La puissante Screen Actors Guild a remis ses prix à moins d'un mois des Oscars et ça déménage. Black Panther a surclassé ses concurrents et devient, avec Green Book (Golden Globe, Producers Guild Award), Roma et Bohemian Rhapsody (Golden Globe), l'un des gros prétendants à l'Oscar du meilleur film, même si historiquement ce prix de la SAG ne se transforme pas automatiquement en Oscar. Le Marvel récolte le prix tant convoité du meilleur casting (l'équivalent du meilleur film pour cette cérémonie) en plus de celui des meilleurs cascadeurs. C'est une première depuis Le Seigneur des Anneaux: Le retour du roi qu'un blockbuster repart gagnant.
La Favorite, A Star is Born et BlacKkKlansman repartent bredouilles.
Côté individuels, Glenn Close et Mahershala Ali prennent un peu plus d'avance sur les autres pour l'Oscar le 24 février. Rami Malek l'emporte par surprise sur le favori, Christian Bale. Mais surtout, la SAG a distingué Emily Blunt, comme pour la consoler de ne pas avoir été nommée à l'Oscar, dans un film de genre, et faisant d'Amy Adams et d'Emma Stone, pourtant deux fois citées pour le cinéma et la télévision, les perdantes de la soirée
Pour le petit écran, Michael Douglas et Robin Wright ont été snobés. Le grand vainqueur est la série The Marvelous Mrs Maisel, qui empile déjà trois Golden Globes sur deux ans, 8 Emmy Awards, et le convoité prix de programme de l'année de l'American Film Institute.
Cinéma
Ensemble du casting: Black Panther
Actrice: Glenn Close (The Wife)
Acteur: Rami Malek (Bohemian Rhapsody)
Second-rôle féminin: Emily Blunt (Sans un bruit)
Second-rôle masculin: Mahershala Ali(Green Book)
Ensemble des cascadeurs: Black Panther
Télévision
Acteur dans un téléfilm/minisérie: Darren Criss (Assassination of Gianni Versace)
Actrice dans un téléfilm/minisérie:Patricia Arquette (Escape at Dannemora)
Ensemble du casting dans une série dramatique: This is Us
Acteur dans une série dramatique: Jason Bateman (Ozark)
Actrice dans une série dramatique: Sandra Oh (Killing Eve)
Ensemble du casting dans une série comique:The Marvelous Mrs Maisel
Acteur dans une série comique: Tony Shalhoub (The Marvelous Mrs Maisel)
Actrice dans une série comique: Rachel Bronashan (The Marvelous Mrs Maisel)
C'est hier soir qu'avait lieu la première partie de la 28ème cérémonie des GLAAD Media Awards. Organisée et présentée par l'alliance gay et lesbienne contre les diffamations, les Media Awards récompensent chaque année les programmes qui valorisent la représentation des personnes LGBT. Ainsi, c'est sans surprise que Moonlight est reparti de la cérémonie avec le Graal, le Media Award du meilleur film (sorti sur tout le territoire nord-américain). Déjà sacré aux Oscars (après la gaffe du siècle), Moonlight est l'oeuvre de Barry Jenkins. Avant de revenir à la série pour Amazon et Netflix, il s'est intéressé aux tourments d'un jeune homme noir issu des quartiers pauvres de Miami. Film le plus récompensé de l'année, Moonlight n'avait de concurrent que Star Trek Beyond hier soir.
Dans le reste de cette première partie de cérémonie, on retiendra bien évidemment les sacres de Other People (en sortie limitée), Transparent (meilleure série comique) et Shadowhunters (meilleure série dramatique). Face à The Fosters,The OA et How to Get Away with Murder, la série diffusée sur Freeform a créé la surprise. En montrant sur deux saisons les difficultés qu'Alec rencontre avec son homosexualité et l'homophobie latente de ses parents, Shadowhunters a conquis le cœur des votants. Ou serait-ce dû au charme incomparable de son interprète, Matthew Daddario ? Pour rappel, la deuxième partie des GLAAD Media Awards 2017 aura lieu ce jeudi 6 avril à New York.
Outstanding Film – Wide Release: Moonlight (A24)
Stephen F. Kolzak Award: Troye Sivan
Outstanding Comedy Series: Transparent (Amazon)
Outstanding Drama Series: Shadowhunters (Freeform)
Vanguard Award: Patricia Arquette
Outstanding Film – Limited Release: Other People (Vertical Entertainment)
Outstanding TV Movie or Limited Series: Eyewitness (USA Network)
Outstanding Individual Episode: “San Junipero” Black Mirror (Netflix)
Outstanding Daily Drama: The Bold and The Beautiful (CBS)
Outstanding Comic Book: The Woods, écrit par James Tynion IV (BOOM! Studios)
Dans un mois sort le film Les Suffragettes, avec Carey Mulligan, Brendan Gleeson, Ben Whishaw et Meryl Streep. Le film narre le combat féministe pour réclamer le droit de vote des femmes, il y a un siècle en Angleterre. Un combat violent, où des femmes ont bravé le conservatisme anglais, les convenances sociétales et la pensée conformiste. Bref, la domination masculine. Ce droit de vote "pour tou(te)s" s'est progressivement imposé dans tous les pays. Même l'Arabie Saoudite y réfléchit.
Pourtant l'égalité des sexes reste toujours une cause contemporaine. Jennifer Lawrence, l'actrice la mieux payée d'Hollywood, a eu raison de pousser un coup de gueule cette semaine. On peut ironiser sur le fait qu'elle parle de l'inégalité salariale d'acteurs/actrices payé(e)s avec des chèques à 7 ou 8 chiffres mais elle frappe juste quand elle dit: "Quand j'ai découvert à quel point j'étais moins payée que les heureux détenteurs d'un pénis, je n'étais pas en colère contre Sony. J'étais en colère contre moi-même. J'ai échoué en tant que négociatrice parce que j'ai baissé les bras trop tôt." On se souvient que Meryl Streep avait applaudit longuement Patricia Arquette aux Oscars en février qui disait peu ou prou la même chose. Les actrices vont sans doute ouvrir la voie à un combat qui ne concerne pas qu'Hollywood ou même le cinéma (la situation est identique en France). Qu'Hillary Clinton fasse de l'égalité salariale entre hommes et femmes l'une de ses promesses de campagne montre que c'est bien là la prochaine grande cause féministe.
On espère juste qu'elle sera moins sanglante que pour les Suffragettes...
Ah les Oscars ! Toutes ces paillettes, ces belles robes, ces colliers clinquants et ces acteurs sur leur 31. Cette nuit et comme tous les ans à la même époque se tenait la 87ème cérémonie des Oscars. L'occasion de remercier "ceux qui font les films et ceux qui vont les voir, qui achètent des tickets" comme l'a si bien dit Neil Patrick Harris. Ce dernier, hôte officiel de la soirée, avait la lourde tâche de faire aussi bien - si ce n'est mieux - qu'Ellen DeGeneres l'an passé. Et force est de constater qu'il a parfaitement atteint son objectif ! D'un naturel sympathique et comique, le héros de feu "How I Met Your Mother" est allé jusqu'à se présenter sur scène en slip pour parodier la séquence d'ouverture de Birdman. Un pari osé (quoique, on l'avait laissé les fesses à l'air en plein coït sanglant dans Gone Girl) mais réussi. Il n'a jamais viré dans le cliché ou la caricature, n'a jamais cédé aux sirènes du vulgaire.
Accompagné de Jack Black et Anna Kendrick, Neil Patrick Harris a donc fait le show comme il se doit, et a su s'effacer devant les autres artistes invités sur scène. Ainsi, Maroon 5, Jennifer Hudson, Rita Ora, Lady Gaga, Common et John Legend sont venus interpréter certains morceaux nommés dans la catégorie Meilleure chanson originale. Les deux derniers ont d'ailleurs su restituer l'émotion du film Selma (malheureusement boudé par les votants), au point de faire pleurer Oprah Winfrey et Chris Pine. Rien que ça !
Pour ce qui est du palmarès, on saluera le courage de l'Académie qui a soutenu The Grand Budapest Hotel jusqu'au bout, lui délivrant pas moins de 4 statuettes, ainsi ex-aequo avec le génial Birdman, Oscar du Meilleur film, réalisateur et scénario original. A côté, Whiplash s'est illustré et en a surpris plus d'un avec ses 3 récompenses, dont une amplement méritée pour J.K. Simmons. Trois films singuliers, audacieux et artistiquement bluffants. Du coup, parmi les perdants, difficile ne pas évoquer Boyhood et American Sniper : 6 nominations chacun et 1 seul Oscar à la clé. Et comme s'il fallait remercier tous les participants, l'Académie a pris la peine de distribuer une statuette à Selma, The Imitation Game et Une merveilleuse histoire du temps. Comme ça, pas de jaloux !?
Quant au reste de la cérémonie, on retiendra la fraîcheur d'Eddie Redmayne (Oscar du Meilleur acteur), ainsi que le discours de remerciement féministe de Patricia Arquette (Oscar de la Meilleure actrice dans un second rôle) sur les différences de salaires entre hommes et femmes dans l'industrie du cinéma. Un speech vivement salué par une Meryl Streep très en forme. Autre speech, plus touchant, salué par l'assemblée, celui de Graham Moore, le scénariste homosexuel de The Imitation Game (Oscar de la Meilleure adaptation), qui rappelle que la différence n'est pas un handicap ("Restez bizarres, restez différents"). Enfin, pour ne pas mettre de côté le contexte social et politique des Etats-Unis, les chanteurs Common et John Legend n'ont pas hésité à rappeler qu'il y a aujourd'hui plus de Noirs en prison qu'à l'époque de l'esclavage.
Bref, ces Oscars 2015 étaient une belle leçon d'humilité. Entre blagues potaches (jusqu'à cette réplique finale et culte de Sean Penn découvrant que le mexicain Alejandro Gonzalez Inarritu a gagné l'Oscar du meilleur film: "Who gave this son of a bitch a green card?") et jeu avec l'audience, cette cérémonie n'a pas démérité. Peut-être un peu trop bien orchestrée (que voulez-vous, on ne plaisante pas avec les Américains), on a tout de même bien ri cette nuit. Et comme chaque année, on espère que les organisateurs des César vont en prendre de la graine. Eh oui, on a le droit d'espérer ! Quoique. Edouard Baer en slip blanc, ce n'est pas sûr que ce soit aussi sexy à voir... Wyzman Rajaona
Les "Oscars" du cinéma indépendants (qui ne concernent que les films ayant coûté moins de 20 millions de $) ont choisi de partager les prix entre les deux favoris de la saison, Birdman et Boyhood. Le premier, faux plan séquence vertigineux de près de 2 heures, a reçu la récompense suprême du meilleur film, mais aussi les prix du meilleur acteur et de la meilleure photo. Le second, tourné sur douze ans avec le même casting, a été distingué du prix du meilleur réalisateur et du meilleur second-rôle féminin.
Deux autres films ont été remarqués par les votants: Whiplash (meilleur second-rôle masculin, meilleur montage) et sur Nightcall (aka Nightcrawler) qui repart avec le prix du meilleur premier film et le prix du meilleur scénario. Julianne Moore, grande favorite pour l'Oscar, a été élue meilleure actrice, 12 ans après Far Fron Heaven qui lui avait valu le même prix:: c'est la première fois qu'une actrice remporte deux fois le titre de meilleure actrice dans l'histoire des Spirit Awards.
Le palmarès
Meilleur film : Birdman d'Alejandro Gonzalez Inarritu
Meilleur réalisateur : Richard Linklater (Boyhood)
Meilleur scénario : Dan Gilroy (Nightcrawler)
Meilleur premier film : Nightcrawler de Dan Gilroy
Meilleur premier scénario : Justin Simien (Dear White People)
Prix John Cassavetes : Land Oh! de Aaron Katz & Martha Stephens
Meilleure actrice : Julianne Moore (Still Alice)
Meilleur acteur : Michael Keaton (Birdman)
Meilleur second rôle féminin : Patricia Arquette (Boyhood)
Meilleur second rôle masculin : J.K. Simmons (Whiplash)
Meilleure image : Emmanuel Lubezki (Birdman)
Meilleur montage : Tom Cross (Whiplash)
Meilleur documentaire : CitizenFour de Laura Poitras
Meilleur film étranger : Ida de Pawel Pawlikowski
Prix Robert Altman : Inherent Vice de Paul Thomas Anderson
Dimanche 8 février, la 68ème cérémonie des BAFTAs (les Oscars britanniques) ont récompensé les meilleurs films et célébrités du cinéma pour l'année 2014. Entre surprises et résultats courus d'avance.
Les British Academy of Film and Television Arts a la particularité de nommer des films de toutes nationalités, puisqu’il suffit que les films aient été projetés au Royaume-Uni durant l'année précédente. Sans surprise, les quatre grands vainqueurs sont The Grand Budapest Hotel, Boyhood, Une merveilleuse histoire du temps et Whiplash.
Primé dans plusieurs catégories dont Meilleur film britannique et meilleur acteur pour Eddie Redmayne, Une merveilleuse histoire du temps de James Marsh repart avec 3 BAFTAs tandis que The Grand Budapest Hotel en rafle quatre (techniques). Mais, c'est, sans réelle surprise, Boyhood qui emporte le BAFTA du Meilleur film ainsi que ceux du meilleur réalisateur et du meilleur second rôle féminin pour Patricia Arquette.
Archi-favoris pour l'Oscar dans leur catégorie, Julianne Moore repart avec le BAFTA de la meilleure actrice et J.K Simmons celui du meilleur second rôle masculin pour Whiplash (qui gagne deux autres prix).
Parmi les autres films récompensés, on retrouve Lego, la grande aventure pour le Meilleur film d’animation et Ida pour le Meilleur film en langue étrangère.
Mr. Turner a été son plus grand succès au Royaume Uni: il était donc logique que l'immense réalisateur Mike Leigh reçoive le prix du Fellowship, l'équivalent d'un BAFTA d'honneur. A l'autre bout du spectre générationnel, Jack O'Connell (Invincible, '71, Les poings contre les murs) est sacré du Prix de l'étoile montante (Rising Star) face à Shailene Woodley et Miles Teller.
Finalement la plus grande surprise provient du grand perdant de la cérémonie: Birdman. Le film d'Alejandro Gonzalez Inarritu, qui a eu les faveurs récemment des guildes des acteurs, des producteurs et des réalisateurs aux Etats-Unis, le positionnant en favori des Oscars, n'a récolté que le prix de la meilleure photo. Or depuis 2009, le meilleur film aux BAFTAs a toujours reçu l'Oscar du meilleur film: la compétition reste ouverte.
L'autre perdant est The Imitation Game, qui revient bredouille.
Le palmarès de la 68ème cérémonie des BAFTA:
Meilleur film:Boyhood de Richard Linklater Meilleure actrice: Julianne Moore pour Still Alice Meilleur acteur: Eddie Redmayne pour Une merveilleuse histoire du temps Meilleur réalisateur: Richard Linklater pour Boyhood Meilleur second rôle masculin: J.K Simmons pour Whiplash Meilleur second rôle féminin: Patricia Arquette pour Boyhood Meilleur scénario original:The Grand Budapest Hotel Meilleur scénario adapté:Une merveilleuse histoire du temps Meilleur film britannique:Une merveilleuse histoire du temps de James Marsh Meilleure musique originale:The Grand Budapest Hotel Meilleur son:Whiplash Meilleurs costumes:The Grand Budapest Hotel Meilleurs coiffures/maquillage: The Grand Budapest Hotel Meilleur montage: Whiplash Meilleur film non-anglophone:Ida de Pawel Pawlikowski Meilleur film d'animation:Lego, la grande aventure de Phil Lord et Christopher Miller Trophée de l'étoile montante: Jack O'Connell Fellowship pour la contribution au cinéma britannique: Mike Leigh
Comme les producteurs, les acteurs ont choisi Birdman, qui devient de facto le favori pour l'Oscar du meilleur film. La Screen Actors Guild (Guilde américaine des acteurs), le plus gros collège de votants aux Oscars, a décerné le prix du meilleur casting à Birdman, d'Alejandro Gonzalez Inarritu. Michael Keaton, Edward Norton, Zach Galifianakis, Emma Stone, Naomi Watts, Amy Ryan et Andrea Roseborough ont donc été récompensés dans leur ensemble.
Eddie Redmayne (Une merveilleuse histoire du temps), meilleur acteur, Julianne Moore (Still Alice), meilleure actrice, J.K. Simmons (Whiplash), meilleur second-rôle masculin, et Patricia Arquette (Boyhood), meilleur second-rôle féminin, ont remporté les prix d'interprétation individuels. Les quatre ayant déjà reçu le Golden Globes, on les voit mal ne pas repartir avec un Oscar dans un mois.
Par ailleurs, l'équipe de cascadeurs d'Invincible a été récompensée.
A l'occasion de la 3e édition du Jour le plus court, la grande fête du court métrage (avec des séances gratuites dans les cinémas) qui a lieu cette année sur plusieurs jours du 19 au 21 décembre, Ecran Noir a choisi une collection produite par le New York Times Magazine, avec des duos de stars hollywoodiennes. Variations autour du baiser.
Pour une fois, les critiques de Los Angeles sont d'accord avec leurs rivaux de New York (voir le palmarès du NYFCC). Boyhood est le meilleur film de l'année et Richard Linklater le meilleur réalisateur. Boyhood a triomphé à New York. L'Association des Critiques de Los Angeles l'a également sacré (avec en bonus le prix de la meilleure actrice pour Patricia Arquette et le prix du meilleur montage). Une razzia. Notons qu'Arquette avait été honorée par les confrères new yorkais mais dans la catégorie second-rôle féminin.
Autant dire que Boyhood est d'ores et déjà le grand favori de la saison des prix. Mais là encore, il y a du chemin avant les Oscars. Depuis 2000, un seul film (The Hurt Locker/Démineurs) a réalisé le doublé. Toujours depuis 2000, les critiques de L.A. et de NY n'ont choisi le même film qu'à quatre reprises.
Le perdant c'est évidemment Wes Anderson avec The Grand Budapest Hotel. Deux prix (scénario et décor) mais finaliste trois fois (film, réalisateur, montage). Anderson avait là aussi été primé à New York la semaine dernière pour son scénario.
Pour le reste, les critiques angelinos ont réservé quelques surprises: Ida, le drame polonais de Pawel Pawlikowski, l'emporte sur la Palme d'or Winter Sleep, mais s'octroie en plus le prix du meilleur second-rôle féminin. Ida avait aussi été gagnant à New York. Idem côté documentaire: le même choix pour Citzenfour.
Tom Hardy est récompensé pour son rôle / one-man show dans Locke, devant le favori Michael Keaton dans Birdman, qui ne repart qu'avec le prix de la meilleure image. C'est d'ailleurs le quatrième prix des critiques de L.A. pour le directeur de la photographie Emmanuel Lubezki, et le deuxième consécutif après Gravity l'an dernier. Birdman a aussi échoué pour le prix du meilleur second-rôle masculin puisque Edward Norton s'est fait supplanté par J.K. Simmons (Whiplash), déjà récipiendaire du même prix à NY.
Dernière surprise: le film d'Isao Takahata a mis K.O. les Lego côté animation.
Que faut-il en déduire? La course aux Oscars est très ouverte. Même si on voit se profiler, déjà, quelques films indépendants favoris (Boyhood, Birdman, The Grand Budapest Hotel) et quelques stars incontournables (Patricia Arquette, Michael Keaton, Julianne Moore, Jessica Chastain, J.K. Simmons, Edward Norton) pour les Oscars. Feront-ils le poids face aux films des studios (The Imitation Game, Invincible)? Pour les Oscars, on devra attendre le 15 janvier.
Le palmarès intégral:
Meilleur film: Boyhood; finaliste: The Grand Budapest Hotel
Meilleur réalisateur: Richard Linklater (Boyhood) ; finaliste:Wes Anderson (The Grand Budapest Hotel)
Meilleur acteur: Tom Hardy (Locke) ; finaliste: Michael Keaton (Birdman)
Meilleur scénario: Wes Anderson(The Grand Budapest Hotel) ; finaliste: Alejandro Gonzalez Inarritu, Nicolas Giacobone, Alexander Dinelaris et Armando Bo (Birdman)
Meilleur film en langue étrangère: Ida ; finaliste: Winter Sleep
Meilleur documentaire: Citizenfour ; finaliste: Life Itself