Hollywood Top 40 : les acteurs les mieux payés en 2009

Posté par vincy, le 24 février 2010

Vanity Fair a révélé les 40 plus grosses fortunes d’Hollywood pour l’année 2009. Après les réalisateurs voici le classement des comédiens "mâles". Harry Potter en tête devant les comédiens/producteurs. Du coup le box office n'a pas grand rapport avec les fortunes. Force est aussi de constater que les acteurs se font plus de fric que les actrices, mais que leurs cachets ont subit un coup de mou avec la crise. Aucun ne dépasse les 20 millions de $ par films, un chiffre bien deça de ce que pouvait attendre une star il y a quelques années.

6 - Daniel Radcliffe - 41 millons de $

7 - Ben Stiller - 40 millions de $

12 - Adam Sandler - 31,5 millions de $

13 - Denzel Washington - 31 millions de $

15 - Rupert Grint - 30 millions de $

16 - Owen Wilson - 29 millions de $

17 - Nicolas Cage - 28 millions de $

18 - Russell Crowe - 28 millions de $

21 - Johnny Depp - 25 millions de $

22 - Steve Carell - 25 millions de $

23 - Robert De Niro - 24,5 millions de $

28 - Robert Downey Jr. - 23 millions de $

29 - Georges Clooney - 22 millions de $

30 - Matt Damon - 22 millions de $

35 - Robert Pattinson - 18 millions de $

38 - Mark Wahlberg - 16 millions de $

39 - Shia LaBeouf - 15 millions de $

40 - Brad Pitt - 13,5 millions de $

Bilan 2009 : à Hollywood, les ados prennent le pouvoir

Posté par vincy, le 3 janvier 2010

shia_lebeouf.jpgLa surenchère des effets visuels a obligé les studios à investir sur de jeunes acteurs (pas forcément mauvais) pour jouer les héros malgré eux. Les stars catégorie A sont devenues hors de prix pour de telles machineries. Et surtout, Depp, Pitt, Hanks et consors ont préféré jouer dans des films plus "personnels", avec un cinéaste de renom derrière la caméra. Cela ne leur a pas porté malheur puisque les films de Mann, Tarantino et Howard (cherchez l'intrus) ont tous encaissé de grosses recettes dans les salles.

Mais moins que les petits jeunes. Shia LaBeouf domine insolemment le box office cette année avec le plus gros succès de l'année, l'un des plus importants de la décennie, Transformers 2. Il s'agit de son quatrième blockbuster consécutif et de la troisième année de suite où il est en tête d'affiche d'un film finissant sur le podium annuel. Un exploit. A 23 ans, il est clairement au dessus de la mêlée et le représentant idéal de sa génération.

La question reste la même : de toute cette pépinière, qui restera-t-il dans cinq ans, Que deviendra Daniel Radcliffe après les Harry Potter? Robert Pattinson après les Twilight? Chris Pine et Zachary Quinto après les Star Trek? Sans oublier Zac Efron dont le phénomène surpasse largement ses résultats réels au B.O. Certes ce sont les plus populaires sur le web, dans les magazines, et les plus sollicités. Mais il est toujours difficile de se sortir d'une franchise. Et leur avenir n'est pour l'instant pas assuré. Ils dominent le box office, ils sont au top de leur sex appeal, ils sont les Princes des villes, mais Hollywood en a brisé plus d'un...

C'est la différence avec les autres "héros". Les Sam Worthington (Avatar, Terminator Salvation), Hugh Jackman (X-Men), John Cusack (2012), Robert Downey Jr (Sherlock Holmes) ou encore Liam Neeson (Taken). Nés avant 1980, venant des planches ou ayant vadrouillé dans le cinéma indépendant, ils ont croisé le destin d'un personnage par lequel ils se révèlent, se transforment, renaissent, ou encore surprennent. Plus âgés, plus denses, ils s'amusent dans des genres éloignés de leurs débuts. Et le public suit. Tout comme il apprécie George Clooney (In the Air), Christoph Waltz (Inglourious), Christian Bale (Terminator, Public enemies) ou Eric Bana (Hors du temps, Star Trek).

Enfin, il y a les autres : les comédiens qui ont opté pour la comédie. Et cette année, le rire n'a pas été payant. De nombreuses vedettes se sont ramassées. Il y a des exceptions comme Ben Stiller (La nuit au musée 2), qui confirme sa place de leader dans le genre. Ryan Reynolds (La proposition) a plus fait figure de second-rôle appliqué. Rien à voir avec Joseph Gordon-Levitt ((500) jours ensemble) qui fait succomber les spectateurs. Kevin James (Paul Blart) et Vince Vaughn (Couples retreat) ont assuré le minimum vital pour conserver leurs gros cachets. Mais le trio de mecs bourrés dans Very bad trip l'emporte haut la main. De loin la comédie la plus populaire de l'année. Bradley Cooper place d'ailleurs une autre comédie (romantique) dans les cinq comédies les plus vues dans le monde avec Ce que pensent les hommes.

Le Comic-Con succombe au 3D avec James Cameron en tête de gondole

Posté par vincy, le 28 juillet 2009

james-cameron-avtar-comic-con-banner.jpgLe Comic-Con de San Diego prend de l'importance année après année (126 000 entrées). Après avoir été le rendez-vous incontournable de la BD et du manga, le voici le lieu privilégié pour lancer des jeux vidéos et des films. 2009 aura été l'année de la 3D. Alors que le cinéma en relief dope les recettes des films hollywoodiens, la technologie, pourtant peu convaincante d'un point de vue cinématographique, semble s'installer durablement dans le paysage.

En symbole, rien de mieux que James Cameron et 20 minutes de son prochain film, Avatar. Ce n'était pas la première fois qu'il présentait un montage d'une des oeuvres les plus attendues de la fin de cette décennie. Cameron avait même fait une conférence de cinq heures à Cinema Expo. Il a juste introduit l'hallucination visuelle, un voyage de science-fiction, par "Êtes-vous prêt pour aller à Pandora?". Il devrait montrer un montage plus abouti vers la mi-août dans des salles 3D ou Imax sélectionnées. Comme Peter Jackson avec son Seigneur des Anneaux, James Cameron a aussi annoncé qu'il devrait ressortir certains de ses plus gros succès comme Titanic, en 3D.14077.jpg

Et sinon, le Comic-Con aura été l'occasion de lancer le teaser d' Iron Man 2 en présence de Robert Downey Jr, qui a aussi fait le "show" pour Sherlock Holmes, "le premier des superhéros". D'autres bande-annonces - Alice au pays des merveilles - ou des extraits du prochain Zemeckis (A Christmas Carol) ont suscité davantage d'adhésions que des films projetés en avant-première. Warner a aussi présenté Jonah Hex et Sony a testé Zombieland. Mais ce qui a remporté le plus de succès fut évidemment la présentation, sans images et sans stars, de la suite de Twilight...

Pourtant l'événement était ailleurs : la présence honorable d'Hayao Miyazaki, aux côtés de John Lasseter (Pixar), aussi rare qu'exceptionnelle, prouvait que San Diego devenait une manifestation incontournable pour le 7e Art. A deux heures d'Hollywood.

Rourke profite quand même de sa nomination à l’Oscar

Posté par vincy, le 14 mars 2009

Mickey Rourke est reparti sans la statuette, mais il n'aura pas tout perdu. Il vient d'achever un film, il en tourne un autre. Et il s'est engagé sur ... trois projets! Le plus important est sans aucun doute sa participation à Iron Man 2. Cela restait suspendu à l'accord salarial entre Marvel et l'acteur. Avant sa nominations à l'Oscar, Marvel lui avait proposé un maigre 250 000 $. Désormais la facture s'est alourdie. Marvel n'avait pas d'autres choix. Robert Downey Jr a insisté pour qu'il soit son partenaire ; le scénariste Justin Theroux et le réalisateur Jon Favreau l'ont déjà rencontré pour développer son personnage de Whiplash et Crimson Dynamo. Rourke rejoint ainsi Scarlett Johansson du côté des méchants du deuxième opus.

On retrouvera boentôt Rourke dans The Informers, avec Kim Basinger et Billy Bob Thornton. Il tourne actuellement 13, le remake du film français, avec Jason Statham. Ensuite, il jouera avec Vincent Cassel dans Eleven minutes et avec Sylvester Stallone dans The Expandables. On l'attend aussi dans Sin City 2.

Agathe Cléry : quelle représentation pour les Noirs au cinéma ?

Posté par MpM, le 2 décembre 2008

Agathe Cléry - valérie LemercierMercredi sort sur les écrans le film Agathe Cléry d’Etienne Chatiliez où un personnage de femme raciste interprété par Valérie Lemercier devient noir du jour au lendemain. Si la campagne d’affiches a recouvert les espaces publicitaires et la bande-annonce envahi les cinémas (quoique sans rien dévoiler de plus), le film, lui, n’a été montré qu'à des médias acquis d'avance comme Canal + ou le JDD. Difficile, donc, de se faire une idée du résultat : dénonciation édifiante ou prétexte à comédie lourdingue ? A défaut, son sujet donne néanmoins envie de réfléchir à la représentation des noirs au cinéma et plus généralement dans les médias, d’autant que la question est perpétuellement d’actualité. La semaine dernière, le Club Averroes (observateur de la diversité dans les médias) dressait ainsi un état des lieux accablant de la représentation des minorités pour la période 2007-2008, dénonçant notamment "l’immobilisme" dont font principalement preuve les chaînes de télévision. Quant aux disciplines artistiques, la situation est si peu encourageante que le CRAN (Conseil représentatif des associations noires) annonçait il y a quelques mois la création des "Trophées du monde noir", les Césaire, chargés de mettre en lumière des artistes issus des cultures afro-caribéennes de la littérature, de la musique et du cinéma.

Et c’est vrai, les "minorités visibles" sont tellement absentes des écrans qu’on se souvient encore tous du battage médiatique ayant accompagné la nomination du journaliste Harry Roselmack à la présentation du journal de 20h sur TF1. Ce qui n’aurait dû être qu’un choix évident récompensant une carrière réussie s’est mué en acte politique quasi héroïque prétexte à ne parler que de la couleur du présentateur et jamais de son travail. François Dupeyron raconte d’ailleurs que c’est cet événement qui lui a donné envie de tourner un film avec des personnages noirs. Résultat, au moment de la recherche de financement, le scénario a été rejeté par toutes les télévisions : une famille noire à 20h30, ça n’intéresse personne. Aide-toi, le ciel t’aidera a beau être tout sauf communautaire, il continue lui-aussi à être perçu presque uniquement à travers le prisme de la couleur de peau de ses interprètes…

Il y a peu, une autre anecdote du même style nous frappait. La cinéaste Cristina Comencini a réalisé une comédie très directe sur le racisme en Italie, Bianco e nero. Il y est Aissa Maiganotamment beaucoup tourné en dérision le racisme qui s’ignore, fourbe et rampant. Son interprète principale, la divine Aïssa Maïga, y interprète une jeune femme d’origine sénégalaise travaillant dans une ambassade et mariée à un intellectuel africain. Elle est magnifique et élégante, les plus grands créateurs devraient se battre pour l’habiller… et aucune d’eux n’a souhaité le faire. "Pour nos deux protagonistes noirs, nous n’avons trouvé aucun sponsor", confirme la réalisatrice. "Dans tous les films importants, les principaux interprètes sont habillés par les grandes marques, chaussettes et chaussures comprises. Pour eux, rien…"

Des exemples parmi d’autres de l’hypocrisie régnant dans l’univers de la représentation par excellence, celui du 7e art. Difficile ensuite de s’étonner que le cinéma compte si peu d’acteurs "issus de la diversité" et que chacun d’entre eux ait vite tendance à être considéré comme un porte-parole de sa communauté. Immanquablement, on pense au personnage interprété par Robert Downey jr dans Tonnerre sous les tropiques : un acteur de grand renom ayant subi une opération pour devenir noir le temps d’un rôle… et qui soudainement se met à parler au nom de tous les Noirs d’Amérique ! C’est pourquoi on souhaite bien du plaisir à Valérie Lemercier grimée en femme de couleur… Il ne reste plus qu’à espérer très sincèrement qu’Agathe Cléry soit réussi et parvienne à secouer les consciences pour que, dans un avenir pas trop lointain, une vraie actrice noire obtienne le premier rôle dans un film très médiatique affiché dans tous les couloirs du métro parisien.

On se souvient que Romuald et Juliette, comédie "bicolore" de Coline Serreau, affichait Daniel Auteuil mais pas Firmine Richard sur ces mêmes espaces publicitaires...

Deux Sherlock Holmes en préparation

Posté par vincy, le 15 juillet 2008

Il y a désormais deux films autour de Sherlock Holmes en préparation à Hollywood. Premier projet annoncé il y a trois semaines, celui de Sony (Columbia) avec le duo Sacha Baron Cohen (alias Borat ou Ali G) – Will Ferrell. Warner Bros a lancé une contre-offensive avec Robert Downey Jr. dans le rôle du détective. Ce deuxième projet prévu pour 2010, devrait être réalisé par Guy Ritchie, qui n’a pas réalisé un seul film convaincant depuis huit ans...