Deauville way of life, jour 6 : films, sex and fun

Posté par cynthia, le 11 septembre 2014

Shiloh Fernandez dans white birdSixième jour du festival de Deauville et toujours ce soleil resplendissant qui déverse ses faisceaux lumineux sur les films en compétition. Pour ouvrir le bal on va voir Jamie Marks is dead de Carter Smith. Un film de revenants de bon matin! Aller c'est parti, on déguste la mort avec ses céréales. Dans une petite ville américaine (comme d'habitude, à croire que les fantômes ne hantent jamais les lofts sur Manhattan), Jamie Marks est retrouvé mort! Du coup Jamie, qui ressemble fortement à Harry Potter, se met à hanter ses vilains méchants camarades de collège. BOUUUUUH!!! On a peur...surtout lorsqu'il se déplace chez ses camarades de placard en placard en mode Harry Potter, justement, mais sans poudre de cheminette. Même si le scénario était bien cherché, le reste ne suis pas, on fini par se lasser à mi-chemin, au point de ne plus avoir peur des fantômes.

Par contre ce qu'on suit sans problème c'est le White Bird de Gregg Araki. Doux, violent, drôle, triste, osé, du Araki sans faille qui plaît et choque avec plaisir. Du sexe à gogo, des paroles à faire pâlir une actrice porno, White bird est un indécent petit bijou du genre. Mention spéciale pour Shailene Woodley (Divergente, Nos étoiles contraires) qui montre une nouvelle fois la grande diva du septième art qui habite son corps frêle de lycéenne végane. Parfaite et flamboyante dans ce rôle d'ado à la découverte de sa sexualité, elle est aussi à l'aise devant la caméra que Gregg Araki dans la salle du CID de Deauville à prendre des photos avec tout le monde. D'ailleurs Gregg c'est le Monsieur cool de la compèt', le pote à tout le monde. Alors que certains cinéastes s'enferment dans leur hôtel 4 étoiles, lui s'amuse à se balader tranquillement un peu partout les mains dans les poches et tout sourire... bref, un petit homme attendrissant et qui ne se prend pas au sérieux. On aime!

Ne pas se prendre au sérieux est également la définition parfaite de l'invité d'honneur de cette journée: Will Ferrell (lire notre actualité). Accompagné de sa femme (qu'il a nommé «ma femme numéro 5» dans son discours), l'acteur à l'humour bien cocasse a offert le meilleur speech de l'année à Deauville. C'est bien simple: après avoir traversé les sièges de cinéma en enjambant les spectateurs, l'acteur aux célèbres bouclettes, à récité tout ce qu'il connaissait dans la langue de Molière. «Merci beaucoup, je m'appelle Will Ferrell, j'ai les yeux bleus, où est la gare, où est le moulin rouge, j'ai une barbe...» de quoi bien détendre l'atmosphère avant de voir Avant d'aller dormir de Rowan Joffé, présenté en avant-première. Comme dit Claude Lelouch, venu remettre l'hommage à Will Ferrell, «on a cruellement besoin de rire par les temps qui courent!». Mais ce n'est pas avec Avant d'aller dormir, qui réunit Nicole Kidman et Colin Firth (encore), qu'on va pouvoir rire. Si on a bien été détendu par l'ouverture de la soirée, le film nous a bien stressé. Rowan Joffé nous met en apnée pendant tout le film et en extase devant ces deux légendes du cinéma toujours autant surprenantes. Mention très bien à l'acteur Colin Firth qui, en beau salaud, nous montre que l'Oscar posé sur sa commode à Londres est bien mérité.

C'est donc abasourdie et peu rassurée (je ne vous indique pas le nombre de fois où j'ai regardé derrière mon dos en marchant dans les rues) que l'on va aller dormir, pour mieux se réveiller demain vers d'autres aventures.

Xavier Dolan tombe en amour de Jessica Chastain

Posté par vincy, le 11 septembre 2014

jessica chastainOublions un moment les polémiques autours des récentes interviews de Xavier Dolan (la Queer Palm, ses fantasmes sexuels, etc.). Et revenons-en à son métier de cinéaste. Alors que Mommy - prix du jury et coup de coeur des festivaliers à Cannes - n'est pas encore en salles (il a été présenté au public du Festival de Toronto cette semaine), le jeune réalisateur prépare son prochain film, après quelques semaines de repos (il était proche du burn out et songeait même à une longue pause).

Selon Le Film Français, Xavier Dolan tournera en 2015 son premier long métrage en langue anglaise et en dehors du Québec. Hormis Montréal, le film voyagera en effet à New York, Miami, en Grande Bretagne et en Europe de l'Est. The Death and Life of John. F. Donovan aura pour star Jessica Chastain, actuellement à l'affiche de Mademoiselle Julie (en attendant de la voir dans Interstellar).

Dans Les Inrocks, le réalisateur n'avait pas révélé le nom de l'actrice de son film. Il s'apprêtait à la rencontrer : "Mon actrice préférée..." disait-il. Sans en dire plus. Etait-ce elle? On peut imaginer que le tweet de Jessica Chastain à la sortie de la projection cannoise de Mommy n'est pas étranger à leur coup de foudre.

jessica chastain xavier dolan mommy cannes 2014

The Death and Life of John F. Donovan est l'histoire d'une star impliquée dans un scandale sexuel. Jessica Chastain incarnera la rédactrice en chef d'un tabloïd britannique.

Pas de pause pour Dolan par conséquent. Dès juin, il a préféré défendre Mommy aux Etats-Unis pour la saison des prix plutôt que de reprendre ses études. Désormais, il veut toucher un large public et ne s'interdit pas de réaliser un jour un film de super-héros. Mais pas de tentation hollywoodienne pour autant. Hormis peut-être l'idée un jour de diriger Jake Gyllenhaal: " je fais des films quand ça me brûle, quand ça me consume trop de rester chez moi à me branler devant une photo de Jake Gyllenhaal." (on vous épargne ses révélations intimes dans Têtu).

Avec Jessica Chastain, il semble moins chaud mais plus léger, si l'on en croit son récent tweet sur le mur de l'actrice.

Deauville way of life, jour 5 : la vérité est plus facile à dire au cinéma

Posté par cynthia, le 10 septembre 2014

good lieCinquième jour sur Deauville : l'ambiance est à son comble ! Les journalistes agressent leurs confrères en salle de presse (« J'étais assis là hier, c'est MA place »), le soleil brûle nos corps de cinéphiles et les films se suivent mais ne se ressemblent pas... c'est parti pour un petit retour sur la journée d'hier.

Un film qui pourrait faire son chemin jusqu'aux Oscars a été présenté : The Good Lie de Philippe Falardeau avec Reese Whiterspoon, ou l'incroyable histoire vraie de 4 orphelins du Soudan qui, par un curieux tirage au sort, se retrouvent immigrés aux États-Unis. Entre découverte et émotion, ce petit bijou pourrait faire parler de lui encore longtemps... très longtemps puisque nombreux sont les spectateurs qui prononçaient le mot magique : "Oscar". Concernant la prestation de Reese, elle est comme d'habitude naturelle et sculpturale. La belle blonde (brune pour l'occasion) pourrait une nouvelle fois repartir avec la statuette dorée (elle avait eu l'Oscar en 2006 pour le biopic sur Johnny Cash).

On continue en cette après-midi bien chaude (le soleil tape si fort qu'il me tarde de goûter à la climatisation des salles) par un documentaire sportif, Red Army de Gabe Polsky qui retrace le destin croisé de l’Union Soviétique et de l’équipe de hockey sur glace surnommée «l’Armée Rouge». Assez prenant pour un documentaire mais pas de quoi fouetter un loukoum.

La journée se termine aux côtés de Ray Liotta (Les affranchis, Cogan...) qui nous a fait une révélation lors de son hommage. L'homme aux yeux bleus de feu pourrait rejoindre une série tv produite par HBO. Ce dernier a avoué que les séries HBO était encore mieux que certains films. Alors Ray Liotta va-t-il rejoindre Jon Snow dans Game of Thrones ? Emma Roberts dans American Horror Story ? Ou va-t-il avoir sa propre série? Affaire à suivre...

Deauville 2014 : Hommage à Ray Liotta

Posté par kristofy, le 10 septembre 2014

Ray LiottaIl a les yeux bleus revolver et souvent le regard qui tue dans ses films, mais à Deauville il est arrivé avec une gentillesse désarmante et une classe folle : l'acteur Ray Liotta a reçu un hommage de la part du Festival.

A la fin des années 80, trois films installent durablement sa présence animale dans le cinéma américain :  Dangereuse sous tous rapports de Jonathan Demme (hors compétition au festival de Cannes en 1987), Jusqu'au bout du rêve de Phil Alden Robinson en 1989, et Les Affranchis de Martin Scorsese en 1990. Dès lors, il sera souvent un gangster violent ou un flic violent mais pas seulement : Copland, Beautées empoisonnées, Narc, Identity, Revolver, Droit de passage, The place beyond the pine, The iceman, et bientôt en salles Sin City-j’ai tué pour elle...

Ray Liotta a profité de son passage à Deauville pour revenir sur sa carrière devant les journalistes :

Est-ce qu’il y a des cinéastes avec qui vous aimeriez travailler ?
Plusieurs noms me viennent à l’esprit, quel que soit le scénario d’ailleurs, comme Woody Allen, Francis Ford Coppola s'il refait un film, Paul Thomas Anderson, chez vous Luc Besson aussi…

Quel a été le rôle qui a été votre challenge le plus difficile ?
Ce n’est pas un rôle en particulier, mais plutôt le film Les Affranchis pour des raisons personnelles. A l'époque, ma mère était souffrante et elle est décédée au milieu de ce tournage. Je me dis heureusement qu’il y a eu ce tournage-là pour m’accompagner durant cette période difficile.

Quelles ont été vos références où vos modèles ?
Quand j’étais étudiant en art dramatique, je regardais beaucoup les nouveaux acteurs qui étaient sur les écrans, comme Gene Hackman, Robert Duval, Robert De Niro, Al Pacino, Anthony Hopkins. Ça a été un bonheur plus tard de travailler avec certains d’entre eux qui ont été un peu mes mentors sans qu’ils le sachent.

Seriez-vous intéressé par jouer dans une série télévisée ?
Le cinéma américain est, disons-le, moins bon aujourd’hui qu'avant, et il y a quelques séries très intéressantes, j’ai déjà participé à des projets pour la télé. L’avantage d’un rôle dans une longue série, c’est que ça enlève l’anxiété de se demander quel sera la prochain film auquel on pourrait participer. Mais le plus important pour moi est plutôt qu’on me propose des rôles très différents les uns des autres, comme par exemple cette suite de Sin City-j’ai tué pour elle. Récemment j’ai eu un rôle où je suis un prêcheur évangéliste et où le méchant ce n’est pas moi, mais Dieu, dans un film qui vient juste de sortir aux USA (The Identical ), et un autre film où je danse avec des marionnettes (Muppets Most Wanted), et c’était amusant.

Deauville way of life, jour 4 : God bless America

Posté par cynthia, le 9 septembre 2014

camp w rayLes pieds dans l'eau et la tête dans les étoiles, la quatrième journée du festival du film américain était parfaitement raccord avec la bannière des États-Unis.

On débute cette quatrième journée de compétition par l'ennui avec le film War Story de Mark Jackson. Ennui, le mot est faible. Supporter une femme enfermée dans une chambre qui déplace ses meubles pendant 15 min, c'est comme lorsque Marion Cotillard meurt dans le troisième opus de la saga Batman : insoutenable ! Alors vite on sort de la salle et on se défoule par un jogging sur la plage en écoutant le dernier Maroon 5 avant de s'enfermer dans le Camp X-Ray de Peter Sattler aux côtés de Kristen Stewart.

Juste avant de se délecter (ou pas) de KRIIIIIISTEEEEEEN, la légende John McTiernan (Piège de cristal, Predators) a reçu un hommage. Le réalisateur à succès a offert un discours assez étrange mais pourtant plein de bon sens sur le déclin de son pays. « Je critique l'élite » dit-il avec fermeté après avoir pas mal remonté les bretelles à l'Oncle Sam et à sa politique. Serait-ce une transition pour annoncer le film de Peter Sattler qui se passe à la prison de Guantanamo ? En tout cas « c'est plutôt bien synchronisé » avoue le réalisateur de Camp X-Ray (et en français en plus).

Pour son premier film en tant que réalisateur, Peter Sattler tape fort, mais vraiment fort, et détruit le mythe de l'innocente Kristen dans sa forêt de vampires qui brillent. ENFIN ! Elle se révèle (presque) actrice. La belle aux yeux de chat joue le rôle d'une soldat qui se lie d'amitié avec un détenu. Un rôle assez intense où elle aurait pu avoir un sans faute si elle n'avait pas une nouvelle fois eu recours aux tics qui ont fait d'elle l'actrice le plus critiquée du net. Et que je tripote mes cheveux, et que je me mords les lèvres et me lèche les babines à tout va... Mais ce n'est pas le pire. Le pire, ce sont ses respirations incessantes en fin de phrase lorsqu'elle joue le stress.

Dis-moi, jolie Kristen, ne serais-tu pas asthmatique? Non parce qu'à chaque fois que tu fais cela, c'est-à-dire tout le temps, j'ai l'impression de revoir le personnage de Steevie dans la série Malcolm. Ce qui est dommage car tu aurais pu être parfaite dans ce rôle, mais, voilà, tes tics ont repris le dessus. Pourtant je serais de mauvaise fois si je prétendais qu'elle ne m'a pas émue ou transportée. Camp X-Ray remet en question le choix difficile de punir tout en prenant conscience que le détenu en face est un être humain comme nous. Un film humain dont on a bien besoin en ce moment.

« C'est le meilleur film du festival » dit une jeune fille à côté de moi. En mon for intérieur, je pense « elle n'a pas encore vu Whiplash de Damien Chazelle, celle-ci ! ». Car une chose est sûre : pour l'instant, la compétition n'est pas à son apothéose. Il va falloir attendre mercredi pour enfin entrer dans la compétition avec le nouveau Gregg Araki, le superbe I Origins de Mike Cahill et bien-sûr l'exceptionnel et incroyable Whiplash de Damien Chazelle.

Julia Roberts dans le remake de Dans ses yeux

Posté par vincy, le 9 septembre 2014

Julia RobertsAnnoncé au Marché du film du dernier Festival de Cannes, le remake américain du hit argentin Dans ses yeux a complété son casting avec l'arrivée de Julia Roberts. Le film d'Eduardo Sacheri sera transposé aux Etats-Unis par Billy Ray (scénariste de Capitaine Phillips et Hunger Games, réalisateur d'Agent double et du Mystificateur).

Pour The Secret in Their Eyes, titre américain, Chewitel Ejiofor et Gwyneth Paltrow avaient déjà été annoncés dans les rôles respectifs tenus par Ricardo Darin et Soledad Villamil. Roberts incarnera l'amie et ancienne partenaire du personnage d'Ejiofor, transformé dans cette version en ancien agent du MI-5 obsédé par une affaire ancienne non classée. Le tournage débutera en octobre pour une sortie fin 2015.

Dans ses yeux avait reçu l'Oscar du meilleur film en langue étrangère en 2010.

Cédric Klapisch et Ralph Fiennes amoureux de Saint Petersbourg

Posté par vincy, le 9 septembre 2014

saint petersbourg © vincy thomasAprès Paris je t'aime, New York I Love You et Rio Eu Te Amo, une autre ville veut sa déclaration d'amour cinématographique : Saint-Petersbourg.

Le Film français indique que Cédric Klapisch, Ralph Fiennes, Alexandre Rockwell (Pete Smalls is Dead), Ilmar Raag (The Class, Une Estonienne à Paris), Timur Bekmambetov (Wanted, Abraham Lincoln: Chasseur de vampires), Fyodor Bondarchuk (Stalingrad), Dunya Smirnova (Dva Dnya), Bakur Bakuradze (Le chasseur) et Igor Voloshin (Bedouin), et sans doute un cinéaste asiatique ou européen encore à trouver, réaliseront chacun un segment de Petersbourg Carousel. Klapisch avait déjà tourné une grande partie de son film Les poupées russes dans la métropole portuaire russe.

Le projet, soutenu par le ministère de la Culture russe, devrait être tourner dès janvier prochain. Chaque réalisateur devra filmer un court-métrage célébrant la ville russe, sous tous ses aspects, positifs comme négatifs. Chaque segment sera en lien avec une des dix lettres de Peterburg : Pleasure, Effort, Trust, Envy, Repose, Shrewdness, Bravery, Uncertainty, Refuge et Glee.

Deauville way of life, jour 3: la journée de la faim

Posté par cynthia, le 8 septembre 2014

chefTroisième jour sur Deauville, encore une fois une pléiade de stars a envahi la ville ensoleillée. Enfin, stars, stars... c'est pas la Croisette non plus. La plupart des célébrités ont déserté ce 40e festival du film américain. C'est bien notre veine, ça! Bon autant se consoler avec une boule de glace à 5 euros (oui il ne faut pas être pauvre à Deauville) et des films talentueux.

Après une mise en bouche plutôt sanglante avec le Cold in July de Jim Mickle, c'est le Monsieur touche à tout, Jon Favreau qui nous a offert le plat de résistance avec Chef. Dans ce film, qu'il réalise, il incarne un chef de restaurant très talentueux qui après une mésaventure sur Twitter se retrouve contraint de se réinventer en cuisine. À ses côtés, nous retrouvons Scarlett Johansson, brune pour l'occasion, qui incarne encore une nouvelle fois la femme objet par excellence (à croire que la subtile tête blonde de La jeune fille à la perle est morte et enterrée). Elle met l'eau à la bouche de ces messieurs et de ces dames avec des décolletés plongeant, des robes moule fesses et surtout avec ses mimiques faciales qui font croire qu'elle est constamment en train d'avoir un orgasme. Elle peut se lécher les babines devant les plats de Jon Favreau, on le fait aussi (d'ailleurs n'allez pas voir le film si vous êtes au régime ou en état de jeûne ce sera un supplice), mais tout de même Scarlett il y a des limites!

D'ailleurs, Scarlett, très chère Scarlett, j'hésite à t'envoyer une lettre car plus tu joues plus tu me désoles. Avant c'était ton naturel et ton talent (parce que je t'assure tu en as) que tu mettais en avant. Mais depuis quelques temps, c'est ta plastique (certes vertigineuse) qui domine le reste. Il n'y a qu'à voir ta pub Sodastream pour comprendre qu'on a définitivement perdu celle qui refusait d'être cataloguée à cause de son physique de rêve. En robe sexy, tu suces une paille avec délectation (on vous épargne l'analogie qui vient immédiatement à l'esprit) en nous disant qu'un verre de Sodastream, ça détend! Okay... et puis non, pas okay! Franchement la fille qui boit un verre toute seule chez elle en tenue de soirée et de manière suggestive qu'elle me contacte tout de suite, il va falloir que je la rencontre!

À part Scarlett Johansex, nous retrouvons dans ce film un autre pote de Jon Favreau, Robert Downey JR, fidèle à lui-même, sexy (sans tenue moule fesses en plus) et exceptionnel même dans un petit rôle. En ce qui concerne le film, Jon mérite 3 étoiles... j'aurais pu mettre 4 mais il mérite une punition parce qu'à cause de lui et de ses gros plans perpétuels sur la nourriture, j'ai vidé mon frigo en rentrant... Et comment je vais marcher avec grâce sur le tapis rouge de Deauville moi maintenant? Et bien nous verrons ça demain soir pour le prochain film de KRIIIIIIIISTEEEEEEEN, comme l'appellent les fans de la saga Twilight, j'ai nommé Camp X-Ray où l'actrice (mono-expression) incarne un soldat de l'armée américaine.

Je ne sais pas pour vous mais moi j'ai hâte de remettre le couvert !

Boyhood, film de l’année pour la critique internationale

Posté par redaction, le 8 septembre 2014

Est-ce vraiment une surprise? Boyhood de Richard Linklater a été reconnu comme meilleur film de l'année par la Fédération internationale de la presse cinématographique (FIPRZESCI). 533 membres de la fédération ont désigné ce film réalisé sur douze ans comme leur favori, loin devant les trois autres finalistes: Ida de Pawel Pawlikowski, Grand Budapest Hotel de Wes Anderson et Winter Sleep de Nuri Bilge Ceylan.

Ours d'argent du meilleur réalisateur au dernier festival de Berlin, et joli succès public international (30 millions de $ au B.O.mondial), le film est encore à l'affiche en France, plus de 6 semaines après sa sortie.

Richard Linklater recevra son prix au Festival du film de San Sebastian, le 19 septembre. Boyhood sera projeté à cette occasion.

Le réalisateur américain succède à Abdelattif Kechiche (La vie d'Adèle). Depuis la création de ce Grand prix en 1999, ont été récompensés Pedro Almodovar (Tout sur ma mère, Volver), Paul Thomas Anderson (Magnolia, There Will Be Blood), Jafar Panahi (Le cercle), Aki Kaurismäki (L'homme sans passé), Nuri Bulge Ceylan (Usak/Loin), Jean-Luc Godard (Notre musique), Kim Ki-duk (Locataires), Cristian Mungiu (4 mois, 3 semaines, 2 jours), Michael Haneke (Le ruban blanc, Amour), Roman Polanski (The Ghost Writer) et Terrence Malick (The Tree of Life).

Deauville 2014 : Hommage à John McTiernan

Posté par kristofy, le 8 septembre 2014

john mc tiernamLe Festival du Cinéma Américain de Deauville célèbre ses 40 ans, et c'est au tour du réalisateur John McTernan de recevoir un hommage.

C'est lui qui en 4 ans aura redonné ses lettres de noblesse au genre du film d'action avec des films à la fois spectaculaires et novateurs : Predator en 1987 avec Arnold Schwarzenegger contre un monstre extraterrestre invisible dans la jungle, Piège de cristal en 1988 avec Bruce Willis contre un commando de malfaiteurs dans un gratte-ciel, et A la poursuite d'Octobre Rouge en 1990 avec Sean Connery contre les Soviétiques et les Américains dans un sous-marin.

C’est en 1986 qu'il met en scène son premier long-métrage Nomads avec Pierce Brosnan (qu’il retrouvera ensuite, comme Sean Connery et Bruce Willis) dans lequel on découvrait d’inquiétants spectres sans presque aucune scène d’action. L’année suivante, donc, sa carrière est lancée avec trois énormes succès. Après, il connaîtra diverses infortunes avec des échecs critique et/ou public comme Medicine Man, Rollerball, Basic, Le 13e guerrier, mais aussi des films restés mémorables : Last action hero, Une journée en enfer, L'affaire Thomas Crown... Après une mésaventure judiciaire qui l'a conduit à faire un séjour en prison, il est désormais libre et travaille sur un nouveau film qui pourrait être celui de sa renaissance.

Après l’hommage à Deauville, John McTernan sera invité à la Cinémathèque française à Paris qui propose une rétrospective de ses films ainsi qu’une rencontre avec le public (les 10, 12 et 13 septembre). Une masterclass a aussi été organisée durant ce festival avec différents extraits de films, comme par exemple la mise en parallèle d’une longue séquence de hold-up sophistiqué mis en scène depuis deux points de vue différents à la fois dans Une Journée en enfer (dans la rue et à l’intérieur de la banque) et L'affaire Thomas Crown (dans le musée et dans la salle de surveillance vidéo), film qui est d’ailleurs l’un de ses préférés rétrospectivement.

Il est également revenu sur deux de ses plus grands succès : A la poursuite d’Octobre rouge et Piège de cristal. Florilège :

A la poursuite d’Octobre rouge
"La scène d’ouverture est un gros plan sur les yeux de Sean Connery puis l’image fait un zoom arrière et on le découvre à la tête d’un imposant sous-marin sur l’océan… presque tout le reste du film se passe sous l’eau, en intérieur. Le film ne pouvait être pris au sérieux que si on prenait au sérieux l’existence de ce sous-marin, il a fallu le construire pour tourner en hélicoptère au-dessus et qu’on le voit en entier. A l’époque il n’y avait pas les effets spéciaux nécessaires pour rendre crédible ça autrement que de le construire en vrai, heureusement la production a accepté ce coût important pour cette scène d’introduction."

Piège de cristal
"Hollywood n’était pas encore prêt à démordre de ses principe de montage, ça ne se faisait pas à l’époque de faire un raccord d’un plan en mouvement avec un autre plan en mouvement, j’ai dû chercher un monteur ouvert à cette idée et doué, et ça a bien fonctionné. Quand quelque chose avec une intuition de justesse se heurte à une logique établie, cela est intéressant. Le cinéma est encore un art jeune, d’ailleurs ces dernières années ont vu bien des nouvelles manières de lier des images à d’autres. Les théories des manuels sur la place de la caméra pour filmer telle ou telle situation sont parfois à laisser de côté, le plus simple c’est que la caméra est là où le personnage est. Le genre de film d’action ou film de suspense vise à faire adhérer le spectateur au point de vue du héros, il est nécessaire de faire vivre le spectateur avec ce héros. Je m’abstiendrai de dire ce que je pense des derniers films de la franchise Die Hard…"