Sandrine Bonnaire chez Mahamat-Saleh Haroun

Posté par vincy, le 16 août 2016

Le réalisateur de L'homme qui crie (Prix du jury à Cannes 2010) et de Gris Gris (en compétition à Cannes 2013) Mahamat-Saleh Haroun a enrôlé Sandrine Bonnaire pour son prochain film, Une saison en France.

Le cinéaste tchadien va s'intéresser à un immigrant Centrafricain, Abbas, venu en France de Centrafrique, et qui est contraint une nouvelle fois à s’exiler. Professeur de collège et veuf ayant fui la guerre dans son pays avec ses deux enfants, il demande l'asile politique. Malheureusement, sa demande est rejetée et il doit quitter la France, avec ses gamins. Mais Carole, une femme française, tombe amoureuse de lui et lui propose de le loger.

Abbas sera incarné par Eriq Ebouaney (dont la filmographie va de Park Chan-wook à Fabrice Eboué, de Brian de Palma à Jean Becker en passant par Ridley Scott et Claire Denis) . C’est le premier long métrage du réalisateur tchadien qui sera tourné en France (cet automne).

"J’ai essayé de saisir la complexité des situations à travers les trajectoires de différents personnages qui n’ont pas eu d’autre choix que de fuir leur pays. Quel est le destin de ces hommes et femmes jetés sur les routes de l’exil ? Telle est la question qui court tout au long du film" explique le réalisateur pour décrire son film.

Le cinéaste a présenté hors-compétition à Cannes cette année le documentaire Hissein Habré, une tragédie tchadienne.

Sandrine Bonnaire prend le large avec Gaël Morel

Posté par vincy, le 30 avril 2016

Cinq ans après Notre paradis, le réalisateur Gaël Morel a repris le chemin des plateaux de cinéma. Prendre le large se tourne depuis dix jours à Tanger (Maroc), avant de migrer à Villefranche-sur-Saône et Lyon en mai puis Paris.

Pour son sixième film, le cinéaste a choisi Sandrine Bonnaire pour le rôle principal. L'actrice incarne Edith, 45 ans, ouvrière dans une usine textile, qui voit sa vie bouleversée par un plan social. Loin de son fils et sans attache, plutôt que le chômage, elle est la seule à choisir de rejoindre son usine qui a été délocalisée au Maroc…

Outre Bonnaire, on retrouvera Lubna Azabal (Incendies), Mouna Fettou (J'ai vu tuer Ben Barka) et Ilian Bergala (La Famille Bélier). Bonnaire succède ainsi à Elodie Bouchez, Amira Casar, Catherine Deneuve et Béatrice Dalle dans la liste qui ont tourné sur le regard de Morel.

Le film a obtenu l'avance sur recettes l'an dernier. Produit par TS Productions et Rhône-Alpes Cinéma, Prendre le large sera distribué par Les films du losange.

Gaël Morel, découvert comme acteur dans Les Roseaux sauvages d'André Téchiné, a réalisé son premier film il y a 20 ans (À toute vitesse). Son téléfilm New Wave (2008) vient d'être adapté librement par Téchiné et Céline Sciamma (Quand on a 17 ans).

Retour sur le Festival de Saint-Jean de Luz : une 17e édition et de jeunes réalisateurs plus que prometteurs

Posté par redaction, le 17 octobre 2012

C’est sous des températures encore quasi estivales que s’est déroulé du 9 au 13 octobre dernier le Festival international des jeunes réalisateurs de Saint-Jean de Luz. A l’heure où les férus du 7e art de la côte basque s’affairaient autour du cinéma le Select pour la cérémonie d’ouverture, les organisateurs pouvaient déjà prédire le franc succès que serait cette 17e édition. Et pour sûr, avec un jury pareil, la ville balnéaire était l’endroit où il fallait être la semaine dernière. C’est ainsi que Thierry Neuvic, Mickael Cohen, Julien Courbey, Pauline Etienne, Elodie Navarre et Cyril Mennegun se retrouvaient au sein d’un jury de choix présidé par Audrey Fleurot, personnalité grimpante du petit écran, comme du grand (notamment remarquée pour ses rôles de dame du lac dans la série Kaamelot ou aux côtés d’Omar Sy dans Intouchables.).

Mardi s’ouvrait donc solennellement le festival avec comme première projection le deuxième long métrage d’Idit Cébula Rue Mandar. La réalisatrice, autrefois comédienne (Comme t’y es Belle, Nos jour heureux) présentait en exclusivité un film délicieusement piquant et touchant servi par un casting des plus efficaces, composé de Richard Berry, Sandrine Kiberlain et Emmanuelle Devos. Déjà récompensée à ce même festival en 2007 pour Deux vies plus une, Idith Cébula confiera quelques jours plus tard revenir avec grand plaisir à cet événement qui promeut à grande échelle les réalisateurs de demain.

Loin de s’essouffler, la cadence n'a fait que s’accroitre les jours suivants. Le festival a atteint un record d'affluence pour les films en compétition, et ce fut la ruée tous les soirs autour des personnalités présentes. Eric Elmosnino est venu présenter aux côtés de son réalisateur Yann Coridian un Ouf qui par son originalité et sa fraicheur, sort largement du lot.

Jeudi soir, c’est Virginie Efira et l’équipe de Patrick Ridremont qui ont subjugué littéralement les spectateurs avec Dead Man Talking, qui a d'ailleurs reçu le prix du public (voir tout le palmarès). Un film bouleversant et totalement édifiant du réalisateur belge qui livrait en exclusivité au public français un premier long métrage mûri durant douze années. Et les bonnes surprises ne se sont pas arrêtées là : Sandrine Bonnaire en compagnie de son jeune acteur Jalil Mehenni venait dès le lendemain présenter J’enrage de son absence avec Alexandra Lamy et William Hurt (récompensé du prix d’interprétation masculine).

Autant de films et de réalisateurs qui assuraient de donner du fil à retordre à l’équipe d’Audrey Fleurot au moment de décerner les prix... A la sortie des projections des courts métrages samedi matin, les membres du jury rencontraient les journalistes pour quelques questions. C’est ainsi que la présidente du jury nous confiait : «C’est ma première participation à un jury. J’étais à la fois flattée et stressée ; c’est une grosse responsabilité mais aussi l’opportunité de réfléchir sur le cinéma, de se confronter aux points de vue des autres au sein d’une superbe équipe. ».

Thierry Neuvic, pour sa part, est revenu sur un festival placé sous le signe des retrouvailles, comme l’avait annoncé Patrick Fabre, délégué artistique : « Ici je suis ravi. C’est un festival à taille humaine, familial, où les films en compétition restent le seul enjeu. De plus j’aime beaucoup cette région, on y ressent une certaine nostalgie et un climat très amical. Je pense que tous les festivals devraient ressembler à celui-là. » . Des retrouvailles malheureusement manquées pour Georges Lautner, venu rendre hommage à Claude Pinoteau, avec qui il couvrait depuis toujours le festival. Cette 17e édition était d’ailleurs dédiée à la mémoire du réalisateur de la Boum 1 et 2 et de la Gifle, ami fidèle des amateurs du 7e art, des jeunes cinéastes et des luziens bien sûr.

Enfin samedi soir, Audrey Fleurot rejoignait Kad Merad et Olivier Baroux pour présenter Mais qui a re-tué Pamela Rose. Avec une cérémonie de clôture aussi grandiose, la 17e édition résonnait déjà comme l’une des plus mémorables de Saint Jean de Luz. Et le phénomène ne saurait s’estomper. C’est avec un réel engouement que le public cette année était venu en masse pour assister à l’émergence de réalisateurs hors normes et talentueux. En somme, un festival qui permettait au public luzien et venu d’ailleurs, d’être le premier spectateur des débuts de cinéastes plus que prometteurs.

Yanne Yager

Deauville 2012 : jurys, hommages et films en compétition

Posté par vincy, le 25 juillet 2012

La 38e édition du festival du cinéma américain de Deauville se tiendra du 31 août au 9 septembre. La manifestation a annoncé son programme et ses jurys. Parmi les avant-premières attendues : Mud (en compétition à Cannes) de Jeff Nichols, Savages d'Oliver Stone, Take this Waltz de Sarah Polley, Taken 2 d'Olivier Megaton, Ted, succès surprise de l'été aux US et Elle s'appelle Ruby des réalisateurs de Little Miss Sunshine.

Le jury de la compétition

Sandrine Bonnaire, présidente, Sami Bouajila, Clotilde Courau, Philippe Découflé, Anaïs Demoustier, Christophe Honoré, Joann Sfar, Florent Emilio Siri et Alice Taglioni.

Le jury révélation Cartier

Frédéric Beigbeder, président, Astrid Bergès-Frisbey, Mélanie Bernier et Ana Girardot.

Le film d'ouverture

Jason Bourne : L'héritage de Tony Gilroy

Les hommages

William Friedkin, Paula Wagner et Melvin Van Peebles

La compétition

  • Les bêtes du sud sauvage de Benh Zeitlin
  • Booster de Matt Ruskin
  • California Solo de Marshall Lewy
  • Compliance de Craig Zobel
  • Electrick Children de Rebecca Thomas
  • For Ellen de So Yong Kim
  • Francine de Brian M. Cassidy et Melanie Shatzky
  • Gimme The Loot d’Adam Leon
  • God Bless America de Bobcat Goldthwait
  • Robot and Frank de Jake Schreier
  • Smashed de James Ponsoldt
  • Una Noche de Lucy Mulloy
  • The We and the I de Michel Gondry
  • Your Sister's Sister de Lynn Shelton

Cannes 2012 : la sélection de la Semaine de la Critique

Posté par vincy, le 23 avril 2012

L'Europe en force pour cette 51e sélection de la Semaine de la Critique, qui se tiendra à Cannes du 17 au 25 mai.
Comme attendu, l'Inde s'immisce dans la liste des longs-métrages. En sélectionnant un film de ce pays dans Un certain regard, Thierry Frémaux avait évoqué jeudi dernier le grand retour du cinéma indien, qui fêtera son centenaire l'an prochain.
On notera aussi que le premier long métrage de fiction de l'actrice Sandrine Bonnaire, produit par Dominique Besnehard, a été choisi pour une séance spéciale.

Long-métrages
Aquí y allá, Antonio Méndez Esparza (Espagne-États-Unis-Mexique)
Au galop, Louis-Do de Lencquesaing (France)
Les Voisins de Dieu, Meni Yaesh (Israël-France)
Hors les murs, David Lambert (Belgique-Canada-France)
Peddlers, Vasan Bala (Inde)
Los Salvajes, Alejandro Fadel (Argentine)
Sofia’s Last Ambulance, Ilian Metev (Allemagne-Croatie-Bulgarie )

Courts et moyens métrages
La Bifle, Jean-Baptiste Saurel (France)
Ce n'est pas un film de cow-boys, Benjamin Parent (France)
Circle Line, Shin Suwon (Corée du Sud )
O Duplo, Juliana Rojas (Brésil)
Family Dinner, Stefan Constantinescu (Suède)
Fleuve rouge, Song Hong, Stéphanie Lansaque & François Leroy (France)
Hazara, Shay Levi (Israël)
Horizon, Paul Negoescu (Roumanie)
Un dimanche matin, Damien Manivel (France)
Yeguas y cotorras, Natalia Garagiola (Argentine)

Séances spéciales
Film d’Ouverture : Broken, Rufus Norris (Royaume-Uni)
Film de Clôture : pas encore décidé
Augustine, Alice Winocour (France)
J’enrage de son absence, Sandrine Bonnaire (France-Luxembourg-Belgique)

Sandrine Bonnaire commence le tournage de sa première fiction

Posté par vincy, le 14 février 2011

Elle s'appelle Sabine, premier film de Sandrine Bonnaire, documentaire hommage à sa soeur, avait marqué les esprits : prix Fipresci à Cannes, où il était sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs en 2007, nomination au César du meilleur documentaire. Depuis ce temps, une idée ne la quitte plus : revenir derrière la caméra. Mais pour un film de fiction. Elle avait en tête, à l'époque, l'histoire d'un sans-abri...

J'enrage de son absence est un drame dont elle a cosigné le scénario avec Jérôme Tonnerre (Les femmes du VIe étage, qui sort cette semaine, Quartier lointain, Confidences trop intimes, avec Bonnaire, Le Bossu, Un coeur en hiver...).

Le tournage débute aujourd'hui, jour de la Saint-Valentin. Et ironie du sort, Bonnaire - réalisatrice a engagé William Hurt, son ex. Autour de la star américaine, qui n'en est pas à son premier film français (Au plus près du Paradis, avec Catherine Deneuve), on retrouvera Alexandra Lamy, Augustin Legrand (actuellement conseiller régional en Île-de-France), et Jalil Mehenni.

Ad Vitam distribuera le film.

Sandrine Bonnaire, qui a publié son autobiographie l'an dernier chez Stock, sera cette année la narratrice du documentaire Bonobos (sortie ce printemps) et actrice dans Monet, la lumière blanche, avec Gérard Depardieu et Michel Galabru.

Cannes 2010 : 17 courts et longs métrages aux Cinémas du monde

Posté par vincy, le 3 mai 2010

Parrainé cette année par le réalisateur cambodgien Rithy Panh et par l'actrice française Sandrine Bonnaire, le pavillon Cinémas du monde proposera 12 films et cinq courts métrages. Parmi les longs, on dénombre neuf fictions, quatre documentaires; cinq oeuvres sont terminées, une est en postproduction, les six autres en développement. Une forte présence de l'Afrique est annoncée, à l'instar du marché du film qui voit ses accréditations venant du continent noir progresser cette année.

Les Cinémas du mondes ont pour mission de renforcer a visibilité des cinématographies des pays émergents ou en voie de développement, en mettant en réseau ou en rencontrant des professionnels. Il s'agit, au final, d'améliorer la distribution de ces films.

Brésil : Par la fenêtre (en développement), de Caroline Leone (premier film) ; Joyce (court métrage)

Cambodge : About my father, de Guillaume P. Suon

Chili : Roy (en développement, de Niles Jamil Atallah (deuxième long métrage) ; Lucia, Luis y El Lobo (court métrage animé)

Equateur : Tres (en développement), d'Anahi Hoeneisen.

Ethiopie : Queleh (en développement), d'Haile Biru (premier film).

Géorgie : Stepping Lessons (en développement) et Susa (premier film déjà présenté à Berlin et Rotterdam), de Rusudan Pirveli

Kenya : From a Whisper, de Wanuri Kahiu (premier film) ; Pumzi (court métrage, primé à Sundance)

Mozambique : Le dernier vol du flamant rose (documentaire), de Joao Ribeiro

Niger : Pour le meilleur et pour l'oignon (documentaire), de Sani Magori

République démocratique du Congo : ImagiNations, de Djo Tunda Wa Munga

Palestine : Mer morte, d'Ihab Jadallah (premier film) ; The Shooter (court métrage)

Togo : Itchombi (documentaire), de Gentille Asih

Cette année, le pavillon est parrainé par l'actrice-réalisatrice française Sandrine Bonnaire et le cinéaste et documentariste cambodgien Rithy Panh.

Venise 2009 : le jury

Posté par vincy, le 30 juillet 2009

Ang Lee, double Lion d'or, sera entouré de l'actrice et réalisatrice française Sandrine Bonnaire, prix d'interprétation à Venise il y a quatorze ans, de la cinéaste italienne Liliana Cavani, du réalisateur américain Joe Dante (les Germlin's), de son confrère indien Anurag Kashyap et de l'itaien Luciano Ligabue, chanteur pop, composuteur, écrivain et réalisateur. Il fut révélé en 1998 qui présenta son succès, Radiofreccia.

Depardieu s’engage sur deux nouveaux films

Posté par vincy, le 17 juillet 2009

Toujours aussi boulimique, le comédien français Gérard Depardieu a accepté deux nouveaux projets. Tout d'abord, il retrouvera Jean Becker, qui l'avait dirigé dans Elisa, en père alcoolique de Vanessa Paradis. La tête en friche, adaptation du roman de Marie-Sabine Roger paru il y a un an, lui fera jouer un homme géant, inculte, paresseux, bref le parfait idiot du quartier, ami d'une vieille dame, Margueritte, très érudite. Le tournage débutera le 28 septembre.  Becker sort d'un succès populaire avec Deux jours à tuer qui a réunit un peu plus d'un million de spectateurs en 2008.

Il s'est aussi engagé pour incarner le peintre Claude Monet dans le film de Chantal Picault (Accroche-coeur), dont le tournage est prévu au printemps prochain. Michel Galabru sera Clémenceau et Sandrine Bonnaire (le duo de Sous le soleil de Satan) interprètera l'élebe et assistante du maître, Blanche Hoschedé.

Futurs talents romantiques à Cabourg

Posté par kristofy, le 22 juin 2009

C’est court mais c'est bon, et même parfois très bon. Le Festival de Cabourg fait une place importante aux courts-métrages avec plusieurs séances et une sélection de courts de haute volée en compétition. Robin Renucci présidait le jury, entouré de Cécile Cassel, François Vincentelli, Nick Rollinger, Bouraouïa Marzouk, Jeanne Cherhal (la chanteuse était ici l’année dernière en faisant l'actrice dans La copie de Coralie) et de cinéphiles.

Phone Story de Binevsa Berivan raconte une envie d’histoire d’amour d’un immigré kurde dans un Bruxelles en noir et blanc.

Clément Michel qui découvre la paternité dans Bébé (avec Marie Denarnaud) est certainement le plus drôle de tous.

C’est gratuit pour les filles déjà découvert à Cannes dans lequel on voit les dégâts que provoque une vidéo compromettante mise sur internet est une bouffée de fraîcheur. Vingt minutes après, on voudrait voir le long métrage...

Le réalisateur Nicolas Miard avait déjà eu son premier court remarqué à Cabourg avec le prix d’interprétation pour Adrien De Van, l’acteur est encore le personnage principal de son nouveau court Le chant des sirènes (avec aussi Pauline Acquart). C’est d’ailleurs un peu le point de départ d’une histoire que Nicolas Miard compte bien réaliser en long-métrage.

Nous aurions bien élu meilleur acteur le belge Thomas Roland pour La balançoire où il joue un père divorcé qui voudrait rester le plus longtemps possibles avec son fils avant que sa femme ne le récupère. La meilleure actrice aurait été Camille Claris pour En douce où elle est une adolescente qui fantasme sur son voisin.

Et j'aurai décerné le prix du meilleur court pour Les moineaux de Runar Runarsson où deux jeunes à peine ados vont basculer de manière dramatique dans le monde des adultes.

Autant de courts-métrages où l’originalité est une bonne surprise. Le Festival de Cabourg veut soutenir les jeunes talents du cinéma avec le Prix du Premier Rendez-vous qui récompense la première apparition à l’écran d’un acteur et d’une actrice.  Ce prix a été remis à Firat Ayverdi. Il a crevé l’écran en jeune clandestin dans Welcome de Philippe Lioret. C’est d'ailleurs son partenaire Vincent Lindon qui lui a donné son trophée : "ce prix est un encouragement à continuer mais pas n’importe comment."

Sandrine Bonnaire a même insisté : "pour continuer ce métier ce qui est important c’est aussi avec qui on commence." Elle a transmios le prix féminin à l’actrice Astrid Berges-Frisbey découverte dans Un barrage contre le Pacifique de Rithy Pan.