Posté par vincy, le 15 mai 2016

- Il y aura bien un troisième film avec Largo Winch. Rien ne filtre sur l'acteur (Tomer Sisley une fois de plus ou un changement de casting?) mais on sait déjà que le réalisateur changera puisque cette coproduction Pan-Européenne/Versus sera filmée par le belge Olivier Masset-Depasse (Sanctuaire). Ce dernier s'apprête à tourner un thriller psychologique, Duelles, en attendant que la fin du développement du scénario autour du héros de la finance.
- La franco-allemande Diana Kruger sera à l'affiche du prochain film du cinéaste germano-turc Fatih Akin. Aus dem nichts (De nulle part) sera tourné en allemand cet automne, du côté de Hambourg. On n'en sait pas plus ni du côté du casting ni du côté du pitch.
- Après Holy Motors de Leos Carax, Kylie Minogue revient sur le grand écran. Le cinéaste australien Stephan Elliott l'a enrôlé, ainsi que Guy Pearce, pour son prochain film, Flammable Children. Le réalisateur de Priscilla, folle du désert veut renouer avec l'esprit de sa comédie culte, 22 ans plus tard. Il veut déjà être à Cannes l'an prochain avec cette suite. Le tournage est programmé pour cet automne.
- Enfin des nouvelles de Lars von Trier. Il a finalement décidé que son prochain film, The House That Jack Built sera tourné en deux fois. Il ne s'interdit d'ailleurs pas de faire évoluer son scénario entre les deux tournages. L'histoire est celle d'un serial killer, qu'on suit durant dix ans de sa vie, obsédé à l'idée de faire un chef d'oeuvre meurtrier. Le casting sera européen et américain et les premières prises de vues commenceront en cet automne dans l'Ouest de la Suède. Ensuite, il faudra attendre 2017 pour que le tournage reprenne, à Copenhague.
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Posté par vincy, le 15 mai 2016

Geena Davis et Susan Sarandon ont décerné le prix Jeunes Talents Women in Motion aux réalisatrices Leyla Bouzid, Gaya Jiji et Ida Panahandeh. Le prix sera remis lors du Dîner de la Présidence ce soir.
Les trois réalisatrices ont été choisies par les actrices américaines Geena Davis et Susan Surandon. Elles bénéficieront chacune d'un soutien financier pour un projet cinématographique en cours.
La tunisienne Leyla Bouzid, 32 ans, a réalisé Soubresauts en tant que film de fin d'étude, avant de tourner le court métrage Zakaria . L'an dernier, elle a filmé son premier long métrage, A peine j'ouvre les yeux, présenté aux Venice Days du dernier Festival de Venise.
La syrienne Gaya Jiji, 37 ans, a réalisé trois courts-métrages, dont le plus récent, Matin, midi, soir... et matin a été sélectionné dans de nombreux festivals à travers le monde dont le Short Shorts Film Festival & Asia à Tokyo, le Doha Tribeca Film festival ou encore le Festival du film Arabe de Rotterdam. Elle travaille actuellement sur son premier long-métrage, Mon tissu préféré, qui est en sélection à l'atelier de la Cinéfondation cette année.
Enfin, l'iranienne Ida Panahandeh a déjà sorti plusieurs courts métrages - The Train Station, Taxonomy, Those Hands - et un téléfilm, The Lost Honor of Mr. Sadeghi. L'an dernier, elle a reçu le Prix de l’Avenir au Festival de Cannes (Un Certain Regard) avec son premier long, Nahid.
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Posté par MpM, le 15 mai 2016

Il suffit de prononcer son nom pour se sentir envahi par la nostalgie. Kim Basinger a incarné, durant une grosse décennie, le revival d’un glamour made in Hollywood dont on avait cru qu’il était définitivement enterré. Sublime, sexy, magnétique, les qualificatifs n’ont jamais manqué pour décrire celle qui fut révélée en 1983 dans Jamais plus jamais, atteignit le sommet de sa carrière en 1989 dans Batman, et connut un sursaut magnifique en 1997 avec L.A. confidential, en compétition à Cannes cette année-là.
Dans l’intervalle, elle a donné de sa personne dans 9 semaines et demi et joué avec son image dans Boires et déboires, mais a surtout fait quelques mauvais choix (elle refuse Basic Instinct, se désengage de Boxing Elena). Probablement trop souvent réduite à son physique et ne parvenant pas à se défaire des rôles iconiques que l’on voudrait lui faire endosser en boucle, l’actrice vacille et s’éloigne peu à peu d’Hollywood. On l’adore malgré tout dans Wayne’s World II, Prêt-à-porter ou encore 8 mile.
La suite des années 2000 ressemble à une traversée du désert. Les vrais fans continuent de guetter ses (trop rares) apparitions, parfois récompensés par une composition habitée (elle est extrêmement touchante dans le pourtant raté Loin de la terre brûlée), parfois déçu par le manque d’imagination des réalisateurs qui lui font jouer les utilités… On finit par la ranger dans la case "actrices à la retraite", voire l’oublier un peu.
Et voilà qu’elle réapparaît à Cannes, par le tapis rouge, pour une séance hors compétition où elle sera entourée de Russell Crowe, Ryan Gosling et Matt Bomer. Comme elle, on attend forcément beaucoup de The nice guys de Shane Blake, réalisateur connu pour avoir ressuscité Robert Downey jr en 2005 avec Kiss kiss Bang bang, et qui a lui aussi bien besoin de relancer une carrière en dents de scie. A à peine plus de soixante ans, l’actrice n’a rien à perdre à s’offrir enfin un vrai grand retour, avant de la revoir dans Cinquante nuances plus sombres l'an prochain.
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Posté par vincy, le 15 mai 2016

En regardant le palmarès de l'année 2005, on constate finalement que la jeune génération de cinéastes a eu du mal à s'imposer cette année là. Certes Wang Xiaoshuai a reçu le prix du jury et Cristi Puiu a été révélé avec le Prix Un Certain regard. Mais les rares nouveaux venus - Carlos Reygadas, Hiner Salem - n'ont pas fait le poids face à une édition qui avait des airs de Best-of: Hong Sang-soo, Hou Hsiao-shien, Atom Egoyan, Gus van Sant, David Cronenberg, Lars von Trier... Il n'y avait pas moins de cinq cinéastes déjà palmés en compétition. Et les Dardenne sont d'ailleurs reparti avec leur seconde Palme avec L'enfant, comme pour confirmer cette tendance de non-renouvellement. Jarmush, Haneke, Gitaï, pas vraiment des perdraux de l'année, complètent le palmarès, avec le pas tout jeune Tommy Lee Jones et son premier long métrage.
On retient surtout un festival pas très joyeux, pour ne pas dire très sérieux, malgré la présence de Star Wars, du Match Point de Woody Allen et du jouissif Kiss Kiss Bang Bang de Shane Black.
Et, étrangement, l'année suivante sera totalement différente. Les oeuvres en compétition renouent avec un cinéma moins aride, moins sombre. Là encore, les vieux ne lâchent rien. Ken Loach est enfin palmé, Almodovar nous déride avec son Volver, Moretti fait grincer et rire avec son Caïman, Kaurismäki livre un de ses plus beaux films avec Les lumières du faubourg, pas triste, etc... Cependant, on sent le basculement poindre. Bruno Dumont renoue avec un Grand prix du jury, Rachid Bouchareb, Alejandro González Iñárritu, Andera Arnold se retrouvent au palmarès également. Dans des genres différents, Guillermo del Toro, Paolo Sorrentino, Richard Kelly, Richard Linklater et Lou Ye nous emballent avec leur ton, leur style, leur envie gourmande de cinéma.
Et si on a du subir Da Vinci Code, on s'est régalé avec les X-Men - alors que c'est le plus mauvais opus de la franchise - et surtout Shortbus.
D'une année sur l'autre, on a vécu deux festivals aux antipodes l'un de l'autre. Mais Cannes a confirmé que les "habitués" n'étaient pas prêts à laisser leur place chèrement acquise sous l'ère de Gilles Jacob.
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Posté par wyzman, le 15 mai 2016
A 38 ans, Matt Bomer a presque déjà tout fait. On le découvrait en 2001 dans le plus long soap opera de l'histoire de la télévision américaine, Guilding Light. Trop beau pour être pris au sérieux, il lui faudra attendre quelques temps avant d'exploser, d'enchaîner les rôles et d'être de tous les projets qui comptent à Hollywood.
On vous le dit, Matt Bomer a presque déjà tout fait : le soap opera niaiseux (All My Children), la série trop vite annulée (True Calling), la série de vacances (North Shore), la série de nerds (Chuck), la comédie policière (White Collar) la série populaire à souhait (Glee), le film de stripteaseurs (Magic Mike), un passage à Broadway ("8" de Dustin Lance Blake), la comédie SF (Space Station 76), la comédie romantique (Winter's Tale) ou bien la série d'épouvante (American Horror Story). Matt Bomer est partout et cela n'est pas pour nous déranger.
Mais il va de soi que son plus grand fait d'armes, c'est son rôle de jeune homosexuel atteint du sida dans The Normal Heart, l'un des plus beaux films jamais produits par HBO. Aux côtés de Mark Ruffalo, Taylor Kitsch, Jim Parsons et Julia Roberts, ce beau gosse né dans le Missouri a eu le plaisir de prouver qu'il était autre chose qu'un beau gosse. Et cela semble avoir marché puisqu'en 2015, il finissait une certaine soirée de janvier avec le Golden Globe du meilleur second rôle dans un téléfilm. Rien que ça !
Mais en attendant de le retrouver dans le prochain film d'Antoine Fuqua, The Magnificent Seven, Matt Bomer fera sans doute une apparition à Cannes, histoire de présenter hors compétition la comédie The Nice Guys. Réalisée par Shane Black (le papa d'Iron Man 3), on retrouve dedans Russell Crowe, Ryan Gosling et Kim Basinger. A en voir la bande annonce, s'il y a un film qui devrait détendre les milliers de critiques venus sur la Croisette, c'est bien celui-là ! Avec ou sans chemise, il affolera même le tapis rouge...
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Posté par cynthia, le 14 mai 2016
Oyé oyé cinéphiles, le soleil joue à cache-cache avec les nuages tout comme la poitrine de Paz Vega avec sa robe, les températures sont élevées au point qu'on a eu pitié pour la chose poilue sur le tapis rouge... bref ce n'est qu'un jour de plus sur la Croisette... et c'est le quatrième!
Oui il y a eu un truc poilu (un cousin à Chewbacca je pense) et en forme de phallus qui a déboulé sur les marches... Non il ne s'agit pas de la cérémonie de la B*** d'or mais bien du festival de Cannes. Le truc poilu est un personnage du film Allemand Toni Erdmann. Et dire que l'on refuse les ballerines et les baskets (mais pas Julia Roberts pieds nus, notons le) mais qu'on accepte les poils sur les marches...! D'ailleurs, toute l'équipe du film était présente: Trystan Putter et son sourire plus blanc que blanc (Colgate et Freedent quand tu nous tiens), Sandra Huller que vous devez connaître si vous êtes célibataire ou une ménagère de plus de 50 ans et que vous passez vos après-midi devant les téléfilms Allemands de M6, Maren Ade qui était en tuxedo sexy, Peter Simonischek (qui, dans le film, porte ce fameux masque bulgare phallique et poilu) qui est ultra connu par les ménagères de plus de 50 ans aussi et enfin Ingrid Bisu qui portait un champ de roses sur elle.
Sur le red carpet, Mélanie Thierry (encore) est arrivée décoiffée, au naturel (sans maquillage en somme) et avec une robe blanche couverte de capsules de fleur. Si la robe pouvait aller, je n'ai pas compris cette envie d'être décoiffée. Quand je pense que je passe 2h à dompter mes cheveux avant d'aller travailler et qu'elle débarque cheveux en bordel à Cannes, je me dis Bloody Fucking Hell je vais faire la même chose en juin à la rédac' moi!!
Mais après tout n'est-ce pas ça d'être une star? Se permettre tout car nous sommes talentueux, beaux et célèbres...et si on réfléchissait comme les stars?
Conseils pour avoir du swagg au bureau à la méthode cannoise:
- Assumez vos cheveux: qu'ils soient raides, bouclés ou foutus soyez fière de votre crinière et montrez-la aux yeux du monde tel un Oscar à la face de Leonardo Dicaprio! Oh non il a eu son Oscar...arf...blague ratée!
- Osez les nibards à l'air: l'été arrive alors on laisse tomber l'écharpe et on laisse respirer les boobs!
- Vous n'avez pas d'argent? Osez le rideau: qui a dit qu'il fallait porter du Dior? Il faut prétendre en porter c'est tout *clin d’œil* !
- Faites la gueule ou souriez: vous ne pouvez pas être entre les deux...soit vous faite la tronche comme Mélanie Thierry hier, soit vous montrez toutes vos dents comme Julia Roberts.
Mais une chose est sûre soyez sûre de vous et marchez la tête haute même sur les escalators en panne de Châtelet Les Halles.
Revenons à nos moutons... En ce quatrième jour de festival, côté Américain, l'équipe du Bon Gros Géant de Steven Spielberg a illuminé les marches. Mark Rylance (tout juste oscarisé) était vêtu tel un prêtre baba cool aux côtés d'un Steven Spielberg plus classe que jamais. Pourtant le plus gros swagg de ce jour cannois nous le devons à la jolie et toute mimi Ruby Barnhill, héroïne du nouveau Spielberg. Toute souriante dans sa robe verte claire, elle a montré que le style n'avait pas d'âge et que bien au contraire les enfants en ont souvent plus que les adultes.
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Posté par vincy, le 14 mai 2016

L'Empire des sens ou La corrida de l'amour de Nagisa Oshima est assurément un film culte. Pourtant sa sortie en 1976 a été mouvementée. Au Japon, le film fit littéralement scandale. La censure a ainsi flouté les parties génitales visibles et coupé des scènes entières, comme l'héroïne mutile son maître. Le réalisateur a même été poursuivi en justice (il fut relaxé des années plus tard). Sans la coproduction française, L'Empire des sens aurait certainement été maudit.
A l'étranger, ce ne fut pas simple non plus. Le coproducteur français possédait un négatif qui permit au film d'être présenté dans les festivals, et consacré assez vite comme le premier film "pornographique" réalisé par un grand cinéaste. Porno, L'Empire des sens? C'est comme ça que les festivaliers de Berlin, qui eurent la primeur en Occident, le qualifièrent, même si un an demi après la justice allemande accepta la diffusion dans les salles, sans censure. Trois mois après Berlin, il arrivait sur la Croisette, à la Quinzaine des réalisateurs, où le triomphe fut total. Les festivaliers se précipitaient par curiosité, odeur du soufre, voyeurisme.
L'emprise des sens avait fait son oeuvre. Un sexe masculin au coeur d'une histoire de désir et d'amour absolue, un huis-clos sado-maso où le plaisir, la jouissance se mélange au morbide et à la violence. Bien sûr, avant le film d'Oshima, John Waters avait déjà filmé une pipe entre deux mecs dans Pink Flamingos et Paul Verhoeven n'avait pas hésité à pointer sa caméra sur des scènes explicites dans Turkish Délices. Mais Oshima va plus loin, notamment avec cette fellation, jusqu'à éjaculation, entre autres. Bien avant les pipes du Diable au corps, de Romance, d'O Fantasma, de Ken Park ou de The Brown Bunny. Et cette séquence où Eiko Matsuda s'enfile un oeuf dans le vagin (Catherine Breillat avait fait pire l'année précédente avec Une vraie jeune fille, où il s'agissait d'un ver de terre)...
Mais c'est évidemment la seule scène non simulée qui marque les esprits: la mutilation du pénis, don ultime et abandon total (et fatal). Inspiré d'une histoire vraie, cette spirale érotique où strangulation et émasculation se combineront pour un dernier orgasme n'a jamais eu d'équivalent, même si l'oeuvre a ouvert les portes du possible aux réalisateurs. Oshima a osé.
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Posté par vincy, le 14 mai 2016

- Joann Sfar revient à l'animation cinq ans après la sortie du Chat du rabbin. Une fois de plus il va adapter une de ses bandes dessinées, Petit Vampire (qui date du siècle dernier). Studiocanal et Autochenille Production l'accompagneront pour son 4e long métrage. La BD, publiée chez Delcourt, a été déclinée en 7 albums et une série pour la télévision.
- Andrew Haigh (45 ans), va tourner cet été aux Etats-Unis Lean on Pete. Il s'agit de l'adaptation d'un des romans de Willy Vlautin, Cheyenne en automne, qui raconte les aventures et les errances de Charley Thompson, un adolescent, et de son cheval Lean on Pete, à travers trois Etats de l'Ouest américain : l'Oregon, l'Idaho et le Wyoming, visitant ainsi une Amérique des oubliés et des paumés.
- Quatre ans après Like Someone in Love (en compétition à Cannes), Abbas Kiarostami donne enfin de ses nouvelles. Le producteur Charles Gillibert a annoncé le projet du cinéaste iranien, 24 Frames , sans en dévoiler l'intrigue. Cela fait trois ans que Kiarostami réalise ce film qui voulait faire un film de 24 heures et dont 24 Frames compiler certains moments.
- Elisabeth Moss quitte l'univers des Mad Men et rejoint Claes Bang (la série TV nordique Bron) pour le nouveau film du réalisateur de Snow Therapy (et membre du jury Un certain regard cette année), Ruben Ostlund. The Square s'intéressera à un ambitieux directeur de musée qui veut exposer une installation de forme carré qui doit révolutionner le monde de l'art. l s'agit à la fois d'une critique de la société du spectacle et de l'hypocrisie des médias. Le tournage débutera en juin entre Stokholm, Gotenburg et Berlin.
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Posté par vincy, le 14 mai 2016
Les prix France Culture ont été dévoilés sur la terrasse d'Unifrance en fin de matinée.
Le documentariste Frederick Wiseman a reçu le Prix Consécration pour l'ensemble de son oeuvre. Il succède ainsi à Abderrahmane Sissako. Cannes Classics lui rend hommage cette année avec une projection de Hospital.
Le prix Cinéma des étudiants a récompensé Alexander Nanau pour Toto et ses sœurs. Ce prix est remis à un nouveau talent dont un des films a été soutenu par France Culture durant l’année écoulée. Il était en compétition avec Janis d’Amy J. Berg, Une jeunesse allemande de Jean-Gabriel Périot, Je suis le peuple d’Anna Roussillon et Les ogres de Léa Fehner.
La radio publique a innové avec deux nouveaux prix dans le cadre des International Students Awards. Les étudiants étrangers en écoles de cinéma ont voté pour Deniz Gamze Ergüven (Mustang pour le long métrage) et Maïmouna Doucouré (Maman(s) pour le court métrage).
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Posté par MpM, le 14 mai 2016

Si on ne devait retenir qu’une image de ce festival 2004, c’est probablement celle d’un Coréen hirsute et en colère brandissant un marteau, prêt à briser les dents de son adversaire, qui nous viendrait à l’esprit. Jusque-là connu principalement des amateurs de cinéma asiatique, Park Chan-Wook fait une entrée fracassante dans le panthéon cannois avec son inégalé Old boy, et révèle à la face de festivaliers plutôt médusés la force de son cinéma élégant, violent et tourmenté. Du pain béni pour Quentin Tarantino, président du jury, qui rêve (tout comme nous) de couronner d’or ce polar terrible et traumatique.
Mais il n’est pas seul à décider, et ce sera finalement l’un des autres chocs de la compétition (quoi que dans un genre totalement différent), Fahrenheit 9/11 de Michael Moore, qui repartira avec la Palme. Dans ce documentaire à charge, le trublion du cinéma américain vilipende l’Amérique de Bush dont il démonte un à un tous les travers. C’est à la fois édifiant et foisonnant, révoltant et angoissant. A quelques mois d’une nouvelle élection présidentielle aux Etats-Unis, le choix du jury est évidemment éminemment politique, produit secret de l’urgence de la situation et de la pression de l’actualité.
Mais cette Palme intervient de toute façon dans une édition en demi-teinte, entre l’inachevé 2046 (Wong kar-wai) qui empêche la magie d’agir, l’assez mélo Nobody knows (Hirokazu Kore-Eda) qui fait pleurer sur le tapis rouge, le très mélo Clean (Olivier Assayas) qui en fait des tonnes tandis que le trop sage Comme une image (Agnès Jaoui) laisse le festivalier sur sa faim.
Heureusement, on vibre devant Innocence de Mamoru Oshii, l’un des choix les plus audacieux de la période, esthétiquement comme philosophiquement, et on rit toujours devant Shrek 2 qui n’en finit plus de se moquer d’Hollywood. Les deux films sont également boudés par le jury comme c’est presque toujours le cas pour l’animation. Pas assez sérieux, peut-être ? On ne le sait pas encore, mais c’est pourtant la fin d’une époque plutôt faste pour ce style cinématographique qui ne reviendra en course pour la Palme d'or qu’en 2007 (Persépolis) et 2008 (Valse avec Bashir), avant d’être reléguée hors compétition depuis lors.
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