de son père, Sal Paradise, apprenti écrivain new-yorkais, rencontre Dean Moriarty, jeune ex-taulard au charme ravageur, marié à la très libre et très séduisante Marylou.  Entre Sal et Dean, l’entente est immédiate et fusionnelle.

Décidés à ne pas se laisser enfermer dans une vie trop étriquée, les deux amis rompent leurs attaches et prennent la route avec Marylou.  Assoiffés de liberté, les trois jeunes gens partent à la rencontre du monde, des autres et d’eux-mêmes.

A l'occasion de la sortie du film en salles le 23 mai 2012, Ecran Noir vous fait gagner 4 places gratuires, 2 Hors-Série Trois Couleur Sur la Route et 2 affiches du film. Pour participer au tirage au sort et remporter l'un des lots mis en jeu, il suffit de répondre à la question suivante :

Le cinéaste brésilien Walter Salles n'a pas peur des défis cinématographiques. En 2003, il s'attaquait en effet déjà à un mythe en mettant en scène le jeune Che Guevara dans un long métrage sélectionné à Cannes. C'est d'ailleurs suite à ce projet qu'il s'est lancé dans l'aventure de Sur la route. De quel film s'agit-il ?

Votre réponse et vos coordonnées postales sont à envoyer par courriel avant le 23 mai 2012. Aucune réponse postée dans les commentaires du site ne sera prise en compte.

Melancholia séduit la National Society of Film Critics

Posté par vincy, le 7 janvier 2012

La National Society Film of Critics, composée de 58 critiques de cinéma, aime aller à contre-courant des palmarès ambiants. Elle n' a pas manqué à sa réputation, mais a éprouvé quelques difficultés à départager ses favoris pour cette 46e cérémonie.

Ainsi, Melancholia, de Lars Von Trier, qui emporte le titre de meilleur film et permet à Kirsten Dunst d'obtenir celui de la meilleure actrice, a obtenu 29 votes, contre 28 à Tree of Life (et 20 à Une séparation). Terrence Malick a pu se consoler avec le prix du meilleur réalisateur, avec seulement deux voix de plus que Martin Scorsese.

Tree of Life est également récompensé indirectement avec le prix du milleur acteur (Brad Pitt, primé aussi pour son rôle dans Le stratège) et du meilleur second rôle féminin (Jessica Chastain, distinguée aussi pour ses rôles dans Take Shelter et La couleur des sentiments), en plus du prix de la meilleure photo.

Quant au film iranien d'Asghar Farhadi, Une séparation, il emporte aussi deux prix : meilleur film en langue étrangère et meilleur scénario.

Les autres prix ont été décernés à Albert Brooks (second rôle masculin pour Drive), Werner Herzog (documentaire pour La grotte des rêves perdus), Ken Jacobs (film expérimental avec Seeking the Monkey King).

Lars Von Trier lance ses films en VOD en attendant de trouver l’actrice de son prochain film

Posté par kristofy, le 31 mai 2011

Melancholia était annoncé avec la mystérieuse accroche "le plus beau film sur la fin du monde", et il s’est révélé être un des films les plus beaux de ce 64e Festival de Cannes. Cependant les médias ont préféré occulter le film pour faire des titres sur une provocation malvenue, une bêtise plus qu'une offense, de Lars Von Trier. La presse avide d’un scandale cannois tenait son os pour un emballement médiatique, et permettait de reprendre la main sur ce Festival de Kahn qui occupait tout l'espace médiatique. On retiendra de cette affaire la réaction de Catherine Deneuve, son actrice de Dancer in the Dark : "Ce qui me choque surtout, c'est l'utilisation absolument extravagante qui est faite, maintenant, de tous les propos tenus".

Lars Von Trier avait pourtant une annonce importante à communiquer : l’ensemble de ses films en version numérique sont dorénavant disponibles en téléchargement sur un site VOD spécialement dédié. Sa société de production Zentropa  a lancé le 18 mai son catalogue de films en vidéo à la demande, ceux de Von Trier et la centaine de films produits depuis 1992 (dont beaucoup d’inédits jamais édités en DVD). La plupart des titres sont au prix de 3 euros et les nouveautés sont à 4 euros, les séries télé et les courts-métrages sont à 1 euro. L’adresse web où trouver ces différents films est celle-ci : www.zentropaondemand.com

Un réalisateur qui sublime ses comédiennes

Suite au scandale cannois, certains partenaires économiques hésitent à continuer à accompagner le prochain film de Lars Von Trier. Qu’en sera-t-il des actrices ? Il avait déjà annoncé un futur projet qui avait pour titre The Nymphomaniac sur la naissance érotique d’une femme... Vu son palmarès cannois, les comédiennes devraient se bousculer.

Chose rare, Catherine Deneuve avait elle-même contacté le réalisateur pour lui dire son envie de jouer sous sa direction. Dancer in the Dark remportera la palme d’or du Festival de Cannes 2000 ainsi que le prix d’interprétation féminine pour Björk. A noter que si ses films suivants ont fait la part belle aux rôles de femmes de nombreuses actrices qui s’étaient engagées à jouer pour lui se sont ensuite désistées perturbant la production de ses projets. Déjà pour Dancer in the Dark c’est Björk qui avait quitté le tournage après une dispute, elle reviendra ensuite terminer le film qui sera un triomphe.

Nicole Kidman sans doute à la recherche d’un Oscar s’engage pour une trilogie Dogville-Manderlay-Washington ; elle joue que dans le premier film en se désistant pour le second (dont le script contient une critique des Etats-Unis et une scène de sexe avec un esclave noir) pour tourner à la place Ma sorcière bien-aimée. Elle est remplacée par une autre rousse Bryce Dallas Howard dans Manderlay (le troisième film Washington reste au stade de scénario).

Pour Antichrist le rôle de la femme avait été prévu pour l’actrice Eva Green qui quitte la production à quelques semaines du tournage (à cause des scènes intimes prévues par le cinéaste). Charlotte Gainsbourg gagnera le prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes 2009.

Pour Melancholia le rôle d’une des deux sœurs était écrit pour Penélope Cruz, elle lui avait fait part de son envie de tourner avec lui ; le scénario est écrit pour elle, jusqu'à ces chevaux dont elle est fan. Mais elle y renonce pour s’engager sur la suite Pirates des Caraïbes 4. Il propose le rôle à Kirsten Dunst qui vient elle aussi de remporter le prix d’interprétation féminine à Cannes. Melancholia sortira en France le 10 août.

Cannes 2011 : un Palmarès contestable qui ternit une très belle édition

Posté par vincy, le 22 mai 2011

Retrouvez tous les prix du 64e Festival de Cannes.

C'était un magnifique Festival. Des films généreux, variés, souvent bons, et même très bons, rarement complètement ratés. Il y avait un réel plaisir à aller au cinéma trois, autre, cinq fois par jours cette année. On y reviendra dans un bilan par sélection. A la hausse : Un certain regard, à la baisse : la Quinzaine des réalisateurs.

Hélas, le palmarès est très loin de nos attentes. Les plus beaux films, les plus grandes interprétations ont été oubliées. Alain Cavalier, Aki Kaurismäki, Sean Penn, Tilda Swinton et Pedro Almodovar sont les grands absents de cette liste de primés. C'est d'autant plus étonnant pour Le Havre, de Kaurismäki, qu'il était l'un des trois grands favoris des festivaliers, ayant même reçu le prix de la critique internationale.

Ce jury a préféré un certain cinéma : plutôt confus dans sa narration, rarement maîtrisé de bout en bout, écrasé par une esthétique impressionnante. La Palme d'or en est le symbole parfait. The Tree of Life fut une déception tant le message manichéen est broyé par une complaisance du cinéastes à se noyer dans de belles images au message qui nous laisse perplexe. Ainsi, le Lars Von Trier est cent fois plus beau et émouvant. D'ailleurs Melancholia, tout comme The Artist, méritaient un prix, ce n'était pas forcément pour leur interprétation. Le énième prix pour les Dardenne et leur Gamin au vélo, avec une oeuvre plus lumineuse mais si prévisible, répétant déjà tout ce qu'ils ont déjà dit, valorise un film certes bien fait mais qui n'a rien d'exceptionnel. Quant à l'autre Grand prix, Il était une fois en Anatolie, qui est aussi vénéré que détesté, c'est une caricature de film d'auteur, hermétique et ennuyeuse.

Nous nous consolerons avec trois prix : le scénario pour l'habile dialogue philosophique (et ludique) de Footnote, le prix du jury pour l'imparfait mais attachant Polisse et surtout le prix de la mise en scène à Nicolas Winding Refn pour Drive : logique, évident, incontestable.

Le palmarès ne doit donc pas gâcher cette belle fête que fut Cannes cette année, malgré l'actualité extérieure, les polémiques intérieures. Le plus important est d'avoir aimé les films, et désormais de vous faire partager nos coups de coeur quand ils sortiront en salles. La meilleure façon de conjurer ce palmarès, c'est que le public aille voir ceux qui ont été appréciés dans les les salles mais boudés par le jury.

L’instant Court : Melancholia, bande-annonce du nouveau Lars Von Trier à Cannes

Posté par kristofy, le 17 avril 2011

Comme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après Tune for two réalisé par Gunnar Järvstad, voici l’instant Court n° 28.

Chaque vendredi, un film court montre ici différentes formes : court-métrage ou clip musical, filmé avec une caméra ou un appareil photo, animation ou diaporama, spot publicitaire ou lip dub… Cette semaine un autre format : la bande-annonce.

La bande-annonce est devenu un des plus importants éléments de promotion d’un film, les autres outils marketing (affiche, interview à la presse, avant-première…) n’ont pas autant de puissance. La bande-annonce permet de toucher tous les publics (les spectateurs bien entendu, mais aussi les professionnels que sont les distributeurs de films, les exploitants de salle de cinéma, les acheteurs des chaînes de télévision…) à moindre coût. Son objectif est avant tout publicitaire : faire connaître l’existence d’un film, donner envie de le voir. Son impact économique sur le succès d’un film fait que le plus souvent la bande-annonce est un montage réalisé par des spécialistes en la matière et pas par le réalisateur du film

Le Festival de Cannes vient d’annoncer une liste des films sélectionnés : beaucoup de réalisateurs habitués de la croisette dont on a hâte de voir le nouveau film et aussi certains que l’on est déjà très curieux de découvrir. La sélection cannoise est à peine annoncée qu’elle est déjà commentée en réaction aux pronostics. Et là encore la bande-annonce est le premier élément d’appréciation pour le baromètre d’un film.

Quel film est favori pour la palme d’or ? Le très (trop) attendu The tree of life de Terrence Malick pourrait être récompensé mais on doute que ça soit par la palme d’or. Mais déjà sa bande-annonce laisse deviner quelle allure aura le film tout en conservant son mystère, l’attente monte… Pourquoi tel film sélectionné et pas tel autre ? La bande-annonce du film La conquête de Xavier Durringer a été une des plus regardées lors de sa mise en ligne sur internet. Cette bande-annonce en a fait un des films français dont on parle le plus (au point d’éclipser L’ordre et la morale de Mathieu Kassovitz, film concurrent pour une place à Cannes ?), elle a été montrée au bon moment…

Voila donc la bande-annonce du nouveau film de Lars Von Trier (déjà palme d’or pour Dancer in the dark) en compétition à Cannes : Melancholia. On y découvre un casting aussi prestigieux que éclectique : Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg, John Hurt, Kiefer Sutherland, Charlotte Rampling, Udo Kier, Stellan Skarsgard (et son fils)… On y devine une jeune mariée pas très heureuse qui rêve d’autre chose telle une Ophélie pendant qu’une catastrophe menace… La bande-annonce est à la fois très belle et très intriguante, et elle fait de Melancholia déjà un des films à ne pas manquer à Cannes. La sortie française est prévue pour le 17 août.

Retrouvez notre rencontre avec Kirsten Dunst l’année dernière au Festival de Cannes ici, elle nous disait déjà quelques mots de Melancholiahttp://archives.ecrannoir.fr/blog/blog/2010/05/23/cannes-2010-rencontre-avec-kirsten-dunst/

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film Melancholia.

Cannes 2010 : rencontre avec Kirsten Dunst

Posté par MpM, le 23 mai 2010

Kirsten DunstAprès avoir joué Marie-Antoinette< chez Sofia Coppola et la fiancée de Spider-manchez Sam Raimi, Kirsten Dunst s’offre un nouveau rôle d’envergure, celui de réalisatrice. La Semaine de la Critique a en effet présenté son deuxième court métrage, Bastard, lors de la séance de clôture.

Le lendemain, et alors que la nuit avait été fort courte pour cause de dîner de l’AMFAR, la jeune femme est revenue sur cette nouvelle expérience devant une poignée de journalistes sous le charme.

"C’était formidable, je me disais « je peux faire tout ce que je veux ! ». Bon, dans la limite du budget, bien sûr", explique-t-elle. "Mais comme j’avais fait mon premier court grâce à Glamour magazine, à partir d’une histoire déjà écrite (ce qui était une super expérience pour un premier film), cette fois, tout était sous mon entière responsabilité."

Bastard est une œuvre courte et dense, légérement inquiétante, qui évoque la Nativité. Avec un titre pareil (à traduire par "bâtard" ou "salaud"), Kirsten prend le risque de choquer et en a conscience. "Ce n'est pas ce que je voulais, mais je peux comprendre cette réaction", avoue-t-elle. "En fait, j'ai eu envie de faire un film fort dans lequel on ne sait jamais ce qui va se passer. Certains spectateurs ne voient pas du tout la référence, d'autres pensent que les trois hommes dans la voiture vont faire du mal au jeune couple. Ca m'intéressait de traiter le sujet de manière moderne. C'est une histoire si incroyable, si ça arrivait aujourd'hui, personne n'y croirait."

Pour autant, la jeune femme ne se sent pas encore tout à fait prête pour passer au long métrage. "J'aimerais d'abord réaliser un autre court, peut-être musical. Je suis aussi en train de lire un script mais ce n'est pas sûr que je le tourne moi-même."

Elle évoque d'ailleurs avec des étoiles dans les yeux la relation qu'elle aimerait créer avec un acteur : celle de John Cassavetes avec Gena Rowlands. Une relation basée sur la confiance et à partie de la connaissance unique que l'on a de cette personne.

Elle semble définitivement une grande admiratrice de l'actrice Gena Rowlands puisqu'elle la cite dans son casting idéal, aux côtés de Ryan Gosling, Mark Ruffalo et Kate Winslet. Elle se répand également en compliments sur Charlotte Rampling et Charlotte Gainsbourg, ses deux partenaires du prochain Lars von Trier, Melancholia. Et du cinéaste danois qui a la réputation de maltraiter ses actrices, que pense-t-elle ?

"Je suis très impatiente de travailler avec lui, et aussi très excitée car c'est l'un des réalisateurs les plus importants de notre époque", confie-t-elle. Elle ne semble pas trop effrayée, malgré la tâche ardue qui pourrait l'attendre. Peut-être parce qu'elle peut demander des conseils à son amie Bryce Dallas Howard qui a tourné Manderlay avec Von Trier. "Et puis c'est bien de pousser les acteurs" conclut-elle avec un grand sourire. Si c'est vraiment ce qu'elle pense, elle devrait ne pas être déçue. Résultat à découvrir à Cannes en 2011 ?!

Crédit photo : Marie-Pauline Mollaret

Cannes 2010 : Kirsten Dunst et James Franco en clôture de la Semaine de la Critique

Posté par vincy, le 22 avril 2010

james franco kirsten dunstDeux jeunes vedettes hollywoodiennes feront la clôture de la Semaine de la Critique (le 20 mai) cette année à Cannes. Kirsten Dunst (Marie-Antoinette, Spider-Man) et James Franco (Harvey Milk, Spider-Man), qui se connaissent bien, présenteront leur nouveau court-métrage.

Dunst, après Welcome présenté à Sundance en 2008, a réalisé Bastard, son deuxième court-métrage.

Franco qui avait fait sensation au dernier festival de Berlin avec The Feast of Stephen et Herbert White (voir article du 14 février 2010), viendra sur la Croisette pour la projection de son sixième court-métrage, The Clerk's Tale.

Spider-Man 4 se fait doubler par Thor… et met la franchise en péril

Posté par vincy, le 14 janvier 2010

sam raimi spidermanDepuis quelques semaines, les rumeurs n'étaient pas rassurantes. Kirsten Dunst avait laissé filtrer que Spider-Man 4 serait son dernier film, sous entendu qu'elle y mourrait. Et Sony, pour mieux le confirmer, avait commencé à négocier avec Anna Hathaway pour les épisodes 5 et 6. Puis, Sam Raimi ne cachait plus sa mésentente avec le studio. Le choix du méchant semblait un désaccord clivant. Sony voulant John Malkovich.

Tant de désaccords ont conduit à une rupture. Tobey Maguire ne sera pas Spider-Man dans le quatrième épisode. Et Sam Raimi a abandonné le projet. Pour Sony, le coup est rude. Déjà, il avait fallut annoncé le report du tournage, et donc du scénario. Le scénario ne convenait à aucune des parties. Celui de James Vanderbilt, qui parait-il reprendrait l'histoire à son origine (Peter Parker au lycée) a été préféré à celui de Sam Raimi (qui avait le soutien de Maguire) qui faisait évoluer le personnage. Derrière ces choix, il y a sans doute la volonté des producteurs de consolider sa franchise la plus profitable, alors que Marvel appartient désormais à son concurrent Walt Disney. Désormais, aucun héros de Marvel n'ira ailleurs que chez Disney. Autant capitaliser sur celui qui reste dans les murs.

Du coup Marvel et la Columbia avait remplacé Spider-Man 4 par Thor sur créneau du 5 mai 2011. Reléguant Spider-Man 4 aux calendes grecques, officiellement en 2012. Il faut trouver un casting complètement neuf, et un cinéaste. Sony a pour ambition de réussir ce qu'a fait la Warner avec la résurrection de Batman. Une nouvelle direction, donc, mais aussi une voie périlleuse. Contrairement à Batman, Spider-Man ne s'essoufflait pas et la génération de fans reste encore dans la cible.

Plus pragmatiquement, il peut s'agir aussi d'un impact  de la crise financière. Déjà la production de la comédie musicale Spider-Man Turn Off the Dark, mise en scène par Julie "Le Roi Lion" Taymor avec la musique de Bono (U2), a été reportée de quelques mois face au budget pharaonique. Les exigences de Raimi, Maguire et Dunst étaient sans doute énormes, notamment en matière de pourcentage sur les recettes. Or depuis quelques mois, Hollywood (et en fait les investisseurs de Wall Street) privilégient les productions sans stars. Ainsi les analystes financiers qui suivent la Fox (plus précisément son propriétaire, News Corp) ont préféré applaudir le succès d' Alvin et les Chimunks 2 que celui d' Avatar. Si les recettes mondiales n'ont rien en commun, l'un est largement plus "rentable" que l'autre : faire une suite à Avatar couterait plus cher, non pas en budget, mais en recettes à reverser à James Cameron.

Sony a été confronté au même problème. Un budget inflationniste, des recettes potentielles élevées mais stagnantes, et des stars de plus en plus gourmandes...

Le script finalement n'est que l'étincelle, ou le révélateur d'une crise plus financière qu'artistique.