Guillermo del Toro en plat principal du BIFFF 2018

Posté par kristofy, le 26 mars 2018

C’est un festival unique en son genre avec son public (très ‘participatif’ durant les projections) et son très large panorama des ‘films de genre’ : le célèbre BIFFF, le Bruxelles International Fantastic Film Festival. Sa 36ème edition prendra place du 3 au 15 avril dans la capitale belge qui deviendra donc celle du cinéma orienté fantasy, thriller, science-fiction, zombies… Au menu cette année quelques monstres inconnus et des boucles temporelles perdues, un peu de maléfices et beaucoup de sang, avec le plein de films coréens, espagnols, britanniques, japonais, américains, chinois, australiens, russes, et mexicains.

L’invité d’honneur du BIFFF 2018 qui deviendra Chevalier de l’Ordre du Corbeau (l’hommage du festival) avait déjà été annoncé : c’est Guillermo del Toro, qui a, depuis, été 4 fois oscarisé pour The Shape of the water. Le cinéaste sera invité à se livrer lors d’une master-class exceptionnelle (animée par le réalisateur Fabrice du Welz). De plus il présentera une séance spéciale de son tout premier film Cronos. Sa présence au BIFFF sera donc l’occasion d’un regard particulier sur presque 25 ans de carrière: Cronos était en competition au BIFFF en 1994 et y avait gagné le prix du Corbeau d’argent.

Le jury de la compétition internationale réunira Lloyd Kaufman qui présentera d’ailleurs Return to Return to Nuke Em High aka Vol.2 (son dernier film Troma), Julia Ducournau (réalisatrice de Grave), l’acteur Laurent Lucas et la comédienne Stéphanie Crayencour.

Au total, avec ses multiples autres sections et autres jurys , le BIFFF va projeter une centaine de films : 12 avant-premières mondiales, 13 avant-premières internationales, 9 avant-premières européennes. Pour une fois il y aura aussi une poignée de films réalisés par des français : Ghostland de Pascal Laugier en ouverture, Cold Skin de Xavier Gens, Crooked House de Gilles Paquet-Brenner, La Femme la plus assassinée du monde de Franck Ribière avec Anna Mouglalis.

Ce nouveau BIFFF sera le rendez-vous pour découvrir certaines pépites comme par exemple The 1000 Faces of Dunjia de Yuen Woo-Ping, Human, space, time and human de Kim Ki-duk, Muse de Jaume Balagueró, Veronica de Paco Plaza, Bees make Honey avec Alice Eve, Marjorie Prime avec Jon Hamm, Downrange de Ryuhei Kitamura, Shock Wave de Herman Yau avec Andy Lau, The Cured avec Ellen Page, Tigers are not afraid de Issa Lopez, Avant que nous disparaissions de Kiyoshi Kurosawa, I kill Giants avec Zoe Saldana et Imogen Poots, Jungle avec Daniel Radcliffe, White Chamber avec Shauna Macdonald, Gringo avec Charlize Theron en clôture.

La nouveauté cette année sera la présence de la Réalité Virtuelle dans le festival, avec une quinzaine de films tournés dans ce format. Et pour vous mettre en appétit de ce BIFFF 2018 en voici un avant-goût :

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36e édition du Brussels International Fantastic Film Festival
Du 3 au 15 avril 2018, au Palais des Beaux-Arts à Bruxelles
Infos et programmation sur le site du BIFFF

Deauville way of life: une sacrée fin de festival

Posté par cynthia, le 12 septembre 2016

Oyé oyé cinéphiles, le festival de Deauville est terminé (sniff, sniff…). Mais on peut dire que pour les derniers jours, la 42e édition du festival du film Américain a mis le paquet, même si le palmarès nous a laissés de glace (même pas un prix pour Sing Street ou au moins Teenage Cocktail)!

Mercredi nous avons débuté la journée avec le déprimant Christine d'Antonio Campos, l'histoire d'une présentatrice TV à qui il n'arrive que des ennuis (allo allo Xanax) puis nous avons continué dans la lassitude avec le léger mais pas percutant Transpescos de Greg Kwedar (un thriller peu innovant) avant de terminer avec L'histoire de l'amour de Radu Milhaileanu en avant-première (sympa mais rien de transcendant). Nous nous sommes donc endormis paisiblement avant de connaître la journée la plus folle du festival...jeudi!

Jeudi sur la piste de danse avec Alexander Skarsgard

Si on vous dit que l'on a tapé la danse avec le sexy Alexander Skarsgard (voir la vidéo de sa performance en tant que DJ sur notre compte Instagram), qu'on s'est même cogné sur sa cuisse et ses fesses (bénis soi mon 1m53), que l'on a fait des câlins à Michael Pena (parce qu'il a adoré notre façon de bouger sur la piste de la Villa Khiel's) ou encore que Laurent Gerra nous a caressé l'épaule (il était un peu bourré du coup on l'excuse)...et oui à Écran Noir on sait s'éclater!

Mais on sait bosser aussi: après s'être ennuyé devant Complete Unknown de Joshua Marston malgré son sensuel duo (Michael Shannon et Rachel Weisz), on a été transporté par les désagréments de deux étudiantes et du sexe sur Internet avec l'enthousiasmant Teenage Cocktail de John Carchieta avant de rigoler avec le duo Alexander Skarsgard/Michael Pena dans Au-dessus des lois de John Michael McDonagh (un pur délire sur des flics ripoux que l'on adore détester).

Nous avons donc fini la soirée en compagnie de ce duo qui est aussi dingue en vrai qu'a l'écran. Alexander Skarsgard s'est mis aux platines tandis que Michael Pena nous apprenait des mouvements sur la piste une bière à la main (on a eu le droit à un You're amazing!...oui je sais je sais…). On a dansé jusqu'au bout de la nuit au point que la lune est partie se coucher avant nous. Du coup le vendredi matin c'est la tête en coton que nous avons découvert Brooklyn Village d'Ira Sachs l'histoire d'une amitié entre deux enfants, compromises par les problèmes des adultes. Le film se regarde, mais delà à lui offrir le grand prix ...

Vendredi avec Daniel Radcliffe

Nous avons continué notre journée de compétition avec le psychédélique The Fits d'Anna Rose Holmer (récompensé aussi) qui nous a donné mal au crâne (encore plus que les verres avec Michael Pena et Alexander Skarsgard) avant de finir en beauté (anglaise) avec le Nouvel Hollywood remis au talentueux (et terriblement chou) Daniel Radcliffe. The Amazing Radcliffe.
L'acteur britannique est arrivé timidement sur le tapis rouge et a pris des photos avec quasiment tout le monde avant d'honorer la grande salle du CID de Deauville par sa lumineuse présence. Clémence Poésy, qui avait partagé l'affiche à ses côtés dans le quatrième opus des aventures d'Harry Potter, a été chargée de lui remettre le prix Nouvel Hollywood. L'actrice venue avec son ventre rond de future maman a offert un discours magnifique dans un anglais à faire pâlir Shakespeare. «Généreux, passionné, curieux, drôle...» son speech nous a encore plus donné l'envie de rencontrer ce petit beau gosse d'1m65 au sourire si chaleureux. C'est justement tout sourire et humble (nombreux sont ceux qui, a sa place, auraient la tête gonflée comme une pastèque) que l'acteur est monté sur scène afin de chercher son prix et de remercier son entourage de le soutenir depuis si longtemps.

Nous avons ensuite terminé la soirée avec Imperium de Daniel Ragussis où Daniel Radcliffe incarne Nate Foster, un jeune agent de renseignements qui travaille pour le FBI et qui s'infiltre dans un groupe terroriste de suprématie blanche. Sa performance nous a rappelé celle de Leonardo DiCaprio dans Les Infiltrés de Martin Scorsese. D'ailleurs, c'est ce qu'on lui a dit lors de sa conférence de presse, nous remerciant d'un sourire gêné accompagné d'un regard luisant d'honneur...
On lui a ensuite demandé s'il n'avait pas fait des cauchemars durant le tournage à cause du sujet néonazi du film (on lui aurait bien fait un câlin coquin pour lui redonner le moral nous) «non je n'ai pas fait de cauchemar mais il est vrai que nous nous sommes retrouvés dans des situations assez étranges. Comme lors du tournage de la marche où les caméras étaient tellement bien cachées que les passants pensaient vraiment que l'on faisait une manifestation. On leur disait de ne pas s’inquiéter car c'était du faux!». Nous avons également demandé s'il voulait dédicacer ce film à Donald Trump: "(rires) Je n'ai rien envie de dédier à Donald Trump! D'ailleurs Imperium est trop bien pour lui!" Après avoir usé de son charme anglais sur l'assemblée, Daniel Radcliffe a signé des autographes, a pris des photos directement après son photocall...bref, un vrai prince dont on est (re)tombé amoureux.

Samedi avec Miles Teller

Cette fin de semaine a été marqué par l'orgasme, puisque derrière Alexander Skarsgard, Michael Pena et Daniel Radcliffe, sa classe et ses yeux bleus enivrants et viagrateux (oui je viens d'inventer un mot avec le médicament viagra!), ça a été  au tour de Miles Teller de nous donner des chaleurs... et nous qu'y pensions pouvoir reprendre une activité normale après le départ de Daniel!

Le héros de Whiplash est venu en compagnie de Jonah Hill, son partenaire dans le très attendu War Dogs (film de clôture) de Todd Phillips, ainsi que du réalisateur lui-même. Regard de braise, veste noire et sourire enjôleur, si Miles flirtait avec nous durant la conférence de presse, Jonah s'endormait un peu. Puis Miles nous a fait rire par son éternelle franchise lorsqu'un journaliste a demandé s'il était fan du cinéma Français et s'il souhaitait jouer chez nous. Gros blanc gênant de sa part, éclat de rire puis une jolie pirouette: «l'origine m'importe peu...». Jonah, quant à lui, a précisé qu'il adorait le film Love de Gaspard Noé et qu'il aimait beaucoup le travail de Mélanie Laurent en tant que réalisatrice

War Dogs qui est à mi-chemin entre Very Bad Trip et Lord of War était une belle façon de terminer ce festival qui nous a «flingué» avec son programme surchargé...

Deauville way of life: une ouverture en toute sécurité

Posté par cynthia, le 4 septembre 2016

Oyé oyé cinéphiles, Deauville a ouvert ses portes étincelantes ce week-end sous le signe de la sécurité. Entre les vigiles qui ont doublé de volume (on joue à où est Charlie pour se retrouver entre collègues dans la foule) et les dispositifs anti-camion (des blocs de pierre qui font penser à Hunger Games), la ville n'a pas minimisé les moyens pour notre sécurité. Mais cela est loin d'être critiquable après les événements tragiques survenus dans notre pays et ce dispositif de sécurité (qui ne fait pas plaisir à tous les festivaliers) n'enlève en rien le glamour du festival normand.

Ce 42e festival s'est ouvert en l'honneur de la douce et belle Chloé Grace-Moretz venue chercher son prix du Nouvel Hollywood (on attend Daniel Radcliffe avec impatience) avant de continuer avec le film Infiltrator de Brad Furman avec Bryan Cranston et Diane Kruger. Entre films de flic, de drogue et biopic, nos rétines ont été émerveillées en quelques minutes. Nous ne pouvons pas dire la même chose pour le film Certain Women de Kelly Reichardt avec Kristen Stewart. En bref, si vous souffrez d'insomnie ce film vous aidera à trouver le sommeil...un sommeil comateux!

Heureusement Captain Fantastic de Matt Ross, The Free World de Jason Lew et Le Teckel de Wiener-Dog ont redoré le blason du cinéma américain lors de ce week-end d'ouverture. De quoi nous mette en bouche pour la semaine pluvieuse qui nous attend!

Des hommages à gogos

Deauville c'est aussi des hommages . L'occasion de voir des stars de prêts donner des discours émotifs. Outre la graine de star Chloé Grace-Moretz, Stanley Tucci l'acteur caméléon a foulé le tapis rouge et puis s'en est allé. Tandis que Michael Moore a posé un lapin justifié (problème familial) à l'assemblée tout en nous laissant avec son dernier petit bijou Where To Invade Next.

Le prochain hommage sera dédié à l'acteur le plus paradoxal qui soit: James Franco, l'intellectuel, le narcissique accro aux réseaux sociaux et aux multiples casquettes (acteur, producteur, réalisateur, écrivain et même peintre).

Deauville 2016 rend hommage à Chloë Grace-Moretz, Daniel Radcliffe, James Franco, Michael Moore et Stanley Tucci

Posté par cynthia, le 1 septembre 2016

Oyé oyé cinéphiles !  J-1 avant l'ouverture du 42e festival de Deauville. Comme tous les ans, nous serons présents, comme tous les ans nous avons tellement hâte d'y être que nos bagages sont déjà prêts depuis longtemps (peut-être trop longtemps, même...) et comme tous les ans cette grande fête du cinéma américain met à l'honneur une pléiade de stars !

Cette année, ce sont la belle Chloë Grace-Moretz (Kick Ass, La 5e vague...), récemment vue dans le second volet de Nos pires voisins, et l'acteur britannique aux yeux revolver Daniel Radcliffe (que l'on ne présente plus tant il reste pour toujours attaché au personnage d'Harry Potter) qui sont à l'honneur dans la catégorie "Le nouvel Hollywood" (puisque le cinéma c'est comme la garde de la Reine : il faut bien une relève).

Aux côtés de ces deux étoiles loin d'être filantes, le festival rend hommage au réalisateur Michael Moore (Bowling for Columbine, Fahrenheit 9/11) qui présentera Where to invade next, son nouveau film, l'acteur et réalisateur James Franco (127 heures, La planète des singes, Tandis que j'agonise...) et l'acteur et réalisateur Stanley Tucci (Kiss of death, Lovely bones, Hunger games...).

Tout ça met en bouche... il n'y a donc plus qu'à espérer le soleil (bien qu'on s'apprête à passer 20h par jour dans les salles, ce qui nous évitera de tomber dans la polémique du burkini) et en avant pour la nouvelle édition de l'un des plus célèbres festivals de cinéma du monde !

Visite du Warner Bros. Studio Tour – The making Of Harry Potter (1/3)

Posté par vincy, le 24 novembre 2013

entrée des studios Warner Bros Harry Potter © vincy thomas

Déjà 2 millions de fans ont visité le Warner Bros Studio Tour entièrement dédié aux coulisses de la saga Harry Potter. Inauguré en 2012, le parcours célèbre le plus célèbre magicien, né il y a 20 ans dans l'esprit de J.K. Rowling. On connaît la suite de ce succès littéraire et cinématographique planétaire. Quelques mois après la visite du Musée Ghibli à Tokyo, Ecran Noir vous fait découvrir le Warner Bros. Studio Tour – The making Of Harry Potter à Londres

A 20 minutes de train du centre de Londres puis 10 minutes de navettes, les studios de Leavesden, ancien aérodrome militaire transformé en site industriel pour les moteurs d'avion de Rolls-Royce, avaient été transformés en studios de cinéma en 1994. C'est là que le tournage de la franchise Harry Potter fut tournée. Bâtiments sans grâce posés au milieu de nulle part, à proximité d'une autoroute.

La visite commence avec une file d'attente, la découverte du cagibis du jeune Potter sous l'escalier, une citation de l'écrivaine milliardaire et en quatre panneaux l'histoire du phénomène.

C'est après ce petit prologue qu'on entre dans une salle uniquement ornée d'écrans qui diffusent des affiches des films traduites dans toutes les langues puis des interviews de ceux qui ont transformé la série de livres en blockbusters générationnels. Tout est en anglais mais des audioguides en plusieurs langues sont mis à disposition à côté du vestiaire.

Après cette séquence de glorification qui rappelle à juste titre la folie qui s'empara de chaque sortie de livre et de film, les visiteurs sont invités à entrer dans une salle de cinéma. Sur un grand écran, les trois héros - Daniel Radcliffe, Emma Watson et Rupert Grint - jouent les animateurs en révélant quelques anecdotes (sages), et en confiant leurs émotions d'adolescents sur le tournage. Entre images des films et scènes dans les coulisses, nous assistons à un court documentaire sur la famille qui créa Harry Potter au cinéma.

Ce n'est que l'apéritif. Le film s'achève sur le plan d'une grande porte de Poudlard, celle qui mène au réfectoire. L'écran s'enroule et révèle alors la vraie porte, qui s'ouvre. La visite peut commencer, avec le grand hall qui rappellera tant de scènes aux spectateurs. Deux longues tables, bien garnies (selon les menus de la saison) et au fond, perpendiculaire, celle des professeurs, reconstitués sous forme de mannequins.

A l'écran, la salle semble gigantesque. En réalité, elle est à dimension humaine. Certes la profondeur impressionne, mais on devine les effets visuels qu'il a fallu rajouter pour la transformer dans sa dimension cinématographique.

Nous quittons ce décor réel pour entrer dans le vif du sujet : la fabrication du film. A suivre...

warner bros harry potter © vincy thomas

Daniel Radcliffe dans la peau du champion olympique Sebastian Coe

Posté par vincy, le 31 octobre 2013

Daniel Radcliffe va incarner Sebastian Coe au cinéma, d'après une information révélée par Variety. L'athlète britannique, double champion olympique et recordman du monde du 1500m, a brillé lors des JO de Moscou et Los Angeles au début des années 80, avant de devenir député (conservateur) puis de prendre la tête du comité de candidature des JO de Londres 2012 en 2005.

Le film, intitulé Gold, se concentrera sur sa rivalité avec Steve Ovett. Aux JO de 1980, au 800m, Ovett avait été médaillé d'or tandis que Coe fut médaillé d'argent ; au 1500m, Coe obtint la médaille d'or et Ovett celle de bronze.

Le film sera réalisé par James Watkins, à qui l'on doit Eden Lake et La dame en noir (déjà avec Radcliffe). Le scénario est signé de Simon Beaufoy (Slumdog Millionaire) et William Davies (Johnny English), à partir du livre de Pat Butcher, The Perfect Distance - Ovett and Coe: The Record-Breaking Rivalry.

Le tournage, entre le Royaume Uni et la Russie, devrait débuter en avril 2014.

Radcliffe, 24 ans, sera, d'ici là, à l'affiche de Kill Your Darlings, Horns, The F Word, et s'apprête à être Igor dans Frankenstein.

Emma Watson en Cendrillon, Daniel Radcliffe chez Frankenstein

Posté par vincy, le 2 mars 2013

emma watson daniel radcliffe

Les deux stars d'Harry Potter naviguent dans des eaux très différentes depuis l'arrêt de la saga.

Emma Watson a une préférence pour les cinéastes reconnus ou les productions indépendantes, quitte à jouer les seconds-rôles. Tandis que Daniel Radcliffe opte pour des films de genre, en vedette.

Watson, cependant, grimpe d'un échelon en négociant actuellement le premier rôle d'une version de Cendrillon que doit réaliser Kenneth Branagh. Cate Blanchett devrait incarner la belle-mère. Après Alice au pays des merveilles, La belle au bois dormant et Blanche Neige, une autre héroïne de conte de fée va être "upgradée" en film contemporain.

Le film doit se tourner cet automne pour une sortie l'année prochaine. Selon Variety, Watson n'est pas le premier choix du studio : Gabriella Wilde, Imogen Poots et Alicia Vikander ont toutes été approchées mais ont du décliner le film pour des raisons de conflits d'agenda.

Celle qui fut Hermione est à l'affiche du Monde de Charlie, qui a reçu la semaine dernière le prix Independent Film Spirit Awards de la meilleure première oeuvre, après avoir joué dans My Week with Marilyn. On la verra bientôt dans le Noah de Darren Aronofsky (avril 2014), avec Russell Crowe, This is the End de Seth Rogen (septembre 2013), avec James Franco et The Bling Ring de Sofia Coppola (juin 2013), qui pourrait être sélectionné à Cannes.

Côté Harry, c'est-à-dire Daniel Radcliffe, le registre choisi est très différent. Il négocie actuellement sa participation dans un nouveau Frankenstein, où il incarnerait Igor. Réalisé par Paul McGuigan (Push, Slevin), sur un scénario de Max Landis, le film, qu'on annonce "gothique", doit être tourné cet automne. Il y a déjà plus de 35 versions du mythe créé par Mary Shelley filmées pour le cinéma. Ironiquement, la dernière en date qui a marqué l'esprit, est signée ... Kenneth Branagh (1994).

Radcliffe passe beaucoup de son temps sur les planches. Entre deux pièces, il a tourné La dame en noir, sorti l'an dernier, Kill your Darlings, biopic sur Allen Ginsberg (qu'il incarne), The F Word, comédie romantique et dramatique d'après la pièce de T.J. Dawe, et le film d'horreur Horns, d'Alexandre Aja.

Après James Franco, Allen Ginsberg incarné par Daniel Radcliffe ?

Posté par vincy, le 5 décembre 2011

Allan Ginsberg continue de séduire Hollywood. Mais deux films en moins de deux ans, n'est-ce pas trop? Daniel Radcliffe est pressenti pour incarner le héros de la "beat generation" dans Kill You Darlings. Le film sera réalisé par John Krokidas, qui travaille parallèlement à la version longue de son court Slo-Mo. Le rôle devait échoué à Jesse Eisenberg. Harry Potter aurait eu le dernier mot. Krodikas, ancien étudiant de la New York University, a déjà réalisé quelques courts métrages sélectionnés dans les festivals du monde entier. Pour entourer l'acteur britannique, Chris Evans et Ben Whishaw étaient pressentis pour interpréter Jack Kerouac et Lucien Carr. Le film sera produit par Christine Vachon.

Radcliffe devra affronter les comparaisons avec James Franco, qui a interprété le même personnage dans Howl, sélectionné à Sundance et Berlin en 2010. Le film sort dans les salles françaises le 1er février 2012.

Allen Ginsberg (1926-1997) est un poète américain, homosexuel, membre fondateur de la Beat Generation. Howl, un long poème en prose, fut en son temps un scandale littéraire et fut ainsi très rapidement condamné et retiré de la vente pour obscénité. Ginsberg a même été considéré par le FBI comme une menace pour la sécurité intérieure. Il était de tous les combats : avec les pacifistes contre la guerre du Viêtnam, luttant contre les discriminations sexuelles, aux côtés des communistes, vantant une spiritualité bouddhiste et hindouiste stimulée par les drogues. Son oeuvre a fortement influencé l'émergence des idées hippies (on lui attribue d'ailleurs le slogan Flower Power).

Autant dire qu'il s'agit d'un rôle sulfureux, bien loin du magicien de Poudlard, qui attend Radcliffe.

Harry Potter : Daniel Radcliffe se voit grandir sur scène

Posté par vincy, le 14 juillet 2011

Du trio vedette d'Harry Potter, il est sans doute celui qui y croit le plus. pourtant : combien d'acteurs vedettes d'une saga ou d'un film phénomène, qui plus est jeunes, sans sont réellement sortis? De Star Wars (Mark Hamill comme Hayden Christenssen) au Seigneur des Anneaux (Elijah Wood comme Orlando Bloom) en passant par E.T. (Henry Thomas) ou Maman j'ai raté l'avion (Macauley Culkin), les comédiens ont sombré dans l'oubli ou les dépendances, offrant davantage de spectacle dans la presse people (et même les tabloïds trashs) que sur les tapis rouges des avant-premières.

Daniel Radcliffe, mieux entouré?, semble vouloir éviter ces erreurs. Il avait joué avant Harry Potter. Dans David Copperfield (1999) et Le Tailleur de Panama (2001). Entre ses études et les tournages des Harry Potter, Radcliffe commence à planifier l'après-Sorcier. En 2006, il se parodie dans la sitcom britannique à succès, Extras. Pour la télévision, il joue dans My Boy jack et prête sa voix dans un épisode des Simpsons. Au cinéma, il ne fait qu'une incartade : December Boys, film australien de Rod Hardy, où il incarne un orphelin. Il est davantage attendu dans The Woman in Black, thriller horrifique de James Watkins, qui sortira début 2012. il y sera un jeune avocat dans ce film signé du réalisateur d'Eden Lake.

10 ans après, le voilà donc prêt à s'émanciper : un film de genre plutôt pour plus de 16 ans, un personnage loin du gentil sorcier. Avec près de 50 millions d'euros en argent de poche (davantage que le Prince William), Radcliffe peut tout imaginer, même produire (voir actualité du 16 août 2010).

Mais le jeune comédien n'a qu'une réelle passion : la scène. En 2007 et 2008, à Londres et sur Broadway, il joue dans la pièce d'Alan Strang, Equus. Il y est un ado perturbé, devant consulter un psychiatre, jouant nu sur scène. Pour casser son image, il n'y a pas mieux.

Cette année, il a repris le grand classique musical, How to Succeed in Business Without Really Trying (Comment réussir en affaires sans réellement essayer). Rien que le titre doit lui évoquer quelque chose... Si les critiques sont mitigées, le public répond largement présent : il y a quinze jours, la salle était pleine toute la semaine, récoltant près de 1,1 million de $ grâce 11 453 places vendues. Cela en faisait le spectacle le plus vu de Broadway. C'est la cinquième fois que cette comédie enchantée et cynique est produite à New York (Matthew Broderick et Sarah Jessica Parker avaient cartonné dans les années 90).

Le tout est de décoller de sa peau ce fameux Harry Potter. A 21 ans, il a déjà du faire son mea culpa public pour avoir abusé d'alcool, et s'être rendu "dépendant" de ce vice. Son problème d'alcoolisme serait né sur le tournage du Prince du sang-mêlé et durant l'année d'Equus. La dure loi de l'apprentissage du monde adulte et du show-business.

Harry Potter et les Reliques de la mort : affrontement final spectaculaire

Posté par vincy, le 8 juillet 2011

Si le premier épisode de ce dernier film de la saga Harry Potter nous semblait un peu bancal, pour ne pas dire un peu mou et inégal, la fin ultime de la série tient toutes les promesses d'un blockbuster. Harry Potter et les Reliques de la Mort, 2e partie, est tout autant nerveux que spectaculaire, fidèle au livre et conclut joliment l'épopée cinématographique. L'émotion n'est pas absente, principalement dans le long flash-back explicatif de l'ambivalence de Severus (Alan Rickman). Mais elle aurait pu être plus aigüe sur le final... Sans doute le soulagement (que tout se finisse bien, et même que tout se finisse enfin après une vingtaine d'heures de films) l'emporte sur les larmes d'adieux.

David Yates n'a pas démérité avec un découpage plus tendu et assez malin (un baiser cathartique surviendra en plein milieu du film), une mise en scène ciblant davantage les ados que les enfants, avec ses références à Tolkien, Star Wars, et récents péplums à effets spéciaux.

En réunissant les deux épisodes des Reliques de la mort, on s'apercevra quand même que l'ensemble est déséquilibré et long. Mais Warner Bros et J.K. Rawling ne s'en offusqueront pas : l'affrontement final multipliera les dollars, les ventes de coffrets DVD et Blu Ray et celles de livres, imprimés ou numériques. Pottermore.com ouvrira en octobre et proposera le premier tome en version téléchargeable.