Les photographies d’Audrey Tautou exposées aux Rencontres d’Arles

Posté par vincy, le 4 juillet 2017

Du 3 juillet au 24 septembre, les Rencontres d'Arles accueillent une exposition signée Audrey Tautou. "Superfacial", à l'Abbaye de Montmajour, est "une série d’autoportraits réalisés en argentique", avec i, Meoca et un Hasselblad, montrés pour la première fois au public.

Sans retouche, la photographe réalise ainsi des fictions avec son regard distancié tout en créant une nouvelle mise en perspective de la comédienne. Des photos prises durant une quinzaine d'années ,après Le fabuleux destin d'Amélie Poulain, qui dévoilent aussi son quotidien d’actrice, tout en s'amusant de son image. Plus de 800 clichés pris lors des séances de promos et des dizaines d'autoportraits, dans lesquels il a fallu trier. Elle y aime les miroirs, les déguisements, les dissimulations et les reflets.

Audrey Tautou joue ainsi "de son statut de célébrité et en devenant son propre modèle." Elle a conçu ainsi des mises en scène travaillées "et non dénuées d’humour qui laissent volontairement visibles les traces de leur artificialité."

Dans une récente interview au journal Le Monde, Tautou expliquait: "J’ai fait ces photos, je pense, pour prendre du recul par rapport à ce tourbillon médiatique qui m’a emportée après le succès du Fabuleux Destin d’Amélie Poulain." L'actrice y évoquait aussi son attitude paradoxale à la photographie: "Curieusement, la séance photo représente un exercice dans lequel je n’ai jamais été à l’aise. En revanche mon métier m’a appris des choses techniques comme la fabrication d’un plan, l’éclairage."

120 battements par minute et L’autre côté de l’espoir parmi les 10 films en lice pour le Prix LUX 2017

Posté par vincy, le 3 juillet 2017

Comme chaque année, au Festival de Karlovy-Vary, le Parlement européen a révélé sa première liste de films sélectionnés en vu du Prix LUX du cinéma européen. Pour son dixième prix, le comité de sélection a choisi 4 premiers films, cinq films réalisés par des femmes et pas mal de films sélectionnés à Venise, Berlin et Cannes.

Les trois finalistes seront dévoilés lors de la conférence des Venice Days fin juillet.

A Cambra de Jonas Carpignano (Italie) - Quinzaine des réalisateurs 2017
120 battements par minute de Robin Campillo (France) - Grand prix du jury à Cannes 2017
Glory (Slava) de Kristina Grozeva & Petar Valchanov (Bulgarie) - Flèche de cristal et prix de la critique au Festival des Arcs 2016
Heartstone de Gudmundur Arnar Gudmundsson (Islande) - Queer Lion à Venise 2016, Grand prix du jury et prix du public à Angers 2017
King of the Belgians de Peeter Brosens et Jessica Woodworth (Belgique) - sélectionné à Venise 2016 (section Horizons)
Sami Blood d'Amanda Kernell (Suède) - Prix Label Europa à Venise 2016
Eté 1993 de Carla Simón (Espagne) - Prix du meilleur premier film à Berlin 2017
The Last Family de Jan P. Matuszynski (Pologne) - Prix du meilleur acteur à Locarno 2016
L'autre côté de l'espoir d'Aki Kaurismäki (Finlande) - Prix de la mise en scène à Berlin 2017
Western de Valeska Grisebach (Allemagne) - sélectionné à Un certain regard (Cannes) 2017

Festival d’Angoulême 2017: John Malkovich, Au revoir là-haut, Epouse-moi mon pote et les 120 ans de la Gaumont

Posté par vincy, le 3 juillet 2017

Marie France Brière et Dominique Besnéhard ont présenté ce matin les grandes lignes du prochain Festival du film Francophone d'Angoulême (22-27 août) lors d'une conférence de presse. Année après année, Angoulême se positionne comme un rendez-vous incontournable pour le cinéma français qui y voit là son "Deauville" (ou son "Toronto") pour lancer la saison d'automne et des fêtes avec un mix de films d'auteurs et de films populaires attendus.

On savait déjà que le jury serait présidé par l'acteur américain et francophile John Malkovitch. Il sera entouré de Claire Chazal, Laura Smet, Lucas Belvaux, Philippe Besson, Stefi Selma et de la productrice Denise Robert. Ils décerneront les Prix Valois. Le jury étudiant sera présidé par Cristiana Reali.

La compétition

  • Demain et tous les autres jours de Noémie Lvovsky
  • Et au pire on se mariera de Léa Pool
  • Frontières d'Apolline Traoré
  • Money de Gela Babluani
  • Nous resterons à Damas de Philippe Van Leeuw
  • Petit Paysan de Hubert Vharuel
  • Surface de Réparation de Christophe Tegin

L'un de ces films succédera à Ma vie de Courgette, Valois de diamant l'an dernier.

L'événement de ce 10e festival, ce sera évidemment l'avant-première du film d'Albert Dupontel, Au revoir là-haut, adaptation du best-seller et Prix Goncourt de Pierre Lemaître. Le film fera l'ouverture du festival. Autre événement majeur, l'avant-première du dernier film d'Eric Tolédano et Olivier Nakache, Le sens de la fête, avec Bacri, Lellouche et Rouve. Depuis Intouchables, les deux cinéastes croient à la vertu chanceuse du festival.

Deneuve & Depardieu en guests

Mon fils de Christian Carion avec Guillaume Canet, Jalouse le deuxième film de Stéphane et David Foenkinos, L’Ecole Buissonnière de Nicolas Vanier, avec François Cluzet, L'un dans l'autre de Bruno Chiche, avec Louise Bourgoin et Stéphane de Groodt, Bonne pomme, de Florence Quentin, avec la présence de Catherine Deneuve et Gérard Depardieu, Le Petit Spirou de Nicolas Bary et Le Prix du succès de Teddy Lussi-Modeste avec Tahar Rahim, Maïwenn et Roschdy Zem feront également parti des avant-premières prestigieuses.

Par ailleurs un hommage au cinéma ivoirien; un focus sur Xavier Giannoli et une sélection de films cannois (Nos années folles, Un beau soleil intérieur, Le redoutable) seront au programme. Sans aucun doute, les spectateurs iront voir la dernière comédie de l'équipe de Babysitting et Alibi.com, Epouse-moi mon pote, réputée gay-friendly (lire notre article du 6 août 2016).

Enfin, la Gaumont fêtera ses 120 ans dès demain et jusqu'au 31 décembre 2017, avec l'exposition "120 ans de cinéma: Gaumont, depuis que le cinéma existe" au sein de la Cité de la BD, dans les Studios Paradis (chais Magelis) d'Angoulême qui ouvriront pour la première fois leurs portes au public. L'expo, qui a déjà séduit 50000 visiteurs à Paris, fera voyager les visiteurs à travers les grandes époques du septième art.

Festival de La Rochelle 2017: Suspendre le temps avec Hitchcock et Tarkovski

Posté par Martin, le 3 juillet 2017

Notes à propos de The Lodger d’Hitchcock (1926) et Stalker de Tarkovski (1979).

Difficile de proposer deux rétrospectives en apparence aussi différentes que celles consacrées à Alfred Hitchcock et Andrei Tarkovski au Festival de La Rochelle cette année. L'un, prolixe, est toujours considéré comme le maître du suspense et est admiré, plagié pour son découpage qui dirige avec précision les émotions du spectateur. L'autre n'aura réalisé que sept longs-métrages et, s'il s'est essayé avec succès au film de genre (Stalker, Solaris) ses intrigues métaphysiques, loin de jouer sur le suspense, dilatent le temps. Pourtant, Tarkovski, comme Hitchcock, pratique un art de la suspension de l'instant. Voici une comparaison de leur méthode à travers deux films fondateurs, The Lodger et de Stalker.

Dans le premier grand succès muet d’Hitchcock, The Lodger, chaque moment est dilaté autour de la même attente, comme un jeu avec le spectateur aux multiples variations : le locataire est-il le tueur de jeunes femmes blondes qui sévit tous les mardis ? La jeune blonde de la maison dans laquelle il vit est donc la victime idéale. Lorsqu’elle prend un bain, il frappe à la porte. Elle est dans sa baignoire au premier plan, et au second la porte crée une attente dans l’image même : elle pourrait s'ouvrir à tout instant et causer la mort de la jeune femme. Mais, comme on est chez Hitchcock, cette porte est aussi une métaphore sexuelle tenace : le plan sur les pieds de la jeune femme qui battent la mesure dans l'eau du bain est suivi par celui du jeune homme ému de l'autre côté de la porte. Voyeurisme frustré qui dure jusqu'à ce que la jeune femme s'entoure d'une serviette et aille elle-même ouvrir au jeune homme – elle n'est pas farouche, elle est amoureuse.

Mais ce qui caractérise plus encore le temps du suspense chez Hitchcock, c'est la subjectivité. On est toujours avec le personnage, dans son émotion, si bien que le spectateur peut être mis dans la même tension avec un (presque) innocent sur le point de se faire tuer (la fameuse scène de la douche dans Psychose) qu'avec un criminel avéré qui essaie de récupérer la preuve qui l'accusera (le briquet de L'Inconnu du Nord-Express). Dans The Lodger encore, il est intéressant de noter qu'un effet spécial, une transparence, est utilisé pour nous révéler à quoi pense la blonde héroïne : elle lève les yeux au plafond et la lampe vacille, elle voit soudain les pieds du jeune homme possiblement coupable marcher comme si son regard était capable de transpercer le plafond. Subjectivité sentimentale donc, et une nouvelle fois liée aux pieds, objet de tous les fétiches, puisque c'est un plan sur la trace des chaussures du locataire dans la neige qui orientera le policier dans sa recherche.

Le cinéma de Tarkovski propose l'opération inverse : plutôt que de nous concentrer dans un instant, il nous y perd, plutôt que de nous amener à une transparence dans l’image le récit ne fait que renforcer son opacité. Le temps devient un paysage, et vice versa. Le trajet des trois antihéros de Stalker raconte bien cet étirement du temps. Au lieu d'aller droit sur le chemin de leur quête, le guide fait passer le scientifique et l'intellectuel par de multiples chemins de traverse. Quand l'un s'aventure vers la bâtisse désolée qui semble contenir tous les trésors, une voix le rappelle à l'ordre. Il devra bel et bien suivre le chemin sinueux du guide. Le temps n'existe plus. Ou alors que parce qu'il est perdu. Il s'agit alors pour les trois personnages de ralentir, de réfléchir. Quel petit chemin parcouru physiquement pour un aussi long questionnement moral. Le suspense fait ainsi place à une suspension infinie.

Par la durée de ses films, il s'agit pour Tarkovski de nous mettre dans cet état de brouillard particulier où rêve, réalité, objectif concret et découverte morale se mêlent. Plus l'intrigue se simplifie, plus l'action se densifie. Le film s’apparente alors à un ralenti, une action empêchée, qui nous permettrait de faire miroiter chaque pensée dans l'espace (ce que les personnages appellent la Zone). À la fin, il ne reste qu'à s'abandonner à la contemplation de gouttes d'eau qui tombent et résonnent dans une ruine vide. La beauté est perdue, mais elle est pourtant bien tangible. Le suspend se poursuit, même après le film, dans l'esprit du spectateur. Dans Andrei Roublev, il faut attendre les dernières images pour voir les tableaux du peintre : éclatantes, en couleurs, elles sont le résultat de près de trois heures de luttes, de tortures historiques et de questionnements moraux. Là où chez Hitchcock l'attente est un moyen – elle a toujours une fin : le coupable est confondu, l'innocent innocenté – elle est chez Tarkovski le sujet même du film.

Claire Burger (« Party Girl ») filme en solitaire

Posté par vincy, le 2 juillet 2017

C’est ça l’amour sera le prochain film de Claire Burger (et son premier long métrage seule derrière la caméra). La coréalisatrice de Party Girl (Caméra d’or 2014 au Festival de Cannes), avec Marie Amachoukeli et Samuel Theis, commencera son tournage à la mi-août dans la région de Forbach.

Produit par Dharamsala, le film met en scène Bouli Lanners et Justine Lacroix. Le film fera le portrait d'un homme un peu lunaire, Mario, terrassé par le départ de sa femme, et qui se trouve rapidement débordé par ses deux filles, en pleine crise d'adolescence. Frida, 14 ans, lui reproche le départ de sa mère. Niki, 17 ans, rêve de quitter la maison. De son côté, Mario, lui, attend toujours le retour de sa femme.

Après The Descendants, The Possibilities…

Posté par vincy, le 1 juillet 2017

L'actrice et scénariste Kathleen Robertson (vue dans Bates Motel) va adapter The Possibilities, roman de l'auteure Kaui Hart Hemmings Les descendants. Rappelons que le roman The Descendants avait été adapté par Alexander Payne, et avait obtenu 5 nominations aux Oscars dont une pour son acteur principal George Clooney.

The Possibilities se déroule dans le Colorado. Une mère, Sarah, ne se console pas de la perte de son fils de 22 ans, tué dans une avalanche alors qu'il skiait. Inconsolable, malgré les distractions que tentent son père, elle se lie d'amitié avec une mystérieuse jeune fille, qui a un secret sur le fils disparu.

Le livre, publié aux Etats-Unis en 2014, sept ans après Les descendants, n'a pas été traduit en français pour l'instant.

L'adaptation sera réalisée par Jason Reitman.

Patrimoine: à peine un film européen sur six numérisé

Posté par vincy, le 30 juin 2017

Seules 16 % des collections du patrimoine cinématographique d’Europe sont numérisées, selon l’Observatoire européen de l’audiovisuel.

Dans cette nouvelle étude (à télécharger) sur l’accès, à des fins d’éducation et de recherche, aux œuvres cinématographiques faisant partie des collections des archives cinématographiques d’Europe, le constat est rude.

Or, les taux de numérisation restent faibles, ce qui limite l'accès aux œuvres: 15 % seulement de l’ensemble des œuvres cinématographiques se trouvant dans les collections des archives cinématographiques (16 % pour les longs métrages, qui représentent pourtant 42% des collections).

L'étude point aussi que la grande majorité (76 %) des films figurant dans les collections des archives cinématographiques est protégée par droit d’auteur. Cependant le manque de sources d’information centralisées sur les droits peut rendre difficile l’évaluation du statut d’un film "au regard du droit d’auteur ainsi que l’identification des ayants droit." En fait, 1% seulement des œuvres est dans le domaine public. Les 23% restant sont sans statut clair sur leurs droits. Contraignant.

Accès limité

60 % des longs métrages protégés par droit d’auteur sont des œuvres orphelines ou indisponibles dans le commerce. Si l’accès en ligne semble être un moyen efficace d’améliorer l’accès aux collections de films et d’élargir les publics, cet accès est freiné par des restrictions légales et à des incertitudes juridiques.

Par conséquent, le patrimoine cinématographique se transforme en marché de niche. Les films du patrimoine cinématographique européen ont tendance à circuler moins largement que les films en général et moins que les œuvres du patrimoine cinématographique aux Etats-Unis.

La circulation des œuvres pose à la fois un problème culturelle (l'accès à celles-ci) et économique (l'économie d'échelle). Cela conduit à une insatisfaction des publics des Cinémathèques et centres d'archives. Un quart du public a été confronté à un problème de droits d'accès à une œuvre et un tiers du public ne trouve pas une œuvre. Pire, 69% du public a rencontré un problème technique pour consulter/voir une œuvre, notamment parce que le film n'était pas en format numérique.

L'OEA souligne que le patrimoine cinématographique nécessite un solide appui promotionnel pour rivaliser avec succès avec le contenu plus récent, ce qui n'est pas forcément le cas actuellement, rappelant que les reprogrammations en salles "peuvent jouer un rôle pour accroître leur visibilité" et constatant que la VOD n’est pas encore un canal de distribution indépendant viable. L'Observatoire préconise que la vidéo à la demande fasse partie d’une "stratégie de distribution plus vaste, incluant plusieurs canaux, pour maximiser les résultats promotionnels."

Vanessa Paradis dans l’univers de Yann Gonzalez

Posté par vincy, le 30 juin 2017

Yann Gonzalez a commencé le tournage d'Un couteau dans le cœur, son nouveau long métrage, quatre ans après Les rencontres d'après minuit, qui avait été l'une des sensations cannoises en 2013 à la Semaine de la Critique.

La musique sera signée par M83 (Oblivion, Suburra) et le film distribué par Memento Films.

Vanessa Paradis, Kate Moran et Nicolas Maury seront plongés dans l'univers porno des années 1970. Le pitch: Au cœur du Paris sulfureux, Anne (Vanessa Paradis) a fait carrière en produisant à la chaîne des films pornographiques. Pour retrouver les faveurs de sa compagne, Loïs (Kate Moran), Anne décide de changer de registre en finançant un film beaucoup plus ambitieux, dont elle confie la réalisation à Archibald (Nicolas Maury). Mais un mystérieux tueur en série contrarie ses plans et s'attaque à tous les acteurs liés au projet.

Muse de Gonzalez, Kate Moran a été vue notamment dans deux adaptations de romans de Tatiana de Rosnay, Elle s'appelait Sarah et Boomerang, mais aussi dans Les bien-aimés de Christophe Honoré, Planetarium de Rebecca Zlotowski, et dans la comédie récemment sortie, L'embarras du choix. Elle surtout été remarquée dans la série TV Cannabis.

Nicolas Maury, connu des téléspectateurs pour son rôle d'assistant homosexuel dans la série Dix pour cent, a tourné pour Patrice Chéreau, Philippe Garrel, Emmanuelle Bercot, Noémie Lvovsky, Riad Sattouf, Rebecca Zlotowski, Valeria Bruni Tedeschi. Il était déjà au générique des Rencontres d'après minuit. L'an dernier, il avait un second-rôle dans la comédie populaire La Folle Histoire de Max et Léon.

A 44 ans, on ne présente plus Vanessa Paradis (6 albums studios, 5 tournées, 20 longs métrages dont 6 millionnaires en entrées en France). Au cinéma, la star française vient d'enchaîner les tournages: 2017 : Maryline de Guillaume Galienne (prévu le 15 novembre en salles), Chien de Samuel Benchetrit et Frost de Sharunas Bartas, présenté à la Quinzaine des réalisateurs. Elle vient aussi de terminer le tournage de Big Bang. Son palmarès comprend trois Victoire de la meilleure chanteuse et un César du meilleur espoir.

Omar Sy, Charlotte Gainsbourg, Golshifteh Farahani, Monica Bellucci, Céline Sciamma et Emmanuelle Bercot nouveaux votants aux Oscars

Posté par vincy, le 29 juin 2017

oscarsL'Académie des Oscars accueille 774 nouveaux membres cette année, en provenance de 57 pays, de 19 à 95 ans Dorénavant, les femmes représentent 39% du collège électoral (+11 points) et les minorités ethniques 30% (+17 points, +331% depuis 2015). L'équilibre promis après la campagne en 2016 #OscarsSoWhite semble en bonne route. 7 collèges (dont celui des acteurs) accueillent ainsi plus de femmes que d'hommes cette année.

Plusieurs français rejoignent les heureux votants dont Omar Sy et Charlotte Gainsbourg, assez logiquement vu leurs carrières internationales, et Emmanuelle Bercot.

On peut signaler aussi Riz Ahmed, Aishwarya Rai , Monica Bellucci, Daniel Brühl, Maggie Cheung, Chris et Luke Evans, Elle Fanning, Golshifteh Farahani, Gal Gadot, Armie Hammer, Chris Hemsworth, Dwayne Johnson, Tony Leung, Rami Malek, Sienna Miller, Viggo Mortensen, Chris Pratt, Zachary Quinto, Margot Robbie, Amanda Seyfried, Kristen Stewart, Channing Tatum, Aaron Taylor-Johnson, Paz Vega et Shailene Woodley parmi les comédiens.

Côté cinéastes, Fatih Akin, Derek Cianfrance, Carlos Diegues, Amat Escalante, Tom Ford, Ann Hui, Barry Jenkins, Alejandro Jodorowsky, Kim Ki-duk, Mohammed Lakhdar-Hamina, Kleber Mendonça Filho, Brillante Mendoza, Takashi Miike, Arturo Ripstein, Guy Ritchie, les frères Russo, Johnnie To, Tran Anh Hung, Pablo Trapero font leur entrée.

Notons aussi l'arrivée de Claude Barras et Céline Sciamma (Ma vie de Courgette), respectivement dans le collège animation et dans celui des scénaristes.

Locarno 2017: les présidents des jurys révélés

Posté par vincy, le 29 juin 2017

La 70e édition du Festival de Locarno (2-12 août) s'offre Olivier Assayas comme président du jury de la compétition internationale. Il avait déjà été membre du jury en 2004. Prix de la mise en scène à Cannes en 2016, prix du scénario à Venise en 2012, le cinéaste français a sorti l'an dernier Personal Shopper et il a également co-écrit l'adaptation du nouveau Polanski, D'Après une histoire vraie.

Le réalisateur égyptien Yousry Nasrallah, récompensé à Locarno pour son film El Medina (1999), présidera le jury Cineasti del presente (Cinéastes du présent).

L'actrice française, deux fois césarisée, Sabine Azéma sera quant à elle à la tête du jury de la compétition Pardi di domani (Léopards de demain).